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  • La procédure PEB : comment ça se passe ?

    Lorsqu’on construit ou qu’on rénove, des exigences de performance énergétique doivent être respectées. Et quand ces travaux sont soumis à un permis d’urbanisme, ils doivent aussi respecter une procédure PEB, qui varie d’une région à l’autre mais aussi selon l’importance des travaux à entreprendre.

    Dans les trois régions du pays, et de manière générale, la réglementation PEB (pour Performance énergétique des bâtiments) vise à garantir des bâtiments plus sains, plus confortables et plus économes en énergie. Sont principalement ciblés les bâtiments à construire ou à rénover, en leur appliquant des exigences et des procédures propres à cette réglementation.

    L’objectif final est donc de consommer moins d’énergie tout en veillant au confort intérieur du bâtiment. Pour atteindre celui-ci, la réglementation PEB s’appuie sur des procédures et une méthode de calcul. Faisons le point sur ces deux grandes étapes.

    Qui est concerné ?

    Sont concernées les personnes qui réalisent des travaux nécessitant l’introduction d’une demande de permis d’urbanisme et si lesdits travaux touchent à l’enveloppe du bâtiment et influencent la performance énergétique de celui-ci.

    La procédure PEB

    En cas de construction ou de rénovation importante, un responsable PEB agréé doit être désigné pour établir différents documents :

    • Une déclaration initiale (la “proposition PEB” à Bruxelles) qui consiste en fait en un projet de performance énergétique à atteindre. Celle-ci doit être jointe à la demande de permis.
    • Une notification PEB au début des travaux (uniquement en région bruxelloise)
    • Une déclaration finale qui reprend l’ensemble des mesures qui ont été mises en œuvre pour respecter les exigences PEB. Ce document est à envoyer à l’administration compétente à l’issue des travaux.
    • Un certificat PEB qui consiste en une carte d’identité énergétique du bâtiment, qui indique sa performance globale. Cette information devra être mentionnée dans tout document relatif à la vente ou à la location du bien concerné.

    La méthode de calcul du PEB

    Si celle-ci varie d’une région à l’autre, on peut néanmoins la résumer comme suit : le principe du calcul consiste à calculer pour le logement ses consommations d’énergie en chauffage, en eau chaude sanitaire, ainsi que les auxiliaires et le refroidissement éventuel, dans le cadre d’un usage qualifié de “standard”. Ce calcul est effectué sur base des caractéristiques techniques du bâtiment et de ses équipements grâce à un logiciel dédié.

    À qui s’adresser pour obtenir plus d’informations ?

  • Séparation : votre ex présente une expertise immobilière « exagérée » ? Notre avocat vous conseille !

    Dans le cadre d’une séparation, il arrive que l’un des ex-époux (ou ex-concubins) devant faire une expertise immobilière du bien qu’ils ont en commun, demande à l’expert de surévaluer ou de sous-évaluer le bien afin de l’acheter ou de le léguer au meilleur prix. Que faire dans ce cas ?

    Ce n’est pas une science exacte

    L’estimation d’un bien immobilier n’est pas une science exacte. Si vous demandez plusieurs estimations d’un bien, il y aura souvent des différences entre elles. Ce n’est donc pas parce qu’une estimation est plus élevée qu’une autre qu’il y a nécessairement « malveillance ».  En pratique, les agents immobiliers ont souvent tendance à évaluer un bien à une valeur plus élevée qu’un notaire ou un géomètre.

    Par conséquent, si vous souhaitez laisser le bien dont vous êtes copropriétaire à votre ex, il est souvent préférable de demander une estimation du bien à un agent immobilier. Si vous souhaitez acheter le bien vous-même, adressez-vous à un notaire ou à un expert. Sachez toutefois que ces évaluations se payent…

    Aucune obligation

    Si votre ex-conjoint vous propose une estimation qui ne vous convient pas, vous n’êtes pas dans l’obligation de l’accepter. Vous pouvez toujours exprimer votre désaccord quant à l’acquisition ou la cession du bien à ce prix. En effet, personne ne peut vous forcer à acheter ou à vendre à un prix imposé par votre ex-conjoint.

