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  • Pouvez-vous faire appel à un autre entrepreneur sans délai si le vôtre fait faillite ?

    Vous avez conclu un contrat avec un entrepreneur pour la rénovation de votre maison. Avant le début des travaux, vous apprenez que l’entrepreneur a fait faillite. Dans ce cas, pouvez-vous directement contacter un autre entrepreneur ?

    Umit Yildirim

    Pour connaître vos droits, vous devez d’abord vérifier le contrat (ou les conditions générales de l’entrepreneur que vous avez acceptées).  Il se peut qu’il contienne une clause stipulant que le contrat est automatiquement résilié en cas de faillite de l’entrepreneur.  Si tel est le cas, vous pouvez faire appel à un autre entrepreneur.

    Pas d’accord contractuel ?

    S’il n’y a rien dans le contrat à ce sujet, l’accord contractuel avec votre entrepreneur ne prend pas automatiquement fin en raison de sa faillite. Il appartient alors à la curatelle de prendre position sur la poursuite ou non de l’achèvement de votre chantier. Contactez le curateur à cet effet et demandez-lui de prendre position par écrit.  Si le curateur ne prend pas position, vous pouvez lui rappeler par lettre recommandée de prendre une décision dans les quinze jours. Si vous n’avez aucune réponse à l’expiration de ce délai, le contrat est considéré comme résilié.

    Dans tous les cas, respectez ce délai ! Dans le cas où vous commencez des travaux avec un autre entrepreneur, sachez que vous risquez alors d’avoir deux contrats, dont l’un devra être résilié. Cela vous vaudra peut-être de payer des dommages-intérêts…

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • L’assurance habitation est-elle obligatoire ?

    Vous êtes depuis peu propriétaire ou locataire d’un nouveau logement et vous vous demandez si l’assurance habitation est obligatoire. Quels risques courez-vous si vous ne disposez pas d’une assurance de ce type ? On vous dit tout !

    Jimmy Dean

    Protéger au mieux le bien que l’on s’apprête à occuper est on ne peut plus légitime, et ce que l’on soit locataire ou propriétaire. Souscrire une assurance habitation (aussi appelée assurance incendie) est donc particulièrement utile afin de se prémunir contre tout événement imprévu et d’éviter ainsi tout écueil financier.

    Pour le locataire…

    En tant que locataire d’un appartement ou d’une maison, vous avez l’obligation de restituer le logement, dans son état d’origine, au terme de la période de location convenue dans le contrat de bail. Cela signifie que vous (ou votre assurance) serez tenu de payer les dommages occasionnés au bien loué après un incendie, un dégât des eaux ou encore un défaut d’entretien. En fonction du lieu où se situe le bien que vous louez, les règles seront différentes. En Région wallonne, le locataire qui établit son lieu de résidence principale dans un logement a l’obligation de souscrire une assurance couvrant l’incendie et le dégât des eaux. En Région flamande, cette responsabilité repose à la fois sur le locataire et le bailleur et, enfin, en Région de Bruxelles-Capitale, le locataire n’a pas d’obligation en matière d’assurance habitation (mais, dans la plupart des cas, le propriétaire l’impose via le contrat de bail).

    Qu’elle vous soit imposée ou non, on ne peut que vous recommander de comparer pour un meilleur choix d’assurance habitation tel que le propose le site mes-finances.be, celle-ci couvrira un certain nombre de risques (dont les dégâts à

    l’habitation elle-même) ainsi que des sinistres courants comme les dégâts des eaux et les bris de vitre. Idéalement, cette police devra aussi couvrir les dégâts qui pourraient être occasionnés à vos biens et effets personnels, dont vos meubles, appareils Hi-Fi, objets de valeur, vêtements,… Enfin, elle doit aussi couvrir votre responsabilité civile (si vous n’êtes pas responsable du sinistre, c’est l’assurance de votre propriétaire qui interviendra). Sachez que le locataire est libre de choisir son assureur. Jamais un propriétaire ne peut vous contraindre à vous assurer auprès de sa compagnie d’assurance !

