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  • Remplacer sa baignoire par une douche à l’italienne : ce qu’il faut savoir!

    La cuisine et la salle de bains sont les deux pièces qui reçoivent le plus d’attention. Dans le cas de la seconde, il est de plus en plus courant de voir des propriétaires se débarrasser de leur baignoire pour la remplacer par la douche à la mode : le modèle à l’italienne !

    Remplacer sa baignoire par une douche à l'italienne
    Max Rahubovskiy

    Une douche à l’italienne, c’est quoi ?

    Une douche à l’italienne, c’est quoi ? Il s’agit d’une douche sans marche, qui permet un accès aisé. A la base destinées aux seniors pour des questions de facilité d’accès, les douches à l’italienne sont aujourd’hui très à la mode ! Pour assurer l’écoulement de l’eau, il faut bien entendu que le sol doit présenter une légère pente.

    Une bonne idée, vraiment ?

    Tout dépend de ce que vous comptez faire de votre bien. S’il s’agit d’un bien que vous destinez à la location, sachez qu’une baignoire reste un gros atout, notamment pour les familles avec de jeunes enfants. Cependant, cet argument n’est plus aussi pertinent pour les petits appartements et les studios. Dans le cas d’une maison, si vous pensez un jour la vendre, une baignoire est une plus-value. Si vous comptez installer une deuxième pièce d’eau, la réflexion est bien entendu caduque.

    Pas toujours possible

    Une douche à l’italienne n’est pas toujours possible. En effet, pour son installation, vous devrez soit relever le niveau du sol de votre salle de bain pour permettre d’encastrer l’évacuation, soit creuser. Bien entendu, ce n’est pas toujours réalisable en fonction de la configuration  de votre espace, on pense notamment aux biens à l’étage et avec un plafond déjà fort bas. Si vous avez une fenêtre, pensez également à la combler : il ne s’agit pas seulement d’éviter de divertir les voyeurs, mais également de limiter les risques d’infiltration.

    Les inconvénients

    L’un des défis potentiels avec une douche à l’italienne réside dans son accessibilité et son étanchéité. L’absence de rebord peut entraîner des problèmes d’étanchéité si l’installation n’est pas réalisée correctement. Assurez-vous de collaborer avec des professionnels qualifiés pour garantir une installation correcte et sécurisée.

    Dans les petites salles de bains, la douche à l’italienne peut entraîner une perte d’espace précieux. La nécessité d’une légère pente pour l’écoulement de l’eau peut réduire l’espace utilisable, ce qui peut être un inconvénient, surtout dans les environnements où chaque centimètre compte.

    Entretien d’une douche à l’italienne 

    Bien que le design épuré de la douche à l’italienne soit esthétiquement plaisant, il peut exiger un entretien plus rigoureux. Les carreaux et les joints doivent être maintenus régulièrement pour éviter l’accumulation de moisissures et de résidus de savon, demandant ainsi une attention continue.

    Quel budget prévoir ?

    Prévoyez un budget compris entre 2 000 et 6 000 € pour cette transformation, en fonction du degré de finition souhaité et de l’ampleur des travaux nécessaires.

    Quelles sont les options de revêtement ?  

    La douche à l’italienne a un design moderne, il faut l’associer au bon revêtement qui convient à votre salle de bain pour que le résultat soit époustouflant. N’hésitez pas à explorer différentes options de style et de matériaux pour personnaliser votre nouvelle douche selon vos goûts personnels. Vous pourrez par exemple opter pour du carrelage céramique de la mosaïque, de la pierre naturelle, ou même du béton ciré.

    Prenez le temps de réfléchir à vos besoins spécifiques et aux contraintes de votre propriété avant de vous lancer dans ce projet. Une salle de bain bien conçue peut faire toute la différence dans le confort de votre foyer. Profitez de cette opportunité pour créer une salle de bain qui répond à vos attentes tout en ajoutant une touche contemporaine à votre espace de vie.

  • Devez-vous payer les factures impayées du vendeur de la maison ?