    Si vous n’êtes pas d’accord, que faire ?

    Si vous n’arrivez pas à vous mettre d’accord sur le bien (que ce soit sur le prix ou sur la mise en vente), la loi donne parfois aux époux la possibilité de demander ce que l’on appelle l’attribution préférentielle de l’ancien logement familial. Dans ce cas, la valeur du bien sera déterminée par le notaire chargé du partage de la liquidation ou par un expert désigné par le tribunal.

    S’il n’y a pas d’attribution préférentielle, il sera vérifié si une répartition en nature est possible, c’est-à-dire que le bien soit attribué à l’un des époux ou ex-concubins (et l’autre reçoit par exemple un autre bien ou d’autres biens à partager). Si cela s’avère également impossible, le bien sera éventuellement vendu publiquement. Sachez d’ailleurs que les ex-conjoints peuvent faire une offre lors d’une telle vente publique (sans avoir de droit de préemption).

    Comment procéder ?

    Si vous êtes d’accord sur le principe que votre ex-partenaire vous laissera le bien ou que vous le lui vendrez, vous pouvez convenir que chacun d’entre vous désignera son propre évaluateur et qu’ils désigneront conjointement un troisième évaluateur. Vous pouvez alors convenir que ces trois évaluateurs procèdent à une évaluation commune. C’est alors à ce montant que le bien pourra être acquis. Bien que cette méthode génère des coûts, ceux-ci compensent le risque de récupérer ou de céder le bien à un montant trop élevé ou trop bas.

    Une évaluation contraignante ?

    Si un notaire est en charge du partage des biens des ex-conjoints, il pourra proposer une évaluation contraignante des biens. Mais il vaut mieux rester prudent. Si l’évaluateur donne une estimation que vous estimez incorrecte, vous risquez d’être bloqué par cette évaluation.

    Il est donc préférable d’indiquer que vous ne souhaitez pas que l’évaluation soit contraignante, mais que l’évaluateur soit désigné selon les règles de l’expertise. De cette manière, vous pouvez être présent lors de l’évaluation, vous pouvez commenter le rapport préliminaire de l’expert et, si vous n’êtes pas d’accord avec celui-ci, vous pouvez toujours essayer de convaincre le notaire ou le tribunal d’ajuster à la hausse ou à la baisse le montant retenu par l’expert.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Construction/rénovation : que faire avec les déchets et comment les limiter ?

    Le monde de la construction est l’un des plus polluants. Comment limiter son empreinte lors d’un projet de construction ou de rénovation ? Que faire avec les déchets restants ?

    construction waste
    Radowan Nakif

    La construction est une activité qui génère une quantité importante de déchets. Cependant, loin d’être de simples résidus à éliminer, ces déchets peuvent se transformer en ressources précieuses. En effet, selon Beliris, une organisation dédiée à l’amélioration de la qualité de vie à Bruxelles, les déchets de construction peuvent être réutilisés ou recyclés pour devenir de nouvelles ressources.

    Comment gérer les déchets de construction ?

    La gestion des déchets de construction commence par une bonne planification. Il est essentiel de trier les déchets dès le début du projet. Les matériaux tels que le bois, le métal et le plastique (voire même le béton) peuvent être séparés et recyclés. Les déchets dangereux, comme l’amiante, doivent être manipulés avec soin et éliminés de manière appropriée.

    Réduire les déchets : une priorité

    Réduire la quantité de déchets générés par la construction est une priorité. Cela peut être réalisé en optimisant l’utilisation des matériaux et en évitant le gaspillage. Par exemple, l’utilisation de techniques de construction modulaire peut aider à minimiser les déchets.

    Transformer les déchets en ressources

    Les déchets de construction peuvent être transformés en ressources de plusieurs façons. Par exemple, le béton peut être broyé et réutilisé comme agrégat dans de nouveaux projets de construction. De même, le bois peut être recyclé en panneaux de particules ou utilisé comme biomasse pour la production d’énergie.

    Que faire avec les déchets restants ?

