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  • Acheter à Bruxelles : tout savoir sur l’abattement sur les droits d’enregistrement

    En Région bruxelloise, l’acheteur a, sous certaines conditions, droit à une réduction de la base imposable du droit d’enregistrement, ce qu’on appelle plus communément un abattement. En d’autres termes, il s’agit d’une diminution du montant des droits d’enregistrement qui sont dus par l’acheteur. Une très bonne chose pour les primo-acquéreurs qui convoitent un bien dans la capitale !

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    Sinitta Leunen

    Lorsque vous achetez un bien dans l’une des 19 communes bruxelloises, vous pouvez bénéficier, depuis 2017 et la suppression du bonus logement, d’un abattement fiscal sur les droits d’enregistrement à Bruxelles.

    En quoi cela consiste-t-il ?

    Depuis le 1er avril 2023, à Bruxelles, l’abattement fiscal porte désormais sur une tranche de 200.000 €, ce qui représente une économie de 25.000 €, le taux des droits d’enregistrement étant de 12,5 % (contre 175.000 € précédemment, avec une économie qui était alors de 21.875 €). Un bel incitant fiscal qui est néanmoins assorti d’une série de conditions :

    • le prix d’achat du bien ne peut pas dépasser 600.000 €,
    • l’acquisition doit porter sur la totalité du bien en pleine propriété,
    • le bien doit être affecté ou destiné (partiellement) à l’habitation,
    • il ne faut pas être propriétaire (en totalité et en pleine propriété) d’un autre bien au moment de l’acquisition,
    • et il faut y établir sa résidence principale dans les deux ans à compter de la signature de l’acte et l’y maintenir durant au moins cinq ans de manière ininterrompue.

    L’acheteur qui ne respecte pas ces règles devra rembourser l’avantage, sauf en cas de force majeure (décès, divorce, accident grave, maladie,…).

    Aussi pour la rénovation

    Mais ce n’est pas tout ! Le ministre bruxellois des finances, le libéral Sven Gatz, a aussi plaidé pour l’introduction d’un abattement supplémentaire en cas de rénovation énergétique importante du logement. Un second abattement qui s’élève à 25.000 € par saut de classe énergétique sur l’échelle PEB, à condition qu’il y ait une amélioration d’au moins deux sauts. Dans ce cas, les propriétaires à l’initiative des travaux bénéficieront d’un abattement complémentaire de 50.000 €, soit un gain fiscal de 6.250 € en plus des 25.000 € de l’abattement évoqué ci-dessus. De quoi porter l’avantage fiscal maximal à 31.250 € !

    Ces nouvelles règles sont une excellente nouvelle pour les acquéreurs bruxellois ! Si vous envisagez d’acquérir un bien dans la capitale, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de notre partenaire mes-finances.be afin de réaliser une simulation de prêt hypothécaire.

  • Arroser ses plantes : 5 erreurs à éviter pour des plantes en pleine santé

    Découvrez les cinq erreurs d’arrosage les plus courantes qui peuvent nuire à la santé de vos plantes.

    1.    Arrosage inadapté au type de plante

    Toutes les plantes ne sont pas créées de la même façon. Certaines ont besoin de beaucoup d’eau, tandis que d’autres en demandent très peu. Renseignez-vous sur les besoins spécifiques de chaque plante pour éviter le sur-arrosage ou le sous-arrosage. Un arrosage adéquat garantira une croissance saine et robuste.

    2.    Arrosage à heure inconsistante

    Les plantes apprécient la routine, particulièrement en ce qui concerne l’eau. Arroser vos plantes à des moments différents chaque jour peut entraîner un stress hydrique. Il est préférable d’arroser vos plantes à la même heure chaque jour, généralement le matin ou le soir.

    3.    Arrosage direct sur les feuilles

    Arroser directement les feuilles peut provoquer le développement de maladies fongiques. En effet, l’humidité persistante sur les feuilles favorise l’apparition de champignons. Arrosez donc toujours au niveau du sol pour atteindre directement les racines.