    Vous êtes récemment devenu propriétaire d’une maison, et voilà qu’un entrepreneur sonne à votre porte, réclamant le règlement de factures impayées par l’ancien propriétaire. Une situation délicate, mais connaissez-vous réellement vos obligations financières dans ce cas ?

    unpaid bill

    Le principe à connaître

    L’achat d’une maison ne vous oblige nullement à régler les dettes impayées des entrepreneurs ayant œuvré sous la demande du précédent propriétaire. En effet, l’entrepreneur a le droit de réclamer le paiement uniquement au client ayant initialement commandé les travaux. Ainsi, vous n’êtes pas dans l’obligation de répondre aux demandes de paiement provenant de l’entrepreneur. Ne réglez pas les factures impayées du vendeur ! Toutefois, gardez à l’esprit qu’il peut chercher à obtenir une partie du prix de la maison par d’autres moyens légaux.

    Les implications légales

    Il est essentiel de comprendre les implications légales de cette situation délicate. En vertu du droit, l’entrepreneur peut choisir de recouvrer sa créance en saisissant une partie du prix de la maison. Cependant, il doit suivre une procédure légale rigoureuse pour y parvenir. Il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit immobilier pour vous assurer que vos droits sont préservés et que vous êtes correctement informé sur les démarches à suivre.

    Travaux restants : vos droits préservés

    La même logique s’applique si des travaux demeurent à réaliser après l’acquisition de la propriété. L’entrepreneur doit solliciter le paiement auprès de la personne ayant conclu le contrat initial. Vous, en tant que nouveau propriétaire, n’avez pas participé à cette entente contractuelle, et il n’est donc pas de votre responsabilité de régler ces factures. Même si les travaux sont effectués postérieurement à la vente du bien, cette obligation ne vous incombe pas.

    Des accords différents possibles ?

    Bien entendu, il est toujours possible de convenir d’un arrangement particulier avec le vendeur. Par exemple, vous pourriez accepter de régler les factures relatives à des travaux futurs après l’achat. Cependant, il est important de noter que cet accord ne lie pas légalement l’entrepreneur, à moins qu’il ne le confirme explicitement. Par conséquent, l’entrepreneur conserve le droit de s’adresser au vendeur pour le règlement de ses factures, même après la conclusion de cet accord.

    Conseils pratiques pour éviter les complications

    Afin de prévenir de telles situations, il est judicieux de prendre quelques précautions lors de l’achat d’une maison. Avant la conclusion de la vente, demandez au vendeur s’il existe des travaux en cours ou à venir. Si tel est le cas, obtenez toutes les informations pertinentes sur les contrats avec les entrepreneurs, y compris les détails financiers. Vous pourrez ainsi anticiper d’éventuels problèmes et prendre les dispositions appropriées.
    Il est crucial de rester informé sur vos droits et responsabilités en tant que nouveau propriétaire immobilier.

    La responsabilité du vendeur

    Il est important de souligner que la responsabilité première de régler les factures des entrepreneurs incombe au vendeur initial. Avant de finaliser la vente, assurez-vous que le vendeur a honoré ses obligations financières envers les entrepreneurs. Un bon notaire peut également jouer un rôle clé en vérifiant ces aspects lors de la transaction immobilière.

    En conclusion, en tant que nouveau propriétaire, vous n’êtes pas tenu de payer les factures impayées du vendeur pour les travaux antérieurs à votre acquisition. Connaître vos droits et obligations dans ces situations est essentiel pour éviter des complications financières inutiles. La compréhension de ces principes fondamentaux vous permettra de naviguer sereinement dans le monde immobilier, en préservant vos finances et en évitant des conflits juridiques inutiles.

  • Voici comment vous faire entendre lors de l’assemblée générale des copropriétaires.

    Les décisions importantes au sein d’un immeuble sont prises par l’assemblée générale des copropriétaires. Comment vous assurez qu’une question dont vous voulez discuter soit inscrite à l’ordre du jour ? On voit cela avec vous !

    Comment vous faire entendre à l'assemblée des propriétaires
    Fauxels

    En tant que propriétaire d’un appartement, vous aimeriez que l’assemblée générale discute de l’embellissement des parties communes. Vous souhaitez également adapter les règles internes afin de limiter les nuisances sonores. Comment être sûr que ces sujets soient inscrits à l’ordre du jour ?

