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  • Location : qui doit tailler les haies et élaguer les arbres ?

    Un bien loué peut comporter des arbres, une haie ou des buissons qui doivent être élagués de temps à autre. Cet élagage concerne-t-il le locataire ou le propriétaire ? Notre avocat vous répond !

    trimming hedges
    Le locataire a l’obligation d’entretenir le jardin du bien loué (tout comme l’immeuble lui-même) en bon père de famille. Cela signifie donc que le locataire doit désherber, tondre l’herbe, etc.

    Listes

    Dans les trois régions du pays, on retrouve des listes de travaux de réparation et d’entretien qui désignent soit le locataire, soit le propriétaire comme responsable.  Ces listes indiquent également toutes sortes de règles pour savoir qui doit effectuer les travaux d’élagage dans un jardin.  Par exemple, la liste flamande indique que le locataire doit tailler les arbres et les buissons selon les règles de l’art.  À Bruxelles et en Wallonie, le locataire doit tailler et élaguer périodiquement les arbres et les haies. De son côté, le propriétaire doit élaguer les arbres à haut tronc (sauf s’il existe d’autres accords).

    Autres accords

    Il n’est pas toujours possible de conclure d’autres accords dans le bail. Si d’autres obligations sont imposées au locataire, il se pourrait fort qu’elles ne soient pas valables.

    Description de l’emplacement

    En tant que propriétaire, vous devez veiller à ce que l’état du jardin soit décrit dans l’état des lieux au début de la location. Si ce n’est pas le cas, le locataire sera supposé avoir reçu le bien (et le jardin) dans le même état qu’à la fin du bail.

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Sécurité : Vaut-il mieux investir dans une caméra ou une alarme ?

    Avec plus de 141 cambriolages/jour en Belgique, quel système de sécurité choisir: caméra ou alarme?

    home security

    La vidéosurveillance : un argument dissuasif

    La caméra de surveillance est avant tout un outil de dissuasion. Dès lors, mieux vaut l’exposer de manière visible dans ou devant votre habitation. Munie d’une connexion internet, elle vous permet de garder un œil sur votre logement à distance sans vous exposer au moindre risque.

    Avec les nouvelles technologies d’image et de stockage, vous pouvez, à prix démocratique, enregistrer des vidéos en Full HD qui seront sauvegardées dans le cloud pour plus de sécurité. Vous pourrez ensuite consulter vos enregistrements partout et tout le temps, via votre smartphone ou votre ordinateur.

    Certaines caméras sont munies d’un mode infrarouge qui leur permet de capturer des séquences de nuit. D’autres vont pouvoir s’activer lorsqu’elles détectent du mouvement dans leur zone de couverture.

    Atouts :

    • Vous gardez un œil constant sur votre habitation via vos appareils connectés.
    • Lorsque visible, elle dissuade les personnes malveillantes de pénétrer dans votre habitation.
    • Vous bénéficiez d’un avantage en cas de litige, preuve à l’appui.

    Inconvénients :

    • Si votre caméra ne dispose pas stockage local, il suffira au cambrioleur de couper l’accès à Internet pour la neutraliser.
    • Vous serez averti de l’intrusion, mais rien ne dissuadera le voleur de poursuivre son infraction.

    Lors de l’achat, veillez cependant à vérifier certains paramètres :

    • Si vous songez à installer votre équipement en wifi, soyez sûrs des performances de votre réseau. Le cas contraire, certaines caméras disposent de prises Ethernet.
    • Renseignez-vous sur les moyens de stockage de votre appareil. Mieux vaut se fier aux stockages « cloud-only» qui permettent de crypter vos enregistrements. Les dispositifs obsolètes de stockage à flux ouvert sur Internet sont à proscrire.
    • Vérifier l’angle de vue, en fonction du lieu où vous souhaitez installer votre caméra.
    • Si vous souhaitez surveiller votre jardin, veillez à ce que le dispositif soit résistant aux intempéries.

    L’alarme : une valeur sûre

    Les systèmes d’alarme ont pour but de faire fuir les cambrioleurs et d’éventuellement avertir des contacts (comme la police) en cas d’infraction. Munie de capteurs, l’alarme enclenche une sirène intérieure et extérieure lorsque ceux-ci détectent du mouvement. Il ne s’agit donc pas d’un équipement préventif, l’enjeu est d’agir lorsqu’une menace est détectée en générant un élément sonore bruyant et désagréable.

