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  • Wallonie : bientôt des tarifs d’électricité 5 fois plus chers en soirée !

    Ce sont nos collègues de La Libre qui l’annoncent : une réforme, attendue en 2026, vise à décourager la recharge des véhicules électriques en soirée.  

    electricity
    Matthew Henry

    Une importante réforme des tarifs d’utilisation du réseau électrique entrera vraisemblablement en vigueur en Wallonie en 2026 avec pour premier objectif d’inciter les particuliers et les entreprises à consommer l’électricité aux meilleurs moments pour le réseau. Ces moments optimaux se situent en journée, lorsque l’ensoleillement est maximal (à savoir de 11 à 17 heures), mais aussi la nuit, lorsque la consommation globale du pays est la plus basse. But de cette réforme : décourager les propriétaires de véhicules électriques à recharger leur voiture en soirée, lorsqu’ils rentrent du travail.

    Si les grands principes de cette réforme étaient déjà connus, en revanche, on ne connaissait pas encore les différences de prix entre les différentes plages tarifaires qui seront d’application. Mais un document mis en ligne par la Cwape, le régulateur wallon de l’énergie, a dévoilé ces éléments de la réforme. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces différences de prix seront très importantes.

    Rouge, orange ou vert

    Premier point dont il faut tenir compte : cette nouvelle tarification sera optionnelle. Ce qui veut dire que le consommateur wallon pourra conserver son tarif monohoraire ou bihoraire s’il le souhaite. Néanmoins, ces deux tarifications seront, elles aussi, revues par la réforme.

    Ceux qui optent pour la nouvelle tarification se verront offrir trois plages horaires, correspondant à trois couleurs : rouge, orange ou verte. Le tarif “rouge”, qui sera d’application de 17 à 22 heures, sera le plus cher. Il vise à décourager la recharge des voitures électriques en soirée. Le tarif “orange”, qui sera de mise de 7 à 11 heures et de 22 à 1 heure, sera intermédiaire. Enfin, le moins cher sera le tarif “vert”, en vigueur de 1 à 7 heures et de 11 à 17 heures. Avec ce système, les autorités wallonnes entendent concentrer la consommation d’électricité la nuit mais aussi quand le photovoltaïque produit le plus.

    Quid des tarifs ?

    Si les prix qui entreront en vigueur avec cette tarification dynamique ne sont pas encore connus, on sait par contre que le tarif orange sera 3 fois plus cher que le tarif vert. Quant au tarif rouge, il sera 5 fois plus cher que le tarif vert ! De quoi affirmer que, si cette réforme est adoptée, on se situera bel et bien au-delà des différences de prix actuelles, sachant qu’aujourd’hui le tarif en heures pleines n’est que 70 % plus cher que le tarif en heures creuses chez Ores (chez Resa, la différence est d’environ 80 %).

    On le comprend, la réforme proposée par la Cwape se veut incitative. Pour les Wallons qui seront en mesure de déplacer leur consommation, il devrait être possible de réaliser des économies. Mais la réforme pourrait aussi coûter pas mal d’argent aux citoyens qui ne peuvent consommer qu’en soirée, au moment où l’on paie le plus.

  • Mila : « Une étagère hors du commun pour quelques sous ? Suivez le guide ! »

    Mon vieux voisin adoré s’en va : une place s’est libérée dans le home. Au-delà de tout ce que ça implique émotionnellement, il y a les préparatifs du départ. Il m’a demandé si je voulais l’un ou l’autre meuble : tout ce qui partait lui facilitait la tâche.

    Marcel, je l’adore mais son mobilier est d’un autre temps. Et je ne voyais pas trop quoi embarquer. Finalement, j’ai décidé de lui voler les tiroirs de la petite commode du salon. J’allais leur offrir une nouvelle vie. J’avais vu passer sur les réseaux une idée sympathique : empiler les tiroirs les uns par-dessus les autres, pour constituer une étagère.