    Pour plus de facilité, l’idéal est encore de louer un conteneur. Ceux-ci ne peuvent toutefois recevoir que les déchets de construction. Si vous comptez en louer un, sachez que vous pouvez non seulement vous adresser à une entreprise spécialisée, mais également, selon la région, à une intercommunale. Faites toutefois attention à la durée maximale de location et n’oubliez pas de demander l’autorisation à la commune. Vous pourrez alors chercher auprès des autorités locales les panneaux pour bloquer le stationnement à l’endroit désiré. Tout ceci se paye bien entendu, à des tarifs variables selon la commune. Votre entrepreneur peut très bien entreprendre toutes ces démarches pour vous…

  • Installations électriques non conformes: voici les 5 causes les plus fréquentes!

    Voici les principales raisons pour lesquelles votre installation électrique pourrait être déclaré non conforme…

    electrical test

    1.    Absence de schémas unifilaires et de position

    Le Règlement Général sur les Installations Électriques (RGIE) en Belgique exige que chaque installation électrique soit accompagnée d’un schéma unifilaire et d’un schéma de position. Ces documents décrivent la composition des différents circuits et leurs interconnexions, ainsi que l’emplacement des éléments de l’installation électrique. L’absence de ces schémas peut entraîner une déclaration de non-conformité.

    2.    Manque d’un interrupteur différentiel

    Un interrupteur différentiel est essentiel pour la sécurité de votre installation électrique. Il détecte les fuites de courant vers la terre et coupe le circuit pour prévenir l’électrocution. Un interrupteur différentiel de 300 mA doit être placé en tête de votre installation, et un autre de 30 mA doit être prévu sur les circuits des pièces d’eau et des pièces contenant des appareils tels que la machine à laver, le séchoir ou le lave-vaisselle.

    3.    Résistance de dispersion de la prise de terre trop élevée

    La prise de terre dévie tout courant électrique qui s’échapperait d’un appareil vers la terre, évitant ainsi l’électrocution. Si la résistance de dispersion de la prise de terre est trop élevée (supérieure à 30 Ohms ou à 100 Ohms avec un interrupteur différentiel supplémentaire), votre installation peut être déclarée non conforme.

    4.    Défauts d’isolation

    L’isolation de votre installation électrique est cruciale pour prévenir les « fuites » de courant qui pourraient provoquer un choc électrique ou un incendie. Si l’isolation est défaillante, votre installation peut être déclarée non conforme.

    5.      Prises électriques non conformes

    Les prises électriques doivent respecter certaines normes, notamment être équipées d’une prise de terre, être installées à une certaine hauteur du sol et ne pas dépasser un certain nombre par circuit. Si vos prises sont installées dans un mur en bois, elles doivent être encastrées avec un dispositif conçu à cet effet.

    En cas de non-conformité, vous disposez d’un délai d’un an pour vous remettre en ordre et faire effectuer un nouveau contrôle. Dans le cas d’une vente, le nouveau propriétaire a 18 mois après la signature de l’acte de vente pour réaliser les travaux de mise en conformité.

     

  • Vos panneaux photovoltaïques attirent-ils vraiment les orages ?

    Les panneaux photovoltaïques attirent-ils la foudre ? Sont-ils vulnérables aux orages ? On fait le point sur les mythes et la réalité.

    lightning solar panels
    Olivier Lance

    Premièrement, il est important de noter que vos panneaux solaires ne sont pas plus susceptibles d’attirer la foudre que tout autre élément de votre maison ! La foudre frappe généralement le point le plus élevé d’une structure, qui n’est pas nécessairement l’endroit où se trouvent vos panneaux photovoltaïques. De plus, les panneaux solaires sont généralement équipés d’un parafoudre, qui se déclenche et coupe la production d’énergie solaire si la foudre tombe à proximité, protégeant ainsi le matériel.

    Les risques des surtensions

    Cependant, vos panneaux solaires ne sont pas pour autant complètement à l’abri des dommages causés par les orages. Si la foudre frappe dans un rayon de 500 mètres autour de votre maison, des surtensions peuvent survenir, ce qui peut endommager les modules, l’onduleur, les câbles et autres composants électriques de votre installation photovoltaïque. Pour éviter cela, il est recommandé de relier votre installation solaire à un dispositif de mise à la terre.