    A l’heure actuelle, certains dispositifs vous permettent de prendre le contrôle de votre alarme à partir d’une application installée sur vos appareils connectés. Vous pourrez ainsi armer et désarmer votre équipement à distance, mais aussi être le premier averti en cas d’intrusion.

    De plus, vous pourrez compléter votre dispositif par divers capteurs qui renforceront la sécurité de votre habitation. On songe par exemple aux détecteurs d’ouverture de portes et de fenêtres, ou au couplage possible avec vos détecteurs de fumée.

    Avantages :

    • Son efficacité dans la détection de mouvement.
    • Sa capacité à signaler une intrusion auprès de vous, votre voisinage ou la police.

    Inconvénients :

    • Parfois onéreux, en fonction de l’installation.
    • La sirène peut se déclencher sans intrusion, que cela soit dû à une mauvaise installation ou à la détection d’un élément inoffensif en mouvement.

    En conclusion : pour plus de sécurité, couplez les deux dispositifs !

    Vous l’aurez compris, la meilleure solution est de coupler la caméra de surveillance à un système d’alarme. Ainsi, vous pourrez être en position d’une image lorsque votre alarme détecte du mouvement dans votre habitation. En plus de pouvoir avertir la police et votre voisinage de l’intrusion, vous pourrez appuyer votre dossier d’images en cas d’infraction constatée.

  • Les batteries domestiques : un risque explosif ?

    Les batteries, en particulier celles utilisées pour stocker l’énergie des panneaux solaires, sont de plus en plus présentes dans nos bâtiments. De quoi mettre notre sécurité en péril ?

    home battery
    Les batteries domestiques permettent une consommation d’énergie plus intelligente, en stockant l’électricité pendant la journée pour l’utiliser le soir et la nuit. C’est particulièrement utile pour ceux qui ont des panneaux solaires, car ils peuvent ainsi maximiser leur utilisation d’énergie solaire.

    Un risque explosif ?

    Cependant, ces batteries présentent des défis, notamment en termes de sécurité incendie. Les batteries, en particulier les batteries lithium-ion, peuvent présenter un risque d’incendie si elles sont mal manipulées ou surchargées. Si une batterie lithium-ion surchauffe, elle peut subir un « emballement thermique« , où l’électrolyte de la batterie s’évapore, conduisant à une augmentation de la pression à l’intérieur de la batterie. Cela peut entraîner la libération de gaz inflammables, similaires au propane, qui peuvent s’enflammer et causer un incendie.

    De plus, si un incendie se déclare à proximité d’une batterie, la chaleur peut provoquer la libération de ces gaz, qui s’enflammeront s’il y a une source d’inflammation à proximité. Pire encore, ces batteries peuvent également libérer des gaz toxiques, comme le fluorure d’hydrogène, qui peut être mortel.

    Un vrai défi pour les pompiers !

    Un autre défi avec les batteries lithium-ion est qu’elles peuvent être difficiles à éteindre une fois qu’elles ont pris feu. Des études ont montré que même si un incendie de batterie semble avoir été éteint, il peut se rallumer des heures, voire des jours ou des semaines plus tard.

    Il est également important de noter que, selon leur composition, les batteries peuvent avoir des réactions différentes. Par exemple, alors qu’une batterie lithium-ion peut être éteinte avec de l’eau, si de l’eau est pulvérisée sur une batterie contenant du lithium pur, cela peut produire de l’hydrogène, un gaz combustible.

    Une réglementation absente !

    Malgré ces risques, il n’existe actuellement aucune réglementation spécifique concernant l’installation de batteries dans les bâtiments. C’est en partie parce que c’est une technologie relativement nouvelle, et il n’y a pas eu suffisamment de recherches sur la manière de sécuriser les bâtiments équipés de batteries.

  • Panneaux photovoltaïques : plutôt avec un compteur simple ou bihoraire ?

    Faut-il opter pour un compteur simple ou jour/nuit pour ses panneaux photovoltaïques ? Découvrez les avantages et inconvénients de chaque solution.