    J’en ai pris 4. J’ai retiré les poignées en laiton, poncé le bois foncé et éliminé toute trace de vernis. Puis, j’ai peint le tout. Une couleur différente pour l’intérieur des tiroirs et une autre pour l’extérieur. Du blanc et du bleu azur. Je voulais quelque chose de doux et heureux, comme mes échanges avec Marcel.

    Quand les tiroirs ont été peints, j’ai remis les poignées en laiton : je ne voulais pas tout changer. J’ai alors entrepris de fixer 4 pieds (achetés blancs eux aussi) sur une longueur d’un premier tiroir. Un tiroir comme une boîte désormais renversée, à l’horizontale. Une grosse vis par pied a suffi.

    Je me suis assurée de la solidité de mon travail : je ne suis pas toujours douée pour les précisions. J’ai alors disposé les trois autres tiroirs par-dessus, en quinconce. Une poignée sur la droite, une poignée sur la gauche. Et ainsi de suite. J’ai utilisé de la colle sur la longueur des tiroirs et fixé des plaques d’assemblage perforées en acier à l’arrière du meuble. 

    On est d’accord : nul besoin de ses poignées pour composer l’étagère. Mais elle me ferait penser à mon vieil ami. A toutes les fois où je l’avais vu les saisir pour ouvrir la commode et me montrer des photos ou des documents.

    Je trouve le résultat adorable. Une étagère qui zigzague légèrement. Qui semble onduler un peu. Mais qui tient droit malgré tout. Je vais imprimer une photo de Marcel et moi : elle y figurera en bonne place, entre les petites plantes retombantes et les objets de déco. 

    Des fois, les meubles racontent une jolie histoire !

     

  • Installer une borne de recharge à domicile : 8 questions à se poser

    Vous envisagez de faire installer une borne de recharge à votre domicile et vous demandez quels sont les différents éléments à prendre en compte ? Faisons le tour de la question avec un expert.

    smart charging

    De plus en plus de Belges optent pour la mobilité électrique, soit par conviction personnelle, soit car ils ont la possibilité de bénéficier d’une voiture de société qui se passe de carburant. Un choix qui, bien souvent, rime avec l’installation d’une borne de recharge à la maison. Afin de vous orienter au mieux dans vos choix, nous avons rencontré Geert Meerschman, directeur de GM Services à Lokeren, une entreprise spécialisée dans l’installation de bornes pour les particuliers. L’occasion de lui poser une série de questions qui taraudent de nombreux citoyens prêts à investir dans la mobilité du futur.

    Une borne est-elle absolument indispensable ?

    Pour notre expert, se limiter à une simple prise électrique n’est pas une bonne idée. En effet, une prise standard n’est pas adaptée à une utilisation intensive durant plusieurs heures. “Cela peut prendre jusqu’à 10 heures pour recharger une batterie. La prise va donc chauffer, avec tous les risques que cela comporte. Une borne de recharge est une bonne alternative, à la fois plus sûre et plus rapide” explique Geert Meerschman.

    Combien coûte une borne de recharge ?

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    Il faut compter environ 1.000 € pour les modèles les plus abordables, et environ 1.500 € pour un modèle avec équilibrage de charge et une capacité de 22 kW, installation comprise. Ce dernier offre également une série de fonctions intéressantes comme la facturation fractionnée ou la recharge économique, qui se contrôlent à l’aide d’une application dédiée. Il faut noter que les maisons de plus de 10 ans peuvent bénéficier d’un taux de TVA réduit de 6 %.

    Dois-je faire renforcer mon installation électrique avant d’installer une borne de recharge ?

    Bien souvent, c’est nécessaire. En effet, la plupart des logements résidentiels fonctionnent avec une connexion monophasée au réseau électrique et avec une puissance maximale de 40 A. La recharge d’une voiture électrique, gourmande en électricité, peut rapidement surcharger une installation trop faible, surtout si vous cuisinez en même temps ou que vous faites tourner votre lave-vaisselle. Il convient donc de revoir l’installation et d’opter pour une connexion triphasée de 400 V, à même de gérer une consommation beaucoup plus importante. Celle-ci permettra aussi de recharger votre véhicule plus rapidement (jusqu’à deux fois plus vite par rapport à une prise normale !).