    Panneaux solaires et intervention des pompiers

    En outre, il est important de noter que les panneaux solaires peuvent compliquer l’intervention des pompiers en cas d’incendie, notamment si votre toit est entièrement recouvert de panneaux solaires. Dans ce cas, il est conseillé de prévoir des points d’accès alternatifs pour les pompiers, comme une lucarne ou une fenêtre sur le côté de la maison.

    L’importance de l’inspection

    Enfin, il est essentiel de procéder à une inspection régulière de votre installation photovoltaïque. Assurez-vous que les panneaux sont toujours dégagés de branches, de feuilles et d’autres matériaux susceptibles de provoquer un incendie. De plus, certains professionnels conseillent un contrat d’entretien qui va de pair avec des inspections professionnelles pour détecter tout problème à temps.

  • Mila : « avec cet abat-jour tout simple à faire, je vais (re)lancer une mode !

    Il fut un temps où les grands abat-jours ronds en tissu étaient à la mode. Aujourd’hui, on leur préfère les matières plus authentiques, plus brutes. Comme le rotin, le cannage, les fibres végétales…

    J’ai décidé de customiser l’abat-jour du hall d’entrée : je n’en pouvais plus de le voir si sage, habillé de son tissu crème. Chaque fois que je descendais l’escalier, il se rappelait à moi. J’ai dépoussiéré la bête avant d’entreprendre de l’embellir et j’y ai vaporisé un peu de brume parfumée. J’avais chez moi le matériel nécessaire à sa transformation : une énorme vieille bobine de ficelle brune et de la colle forte.

    J’ai badigeonné une large bande de colle à l’intérieur de l’abat-jour pour pouvoir commencer efficacement le travail. J’ai déroulé le cordage de l’intérieur vers l’extérieur et ai entrepris de dérouler la ficelle sur le pourtour de l’abat-jour.

    Vous pourrez décider d’espacer un peu le cordage pour que celui-ci laisse passer la lumière une fois la lampe allumée. Mais moi, je voulais un rendu différent : j’ai serré au maximum les rayons de corde.

    Lorsqu’il ne me restait que quelques centimètres à recouvrir, j’ai à nouveau badigeonné l’intérieur de l’abat-jour de corde. Pour que tout reste bien ficelé.

    N’hésitez pas ensuite à jouer encore avec la ficelle : vous pouvez modifier un peu sa couleur en utilisant une bombe de peinture crème que vous pulvériserez de loin, histoire qu’elle colore tout légèrement votre cordage.  Vous pouvez aussi badigeonner légèrement le cordage avec du brou de noix, pour teinter certains faisceaux.

    Moi, en tous cas, je suis ravie ! Quand je descends les escaliers, il m’arrive de rester immobile quelques minutes pour admirer le résultat : jamais on ne croirait que c’est moi qui l’ai bricolé !

  • Les chauffe-eaux électriques instantanés : une solution efficace ?

    Les chauffe-eaux électriques instantanés sont de plus en plus populaires en raison de leur capacité à fournir de l’eau chaude à la demande. Cependant, comme tout produit, ils ont leurs avantages et leurs inconvénients…

    electric water heater

    Fonctionnement des chauffe-eaux électriques instantanés

    Les chauffe-eaux électriques instantanés chauffent l’eau uniquement lorsque le robinet est ouvert, ce qui signifie qu’ils n’utilisent de l’énergie que lorsqu’il y a une demande d’eau chaude. Cela les rend plus économes en énergie que les systèmes traditionnels qui stockent et chauffent constamment l’eau.

    Avantages des chauffe-eaux électriques instantanés

    Les chauffe-eaux électriques instantanés sont généralement plus petits et moins chers que les systèmes traditionnels, ce qui les rend idéaux pour les petits logements. De plus, ils ont une durée de vie plus longue, généralement de 20 ans, par rapport aux 10 à 15 ans des modèles traditionnels.