    Pour le propriétaire

    En tant que propriétaire d’un bien immobilier, deux cas de figure sont à distinguer : soit vous êtes propriétaire d’un logement que vous occupez, soit vous êtes propriétaire d’un bien que vous mettez en location.

    Dans le premier cas, l’obligation de souscrire une assurance habitation dépend du mode de financement de votre bien. En effet, si vous achetez celui-ci avec vos propres fonds, vous n’êtes pas obligé de souscrire une assurance habitation. Mais si vous ne le faites pas, vous devrez assumer financièrement les dommages causés à votre habitation et à son contenu en cas de sinistre. Il est donc ici aussi recommandé de prendre une assurance habitation. En revanche, si vous achetez le bien à l’aide d’un crédit hypothécaire, votre banque vous imposera de souscrire une assurance habitation. Votre maison représente en effet pour la banque la garantie du remboursement de votre crédit !

    Si vous êtes propriétaire d’un bien que vous mettez en location, demandez à votre locataire, via le contrat de bail, de souscrire une assurance habitation. Celle-ci devra couvrir les dégâts qu’il occasionnerait à votre bien ainsi que sa responsabilité vis-à-vis d’autres personnes comme les voisins par exemple.

    Faites votre shopping !

    En matière d’assurance habitation, les tarifs peuvent varier du simple au double. Il est donc vivement conseillé de comparer les différentes offres qui coexistent sur le marché. Pour ce faire, recourez à un comparateur d’assurances qui vous permettra, en tout objectivité, d’opter pour le contrat qui vous convient le mieux, y compris en termes de tarif.

  • Réutilisez une vieille peinture grâce à cette astuce

    Ne jetez pas votre vieille peinture à cause des grumeaux ! Découvrez notre astuce pour lui donner une seconde vie

    Idéalement, pour stocker une peinture dans des conditions optimales, quelques précautions sont à prendre. Dans tous les cas, il faudra toutefois redonner un petit coup de jeune à votre ancienne peinture avant de la réutiliser.

    Mélangez activement

    Après avoir ouvert le couvercle, observez l’état de la peinture. Si vous constatez la présence d’une pellicule durcie, essayez de la retirer au maximum. Dans tous les cas, il faudra ensuite mélanger activement votre ancienne peinture afin de retrouver un mélange le plus homogène possible. Une longue période de stockage a, en effet, souvent tendance à « déphaser » la peinture. Pour mélanger efficacement la peinture, utilisez énergiquement une simple petite palette en bois. Mais vous pouvez aussi utiliser un malaxeur à monter sur un outil électrique portatif, comme une foreuse ou une visseuse. Privilégiez si possible un outil dont la vitesse de rotation est réglable (inutile de tourner trop vite) et faites, dans tous les cas, attention aux éclaboussures ! Si vous comptez acheter d’autres pots de peinture ou des accessoires (rouleaux, pinceaux, etc.), vous pouvez toujours aussi emporter votre ancien pot avec vous au magasin afin de profiter du mélangeur professionnel de votre vendeur. Celui utilisé pour mélanger les pigments de couleur dans une nouvelle peinture.

    Des grumeaux ?

    Si malgré vos efforts, vous notez la présence de grumeaux dans la peinture même après un mélange énergique, pas de panique : il est possible de les filtrer assez simplement. Comment ? Grâce à un ancien bas en nylon. Installez-le autour d’un pot vide et faites couler doucement l’ancienne peinture au travers de ce filtre de fortune ainsi créé. C’est simple, pas cher et très efficace pour retenir les anciens morceaux de peinture durcis.

  • Comment organiser son déménagement ?

    Découvrez comment transformer votre déménagement en une expérience sans stress avec notre guide complet. Préparez-vous à l’avance pour éviter les désagréments.

    Brussels
    Francois- Genon

    Les déménagements sont souvent des événements stressants et propices au stress. Que faire et que prévoir pour vous soulager le jour-j ? Immovlan vous aide à préparer ce jour, pour que tout se passe comme sur des roulettes !