    4.    Utilisation d’eau froide

    L’eau froide peut choquer les racines des plantes, surtout si elles sont dans un environnement chaud. Utilisez plutôt de l’eau à température ambiante pour arroser vos plantes. Assurez-vous que l’eau n’est ni trop chaude ni trop froide.

    5.    Ignorer les signes de stress hydrique

    Les plantes donnent des signes quand elles ont soif ou quand elles sont en excès d’eau. Les feuilles qui jaunissent, qui se fanent ou qui tombent sont souvent un signe de stress hydrique. En connaissant les symptômes, vous pouvez ajuster l’arrosage et éviter de potentielles maladies.

    En évitant ces cinq erreurs d’arrosage, vous pouvez assurer la santé et la longévité de vos plantes. Rappelez-vous, chaque plante est unique et nécessite des soins particuliers. Alors, renseignez-vous bien et arrosez judicieusement.

     

  • Voici comment ôter les aliments brûlés sur votre vitro

    Découvrez des astuces pratiques pour enlever facilement les aliments brûlés sur votre vitro!

    dirty glass ceramic stove top

    On a tous connu ça : un moment d’inattention, on oublie de surveiller le feu et une casserole remplie de lait se met à déborder et inonde votre plaque de cuisson… Comment se débarrasser de ces taches particulièrement tenaces sans pour autant endommager le revêtement qui recouvre ladite plaque ? D’autant que bien souvent, même avec des produits spécialement conçus pour les tables de cuisson vitrocéramiques ou à induction, le brûlé ne s’en va pas.

    Lui, toujours lui !

    La solution ? Du vinaigre blanc ! Oui, c’est une fois encore cette bonne vieille solution aqueuse qui constitue le remède le plus efficace dans ce cas de figure. Pour enlever des traces d’aliments brûlés sur une table vitrocéramique ou à induction, rien de plus simple :

    • versez un peu de vinaigre blanc pur sur la tache,
    • laissez agir une quinzaine de minutes,
    • essuyez avec une éponge humide
    • séchez avec un torchon ou une microfibre.

    Si la tache est tenace et fait de la résistance, on recommence. Et si la couche de brûlé est vraiment très épaisse, on peut acheter dans le commerce un grattoir spécialement conçu pour les plaques vitrocéramiques, avec une lame qui gratte mais ne raye pas ! Il suffit alors de gratter la tache au préalable puis d’appliquer un peu de vinaigre et de le laisser agir.

  • Retard sur chantier : votre entrepreneur peut-il vous facturer des « frais de stockage » ?

    Votre projet de construction ou de rénovation est retardé et cela empêche votre entrepreneur de démarrer votre chantier ?  Dans ce cas, peut-il vous demander des frais de stockage pour les matériaux qu’il a déjà en stock ?

    Umit Yildirim

    Conditions générales

    Pour savoir si votre entrepreneur peut vous facturer ce genre de redevance, vous devez d’abord consulter le contrat que vous avez conclu avec lui (ou les conditions générales que vous avez acceptées). S’il y est indiqué que vous êtes effectivement redevable d’une indemnité, l’entrepreneur peut très logiquement la demander. Il doit alors prévoir une compensation similaire en votre faveur s’il ne remplit pas correctement ses obligations contractuelles.

    Honoraires excessifs

    Si les honoraires demandés par le contractant sont « excessifs », ne les acceptez pas !  Vérifiez d’abord si les honoraires correspondent aux coûts réels de l’entrepreneur (par exemple, les coûts de stockage, le préfinancement des matériaux, etc.)

    Rien n’est convenu : que faire ?

    Si le contrat ou les conditions générales de l’entrepreneur ne prévoient pas de frais de stockage, il est plus difficile pour l’entrepreneur d’exiger de genre de redevance.  Il devra d’abord prouver que vous ne remplissez pas vos obligations et vous mettre en défaut.  Il devra également être en mesure de prouver le préjudice qu’il a subi du fait de votre manquement.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Flandre : que faire si vous avez acheté un bien sans « inventaire amiante »

    Si vous achetez une maison ou un appartement situé en Flandre, vous devez recevoir un « inventaire amiante » au moment de la signature du compromis ou de la promesse d’achat. Si toutefois ce certificat ne vous a pas été donné, que pouvez-vous faire, en tant qu’acheteur ?