    Avec une utilisation réfléchie des consommateurs, le compteur bihoraire peut être nettement plus intéressant. Toutefois, dans le cas d’une installation photovoltaïque, il peut effectivement se montrer contre-productif.

    Prenons l’exemple d’une installation fournissant 3.000 kWh sur une base annuelle, pour une consommation du ménage de 3.200 kWh.

    • Avec un compteur simple, vous ne payerez que 200 kWh.
    • Avec un compteur bihoraire, on estime généralement que la production se fait à 75% sur le mode « jour ». Si votre consommation est équitablement répartie entre les modes jour et nuit, vous consommerez 1.600 kWh en mode jour. Hors, vous aurez produit 2.250 kWh durant cette période et aurez donc « perdu » 650 kWh qui ne vous seront pas remboursés !En mode « nuit », en revanche, votre production de 750 kWh ne servira pas à compenser votre consommation et vous devrez donc payer l’utilisation de 850 kWh!

    Ce n’est donc jamais avantageux ?

    Si, le compteur bihoraire peut être avantageux si votre production d’électricité ne parvient pas à couvrir votre consommation. Plus votre consommation est supérieure à votre production, plus un compteur bihoraire se révèle intéressant. C’est notamment le cas dans les villes, où les toits ne sont pas suffisamment grands : le nombre de panneaux est alors limité, ce qui limite donc tout autant la production d’électricité. C’est également le cas pour les ménages qui sont de gros consommateurs d’électricité (voiture électrique, chauffage électrique…).

    Changer de compteur, c’est facile ?

    Oui, il suffit d’en faire la demande à votre gestionnaire de réseau. Passer d’un compteur simple à un bihoraire peut coûter jusqu’à 250 euros. A l’inverse, passer d’un compteur bihoraire à un compteur simple peut se faire à distance et coûte une quarantaine d’euros.

  • Nos astuces pour éclaircir l’eau de votre piscine

    À cause des bactéries et des saletés qui s’accumulent dans l’eau de la piscine, celle-ci peut être troublée voire changer de couleur. De quoi dégrader son aspect esthétique. Voici comment éviter ces désagréments.

    pool
    Juan Patlan

    Il convient tout d’abord d’identifier la source du problème. En effet, une eau trouble ou qui tend vers le vert peut avoir plusieurs origines : une quantité de chlore dans l’eau sous la normale, une accumulation de bactéries dans le filtre du bassin, un pH déséquilibré ou encore une eau trop chargée en calcaire.

    Une eau claire résulte d’un savant équilibre entre différents facteurs. Mais le tout peut être perturbé par les caprices de la météo comme une forte pluie ou un orage. En effet, les minéraux et autres éléments présents dans l’eau de pluie peuvent concourir à troubler l’eau en modifiant son pH. Mais ce n’est pas tout. Le bassin peut également être rempli avec des feuilles mortes. Lorsque celles-ci se mettent à se désagréger, elles se transforment en sédiments qui vont former de la mousse ou des algues au fond de l’eau. Des algues qui ne sont pas toujours de couleur verte. En effet, certaines d’entre elles se distinguent par une teinte blanchâtre et qui peut résulter en une eau laiteuse.

    Les étapes à suivre

    Pour que l’eau de votre bassin retrouve son aspect habituel, il convient de passer par plusieurs étapes. La première d’entre elles est de retirer tous les débris organiques qui se trouvent à la surface de l’eau, à l’aide d’une épuisette ou d’un petit filet. De quoi débarrasser efficacement l’eau de la piscine des feuilles mortes, des insectes ou encore des éventuelles brindilles. Ensuite, pour obtenir une eau limpide, mieux vaut activer les filtres qui l’équipent tout au long de la journée. Durant le processus de filtration, profitez-en pour vérifier la pression indiquée par l’appareil. Si celle-ci se situe entre 4 et 5 kg, vous pouvez procéder au nettoyage des filtres.

    Il vous faudra aussi tester l’eau de la piscine afin de déterminer son pH ainsi que le taux de chlore et d’acide cyanurique. Des kits dédiés qui consistent en une série de bandelettes vous permettront d’effectuer ces tests très facilement. Si les différents taux sont en dessous de la normale, il faudra effectuer les ajustements nécessaires. Généralement, le taux de chlore doit varier entre 1 et 3  ppm, le pH doit osciller entre 7,2 et 7,4 ppm et, enfin, l’acide cyanurique doit afficher un taux autour de 40 ppm. Enfin, il faudra également contrôler la dureté de l’eau ainsi que son alcalinité.