    Ordre du jour strict

    En même temps que l’avis de convocation à l’assemblée générale, le syndic vous remettra un agenda avec les sujets qui seront abordés à l’assemblée. Soyez conscient qu’il n’est pas possible de discuter d’autres sujets. Ce qui n’est pas à l’ordre du jour de l’assemblée générale ne peut être discuté. Maximisez votre implication dans les décisions de copropriété en planifiant soigneusement à l’avance vos contributions à l’ordre du jour.

    Le point divers 

    Il arrive souvent qu’à l’ordre du jour figure un poste ‘divers’. N’allez cependant pas croire que ce poste signifie que vous pouvez y discuter de n’importe quoi !

    • Les situations imprévues nécessitant une action rapide peuvent être évoquées sous ce point. Cela pourrait inclure des réparations urgentes, des problèmes de sécurité, ou tout autre incident nécessitant une décision immédiate.
    • Les commentaires généraux sur la gestion de la copropriété peuvent être abordés dans le point ‘Divers’. Cela offre une occasion de partager des préoccupations ou des suggestions qui ne trouvent pas leur place dans d’autres sections de l’ordre du jour.
    • Si des événements ou des activités communautaires ne sont pas prévus mais sont proposés spontanément, le point ‘Divers’ peut être utilisé pour en discuter.
    •  Si un copropriétaire souhaite proposer un projet qui n’a pas été anticipé, il peut le présenter dans cette section. Cela pourrait concerner des initiatives bénéfiques pour la copropriété, mais qui n’ont pas été planifiées à l’avance.

    Bien que le point ‘Divers’ offre une marge de manœuvre pour des discussions spontanées, il est essentiel de respecter la pertinence et l’importance communautaire des sujets abordés.

    Communiquez avec le syndic

    Demandez au syndic d’inscrire un point qui vous est cher à l’ordre du jour de la réunion. Pour ce faire, vous avez jusqu’à trois semaines avant la première date possible de l’assemblée générale. Bien entendu, le syndic devra confirmer qu’il inscrira ce point à l’agenda. Pour faciliter la discussion, vous pouvez en profiter pour proposer diverses pistes ou problématiques que vous souhaitez soulever. Cela permettra aux autres copropriétaires de réfléchir sur ces sujets, utilisez cette occasion pour suggérer des solutions et susciter la réflexion.

    Identifiez les intérêts communs 

    Dans le cadre de la copropriété, la force réside souvent dans l’unité. Pour maximiser votre impact lors de l’assemblée des copropriétaires, considérez l’établissement d’alliances positives avec d’autres propriétaires partageant des préoccupations similaires. Avant la réunion, prenez le temps de discuter avec d’autres copropriétaires pour comprendre leurs préoccupations et intérêts. Essayez d’identifier les sujets sur lesquels vos opinions convergent.

    Collaborez sur les propositions 

    Si vous partagez des idées similaires sur des questions spécifiques, collaborez sur la formulation de propositions concrètes. La présentation d’idées de manière concertée peut renforcer leur impact. En formant des alliances positives, vous augmentez la probabilité que vos idées soient bien reçues et sérieusement considérées lors des délibérations.

    Vous l’aurez compris, il est donc important de s’y prendre à l’avance et de communiquer efficacement avec le syndic pour participer de façon satisfaisante à l’ordre du jour. Le point « divers » peut vous être utile, mais inutile de digresser dans les sujets que vous comptez y aborder. La transparence et la collaboration sont les clés d’une copropriété paisible.

  • TEAM construct: Offre clé-sur-porte, conseils pour travailler en toute confianceTEAM construct:

     Vous hésitez à entamer un projet de construction d’une maison clé-sur-porte ? vous êtes déjà dans la réflexion mais vous avez peur de vous lancer…. ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous étudierons ensemble quelques conseils pour collaborer en toute confiance avec une société de construction de maisons clé-sur-porte.