    Inconvénients des chauffe-eaux électriques instantanés

    Cependant, les chauffe-eaux électriques instantanés ont aussi leurs inconvénients. Ils ne sont pas adaptés pour fournir de grandes quantités d’eau chaude, ce qui peut être un problème pour les grandes familles ou les maisons avec plusieurs salles de bains. De plus, dans les régions où l’eau est dure, des problèmes de calcification peuvent survenir, ce qui peut réduire la durée de vie de l’appareil. En outre, ils peuvent nécessiter une mise à niveau du réseau électrique existant, ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires.

    Alternatives aux chauffe-eaux électriques instantanés

    Il existe plusieurs alternatives aux chauffe-eaux électriques instantanés, notamment les boilers électriques, solaires et à pompe à chaleur. Chacun a ses propres avantages et inconvénients. Par exemple, un boiler solaire est une solution durable qui utilise la chaleur gratuite du soleil pour chauffer l’eau, mais son coût initial est plus élevé. Un boiler à pompe à chaleur est une solution économe en énergie qui utilise la chaleur ambiante pour chauffer l’eau, mais il peut nécessiter une installation plus complexe.

  • Construire sur un mur mitoyen : que dit la loi et comment procéder ?

    Qu’il sépare deux habitations ou deux jardins, le mur mitoyen est généralement une source de questionnement. Quelle partie de ce mur vous appartient ? Le mur est-il mitoyen ou séparatif ? On fait le point ! 

    brick wall
    Asher Ward

    On appelle mur mitoyen tout mur qui sépare deux propriétés contiguës. D’entrée de jeu, il faut préciser que ce type de mur peut être mitoyen ou privatif, mais aussi partiellement mitoyen ou encore partiellement privatif. Pour faire bref, ce mur commun est mitoyen si les deux voisins en sont copropriétaires, ce qui n’est bien entendu pas toujours le cas. Les droits et obligations liés audit mur diffèrent en fait en fonction de son statut juridique. Il est donc primordial de déterminer ce dernier.

    Mitoyen ou privatif ?

    De manière générale, le statut d’un mur est précisé dans des documents comme un acte authentique, un titre de propriété ou encore un jugement. Si ce n’est pas le cas, le Code civil prévoit deux possibilités de mitoyenneté :

    • tout mur de séparation entre deux bâtiments est présumé mitoyen jusqu’à l’héberge (il s’agit de la délimitation entre, en dessous, la partie du mur qui sert de séparation entre les deux constructions et, au-dessus, la partie du mur qui ne sert plus qu’à la construction la plus élevée),
    • tout mur de séparation entre des cours et jardins est présumé mitoyen.

    En outre, il n’y a pas de présomption de mitoyenneté d’un mur séparant un bâtiment et un jardin ou une cour. Dans ce cas, le mur est privatif du bâtiment qu’il soutient. Toutefois, les titres de propriété peuvent déroger à cette règle générale…

    Peut-on construire sur un mur mitoyen ?

    De coutume, dans le cas d’une maison comptant deux ou trois façades, il est généralement admis que le premier qui construit est tenu d’ériger un mur de séparation placé à la limite de son propre terrain, comme le soulevait déjà immobilierhainaut.be dans son article daté de janvier 2023. En outre, dans les recommandations en matière de construction, on préconise une épaisseur de mur qui doit être de minimum 30 cm. Il est important de noter que le premier à construire ne peut empêcher son nouveau voisin d’utiliser le mur mitoyen. De même, si le second bâtisseur n’utilise pas ledit mur, il ne peut pas non plus effectuer des travaux sur celui-ci sans l’autorisation du premier bâtisseur.

    Dans la pratique, et ça tombe sous le sens, toute nouvelle construction sur un mur mitoyen existant doit être autorisée par les propriétaires concernés et doit respecter les règles d’urbanisme en vigueur dans la commune concernée. En outre, il est nécessaire de solliciter une autorisation auprès de celle-ci, accompagnée de plans réalisés par un professionnel. Les autorités communales vérifieront que le projet respecte les règles d’urbanisme en vigueur et vous informeront de leur décision dans la foulée.

    En bref, il est tout à fait possible de construire sur un mur mitoyen, à condition que les deux propriétaires concernés soient d’accord et que les règles d’urbanisme soient respectées. Avant de vous lancer, mieux vaut consulter un architecte ou le service urbanistique de votre commune afin de s’assurer de la conformité du projet au regard des règles en vigueur !