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    Le vendeur doit disposer de l’attestation au moment de la signature du compromis ou de la promesse d’achat/de vente.  Si le vendeur n’a aucun inventaire amiante, sachez que vous ne pouvez pas introduire une condition suspensive d’obtention du certificat dans le compromis.

    Invoquer la nullité

    Si vous concluez un compromis ou une promesse d’achat avec le vendeur sans toutefois avoir le certificat d’amiante, vous pouvez, en tant qu’acheteur, invoquer ultérieurement la nullité de la vente. Vous pouvez également demander des dommages-intérêts au vendeur. Le vendeur, quant à lui, n’a aucun recours.

    Vous souhaitez vraiment acheter le bien ? Lisez ce qui suit…

    C’est une autre option.  En effet, en tant qu’acheteur, vous n’êtes pas obligé d’invoquer la nullité de la vente et vous pouvez décider de maintenir la vente.  Pour être plus précis, vous pouvez renoncer à la nullité de la vente lors de la conclusion de l’acte notarié. Dans ce cas, vous devrez alors obtenir une attestation valable lors de la signature de l’acte. Ce dernier doit également mentionner que vous renoncez à la nullité de l’achat. Notez que si, au moment de la signature de l’acte, vous ne disposez pas du certificat, le notaire ne peut signer l’acte notarié.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Mila : « Vos plantes vertes dévorées par des insectes ? Voici une astuce de mamy ! »

    J’adore avoir des plantes vertes chez moi. C’est la vie. Je ne me sentirais pas bien dans un intérieur dénué de verdure. Et même si les grandes fenêtres du salon donnent sur mon jardin aux couleurs infinies, j’ai besoin que la végétation soit aussi à l’intérieur des murs.

    Pourtant, mes plantes vertes sont malheureuses. Elles finissent toujours par dépérir. Ce n’est pas faute de leur glisser des mots doux, de les arroser régulièrement, de veiller à ce que la lumière arrive jusqu’à elles… La semaine passée, j’ai constaté avec horreur que des insectes avaient élu domicile dans mon immense yucca.  Toujours un truc, je vous dis !

    J’ai fait ce que Mamy m’a conseillé :

    • j’ai écrasé deux têtes d’ail et je les ai mélangées avec un litre d’eau.
    • J’ai laissé le tout reposer quelques heures avant d’y ajouter une belle cuillère à soupe de savon.
    • J’ai tout déversé dans un flacon vaporisateur.
    • Après avoir secoué ma mixture, j’en ai vaporisé sur les indésirables. Matin et soir. Pendant 3 jours, mais ça n’a pas fonctionné du tout. Mamy-insectes : 0-1.

    Pourtant, le savon, c’était une bonne idée ! Il était censé étouffer les bestioles… Alors, j’ai persévéré dans ce sens.

    Je me suis tournée vers le savon noir. Il est reconnu pour être un excellent insecticide naturel. Un litre d’eau tiède et une cuillère à soupe de savon noir liquide. J’ai ajouté une bonne rasade d’huile essentiel de menthe poivrée : ma potion était prête.

    Je ne peux pas encore parler de miracle, mais il me semble que la situation s’améliore vraiment. Et ça me réjouit ! Je reconnais que quand je vaporise les parties infestées de la plante, je suis en mode warrior. Au final, c’est peut-être ma tête qui les fait fuir !

  • 5 erreurs à éviter dans votre jardin cet été !

    Donnez à votre jardin la meilleure chance de prospérer cet été grâce à ces précieux conseils.

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    Ries Bosch

    1.      Arrosage excessif

    L’une des erreurs les plus courantes que les propriétaires commettent en été est un arrosage excessif. Il est naturel de penser que votre jardin a besoin de plus d’eau en raison de la chaleur, mais trop d’eau peut être tout aussi nuisible qu’un manque d’eau. L’arrosage excessif peut conduire à la pourriture des racines et à la prolifération de maladies fongiques.