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    Le piège des suppléments

    Pour la plupart des candidats bâtisseurs, la construction de leur maison est le projet de leur vie, un investissement qu’ils rembourseront pendant de longues années. Il est dès lors capital de ne pas négliger le budget et de demander un devis ainsi qu’un cahier des charges détaillés afin de ne pas avoir de mauvaises surprises. TEAM construct s’emploie à étudier avec ses candidats le cahier des charges de leur future habitation en détails, et de répondre à toutes vos questions. Si vous comparez différentes offres, et que vous remarques un différentiel de 40.000€ entre 2 offres, il est évident qu’il y’a lieu d’investiguer ce qui explique cette différence ! Les conseillers commerciaux TEAM construct pourront vous aider sur ce point.

    Mettre la pression pour signer

    Chez TEAM construct, nos conseillers commerciaux sont là pour vous aider, pour vous conseiller ; et non pour atteindre leur chiffre ! Nous sommes conscients qu’un projet de construction d’une maison ne devrait pas faire l’objet d’un deadline ; il doit être mûrement réfléchi et peut faire l’objet de nombreux rdv en fonction de vos questions.

    Garantie de 20 ans, 25 ans

    Certaines sociétés de construction de maisons proposent des garanties de 20 voire même 25 ans. Cela n’a pas beaucoup de sens ! La Loi détermine la garantie décennale dans le secteur de la construction à 10 ans, sur la stabilité et l’étanchéité.

    « Cela ne vous engage à rien »

    Votre signature vous engage toujours à quelque chose, soyez-en conscient ! Un contrat peut néanmoins contenir une clause suspensive d’octroi de crédit, d’octroi de permis… mais ne pensez jamais que votre signature ne vous engage à rien !

    L’argumentaire du conseiller commercial

    Une bonne société de construction de maisons n’a pas besoin de critiquer ses concurrents pour vendre son produit ! En effet, son produit de qualité est son meilleur atout commercial ! Les témoignages de ses clients également…

    Showroom et maisons témoins

    Les sociétés de construction de maisons disposent souvent de maisons témoins et showroom que vous pouvez visiter. N’hésitez pas à demander un rdv, et assurez-vous ainsi de la qualité des finitions, et du sérieux de la société.

    La Loi Breyne

    La Loi Breyne protège le candidat bâtisseur en fixant toutes les questions liées au prix, aux acomptes, au cautionnement… Sachez que même si le respect de La Loi Breyne dans le secteur de la construction clé-sur-porte est obligatoire, toutes les sociétés du secteur ne s’y tiennent pas !

    La Charte des Constructeurs

    Existe-t-il meilleure garantie que l’appartenance à La Charte des Constructeurs ? vérifiez toujours que la société avec laquelle vous envisagez de faire construire la maison de vos rêves fait partie de la Charte ; gage de confiance.

    TEAM construct

    en savoir plus

  • 7 Européens sur 10 sont propriétaires de leur logement ! Et en Belgique ?

    Près de sept personnes sur dix (précisément 69 %) sont propriétaires de leur habitation au sein de l’Union européenne. C’est ce qu’il ressort des chiffres publiés par Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne.

    vente gré à gré

    Portant sur l’année 2022, ils révèlent que la proportion de Belges propriétaires dépasse cette moyenne pour atteindre 72,5 % (contre 71,3 % en 2021). Du point de vue de la qualité de l’habitat, les chiffres d’Eurostat pointent qu’environ 17 % de la population de l’Union européenne vit dans une habitation que l’on peut qualifier de “surpeuplée”, contre seulement 6,2 % dans notre pays. Enfin, en 2022, 9,3 % de la population de l’Union n’avait pas les moyens de maintenir une chaleur adéquate dans son logement, contre seulement 5,1 % de Belges.

    L’Allemagne en queue de peloton

    La Roumanie est le pays qui compte le plus de propriétaires avec un taux de 95 % de la population. Elle est suivie par d’autres pays de l’Est tels que la Slovaquie (93 %), la Croatie (91 %) et la Hongrie (90 %).

    Les pays présentant le taux de propriétaires le plus faible sont :

    – la Suède (64,2 %)

    – la France (63,2 %)

    – le Danemark (59,6 %)

    – l’Autriche (51,4 %)

    – l’Allemagne (46,7 %)

    Ces cinq pays accusent une diminution de ce taux par rapport à 2021. L’Allemagne est le seul pays européen à présenter plus de locataires que de propriétaires.

