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  • Jeux olympiques de Paris : Les prix pour une nuit… dégringolent !

    Le rêve des propriétaires parisiens de louer leur bien à plusieurs milliers d’euros la nuit, semble doucement mais sûrement s’éloigner. En effet, la réalité du marché, ce sont plutôt des chiffres qui… chutent !

    Paris
    John Tower

    Le Figaro Immobilier parle d’une chute des prix à la location de 18% en 3 mois ! Du 26 juillet au 11 août, dates des Jeux Olympiques, la location d’un bien à Paris reviendrait, en moyenne, à environ 802 euros la nuit. Celait reste délirant, nous sommes bien d’accord, mais de nombreux observateurs s’attendaient à des prix nettement plus costauds !

    Comment expliquer cette chute des prix ?

    Tout simplement par la loi de l’offre et de la demande ! La demande ne serait peut-être pas aussi forte qu’espéré et surtout, l’offre serait abondante : on parle notamment, de 2% du parc immobilier qui serait proposé à la location dans le 10ème arrondissement !

    Un constat identique partout ?

    Non, pas vraiment, car si les prix en banlieue baissent aussi, la chute serait toutefois moins spectaculaire. Relevons également le 8ème arrondissement qui affiche des loyers assez stables, ce dernier abritant pas moins de 3 sites olympiques et paralympiques.

  • Voici pourquoi la hausse des loyers dope le rendement immobilier

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, la hausse des taux n’a pas découragé les investissements dans l’immobilier, que du contraire. On vous explique pourquoi.

    Bank deal

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon la Fédération des agents immobiliers francophones de Belgique (Federia), en 2023, les loyers ont augmenté de 4,3 % en Wallonie, de 6,4 % en Flandre et de 8,6 % en Région bruxelloise (par rapport à 2022), soit davantage que l’inflation évaluée à 4,03 % l’année dernière. Des loyers en hausse qui s’expliquent par un nombre moins important de logements disponibles à la location ainsi que par le retour de nombreux ménages sur le marché locatif, dû à la hausse des taux qui les a exclus du marché d’acquisition.

    Un rendement boosté

    Rien de tel qu’un exemple pour comprendre pourquoi la hausse des loyers contribue à doper le rendement immobilier : actuellement, et sur la base de sa pratique, le consultant immobilier BuyerSide estime le rendement brut “acte en main” (à savoir le loyer annuel rapporté au prix d’achat majoré des droits d’enregistrement et des frais de notaire) à 4,5 % pour un immeuble de rapport bien situé à Bruxelles et en bon état. À prix d’achat constants, la hausse des loyers devrait rapidement hisser ce rendement initial de 4,5 % à 4,98 % sur la base de la progression moyenne des cinq communes bruxelloises les mieux situées (+ 10,6 %). Et même si les taux directeurs baissent de 1% en 2024, comme attendu par les marchés, et renchérissent mécaniquement les prix d’achat de 3,125 % (un quart de la baisse induite par la hausse de 4% des taux), le rapport resterait très favorable, à savoir de l’ordre de 4,8 % ! Une tendance qui se confirme dans les trois régions du pays.

    Pour en savoir plus sur cette thématique, n’hésitez pas à consulter l’article rédigé par notre partenaire BuyerSide sur son blog.

  • Mila : « repeindre un fauteuil en tissu ? Bien moins cher que de le remplacer ! »

    J’ai reçu un fauteuil adorable : 4 pieds en bois foncé, une seule banquette pour une double assise, un dossier aux lignes douces, des accoudoirs avec une jolie forme de volutes. Le tout recouvert d’un seul et même tissu. Seul souci : le bleu pâle et délavé du tissu. Côté fraîcheur, c’était pas trop ça !

    J’ai donc entrepris de le peindre : une jolie manière de lui donner une seconde vie. Et une opération bien moins onéreuse que de changer le tissu. Ma seule crainte ? Obtenir un tissu dur et rêche, à l’assise rigide et au confort moyen. On allait bien voir ce que ça allait donner !   

    En magasin, vous trouverez facilement de la peinture pour tissu : aérosol et peinture acrylique se partagent le rayon. J’ai choisi un jaune vif. Envie de soleil. De lumière. De couleur vivante. J’ai acheté un nouveau pinceau droit d’une belle largeur. Du papier abrasif (papier de verre 220 ou 320) et de la cire pour tissu. Un pinceau rond aussi. Direction la maison !

    Première étape ? Nettoyer le fauteuil : aspirateur et chiffon humide en action. Objectif : zéro poussière ! Je n’ai même pas eu de coussins à enlever. C’était rapide et facile. Deuxième étape ? Attaquer l’opération peinture. Il faut dans un premier temps pulvériser de l’eau sur le tissu qu’on va peindre. Pas trop (inutile de te transformer en éponge), mais pas trop peu non plus (il faut que ça soit humide). Mouiller le tissu va en effet permettre de mieux étirer la peinture. N’hésitez pas à étaler l’eau vaporisée avec la paume de votre main.