    2.    Tonte de pelouse excessive

    La tonte excessive peut rendre votre pelouse plus vulnérable à la sécheresse et aux maladies en été. Laissez votre pelouse un peu plus haute pendant l’été, cela permettra de maintenir l’humidité du sol et d’offrir une certaine protection contre le soleil brûlant.

    3.    Ignorer les parasites

    Les parasites peuvent se multiplier rapidement pendant l’été belge, menaçant la santé de votre jardin. Par exemple, les pucerons sont particulièrement actifs et peuvent sucer la sève des plantes, affaiblissant leur croissance. De même, les limaces et les escargots aiment les étés humides et peuvent causer des ravages sur vos légumes et vos plantes à fleurs. Utilisez des méthodes de lutte contre les parasites adaptées, comme l’introduction de prédateurs naturels dans votre jardin (coccinelles pour les pucerons, hérissons pour les limaces et les escargots) ou l’application de solutions à base de savon pour éloigner les parasites.

    4.    Négliger les plantes indigènes

    En Belgique, nous avons une variété de plantes indigènes qui sont parfaitement adaptées à nos conditions climatiques estivales. Des plantes comme le Genêt à balais (Cytisus scoparius) ou le Chêne pédonculé (Quercus robur) sont résistantes et peuvent supporter les variations de température en été. Ces plantes nécessitent généralement moins d’entretien et sont moins susceptibles d’être attaquées par les parasites locaux. Néanmoins, assurez-vous de leur accorder une attention particulière, notamment en termes d’arrosage et de fertilisation, pour qu’elles puissent continuer à prospérer. L’ajout de compost organique peut enrichir le sol et favoriser la santé et la vigueur de ces plantes.

    5.    Oublier la protection solaire

    Enfin, tout comme notre peau a besoin de protection contre les rayons du soleil, de nombreuses plantes ont aussi besoin d’un certain degré de protection. L’installation de voiles d’ombrage ou de structures similaires peut aider à protéger vos plantes des dommages causés par le soleil.

  • Comment mettre fin de manière anticipée à un bail de courte durée ?

    Que ce soit pour le locataire ou le propriétaire, comment mettre fin de manière anticipée à un bail de courte durée ? Notre avocat vous répond !

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    Juli Kosolapova

    Notez que ceci est valable uniquement dans le cas où le locataire a établi sa résidence principale dans le bien loué.

    Flandre

    Si la maison ou l’appartement que vous louez pour une courte durée (maximum trois ans) est situé en région flamande, vous avez le droit d’y mettre fin à tout moment, moyennant le respect d’un délai de préavis.  En outre, une fois ce préavis donné, le propriétaire a droit à une indemnité égale à un mois et demi, un mois ou un demi-mois de loyer selon que le bail prenne fin au cours de la première, de la deuxième ou de la troisième année, en tenant compte de la date de début du premier bail.

    En revanche, le bailleur ne peut pas résilier le bail de manière anticipée, même s’il désire emménager dans le logement ou s’il veut y effectuer certains travaux de rénovation.

    Par ailleurs, sachez que le bail ne prend pas automatiquement fin à l’expiration de la durée convenue. Ainsi, si vous souhaitez, en tant que locataire ou propriétaire, que le bail prenne fin à l’expiration de la durée convenue, un préavis reste bel et bien nécessaire. Ce préavis doit être donné au moins trois mois avant l’expiration de la durée stipulée dans le contrat.

    Wallonie

    Si le logement que vous louez est situé en Wallonie, les dispositions sont légèrement différentes.  Tout comme en Flandre, le locataire peut résilier le bail à tout moment en respectant un délai de préavis de trois mois, mais l’indemnité à verser au propriétaire est différente : il s’agit dans ce cas d’un mois de loyer.

    En Wallonie (contrairement à la réglementation en vigueur en Flandre), le propriétaire peut parfois mettre fin au bail de manière anticipée, notamment dans le cas où il (ou un membre de sa famille) désire emménager dans le logement. Toutefois, ceci n’est possible qu’après la première année de location et à condition de donner un préavis de trois mois, ainsi qu’une indemnité égale à un mois de loyer.