  • Comment déposer une garantie locative en ligne ?

    Si, en tant que locataire, vous souhaitez déposer une garantie locative, sachez que vous pouvez désormais le faire en ligne via la caisse des dépôts et consignations (CDC). On vous explique comment faire !

    Déposer une garantie locative en ligne
    Mark Levak

    Si votre propriétaire vous demande une garantie locative, il ne faut plus nécessairement la déposer auprès d’une banque. Vous pouvez également le faire en ligne à la caisse des dépôts et consignations. Certaines banques vous offrent également la possibilité de la déposer en ligne.

    Comment procéder ?

    Si vous souhaitez fournir une garantie locative via la caisse des dépôts et consignations, vous pouvez vous connecter à l’application e-DEPO dans MyMinfin. Vous pouvez ensuite créer un nouveau fichier dans la catégorie « Garantie locative ». La création de ce fichier est totalement gratuite. Vous n’avez donc pas de frais de dossier à payer. Vous avez uniquement le montant de la garantie locative à verser.

    Et à la fin de la période de location ?

    A la fin de la période de location, le remboursement de la garantie peut également se faire en ligne. Les deux parties doivent donner leur accord : le propriétaire donne sa permission en ligne pour vous remettre le montant de l’acompte et le propriétaire peut lui demander la libération de cette garantie.

    Pas d’accord et après ?

    Si le locataire et le bailleur ne s’entendent pas sur le remboursement de la garantie locative à la fin de la période de location, celle-ci sera bloquée jusqu’à ce qu’un accord ait été conclu. Une libération via tribunal est également possible…

  • Alarmes factices : le bon plan pour éloigner les cambrioleurs ?

    Une alarme dissuasive est-elle suffisante pour se prémunir de tout cambriolage ou faut-il plutôt opter pour un dispositif effectif ?

    alarm house

    Qu’on les appelle alarmes factices, dissuasives ou encore simulées, ces dispositifs conçus pour donner l’apparence d’un système de sécurité réel sans réellement avoir de fonctionnalités de surveillance ou de détection sont sujets à débat. D’une part, on trouve les adeptes qui estiment que les alarmes factices peuvent avoir un effet dissuasif, car elles donnent l’impression que la propriété est protégée, ce qui pourrait décourager les cambrioleurs potentiels. Ces dispositifs visent en effet à exploiter la psychologie des malfaiteurs en créant une illusion de sécurité.

    D’autre part, les détracteurs, qui vous diront qu’il est important de noter que les professionnels du cambriolage sont bien souvent à même de reconnaître une alarme factice, surtout si elle n’est pas bien conçue ou si elle manque d’une série de détails bien spécifiques. De plus, s’ils sont suffisamment déterminés, certains cambrioleurs n’hésiteront pas à prendre le risque de tester ladite alarme factice afin de voir si elle est réelle et si elle fonctionne.

    De manière générale, bien que les alarmes factices soient à même d’assurer un certain degré de dissuasion, elles ne doivent pas pour autant être considérées comme une solution de sécurité complète et fiable. Mieux vaut donc combiner une alarme factice avec d’autres mesures de sécurité effectives, telles que des systèmes de surveillance vidéo, des serrures de haute qualité ou encore un système d’éclairage extérieur, et ce afin de contribuer à renforcer la sécurité globale de votre propriété. Voire, pourquoi pas, un module factice extérieur, mais une alarme bien réelle à l’intérieur !

  • Acheter un appartement en Belgique : comprendre et maîtriser les charges communes

    Lorsque vous achetez un appartement, vous savez que vous devez payer vos charges. Mais vous devez aussi tenir compte des charges communes, qui sont des frais supplémentaires tombant tous les mois. Qu’incluent-elles ? Comment les estimer, lors de l’achat et dans quelle mesure pouvez-vous les répercuter sur le locataire?

    Frais supplémentaires à l'achat d'une maison
    PhotoMIX Company

    De quoi s’agit-il ?