    Combien coûte une nouvelle installation de ce type ?

    Quasiment toutes les habitations sont à même de passer à une connexion triphasée de 400 V. Cela implique de contacter son gestionnaire de réseau afin de voir si cet upgrade est envisageable. Une mise à niveau qui vous coûtera entre 150 et 1.300 €. “Le boîtier à fusibles doit lui aussi être adapté mais pas forcément remplacé. Seul le câblage interne et le disjoncteur différentiel doivent l’être” ajoute Geert Meerschman. L’adaptation du tableau électrique prend environ 4 heures de travail et coûte environ 500 €, main d’œuvre et matériel compris.

    L’électricité, meilleur marché que le carburant par kilomètre parcouru ?

    “La plupart des sources disent que la conduite électrique est environ deux fois moins chère que la conduite au diesel ou à l’essence, surtout si vous avez un double compteur électrique car vous pouvez alors charger à moindre coût durant la nuit” explique Geert Meerschman. Il faut néanmoins savoir que les tarifs de nuit sont appelés à disparaître, au profit d’une tarification variable en fonction du moment de la journée.

    Les panneaux solaires, le bon plan ?

    “Recharger sa voiture avec de l’énergie solaire est sans aucun doute la solution la plus avantageuse, surtout si le tarif de nuit est appelé à disparaître” précise notre expert. La situation idéale est la suivante : le propriétaire de panneaux solaires pourvu d’un compteur numérique recharge son véhicule pendant sa journée de télétravail. “Et s’il est en déplacement le jour, il peut aussi compter sur une batterie qui aura stocké l’énergie produite durant la journée et qu’on pourra ensuite utiliser durant la nuit”.

    Quid des avantages fiscaux ?

    Si vous installez une borne de recharge fixe pour voitures électriques à votre domicile, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt pour les dépenses que vous avez faites dans le cadre de cette installation, entre le 1er septembre 2021 et le 31 août 2024 inclus. Des dépenses qui doivent être liées à l’achat d’une borne de recharge fixe neuve, à son installation et au contrôle de son installation.

    La réduction d’impôt est de 45 %, 30 % ou 15 % des dépenses éligibles. Le taux de la réduction d’impôt dépend de l’année au cours de laquelle vous avez effectué les dépenses :

    Dépenses effectuéesTaux
    du 01/09/2021 au 31/12/2022 inclus45 %
    du 01/01/2023 au 31/12/2023 inclus30 %
    du 01/01/2024 au 31/08/2024 inclus15 %

    Comment puis-je facturer la consommation d’électricité de ma borne à mon employeur ?

    “La plupart des bornes de recharge peuvent être facilement gérées via une application ce qui permet notamment d’envoyer facilement un relevé mensuel à votre employeur” explique Geert Meerschman. Certaines bornes offrent également une option de facturation séparée, permettant de séparer les frais personnels de ceux d’un second véhicule ou du trajet domicile-travail. Enfin, d’autres bornes intelligentes peuvent envoyer la consommation ou les frais directement à l’employeur. Il est aussi possible de travailler avec une carte dédiée qui vous sera fournie par votre fournisseur d’électricité. Les coûts seront alors directement facturés à l’employeur.

    Vous souhaitez en savoir davantage sur l’installation d’une borne de recharge à votre domicile ?

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  • Bruxelles : voici combien de ménages vont devoir rénover leur logement

    D’ici 2033, les passoires énergétiques F et G seront interdites à Bruxelles. Autant dire que le chantier est immense car ces labels désignent une grosse partie du bâti bruxellois !

    Jean-Paul Rémy Visit.Brussels

    Le gouvernement bruxellois a introduit une nouvelle réglementation qui impose à environ 750.000 ménages de procéder à des travaux de rénovation de leur logement. Cette mesure, prévue pour améliorer la performance énergétique des bâtiments, s’inscrit dans une démarche de lutte contre le changement climatique et de réduction de la consommation énergétique… C’est que Bruxelles, tout comme les deux autres régions et le reste de l’Europe doit atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Hors, la capitale européenne ne profite pas de l’agriculture comme levier mais seulement de l’immobilier, du tertiaire, ainsi que du transport. Autant dire qu’il faut mettre les bouchées doubles sur ces points !