  • Voici comment près d’un ménage belge sur 5 pourrait réduire sa facture d’électricité

    Économiser sur votre facture d’électricité peut être plus facile que vous ne le pensez. Manifestement, environ 2 millions de ménages belges payent trop cher !

    Une étude récente de la CREG (Commission de Régulation de l’Électricité et du Gaz) indique qu’environ 2 millions de ménages belges pourraient réaliser des économies significatives simplement en optant pour les contrats d’électricité et de gaz les moins chers disponibles. Pour ce faire, il faut comparer les différentes offres sur le marché et envisager de changer de fournisseur, ou du moins de produit au sein de l’offre d’un même fournisseur.

    Une économie importante

    Selon les données de la CREG, les économies potentielles varient entre 150 et 300 euros par an sur la facture d’électricité. Dans certaines régions comme la Wallonie et la Flandre, ces économies peuvent même atteindre jusqu’à 400 euros. En outre, près de 1.120.000 ménages pourraient économiser entre 200 et 250 euros par an sur leur facture de gaz.

    Une concurrence insuffisante

    La CREG note toutefois que le marché belge de l’énergie est dominé par quelques grands fournisseurs, limitant ainsi la concurrence. En conséquence, la plupart des ménages se contentent de contrats d’énergie coûteux. Par exemple, en Wallonie, les dix produits d’électricité les plus chers représentent 50 % du marché, tandis que les produits les moins chers ne représentent qu’environ 15 %.

    Faciliter la comparaison

    Pour aider les consommateurs à comparer les offres, la CREG propose d’obliger les fournisseurs à inclure un code QR sur toutes leurs communications. En scannant ce code, les consommateurs pourraient accéder directement aux conditions et prix du contrat, facilitant ainsi leur prise de décision en cas de changement de produit ou de fournisseur.

  • Jardin : 8 arbres à croissance rapide pour avoir de l’ombre rapidement !

    Vous rêvez d’une terrasse ombragée pour profiter des beaux jours ? Découvrez les arbres à croissance rapide qui vous offriront une ombre bienfaisante.

    shade tree
    Fereshteh Ghazisaeedi
    Machi Kouyo

    1.    Le Saule pleureur (Salix alba ‘Tristis’)

    Cet arbre est populaire pour son ombre généreuse et son port romantique. Il apprécie les expositions ensoleillées et les sols riches. Sa croissance rapide en fait un choix idéal pour une ombre rapide, mais évitez de le planter trop près des constructions.

     

    2.    Le Mûrier blanc stérile (Morus alba ‘Fruitless’)

    Ce mûrier est apprécié pour son ombre bienfaisante. Il est de croissance rapide et résiste bien à la sécheresse, mais son système racinaire puissant peut poser problème près des constructions.

    3.    L’arbre Impérial (Paulownia tomentosa)

     

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    Cet arbre élégant offre une ombre dense grâce à son feuillage généreux. Il est de croissance très rapide et résiste au froid, ce qui en fait un excellent choix !

    4.    Le Pin parasol (Pinus pinea)

    Symbole des vacances et du Sud, ce conifère à grand développement offre une ombre salutaire. Il est résistant à la sécheresse une fois installé et peut endurer de courtes périodes de gel.

    5.    L’Érable plane (Acer platanoides)

     

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    Cet arbre est très répandu en Europe et offre une ombre agréable grâce à sa couronne arrondie à pyramidale. Il est rustique et capable de vivre près de deux siècles.

    6.    Palmier dattier des Canaries (Phoenix canariensis)

    Ce palmier offre une ombre agréable et un look résolument tropical. Il est résistant à la sécheresse et peut endurer de courtes périodes de gel.

    7.    Marronnier commun (Aesculus hippocastanum)

     

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    Ce grand classique offre une ombre dense. Il est de croissance rapide et peut atteindre 25 m de haut pour 15 à 20 m d’envergure.

    8.    Cèdre bleu de l’Atlas (Cedrus libani ‘Atlantica Glauca’)

    Ce conifère à grand développement offre une ombre agréable. Il est rustique jusqu’à -15°C et accepte les sols pauvres et secs.