    Si vous vivez dans un appartement, vous payez d’abord un certain nombre de charges qui sont spécifiquement liées à votre propre appartement individuel. Pensez, par exemple, à la consommation d’eau, de gaz et d’électricité et aux réparations que vous devez y effectuer.

    Mais ce n’est pas tout. En plus des charges citées ci-dessus, vous devez également contribuer à l’entretien des parties communes du bâtiment. Cette contribution porte le nom de « charges communes ». Nous pensons notamment aux frais d’entretien de l’ascenseur, au nettoyage des parties communes, à l’entretien du jardin commun, aux frais d’assurances, du syndic et de l’organisation des assemblées générales, etc.  Si des réparations doivent être effectuées dans les parties communes du bâtiment, cela implique également des coûts qui viendront se rajouter aux charges communes.

    De quel montant parlons-nous ?

    Les charges liées aux parties communes dépendent des caractéristiques du bâtiment. En général, plus l’immeuble est luxueux, plus les coûts sont élevés. Par exemple, un bâtiment qui comporte un grand jardin et/ou une piscine, impliquera beaucoup plus de frais d’entretien qu’un bâtiment où il n’y en a rien de tout cela. Un bâtiment plus ancien peut aussi coûter plus cher qu’un bâtiment plus récent, ne serait-ce qu’en raison des réparations et des rénovations. De plus, ce dernier étant moins isolé, il consomme également plus d’énergie.

    Ce frais vous paraissent difficiles à estimer ? Sachez que, en tant qu’acheteur potentiel, vous avez le droit de demander une copie des derniers relevés établis par le syndic, afin de savoir à combien s’élèvent ces frais. Vous pourrez y voir les montants des années précédentes. Vous pouvez également demander les comptes rendus des dernières assemblées générales. Cela vous permettra de savoir quels travaux ont été approuvés, ce qui vous aidera à vous faire une idée des coûts de réparation et de rénovation à venir dans l’immeuble…

    Quelle sera votre facture ?

    Votre facture sera soumise à différents paramètres. Tous les appartements ne participent pas de la même manière à l’entretien des communs de l’immeuble. Plus l’appartement que vous possédez est grand et de valeur, plus vous devrez y contribuer. Un appartement de trois chambres à coucher, par exemple, devra probablement plus contribuer qu’un appartement comptant une seule chambre à coucher.

    Votre contribution peut également varier en fonction de votre utilisation des communs. Par exemple, en toute logique, les propriétaires des appartements du rez-de-chaussée devraient moins contribuer aux frais d’ascenseur que les propriétaires d’un appartement situé au dernier étage.

    Pour être sûr de vous, nous vous invitons à consulter les règles de copropriété. En tant qu’acheteur potentiel, vous pouvez parfaitement demander à les consulter avant de prendre votre décision et d’éventuellement acheter.

    Et si vous louez l’appartement ?

    Vous achetez peut-être ce logement pour le louer, ou n’excluez pas la possibilité de le louer par la suite. Si vous louez le logement, vous pouvez répercuter une partie des charges communes (par exemple les frais de nettoyage, les charges, etc.) sur le locataire. Le syndic indique parfois précisément quels coûts vous pouvez transférer à ce dernier.

  • Votre assurance incendie sera bientôt plus facilement résiliable !

    Une nouvelle loi facilitera bientôt la résiliation de votre assurance habitation. En quoi consiste exactement cette nouvelle loi et à partir de quand entrera-t-elle en vigueur ?

    family loan

    Un délai de préavis plus court

    Lorsque vous souscrivez une assurance habitation, vous vous engagez pour une durée maximale d’un an. La loi prévoit également une reconduction tacite pour des périodes successives d’un an.  Si, aujourd’hui, vous souhaitez mettre fin au contrat, vous devez prévoir un préavis d’au moins trois mois avant la date d’échéance.

    Si vous êtes un particulier et que vous souscrivez une assurance habitation, vous pourrez bientôt la résilier à tout moment dès la deuxième année du contrat, sans pénalité ni frais. Cette résiliation prendra alors effet après l’expiration d’un délai de deux mois. Une fois ce préavis écoulé, le solde de la prime que vous avez payée devra vous être remboursé. 