    Quelles démarches administratives entamer ?

    • Si vous êtes locataire il vous faudra bien entendu penser à avertir votre propriétaire de votre intention de déménager. Il vous faudra veiller à vous référer avant toute chose à votre bail et à effectuer un état des lieux en bonne et due formes.
    • Si vous comptez faire appel aux services d’un déménageur, pensez à vous y prendre à temps. Il en va de même si vous comptez louer une camionnette ou une remorque si vous décidez d’assurer vous-même votre déménagement.
    • Si vous craignez d’être trop maladroit le jour venu ou que vous n’avez pas entièrement confiance en vos amis ayant deux mains gauches, pensez à contracter une assurance déménagement à la hauteur des biens que vous comptez bouger.
    • Évidemment songez à transférer votre abonnement téléphonique et autres vers votre nouvelle adresse.
    • Pensez à contacter l’administration communale pour réserver un emplacement de parking afin de ne pas devoir affronter une dernière fois vos voisins le jour venu.
    • Fermez les compteurs d’eau, d’électricité et de gaz. Pour ce faire, prenez contact avec les différentes sociétés responsables.
    • Modifiez votre assurance habitation pour qu’elle soit liée à votre nouveau « chez vous ».
    • Estimez les besoins logistiques de votre déménagement. Serez-vous en mesure de tout déménager en une fois, ou bien sera-t-il nécessaire de louer un espace de stockage pour les meubles « en trop » ?
    • Signalez également votre changement d’adresse à votre employeur, mais aussi à votre banque, ou encore votre syndicat, etc.

    Que préparer un mois avant le déménagement ?

    • Faites le tri dans vos affaires, cela vous permettra peut-être d’alléger vos cartons de quelques broutilles qui ne vous sont plus d’aucune utilité. Vous pourrez ensuite décider d’en faire don à des associations, ou bien encore tenter de les revendre sur le moment.
    • Faites le plein de boîtes en carton: S’il y a bien une ressource précieuse à l’aube d’un déménagement, ce sont bien les boites en carton. Assurez-vous d’en avoir suffisamment pour ne pas être pris au dépourvu une fois que le camion sera venu. Vous pouvez choisir d’acheter des boites spécialement pour l’occasion, mais si vous cherchez à réduire les coûts, n’hésitez pas à prendre de l’avance et à vous en procurer auprès des caisses de supermarchés.
    • Assurez-vous d’avoir de quoi emballer vos meubles et objets : Autre grand point à prévoir. Il faudra vous assurer d’avoir de quoi emballer vos objets. Qu’il s’agissent de papier bulle (si vous parvenez à vous retenir de les faire éclater), ou même de vieux journaux ou vêtements, ne négligez pas cet aspect de vos préparatifs.

    À quoi penser durant ?

    • Notez toutes les pièces de destinations sur vos cartons afin de ne pas perdre de temps et d’énergie.
    • Faites l’état des lieux d’entrée si cela n’a pas encore été fait avant (ce qui est au passage préférable).
    • Évitez de trop charger vos caisses, même si certaines vous paraissent plus vides que d’autres, il n’est pas toujours souhaitable de les charger. Même si cela vous fera certainement utiliser plus de cartons, vous y gagnerez
  • Mila : « votre cuisine est trop petite ? Pensez au… hamac pour fruits et légumes ! »

    Ma cuisine n’est pas bien grande. Quant à mon plan de travail, il est carrément minuscule. Une planche à découper posée à côté de la taque de cuisson suffit à occuper tout l’espace disponible.

     

    L’avantage, me direz-vous, c’est que je dois veiller à l’ordre : impossible de laisser traîner de la vaisselle, de denrées ou quoi que ce soit d’autre. Je suis, du coup, toujours à la recherche de trucs et astuces pour gagner de la place. Et j’ai vu l’autre jour, un accessoire tout sympa que je me suis empressée d’acheter : un petit hamac à accrocher sous un placard ou meuble suspendu. Idéal pour accueillir des fruits et des légumes…

    Il suffit, a priori, de fixer 4 crochets dans la planche de bois inférieure du placard. La seule difficulté rencontrée ? J’ai dû me contorsionner un peu pour glisser entre le plan de travail minuscule et le dessous de l’armoire. Positionner la foreuse bien droite n’a pas été une mince affaire. Un crochet par coin du placard. A égale distance, évidemment.