    J’ai mis la première couche de peinture facilement. En humidifiant le tissu au fur et à mesure. Pico bello ! Après un temps de séchage de 12 à 24h, j’ai dégainé le papier de verre : un léger sablage s’imposait. Cette étape est très importante : c’est elle qui permettra de conserver le côté doux du tissu et d’éviter les croûtes de peinture.                  

    Il était temps de passer à la deuxième couche : pour se faire, il est conseillé de mettre directement un peu d’eau dans la peinture. 5 à 10% d’eau, pas plus. J’ai étalé la peinture facilement, en étirant à nouveau le plus possible celle-ci. Comme il était joli, mon jaune soleil !

    Je n’ai pas eu à mettre de troisième couche. Mais cela peut être nécessaire, selon le canapé ou objet peint. J’ai une seconde fois sablé doucement la peinture : bye-bye le tissu sec et rêche. Pour finir et parfaire le travail, j’ai décidé de cirer légèrement le fauteuil. Déposer un peu de cire sur une assiette permet de déjà la travailler et de bien l’étaler sur le support. Le pinceau rond est idéal pour ça. Là aussi, il faut bien étirer le matériau et ne pas en mettre trop. Un chiffon sec permet ensuite d’essuyer l’éventuel surplus de cire.

    C’est fait ! Une nouvelle vie pour un fauteuil joli !           

  • La Wallonie se lance enfin dans la rénovation de ses réseaux de gaz et d’électricité

    146 millions d’euros ont été dégagés afin de moderniser les réseaux de gaz et d’électricité wallons.

    Fre Sonneveld

    Une enveloppe de 70 millions €, issue du plan de relance wallon, sera octroyée au gestionnaire de réseau Ores, et un montant de 76 millions €, provenant du programme européen REPowerEU, sera réparti proportionnellement entre Ores et Resa, a décidé l’exécutif wallon. Pour rappel, Ores opère quasiment dans toute la Wallonie tandis que Resa se cantonne à la région liégeoise.

    Le gouvernement régional poursuit ainsi son soutien financier aux gestionnaires des réseaux de distribution de gaz et d’électricité (GRD) afin qu’ils modernisent massivement leurs réseaux pour que ceux-ci soient à même d’absorber une production plus importante d’énergies renouvelables.

    Ces 146 millions € proviennent de l’enveloppe de 214 millions € dédiée aux GRD par le gouvernement wallon. Pour le ministre wallon de l’Energie Philippe Henry, cette aide, en plus d’apporter des améliorations techniques qui permettront de répondre au problème de décrochage des onduleurs, limitera aussi l’impact des investissements de modernisation coûteux sur la facture des consommateurs.

  • Leasing immobilier : 5 choses à savoir avant de se lancer !

    Taux « élevés », conditions d’octroi de crédit toujours très strictes et prix de l’immobilier qui continuent de grimper : le cocktail est toujours infecte pour les primo-acquéreurs… Mais il est en revanche propice aux formules alternatives, comme le leasing immobilier, ou « location écureuil » pour les mieux informés ! Kesako ? On vous dit tout !

    Real estate brokerage agent Deliver samples of homes offered for sale, pay deposit and sign contracts, home insurance concepts. Making lease and buying a house

    Le leasing immobilier, c’est l’étape manquante entre la location et l’achat. En clair, le leasing immobilier avec option d’achat, permet au locataire d’un bien immobilier, d’acheter ce bien en utilisant comme apport, une partie des loyers versés. Le délai ? Il est variable mais comptez entre 5 et 10 ans, suivant le bailleur.

    1.    Le principal avantage du leasing immobilier, c’est quoi ?

    Le leasing immobilier permet de supprimer le problème de l’apport qui constitue la problématique numéro un des primo-acquéreurs. Ça, c’est évidemment l’avantage numéro 1 ! Prenons un exemple : cela fait 5 ans que vous louez un bien pour 1200 euros par mois. Vous avez donc versé 72.000 euros au bailleur au bout de ce délai. Si vous désirez acquérir le bien, le bailleur considèrera une partie de cette somme comme un apport. Généralement, on parle de 50%, ce qui signifie que si le bien vaut 300.000 euros, vous ne devrez plus payer « que » 264.000 euros (soit, 300.000 € – (72.000 €/2)).

    2.    Ça coûte forcément plus cher

    Vu qu’une partie du loyer est de toute façon destinée au bailleur, le leasing immobilier est forcément plus cher qu’un achat opéré dès le départ comme tel. Dans l’exemple ci-dessus, sur les 72.000 euros versés, le candidat ne pourra donc retrouver que la moitié lors de l’achat.