    Moins de formalités

    Sachez en outre qu’à terme, il sera également possible de résilier le contrat d’assurance via un recommandé digital ou un mail avec signature électronique, plutôt que par recommandé.

    À partir de quand ?

    Il faudra attendre le 1er octobre 2024 ! Les nouvelles dispositions légales en matière de préavis s’appliqueront à tous les contrats conclus ou reconduits tacitement à partir de cette date.

  • Comment optimiser l’espace d’une petite salle de bain ?

    Rares sont les salles de bain qui disposent d’un espace généreux. Mieux vaut donc opter pour du mobilier pratique et recourir à quelques astuces.

    Optimiser l'espace dans une petite salle de bains.
    Christa Grover

    Si la salle de bain nous impose au minimum deux visites quotidiennes, autant rendre celles-ci les plus agréables possibles. Cette pièce doit donc être agréable à vivre, pratique et pleine de rangements afin que le temps que l’on y passe rime avec bien-être voire délassement.

    Même si vous ne disposez que de 4 ou 5 mètres carrés, il est néanmoins possible de faire rentrer un lavabo, une douche et quelques rangements sans pour autant transformer la pièce en fourbi. Vous vous devez donc de bien réfléchir avant de vous lancer dans l’aménagement de la pièce, chaque centimètre carré devant être considéré et optimisé ! En outre, il y a des éléments dont on ne peut pas se passer dans une salle de bain, comme un porte-serviettes ou un miroir.

    Pour ce qui est des aspects pratiques, commencez par installer des crochets multifonctions ainsi qu’une ou plusieurs barre(s) au mur. Cela vous permettra déjà de disposer peignoirs, serviettes et gants de toilette. Dans le même ordre d’idée, optez pour un miroir flanqué d’une tablette intégrée. Ici aussi de quoi ranger vos brosses à dents, dentifrice et autres produits cosmétiques sans encombrer le lavabo. Concernant ce dernier justement, vous pouvez soit choisir un meuble qui dispose d’une vasque intégrée, soit un lavabo à poser. Dans tous les cas, veillez à ce que la cuve soit suffisamment large… Un simple lave-mains dans une salle de bain peut rapidement se révéler horripilant.

    Et les meubles ?

    Pensez pratique et donc, notamment, au nettoyage de votre salle d’eau. Du coup, préférez les meubles suspendus plutôt que ceux posés sur le sol. Veillez à ce que ceux-ci comportent suffisamment d’espaces de rangement, si possible de façon compartimentée. Tiroirs et étagères vous permettront de ranger cosmétiques et linge de bain. Si une profondeur de 40 cm est à recommander, vous pouvez par contre jouer sur la largeur du meuble, en fonction de la configuration de la pièce. Pensez aussi à privilégier les portes coulissantes, moins encombrantes que des portes battantes, ainsi qu’à des poignées compactes qui, dans certains cas, peuvent se révéler gênantes. Un radiateur qui fait aussi office de sèche-serviettes vous permettra aussi de gagner de précieux centimètres dans votre espace, et d’optimiser leur séchage !

    Une baignoire ? 

    Enfin, si vous ne jurez que par une baignoire (alors qu’en principe une douche est plus compacte), ne désespérez pas car votre espace est restreint. Sachez qu’il existe des modèles de petite taille (avec une longueur de 105 cm contre 150 en moyenne pour un bain classique), ainsi que des modèles d’angle. Quand la salle de bain est située sous les combles, la baignoire peut aussi se révéler une bonne solution, lorsque la hauteur n’est pas suffisante que pour installer une cabine de douche. La douche, elle, offre une grande liberté d’installation. À l’italienne, sans parois, avec une évacuation intégrée directement dans la chape ou sous le bac de douche, tout est possible. La solution la plus homogène sera, avec un sol bétonné ou carrelé, de prolonger ce dernier jusque dans la douche, sans aucune démarcation. Cela aidera aussi à agrandir l’espace.

    Même dans une petite salle de bains, des choix malins sont possibles afin de rendre l’espace tout aussi agréable et fonctionnel que dans une pièce plus spacieuse. N’hésitez pas à innover pour créer votre salle de bains idéale !