    Là encore, la location ne prend pas automatiquement fin à l’expiration du contrat, mais doit être résiliée par le locataire ou le propriétaire qui ne souhaite pas que le contrat se poursuive.  Le préavis doit être signifié au moins trois mois avant l’expiration de la durée stipulée dans le contrat, sauf si le bail est conclu pour une durée inférieure ou égale à trois mois.

    Et Bruxelles ?

    Si le bail que vous avez conclu porte sur un bien situé en région bruxelloise, vous pouvez également, en tant que locataire, résilier le contrat moyennant un préavis de trois mois et le paiement d’une indemnité égale à un mois de loyer.  Le bailleur peut également résilier le bail de manière anticipée s’il souhaite emménager lui-même dans le logement ou s’il souhaite que le logement soit occupé par certains membres de sa famille. Il ne peut le faire qu’après la première année du bail et moyennant le versement d’une indemnité égale à un mois de loyer.

    La question de savoir si un préavis est requis (par le locataire ou le propriétaire) dépend ici de la durée du contrat. S’il a été conclu pour une durée inférieure à six mois, le contrat prend fin automatiquement.  En revanche, un bail de six mois ou plus nécessite un préavis de la part du locataire ou du propriétaire et il doit être signifié au moins trois mois avant l’expiration de la durée convenue.

    Et si le bail n’est pas enregistré ?

    Si le bailleur n’a pas enregistré le bail, le locataire peut généralement le résilier sans devoir donner congé et sans devoir d’indemnité. Notez toutefois qu’en fonction de la région où se trouve le bien, vous devez d’abord mettre le propriétaire en demeure de procéder à l’enregistrement.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • L’isolation à tout prix : est-elle vraiment indispensable ? 5 astuces pour isoler votre logement à petit prix !

    Onéreuse, invasive et souvent inesthétique, l’isolation d’un bâtiment n’est pas toujours la panacée. Si le contexte actuel, sur fond de crise énergétique, plaide pour une amélioration de l’isolation du bâti existant, on peut aussi s’en passer dans certains cas, en changeant notamment nos comportements ou, plus simplement, en recourant à une série d’astuces.

    aluminium radiator

    Votre logement est mal isolé ou bénéficie d’un mauvais score PEB ? Faut-il pour autant se lancer dans de gros travaux pour améliorer son isolation ? Pas forcément. En effet, parfois, quelques astuces faciles et économiques suffisent pour améliorer un tant soit peu l’isolation de votre domicile. Il ne s’agit pas ici de remettre en question l’isolation ! Celle-ci demeure en effet dans la majorité des cas un élément crucial pour le confort de la maison. Une maison mal isolée peut en effet devenir un véritable cauchemar en hiver puisqu’il y fera froid et humide, sans parler des répercussions sur la facture d’énergie. Une isolation médiocre peut aussi vous faire payer jusqu’à 30 % plus cher vos factures d’énergie en comparaison avec un foyer bien isolé.

    Pour autant, il peut toutefois arriver que le budget ou le moment ne soient pas toujours propices à la réalisation de travaux d’isolation. Sans parler de l’esthétique de votre façade qui, une fois isolée, peut perdre de son charme. Comment faire dès lors pour améliorer l’isolation de sa maison sans pour autant se lancer dans un chantier coûteux ?

    1.   Avez-vous pensé aux volets roulants ?

    Dans une maison, les ouvertures sont les principales sources de déperdition de chaleur mais aussi de courants d’air. Il est d’ailleurs démontré que les fenêtres et les baies vitrées sont source de 15 % des déperditions thermiques dans la maison. Il est donc pertinent de réfléchir à la meilleure manière de les optimiser, sans pour autant trop dépenser. En la matière, la pose de volets roulants est la première solution que vous pouvez adopter pour venir à bout de ce problème, sans passer par des travaux trop contraignants. Cette solution permet de s’isoler non seulement du froid, mais aussi du bruit. Un coup double, qui vous fera mieux apprécier le passage de l’hiver. En été, ces volets vous protègent également des rayons du soleil et donc, d’une surchauffe intérieure.