    3.    Le bien ne vous plait pas ? Aïe… ou Ouf !

    Si le bien ne vous convient finalement pas et que vous ne désirez pas le racheter, vous aurez perdu tous les loyers versés, sans possibilité de les réinvestir ailleurs ! Mieux vaut le savoir avant de se lancer… D’un autre côté, vous avez les mains nettement plus libres pour partir sans les tracasseries administratives et de délais liées à la vente d’un bien immobilier.

    4.    Attention à l’indexation

    Bien entendu, le loyer peut être révisé à la hausse… et le prix de vente aussi ! Tout dépend des conditions proposées par le bailleur. Si tel est le cas, et on l’a vu ces dernières années, les augmentations peuvent être brutales ! Et s’il n’y a pas de raison de paniquer pour cette année, mieux vaut tout de même garder cela à l’œil si vous vous lancez dans un bail sur le long terme…

    5.    Il est difficile de prévoir le marché autant d’années à l’avance !

    Si vous optez pour le leasing immobilier avec comme objectif principal, de racheter le bien, faites bien vos calculs ! On l’a vu ces dernières années, les taux d’intérêt peuvent bondir, l’inflation aussi et si la banque, dans ses perspectives et en considérant l’apport à venir (découlé des loyers), pourrait vous donner le feu vert, le fera-t-elle encore dans 5 ans ou 10 ans ? Quels sont donc les risques qui pourraient vous empêcher de concrétiser l’affaire ? Une explosion du prix du marché et/ou des taux d’intérêt, voire une perte de revenus. Des cas extrêmes, certes, mais mieux vaut se ménager une marge au cas où !

  • Vous faites des travaux chez vous ? Voici comment maximiser la sécurité de votre chantier en 7 étapes

    Vous venez d’acheter une maison, mais vous avez encore beaucoup de travaux à faire ? Ou peut-être qu’après toutes ces années, vous vous dites qu’il est grand temps de faire quelque chose de votre maison actuelle ?

    Rénovez en toute sécurité
    Annie Gray

    C’est bien de se retrousser les manches et de réaliser ses travaux soi-même, mais il vaut mieux le faire en toute sécurité et éviter tout accident. La construction et la rénovation peuvent être agréables lorsqu’on adopte les bons gestes. Nous vous donnons 7 conseils pour construire et rénover en toute sécurité.

    Portez des vêtements de protection

    Evidemment, un simple t-shirt n’offre pas la protection nécessaire ! L’équipement et les vêtements de protection appropriés sont nécessaires pour prévenir les catastrophes.

    • Des gants : optez pour des gants résistants aux coupures, en fonction des tâches prévues
    • Un masque : assurez-vous qu’il offre une protection adéquate contre la poussière et les particules
    • Des chaussures de sécurité : elles doivent être confortables et offrir une protection renforcée.
    • Des lunettes de sécurité : pour tous travaux générant des éclats ou poussières susceptibles d’atteindre vos yeux.

    Ce ne sont là que quelques exemples de matériel à utiliser. Que vous ayez beaucoup ou peu d’expérience, un accident est toujours possible, personne n’en est complètement à l’abris. Il est donc préférable d’opter pour la protection nécessaire, veillez à être correctement équipé.

    Assurez-vous d’être stable

    Le travail en hauteur est dangereux. Assurez-vous que vous êtes toujours stable lors de celui-ci, et que votre échafaudage/échelle est également sur une surface plane. En cas de doute sur les pratiques à adopter avec une échelle ou un échafaudage, allez sur YouTube et vous trouverez de nombreuses vidéos d’instructions sur la façon d’installer votre échelle en toute sécurité.

    Planifiez votre journée

    Après une journée très fatigante, tâchez de vous reposer un peu ! Après tout, la fatigue affaiblit votre concentration et augmente les risques d’accident. Si vous planifiez une journée de travail, faites suffisamment de pauses pour éviter de vous relâcher. Créez un programme de travail équilibré et soyez réaliste dans vos ambitions.

    Choisissez de bons outils

    Économiser sur les outils, c’est penser à court terme. Des outils de mauvaise qualité vous ralentiront, seront plus susceptibles de présenter des malfonctions et de causer des accidents. Utilisez des outils de qualité ! Si vous ne pouvez pas les acheter ou les emprunter, vous pouvez toujours les louer. Autre règle d’or : utilisez chaque outil à bon escient et conformément à son usage. Changer un outil de fonction est la porte ouverte aux dérapages et autres situations dangereuses.