    Enfin, si la turbidité de l’eau persiste, il existe des produits chimiques éclaircissants que l’on appelle floculants. La quantité à verser dans l’eau du bassin dépend d’un fabricant à l’autre. Reportez-vous donc aux instructions reprises sur l’emballage du produit. Les éclaircissants d’eau vont contribuer à agglutiner les petites particules présentes dans l’eau ce qui permettra aux filtres de les aspirer plus facilement.

  • Pouvez-vous tondre le soir ?

    Vous rêvez de tondre votre pelouse sous le clair de lune ? Avant de vous lancer dans cette aventure nocturne, découvrez si votre commune vous donne le feu vert !

    Lawn mover
    Carl Tronders

    Tout dépend de la commune où vous habitez. La plupart des communes tolère l’utilisation de la tondeuse entre 8h et 20h, certaines, notamment les plus rurales, repoussant l’heure limite à 22 h. sachez toutefois que selon les communes, des dérogations signées par le bourgmestre peuvent être octroyées. Mais ce sont généralement des cas très spécifiques et concernant des maisons très isolées.

    Il est également difficile de parler de nuisances sonores si la nuisance en question ne se produit qu’une fois par semaine. L’utilisation de divers outils sonores, systématiquement le soir, peut toutefois conduire vos voisins à appeler la police et à obtenir gain de cause. Soyez donc vigilant et agissez avec bon sens, dans le respect du voisinage. Une communication ouverte avec vos voisins peut éviter des malentendus et renforcer la bonne entente.

  • De l’eau distillée pour vos plantes : une bonne idée ?

    Vous prenez le plus grand soin de vos plantes et vous vous demandez, à juste titre, quelle est la meilleure eau pour les arroser. On fait le point !

    watering plant
    Simona Takareviciute

    Dans leur milieu naturel, les plantes profitent des averses de pluie et de la rosée pour s’hydrater et faire le plein de nutriments. Mais à l’intérieur de la maison, il n’est bien entendu pas possible d’exposer les plantes à la première averse venue. Il convient donc d’arroser celles-ci à l’aide d’eau mais laquelle choisir entre l’eau de ville, l’eau en bouteille ou encore l’eau déminéralisée ou distillée ?

    Gratuite et riche en oligo-éléments indispensables à la bonne croissance des plantes, l’eau de pluie est la meilleure option. Dans la mesure du possible, il faut donc tenter de prélever celle-ci, avec un récupérateur d’eau couplé à une gouttière (si vous disposez d’un jardin ou d’une terrasse), chose qui n’est pas toujours possible, surtout si l’on vit en appartement.

    Autre option : l’eau du robinet qui est une bonne alternative, à condition de prendre quelques précautions. En effet, les plantes calciphobes (c’est-à-dire celles qui ne poussent pas dans un sol calcaire), dont la majorité des plantes carnivores et des fougères, ont en horreur l’eau de distribution. Car si celle-ci, comme l’eau de pluie, apporte certains des nutriments essentiels à la croissance des végétaux dont le calcium, le magnésium ou encore le phosphore, elle contient aussi du chlore et du calcaire en quantité souvent trop élevée pour les plantes d’intérieur. Des sels minéraux trop nombreux qui ne peuvent être absorbés et qui nuisent au bon développement des feuilles notamment.

    Le même constat peut être fait avec l’eau minérale en bouteille, trop riche en minéraux. Un arrosage trop régulier à l’aide de celle-ci va contribuer à ralentir la pousse de vos plantes et risque en outre de les faire mourir. L’eau de source en revanche est une bonne alternative à l’eau de pluie car elle ne contient ni produits chimiques, ni conservateurs et est en outre pauvre en minéraux.

    Enfin, quid de l’eau déminéralisée ou distillée ? Dénuée de minéraux, celle-ci se contente d’humidifier le substrat, mais ne nourrit en rien la plante. Cette eau ne convient donc pas à la majorité des variétés. En revanche, elle est recommandée pour les espèces qui, comme les plantes carnivores, ne prélèvent pas leurs nutriments de la terre. Elle est aussi idéale pour la brumisation des végétaux.