    2.   Et les rideaux thermiques ?

    Autre possibilité : opter pour des rideaux thermiques pour couvrir les surfaces vitrées. Ces dernières peuvent en effet laisser la chaleur s’échapper en hiver. Pour la garder à l’intérieur, vous pouvez installer des rideaux thermiques au lieu de rideaux conventionnels. Ce type de rideau est en effet taillé dans un tissu plus isolant que les rideaux traditionnels, ce qui peut être utile pour faire monter la température de quelques degrés dans la pièce ou, à tout le moins, préserver la chaleur qui y règne. En outre, en optant pour des rideaux isolants thermiques, vous protégez aussi l’intérieur des regards indiscrets puisqu’ils occultent de façon plus performante. Notez que ces rideaux peuvent également être utilisés pour séparer les pièces voire pour empêcher les courants d’air de circuler d’une pièce à l’autre.

    3.   Le retour du tapis

    On le sait, les sols ont tendance à être particulièrement froids lorsque l’hiver s’installe. Et même sur un parquet, il peut être désagréable de marcher pieds nus. L’astuce toute simple pour améliorer l’isolation thermique du sol est de placer de la moquette qui peut d’ailleurs apporter un peu de cachet dans les pièces à vivre et la salle de séjour. Si la pose de celle-ci vous semble peu appropriée à votre déco voire à vos envies, vous pouvez la remplacer par des tapis de sol épais qui pourront être ôtés à la belle saison. Ils seront parfaits pour le salon et les chambres et vous permettront de ne pas marcher sans cesse sur des sols trop froids.

    4.   L’alu à la rescousse

    Autre astuce particulièrement facile à mettre en œuvre : placer une large feuille d’aluminium derrière le radiateur. Elle permet d’isoler les murs et de faire rayonner la chaleur plus facilement, le tout sans avoir à monter ou démonter quoi que ce soit. Cette solution simple permet aussi de mieux diffuser la chaleur produite par le radiateur dans toute la pièce, plutôt que de la concentrer au niveau du mur. De plus, elle offre l’avantage de réaliser jusqu’à 7,5 % d’économies sur votre facture de chauffage !

    5.   Les incitants financiers

    Enfin, si des travaux d’isolation se révèlent néanmoins indispensables, pensez aux incitants financiers proposés par les autorités publiques. Les régions et communes proposent en effet des aides financières pour rendre les travaux de rénovation thermique accessibles au plus grand nombre. N’hésitez pas à consulter le Service Urbanisme de votre commune pour en savoir plus.

  • S’assurer un bail pour une très longue durée, est-ce possible ? Notre avocat vous répond !

    Vous louez une maison ou un appartement avec l’intention d’y vivre longtemps.  Comment éviter que le bail ne prenne fin rapidement ? Quelles dispositions pouvez-vous faire figurer dans le bail ?

    Neuf ans … ou plus

    Tout d’abord, veillez à ce que le bail soit conclu pour une durée d’au moins neuf ans.  Si le propriétaire ne veut conclure qu’un bail de courte durée (par exemple trois ans), vous risquez de devoir déménager rapidement. Bien que cela ne se produise pas très souvent en pratique, le contrat de location peut également être conclu pour une durée supérieure à neuf ans. Il est même possible de conclure un bail à vie.

    Exclure la résiliation pour cause d’usage personnel ou de rénovation

    En principe, le propriétaire peut résilier le bail entre-temps parce qu’il veut emménager lui-même dans le logement (ou y faire emménager certains membres de sa famille) ou parce qu’il veut y effectuer des travaux de rénovation.  Pour éviter cela, vous pouvez convenir dans le bail que ces possibilités de résiliation soient exclues.

    Qu’en est-il de la résiliation après trois ou six ans ?

    En principe, le propriétaire peut également résilier le bail sans motif à la fin de la première ou de la deuxième période triennale. Il doit alors vous verser une indemnité de neuf ou six mois de loyer.  Sachez que vous pouvez également exclure cette possibilité de résiliation par contrat.  Tous ces arrangements devraient vous assurer de pouvoir habiter le bien pendant au moins neuf ans.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)