    J’ai accroché les encoches du petit hamac dans les crochets : le travail était fini ! J’ai attrapé les bananes et les pommes et les ai disposées dans le filet suspendu. Le rendu était fun. Et le gain de place considérable : bye-bye l’imposante corbeille de fruits. Parfait !

    Quand j’y pense… Pendre un hamac chez moi en plein mois de juillet et ne même pas pouvoir y rêvasser, c’est un comble !

  • Limite de votre terrain : comment tomber d’accord avec votre voisin ?

    Conflit de limites de terrain avec votre voisin ? Découvrez comment résoudre ce problème légalement et pacifiquement.

    Il existe dans la loi une procédure spécifique que vous pouvez suivre si vos voisins et vous n’arrivez pas à tomber d’accord sur la limite entre les deux parcelles. Cette procédure indique que vous pouvez demander au juge de paix ce que l’on appelle un « bornage ». Le juge de paix désigne alors un géomètre pour déterminer les limites. Le juge de paix les confirmera ensuite dans un jugement, après quoi les limites seront également marquées sur place (par l’installation de bornes).  A moins d’avoir une formation juridique suffisante, nous vous conseillons de faire appel aux services d’un avocat.

    Désigner un géomètre ?

    Vous pouvez également vous entendre pour désigner un géomètre pour déterminer la limite et accepter d’être lié aux conclusions. Nous vous conseillons de ne pas désigner seul un géomètre : dans ce cas, l’autre partie ne peut être liée aux conclusions et vous devrez payer seul les frais (souvent inutiles) de l’expert.

    Une clôture est-elle déjà présente ?

    S’il existe déjà une clôture entre les parcelles, cela n’est pas nécessairement décisif.  Si la clôture est en place depuis longtemps, vous pouvez légitimement vous demander si elle se situe bien aux limites du terrain. Cela dit, vous pouvez toujours stipuler que cette clôture existe depuis suffisamment longtemps que pour représenter la limite des parcelles.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Réception provisoire de votre appartement neuf : n’y allez pas seul !

    Lorsque vous faites l’acquisition d’un appartement sur plan, une réception provisoire est organisée dès son achèvement. À cette occasion, vous pourriez envisager de vous faire accompagner par un expert en bâtiment ou, pourquoi pas, un architecte. Mais pourquoi cette démarche serait-elle bénéfique ?

    buying apartment

    Les vices apparents

    Lors de la réception provisoire, il vous incombe de signaler les éventuels vices apparents affectant votre appartement. Si vous omettez ceci, vous êtes supposé avoir accepté les dommages. Par conséquent, vous ne pourrez plus les dénoncer ultérieurement. De surcroît, une vérification s’impose pour s’assurer que l’appartement est suffisamment achevé pour pouvoir procéder à la réception provisoire.

    L’assistance

    En tant qu’acquéreur d’un bien neuf, vous êtes probablement novice en matière de construction. Il est dès lors recommandé de faire appel à un expert ou à un architecte qui peut vous accompagner lors de la réception et examiner avec vous la présence ou non de défauts. L’expert peut aussi vous aider à faire figurer les mentions adéquates dans le procès-verbal de réception provisoire.

    Le coût

    Il convient donc de demander à la personne que vous envisagez de solliciter combien vous coûtera précisément son intervention. Sachez d’ailleurs que le coût en question est sûrement inférieur comparé aux problèmes que vous pourriez rencontrer si, faute de repérer suffisamment d’anomalies lors de la réception provisoire, vous procédez seul.

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

     

  • Peintures réflectives : une solution miracle pour garder un peu de fraicheur à la maison ?