  • Ramoner sa cheminée : une obligation ?

    Les statistiques sont implacables : un tiers des incendies chez les particuliers sont provoqués par un feu de cheminée ! Ramoner régulièrement celle-ci est donc un vrai gage de sécurité. Mais est-ce obligatoire ?

    Chimney sweep cleaning
    Que vous vous chauffiez au mazout, au bois ou encore au charbon, la combustion de ces carburants entraîne des dépôts de suie ou de goudron qui, avec le temps, finissent par s’accumuler dans le conduit de la cheminée et qui, en outre, sont susceptibles de prendre feu. Seule l’opération de ramonage permet d’évacuer ces dépôts inflammables.

    Deux techniques de ramonage cohabitent.

    • La première consiste à ramoner la cheminée par l’intérieur (donc par le bas de la cheminée) à l’aide d’une brosse métallique ou synthétique qui est fixée sur une perche.
    • La seconde se fait depuis l’extérieur, et donc depuis le haut de la cheminée, ici aussi à l’aide d’une brosse spécifique qui est pour sa part accrochée à un câble au bout duquel est fixé un poids.

    Dans un cas comme dans l’autre, le ramoneur effectue un mouvement de va-et-vient afin de décrocher et de dégager les dépôts fixés sur les parois du conduit. Une fois l’opération effectuée, le professionnel à qui vous avez fait appel se chargera d’aspirer et de nettoyer le bas de la cheminée. La manœuvre permet aussi de vérifier que le conduit n’est pas obstrué par un nid d’oiseau ou par un élément de la toiture qui se serait détaché.

    Que dit la loi ?

    Tout dépend en fait à quoi est reliée votre cheminée. Dans le cas d’un poêle ou d’un feu ouvert, alimenté au bois ou à l’aide de pellets, vous êtes légalement tenu de faire ramoner votre conduit une fois par an. Rien ne vous empêche néanmoins de jouer la carte de la prudence et de faire ramoner votre cheminée plus régulièrement, surtout si vous vous chauffez au bois toute l’année ! Pour ce qui est des chaudières conventionnelles, le conduit doit être inspecté lors du contrôle périodique PEB (qui est désormais obligatoire), par un professionnel agréé.

    Ce contrôle PEB comporte un entretien de la chaudière, du dispositif d’évacuation des fumées, le réglage du brûleur et la vérification de certaines exigences relatives, notamment, aux émissions de la chaudière lorsqu’elle fonctionne. La fréquence du contrôle varie selon le combustible, à savoir tous les deux ans pour les chaudières et chauffe-eau au gaz et chaque année pour les chaudières au mazout.

    Est-ce au locataire ou au propriétaire à faire ramoner la cheminée ?

    Le locataire étant responsable de l’entretien de l’habitation et de ses équipements, donc aussi de la cheminée et de la chaudière, c’est à lui qu’incombe d’assurer le ramonage des conduits d’évacuation.

    Le propriétaire, pour sa part, est responsable des réparations (par exemple des briques qui se détachent dans la cheminée) et c’est donc à lui de les payer. Ces obligations sont généralement précisées dans le contrat de bail.

  • Terrasse en bois composite : avantages et inconvénients

    Que cela soit pour ses aspects pratiques ou dans le but de ne pas recourir à du bois naturel, nombreux sont ceux qui optent pour le bois composite pour recouvrir une terrasse. Voici les avantages et inconvénients de ce matériau qui gagne en popularité.

    On le sait, une terrasse en bois exige un minimum d’entretien. Si ce n’est pas le cas, ce matériau naturel peut rapidement se décolorer voire se déformer ou se craqueler. Dans un souci pratique, nombreuses sont les personnes qui se tournent donc vers le bois composite qui présente de nombreux avantages, sans pour autant être dénué d’inconvénients.

    Les points forts

    Le gros avantage revendiqué par le bois composite est sa facilité d’entretien. S’ajoute à cela une résistance optimale à la vermine, aux intempéries et aux taches, ainsi que la possibilité d’opter pour de nombreuses textures et couleurs. Mais ce n’est pas tout. En effet, les fabricants de bois composite misent de plus en plus sur la dimension écoresponsable de leurs produits. Car même s’il est constitué d’un savant mélange de bois et de matières plastiques, il s’agit généralement de matériaux recyclés avec une proportion qui grimpe parfois à plus de 90 % !