    Qui est concerné ?

    Tous les propriétaires de logements situés dans la région de Bruxelles sont concernés par cette mesure. Ils auront pour obligation de réaliser des travaux pour améliorer l’isolation thermique, le système de chauffage, et potentiellement, le système de ventilation de leurs biens immobiliers. Rappelons qu’à cette fin, le PEB sera obligatoire en 2026 et que des aides sont disponibles. Si l’intention peut paraître fort louable, cette marche forcée risque d’avoir des conséquences dramatiques pour les propriétaires dénués de moyens, qui s’exposent à des amendes, calculées en fonction de la gravité du manquement et de la durée du retard.

  • Insolite : l’intelligence artificielle débarque dans les… tondeuses ! A quel prix ?

    Segway propose de nouvelles tondeuses autonomes, équipées de l’intelligence artificielle. Révolution ou gadget hors de prix ?

     
     
     
     
     
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    Une publication partagée par Segway Navimow (@navimow)

    Segway s’aventure désormais dans le jardinage avec sa dernière création : la série Navimow i. Ces tondeuses autonomes promettent un entretien de la pelouse sans précédent grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle. Un système de localisation avancé, EFLS 2.0, assure un positionnement au centimètre près, même dans les jardins les plus exigeants, promet le fabricant.

    Facilité d’installation et utilisation

    L’un des plus grands avantages de Navimow i-Series réside dans sa simplicité d’installation. Contrairement aux tondeuses-robots traditionnelles nécessitant des fils périmétriques, Navimow se fie à une technologie avancée pour naviguer intelligemment à travers votre jardin. L’application Navimow permet une configuration rapide et intuitive, créant des limites virtuelles pour guider la tondeuse sans effort.

    Vision et précision

    Le module VisionFence, disponible en option, dote Navimow d’une capacité de vision, permettant une détection et un contournement précis des obstacles. Cela élimine les risques de collision et garantit une tonte uniforme et efficace, même autour des obstacles les plus imprévisibles.

    Prix

    Grâce à son autonomie et sa capacité à se recharger seule, Navimow peut travailler indépendamment de toute présence. En outre, Segway promet un niveau sonore des plus réduits ! Reste le prix, annoncé à partir de 1.000 dollars aux Etats-Unis.

  • Neutralité carbone : l’isolation centre trop l’attention !

    En fait-on trop sur l’isolation ? On n’en fait surtout pas assez sur le reste ! La BNB tient un discours qui ne manquera pas de retenir l’attention !

    insulating house facade

    Le gouverneur de la Banque nationale de Belgique (BNB), Pierre Wunsch, a lancé un appel significatif lors de la publication du rapport annuel de l’institution. Il critique la focalisation excessive des politiques belges de décarbonation du logement sur l’isolation thermique, au détriment d’autres approches potentielles !

    Pour la BNB, il est nécessaire d’adopter une stratégie plus diversifiée pour atteindre la neutralité carbone dans le secteur du logement.

    La Wallonie est-elle la seule à avoir raison ?

    Les trois régions belges visent, d’ici 2050, un parc de logements économe en énergie, avec des objectifs spécifiques de score PEB : les régions flamande et de Bruxelles-Capitale doivent atteindre un score PEB moyen de 100 kWh/mètres carrés contre 85 kWh/mètres carrés pour la Région wallonne. Cependant, seule la Région wallonne souligne explicitement la nécessité de décarboner les besoins résidentiels en énergie. Et pour la BNB, c’est clairement la direction à prendre.

    Le chantier est énorme !

    Selon les études de la BNB, la rénovation énergétique approfondie du parc immobilier belge requiert 350 milliards d’euros pour l’ensemble du pays, soit environ 65.000 euros par logement ! Autant dire que les obstacles sont considérables, notamment au niveau de la main d’œuvre, le secteur du bâtiment connaissant déjà une pénurie en la matière. Quant aux ménages, pour nombre d’entre eux, l’isolation énergétique n’est pas toujours une priorité !