    Face aux étés toujours plus caniculaires que nous connaissons, les peintures réflectives sont-elles une bonne solution ? On enquête…

    Les peintures « climatisantes », également connues sous le nom de peintures réflectives, sont une innovation récente dans le domaine de la régulation thermique des bâtiments. Ces peintures ont pour objectif de réduire la température à l’intérieur des bâtiments en réfléchissant une grande partie de la lumière solaire.

    Le principe de fonctionnement est simple : la peinture, majoritairement blanche, est appliquée en plusieurs couches sur la toiture d’un bâtiment. Cette peinture a la particularité de réfléchir une grande partie des rayons du soleil, ce qui permet de réduire la quantité de chaleur absorbée par le toit et donc de diminuer la température à l’intérieur du bâtiment.

    Avantages et inconvénients

    Cependant, comme toute innovation, les peintures climatisantes présentent à la fois des avantages et des inconvénients. D’un côté, elles sont économiques, protègent le toit contre les UV, et sont faciles à installer. De plus, elles peuvent contribuer à prolonger la durée de vie des matériaux d’étanchéité du toit.

    D’un autre côté, elles ne peuvent pas remplacer une véritable étanchéité et leur application nécessite des conditions météorologiques spécifiques. De plus, l’efficacité de la peinture peut être affectée par l’eau stagnante sur le toit. Et bien entendu, rien ne remplace une vraie isolation, notamment pour les froides journées d’hiver.

  • Focus sur le crédit pont : qu’est-ce que c’est et à qui s’adresse-t-il ?

    Vous envisagez d’acheter ou de construire un nouveau chez-vous à l’aide d’une partie du produit de la vente de votre propriété actuelle ? En attendant que la vente soit effective, il est possible d’emprunter le montant nécessaire à la nouvelle transaction auprès d’une banque. C’est ce qu’on appelle un crédit pont ou un crédit de soudure.

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    C’est une situation qui parlera à de nombreux Belges : vous avez une nouvelle habitation dans le viseur mais l’actuelle n’a pas encore été vendue. De quoi vous contraindre à laisser la maison de vos rêves vous passer sous le nez ? Que nenni ! En effet, la solution s’appelle crédit pont ou crédit de soudure. Une formule proposée par la majorité des banques qui permet de financer l’achat ou la construction d’une nouvelle habitation dans l’attente de la vente de votre bien actuel.

    Un crédit transitoire

    Le crédit pont permet de faire la transition entre votre ancienne et votre nouvelle habitation. Celui-ci a pour but de vous procurer une marge de manœuvre financière suffisante vous permettant de réaliser l’investissement immobilier convoité.

    • Concrètement, vous empruntez un certain pourcentage de la valeur marchande de votre habitation actuelle.
    • Dans l’attente de sa vente, vous payez des intérêts mensuels sur ce montant.
    • Ensuite, lorsque celle-ci est vendue, vous remboursez le crédit pont, et ce, au plus tard 12 mois après la signature de la convention de crédit.

    Quelle durée ?

    La majorité des organismes financiers assortissent le crédit pont d’une durée comprise entre un et maximum trois ans. Avant de vous lancer, tenez compte du fait que votre habitation actuelle doit être vendue pendant cette période.

    Des travaux de prévu ?

    Si le bien doit encore faire l’objet de travaux importants pour pouvoir être vendu à un prix attractif, vous avez alors tout intérêt à patienter encore quelques mois avant d’acheter votre nouvelle habitation et de souscrire un crédit pont, du moins jusqu’à ce que les travaux qui s’imposent soient terminés.

    Combien ?

    En outre, il convient d’évaluer précisément son pouvoir d’achat. En effet, il est compliqué de prévoir de manière infaillible les tendances du marché immobilier. Si la valeur marchande de votre habitation actuelle est à son sommet, cela ne veut pas dire qu’elle le sera encore d’ici la fin de l’année. Pour cette raison, les banques prévoient une marge de sécurité et, par conséquent, le montant maximum dont vous pouvez disposer avec un crédit pont est généralement légèrement inférieur au montant que la vente de votre habitation rapportera réellement. Il est primordial d’en tenir compte lors de l’achat de votre nouvelle habitation. Veillez en effet à disposer de fonds propres suffisants pour financer l’achat de votre nouvelle maison tout en optant pour une catégorie de prix qui est financièrement à votre portée.