    En ce qui concerne le look de ce matériau, l’esthétique progresse avec une imitation des aspérités naturelles du bois de plus en plus réaliste. Certains fabricants parviennent même à produire des lames qui sont toutes différentes avec des motifs qui ne sont donc jamais identiques.

    Enfin, le bois composite a le gros avantage de ne pas travailler dans le temps. Les lames conservent donc leur place initiale. De plus, tous les fabricants européens avancent une grande facilité d’entretien de leurs produits. Généralement, de l’eau et du savon suffisent à nettoyer les lames. Le tout est lié à une garantie qui peut aller jusqu’à 30 ans pour les produits les plus haut de gamme !

    Les points faibles

    Si l’esthétique du bois composite tend à imiter son cousin naturel, le résultat final est pourtant parfois loin d’être convaincant. Mieux vaut donc opter pour un produit de bonne facture afin de ne pas être déçu. Sans cela, on tombera inévitablement sur des produits aux lames répétitives, aux tons artificiels ou encore aux motifs grossiers.

    Enfin, autre ombre au tableau : le prix, avec des tarifs qui en décourageront plus d’un. En effet, il faut parfois compter jusqu’à 80 voire 100 € du m2 pour trouver un produit convaincant !

  • Onduleur qui décroche : pourquoi, que faire et qui contacter ?

    Les cas de décrochage d’onduleurs se multiplient dans le pays. Si c’est le cas, cet appareil se met en sécurité pour préserver l’installation photovoltaïque et celle-ci ne produit alors plus d’électricité.

    Le phénomène est devenu récurrent et concerne de nombreux propriétaires de panneaux solaires : lorsque la luminosité est intense (principalement entre 10 et 17 heures) et que le réseau électrique local est très sollicité par la production solaire, il arrive que l’onduleur de l’installation photovoltaïque décroche. Encore marginal il y a quelques années, le problème se multiplie au sein de nombreux foyers belges au point de devenir un réel problème qui va contraindre les autorités publiques à investir massivement dans le réseau électrique.

    Pourquoi l’onduleur décroche ?

    Les décrochages d’onduleurs sont principalement dus à l’augmentation exponentielle du nombre d’installations photovoltaïques dans le pays, avec une hausse de près de 50 % en deux années ! S’ajoute à cela un réseau électrique qui n’est pas à la hauteur de la transition énergétique. Outre la production d’électricité verte par les particuliers, il faut aussi désormais faire face à une demande en électricité exponentielle, qui s’explique notamment par le boom des voitures électriques et des pompes à chaleur, très gourmandes en énergie. Seules solutions pour répondre à cette augmentation : renforcer le réseau électrique mais aussi sensibiliser la population à consommer lorsque la production d’électricité verte est la plus forte.

    Que faire et qui contacter ?

    En cas de décrochage régulier de votre onduleur, la meilleure chose à faire est de prendre contact avec votre gestionnaire de réseau électrique (Ores et Resa en Wallonie, Sibelga à Bruxelles et Fluvius en Flandre). En effet, pour pallier le décrochage de cet appareil indissociable de toute installation solaire, le gestionnaire peut agir localement, en ce compris chez le particulier. En effet, quand il s’avère que deux voisins injectent leur électricité sur la même phase, le gestionnaire peut rééquilibrer les phases pour permettre une injection plus forte sur le réseau.

    Une intervention peut aussi être effectuée auprès de la cabine électrique la plus proche. Dans les quartiers qui comptent de nombreuses installations photovoltaïques, il est possible de régler le transformateur local pour lui permettre d’absorber une plus grande production d’électricité.

    Mais ce ne sont que des mesures à court et moyen termes. A plus longue échéance, des travaux de renforcement du réseau s’imposent avec, notamment, un recâblage, le remplacement des cabines vieillissantes et le passage de 230 à 400 volts en triphasé. Une sensibilisation de la population sera tout aussi indispensable avec pour objectif d’arriver à une consommation synchrone. Autrement dit, nous allons devoir apprendre à consommer en temps réel, au moment où la production est la plus forte.