    Des équipements décarbonés

    La BNB propose de rediriger l’attention vers l’installation d’équipements décarbonés, tels que les pompes à chaleur et l’énergie verte, pour réaliser l’objectif de neutralité carbone. Cette approche, selon Pierre Wunsch, permettrait d’atteindre une meilleure efficience en termes de coût et d’accélérer la transition écologique. Il insiste sur l’importance de ne pas se limiter à l’isolation, mais de viser plus largement la décarbonation du chauffage, dans le but d’optimiser la transition climatique des logements belges vers plus de durabilité.

  • 7 grosses erreurs à éviter absolument lors d’un investissement immobilier locatif

    Parmi les différents types d’investissements, l’immobilier locatif est l’un des plus séduisants. En plus d’être une excellente source de revenus mensuels, il peut vous donner une plus-value lors de la revente. Mais certaines erreurs de débutant sont à éviter pour que votre investissement immobilier locatif ne tourne pas au cauchemar.

    Erreurs à éviter lors d'un investissement immobilier
    Kindel Media

    1. Faire des recherches insuffisantes

    Erreur typique numéro 1 du débutant : ne pas faire assez de recherches. On ne vous demande pas de devenir Sherlock Holmes en analysant chaque bien jusque dans les moindres détails, mais ne sous-estimez jamais l’importance de l’investigation. L’immobilier demande une diligence particulière. Vous devez prendre le temps de chercher ce que vous voulez, ou à l’inverse ce qui ne vous plaît pas. Accordez-vous suffisamment de temps pour cela. Même si vous devez faire une offre, ne faites pas un choix dans la précipitation. Cela s’applique tant pour la recherche du bien que lors de la visite. Attention aux détails qui pourraient finir par vous coûter cher, que ce soit en frais de réparations ou administratifs !

    2. Faire une offre inconsidérée

    Une chose essentielle à laquelle faire attention lorsque vous faites une offre pour un bien immobilier est de vous assurer que le prix que vous proposez est en adéquation avec la valeur réelle du bien. Réalisez une analyse comparative du marché pour proposer un prix d’achat qui mettra toutes les chances de votre côté. Le prix que vous offrez doit être raisonnable par rapport aux prix des biens similaires dans la région. Offrir un prix trop bas risque de frustrer le vendeur et de compromettre vos chances d’obtenir le bien, tandis qu’offrir un prix trop élevé peut vous faire payer plus que ce que le bien vaut réellement. Bref, ne vous laissez pas emporter par vos sentiments !

    3. Négliger l’emplacement

    En immobilier, la situation du bien est très importante. Plus le bien sera proche du centre, des écoles, commerces, plus vous aurez des chances de le louer ! Un bien situé dans un quartier prisé peut attirer les locataires comme un aimant. Assurez-vous donc que votre investissement soit bien placé, à proximité des commodités, des transports en commun et des centres d’activité. Préférez les grandes villes et les lieux économiquement attractifs.

    4. Ne pas calculer son investissement

    L’immobilier est un jeu de chiffres. Avant d’investir, il est crucial de faire des calculs précis. Évaluez le coût total de votre investissement, y compris les frais d’achat, les rénovations nécessaires et les frais de gestion. Il est donc crucial que vous ayez connaissance de ces données. Comparez cela aux revenus locatifs potentiels pour déterminer la rentabilité de votre investissement. Ne laissez aucune place à l’improvisation financière. Et mieux vaut pêcher par modestie que par exubérance…

    5. Ne pas anticiper les imprévus 

    Même avec une planification minutieuse, des imprévus peuvent survenir dans la gestion d’un bien locatif. Des réparations plus coûteuses, des périodes de vacances prolongées ou des litiges avec des locataires peuvent affecter votre rentabilité. Pour éviter d’être pris au dépourvu, constituez un fonds de réserve qui va vous permettre de faire face à ces situations imprévues. Prévoyez également des marges de sécurité dans vos calculs financiers pour vous protéger contre les fluctuations du marché et les imprévus de la vie immobilière.