  • 5 bons réflexes pour prolonger la durée de vie de votre machine à laver

    Humide de par son fonctionnement, la machine à laver peut vite être colonisée par de nombreuses bactéries et germes qui, à la longue, génèrent des odeurs particulièrement désagréables. Il est donc fortement recommandé de la nettoyer le plus souvent possible. Elle n’en fonctionnera que mieux et cela vous permettra de prolonger sa durée de vie.

    Si l’extérieur de votre lessiveuse est facile à nettoyer à l’aide d’un linge humide, pensez aussi à nettoyer l’intérieur de celle-ci ! Bacs à produit lessiviel, filtre à eau ou encore joints en caoutchouc, nombreux sont les endroits sur lesquels il convient de concentrer son attention. Une opération à effectuer au moins 4 fois par an histoire d’éviter toute prolifération de mauvaises odeurs mais aussi toute formation de bouchon dans le filtre à eau usée.

    1.   Le joint du hublot

    C’est l’un des éléments qui s’use le plus facilement au sein d’une machine à laver. Sa mission est d’éviter que de l’eau ne s’écoule à l’extérieur de la porte pendant que la machine tourne. S’il est sale voire moisi, il va perdre en souplesse et en étanchéité, au risque que de l’eau s’échappe de la machine lorsqu’elle fonctionne. Pour nettoyer cet organe indispensable de votre électroménager, ouvrez la porte et tirez le joint vers l’extérieur sans pour autant le retirer de son emplacement afin de faire ressortir l’intérieur du pli. Frottez ensuite le tout à l’aide d’eau tiède rehaussée d’une bonne tasse de vinaigre blanc. Finissez par essuyer le tout avec un chiffon propre.

    2.   Le bac à produits

    Dans toute machine, le bac à produits lessiviels peut être facilement enlevé. Il suffit pour cela de tirer dessus et de le soulever pour l’extraire de son emplacement. Parfois, il y a aussi un bouton qui permet de le retirer. Une fois en main, il suffit de le rincer à l’aide d’eau tiède et, s’il est très sale, d’un peu de liquide vaisselle. Laissez-le ensuite égoutter avant de le remettre dans son emplacement.

    3.   Le filtre à eau

    Constitués de fibres, les vêtements, à chaque lavage, perdent une partie de celles-ci, ce qui a tendance à former des bouchons de peluches dans le filtre de votre machine à laver. Peuvent aussi s’y accumuler les cheveux, les poils, les dépôts de calcaire ou encore les résidus de poudre à lessiver. Pour éviter que le filtre ne soit saturé au point d’empêcher l’évacuation de la cuve, on ne peut que vous recommander de nettoyer régulièrement celui-ci. Suivez les recommandations reprises dans le mode d’emploi de l’appareil, chaque marque ayant son propre système. Cette opération doit être effectuée au moins deux fois par an.

    4.   Le tambour

    Autre élément de la machine à tenir à l’œil : son tambour. Sans un nettoyage régulier, il est possible que celui-ci forme des taches sur vos vêtements ! Pour procéder à son nettoyage dans les règles de l’art, programmez un cycle de lavage à vide et avec une température minimale de 60°. N’ajoutez pas de produit de lessive mais plutôt du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude, du produit détartrant pour machine à laver ou encore de l’acide citrique en petite quantité. Une fois le cycle de lavage terminé, le tambour sera propre et frais !

    5.   Détartez !

    Enfin, si vous vivez dans une région où l’eau est dure, utilisez un détartrant à chaque lavage afin d’éviter la formation de calcaire au cœur de votre machine. Un verre de vinaigre blanc à chaque nouvelle lessive vous permettra aussi de combattre le calcaire, tout en désodorisant votre linge.