    6. Demander un loyer trop élevé

    Certes, vous voulez faire un bénéfice sur votre location, mais demander un loyer supérieur à la moyenne des montants de l’emplacement du bien se retournera contre vous : cela fera fuir vos futurs locataires et prolongera les périodes de vacances. Votre rendement en sera négativement affecté, vous serez donc perdant à tous les niveaux. Assurez-vous bien que le loyer que vous demandez soit en phase avec le marché locatif local.

    7. Pas de contrat, pas de preuve

    Rédigez un contrat avec tous les détails importants de la location et demandez une signature. En cas de problèmes avec le locataire, vous aurez une trace écrite, signée de sa main. Les accords verbaux ne valent rien en cas de litige. Couvrez-vous ! Cela vous fournira une base légale solide en cas de problème et vous permettra une meilleure tranquillité d’esprit. Et évidemment, n’oubliez pas d’enregistrer le bail…

  • Citerne d’eau de pluie: voici comment l’entretenir facilement !

    Le nettoyage de votre citerne d’eau de pluie est souvent vu comme une corvée. Bon, on ne va pas se mentir, ce ne sera jamais un joyeux moment ! Mais ces conseils devraient rendre la tâche nettement moins pénible !

    citerne eau pluie

    Equipements

    Avant de commencer, équipez-vous de gants, masque et lunettes de protection. Assurez-vous que la citerne est vide ou presque et débranchez tout système électrique associé. En clair, faites-le après une période de sècheresse et n’oubliez pas de couper votre groupe hydro !

    Évacuation des sédiments

    Pensez d’abord à vider l’eau restante, avec une pompe submersible. Quant aux sédiments qui se déposent au fond de la citerne avec le temps, veillez à ne pas les jeter n’importe où !

    Nettoyage

    Pour le nettoyage, rien de tel que du vinaigre blanc mélangé à de l’eau (50/50), même si dans le commerce, vous trouverez des désinfectants spécifiques. Brossez les parois et le fond pour enlever les algues et résidus. Une fois le tout propret, rincez abondamment avec de l’eau claire.

    Inspection

    Après le nettoyage, inspectez votre citerne pour toute fissure ou dommage. Des kits de réparation spécifiques sont disponibles pour les petites réparations, mais si vous remarquez de grosses fissures, il est peut-être plus sage de faire appel à un professionnel !

    Maintenance

    Il est conseillé de nettoyer votre citerne une fois par an pour maintenir la qualité de l’eau. Si vous utilisez l’eau de pluie pour vos lessives (ce que certains experts déconseillent), pensez à installer un minimum de trois filtres ! Pensez également à nettoyer vos gouttières et systèmes de filtration régulièrement pour éviter l’accumulation de débris. Petite astuce : un bas en bout de gouttière permet de filtrer efficacement les impuretés, mais n’oubliez pas de le changer régulièrement !

  • Europe : des bâtiments neutres en carbone dès 2030 !

    Dès 2030, les nouveaux bâtiments de l’UE devront être neutres en carbone. On détaille la mesure avec vous !

    Les eurodéputés ont adopté une directive qui exigera que tous les nouveaux bâtiments construits dans l’Union européenne soient neutres en termes d’émissions de gaz à effet de serre à partir de 2030. Cette mesure ambitieuse s’inscrit dans un objectif plus large : rendre l’ensemble du parc immobilier européen neutre en émissions d’ici 2050. Cette initiative vise à atténuer l’impact significatif du secteur immobilier sur le climat, étant l’un des principaux consommateurs d’énergie en Europe et responsable de plus d’un tiers des émissions liées à l’énergie dans l’UE.

    Des normes plus strictes pour les bâtiments publics

    Les bâtiments neufs occupés ou détenus par les autorités publiques devront atteindre cet objectif de zéro émission dès 2028. Le secteur public doit donc montrer l’exemple !

    Rénovations et économies d’énergie

    La directive prévoit également des directives strictes pour la rénovation des bâtiments existants. Les États membres sont appelés à mettre en œuvre des mesures visant à réduire la consommation moyenne d’énergie d’au moins 16% d’ici 2030. Ce sont évidemment les passoires énergétiques qui sont visées, qu’elles soient résidentielles ou non.

    Fin des combustibles fossiles

    La directive prend également des mesures pour décarboner les systèmes de chauffage et prévoit l’arrêt progressif de l’utilisation des combustibles fossiles pour le chauffage et la climatisation. D’ici 2040, l’utilisation de chaudières à combustible fossile sera totalement interdite dans l’UE.

    Exceptions et prochaines étapes

    Des exceptions sont prévues pour certains types de bâtiments, comme les constructions agricoles et les monuments historiques. La directive, qui a été adoptée par une majorité significative, doit encore recevoir l’approbation officielle du Conseil avant d’être transposée dans les législations nationales.

  • Merveille architecturale : Focus sur le chantier pharaonique de l’ascenseur de Strépy-Thieu

    Estimé dans un premier temps à 187 millions €, il en coûtera finalement 647 ! Retour sur le chantier le plus dispendieux de l’histoire de la Wallonie.

    strepy thieu
    Visit Wallonia

    Dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, plusieurs pays européens se mirent d’accord pour que leurs voies d’eau puissent être exploitées commercialement à un gabarit permettant la circulation de péniches de 1.350 tonnes. En Belgique, c’est le canal du Centre qui fait l’objet de toutes les attentions, celui-ci permettant de relier les bassins de la Meuse et de l’Escaut, mais aussi le bassin industriel de Dunkerque à celui du Rhin. Le gouvernement de l’époque décide alors d’entreprendre des travaux de modernisation qui débutent dès 1963.

    Mais un écueil de taille demeure : ce canal présente un dénivelé important qui a entraîné la construction de plusieurs écluses et ascenseurs hydrauliques sur son ancien tracé. Le nouveau, qui va être creusé le long de celui-ci, fait forcément face au même problème. La construction des écluses d’Obourg et de Havré a déjà permis de gagner respectivement 5 et 10 mètres mais c’est loin d’être suffisant…

    Face à des difficultés d’alimentation naturelle en eau qui excluent l’option d’écluses supplémentaires, le choix d’un ascenseur de 73 mètres s’impose en 1977. À l’époque, on estime que c’est l’option la moins onéreuse, avec un budget initial estimé à 187 millions €. Il s’agit pourtant du plus grand ascenseur funiculaire du monde, d’autant qu’il doit être doublé d’un pont-canal géant qui enjambera un nœud routier important. Le chantier débute en 1982 et doit se terminer dix ans plus tard.

    Rien ne va plus

    À ses débuts, le projet profite des “enveloppes de compensation” des énormes travaux d’aménagement du port de Zeebruges. Une association temporaire est créée et celle-ci se voit confier aussi bien les études techniques que la construction de cet ouvrage d’art. Sauf que le chantier va rapidement tourner au cauchemar. Avec la régionalisation des travaux publics en 1989, la Wallonie hérite d’infrastructures qu’elle n’est pas à même de construire voire d’entretenir. Le chantier de Strépy-Thieu va alors s’éterniser, la Région wallonne ne pouvant financer les coûts annuels sans cesse en hausse de ce chantier pharaonique. De plus, plusieurs entreprises engagées sur la construction de l’ascenseur tombent en faillite. Les déboires sont tels que nombreux sont ceux qui réclament l’abandon pur et simple du projet. Strépy-Thieu devient alors le symbole des travaux inutiles wallons, immortalisés à maintes reprises par le journaliste Jean-Claude Defossé dans son “Journal des Travaux inutiles”.

    Merci l’Europe

    Finalement, la solution viendra de la constitution de la SOFICO (la Société wallonne de financement complémentaire des infrastructures). Celle-ci a pour mission d’achever ou de réaliser les chantiers wallons d’envergure en combinant des capitaux locaux avec des subsides européens et des prêts octroyés par la BEI, (la Banque européenne d’investissement). Le méga ascenseur de Strépy-Thieu sera finalement inauguré en septembre 2002, après 20 ans de travaux. La facture finale de sa construction s’élève à 647 millions € !