    Rangez toujours votre lieu de travail

    Assurez-vous que votre lieu de travail est propre afin de ne pas trébucher et chuter. Il est aussi bienvenu de garder ses outils organisés et d’éviter l’accumulation de débris sur le chantier. Un bon éclairage est également essentiel pour réaliser vos travaux en sécurité.

    Faites attention aux outils électriques

    Les accidents surviennent souvent avec des outils électriques.  Quelques précautions élémentaires sont de mise lors de leur maniement :  lorsque vous avez terminé de les utiliser, débranchez toujours le cordon d’alimentation de la prise. Méfiez-vous aussi des vêtements amples susceptibles de se retrouver coincés dans vos outils. En règle générale, les vêtements amples ne sont pas les bienvenus sur un chantier. Ne travaillez avec un équipement électrique que si vous êtes stable et que votre équipement est dans une position stable également.

    Soyez sûr d’être hors tension !

    Si vous travaillez sur l’électricité, assurez-vous impérativement que l’alimentation soit coupée, notamment via le différentiel.

  • Voici le meilleur modèle économique pour mettre votre bien en location de vacances

    Jamais l’offre en logements de vacances n’a été aussi diversifiée. Les touristes sont aujourd’hui principalement confrontés aux modèles économiques adoptés par les grands sites de réservation présents sur la toile, mais il y en a d’autres qui gagnent à être connus !

    De nos jours, trois grands acteurs dominent le marché de la réservation touristique en ligne : Booking, AirBnB et Expedia. Et depuis quelques années, les deux premiers ont décidé d’explorer le core business de l’autre. C’est ainsi qu’AirBnB se développe dans le secteur de l’hôtellerie (le métier initial de Booking) tandis que Booking s’impose lentement mais sûrement sur le marché de la location entre particuliers. Actuellement, Booking compte pas moins de 2 millions d’appartements et de locations de vacances référencés ! Pour faire face à cette montée en puissance, AirBnB n’a eu d’autre choix que de réagir en investissant massivement dans l’hôtellerie. La plateforme propose désormais quelque 200.000 hôtels en plus des 4,5 millions de locations de particulier à particulier.

    Avec une offre aussi vaste et diversifiée, bon nombre de voyageurs ont pris le pli de privilégier la location entre particuliers au détriment des établissements hôteliers. Une formule qui se plie aussi bien à une occupation de courte durée qu’à une location à plus long terme. Pour autant, d’autres acteurs que ces géants de la location mettent aussi leurs services à disposition des particuliers, ce qui permet à ces derniers de proposer leur bien à la location à d’autres particuliers, que cela soit par l’intermédiaire d’un abonnement ou non. C’est notamment le cas d’Amivac, l’un des leaders de la location de vacances depuis 20 ans.

    Commissions ou abonnement ?

    Il y a encore quelques années, les sites de location de vacances entre particuliers se rémunéraient principalement grâce aux abonnements payés par les loueurs. Les montants de ces abonnements étaient souvent modestes en comparaison avec les loyers générés. Mais depuis l’arrivée d’Airbnb, le modèle à la commission, bien plus rémunérateur pour les plateformes, s’est imposé sur le marché, sans pour autant parvenir à enterrer les formules par abonnement. Chacune a ses avantages et ses inconvénients.

    Pour ce qui est du modèle avec commissions, le coût global peut varier de 10 % à plus de 20 % du loyer. Un modèle qui est bien entendu beaucoup plus rémunérateur pour les grands acteurs du secteur, d’où sa généralisation depuis une dizaine d’années. Mais malgré sa popularité et ses avantages, dont un coût proportionnel au résultat, une sécurité de paiement et une gestion automatisée de la réservation, les niveaux de commission particulièrement élevés et le peu de souplesse en matière de contrat diminuent l’intérêt économique de la location de vacances de particulier à particulier.

    Dans le modèle avec abonnement, les propriétaires paient un abonnement annuel, dont le coût est, en général, relativement modeste (une centaine d’euros par an). Le coût rapporté aux loyers générés va donc dépendre des performances de l’annonce. Pour les particuliers, ce modèle est de loin la formule la plus économique et celle qui permet d’optimiser au mieux le revenu locatif net. Il permet en plus un contact direct avec les vacanciers, est exempt de frais et préserve le propriétaire de tout désagrément grâce à des contrats types et des conditions générales claires.

    C’est ce second modèle qu’Amivac a décidé de privilégier. Un bref exemple permet de comprendre les nombreux avantages de cette formule pour les particuliers cherchant à mettre un bien sur le marché de la location touristique. Imaginons que vous proposiez une location à 100 €/nuit avec, dans le cas d’Amivac, un abonnement annuel au prix de 139 €/an qui vous permet de promouvoir votre bien sur sa plateforme. Sur un site de mise en location avec commissions, une seule semaine de mise en location à 100 €/nuit avec une commission de 20 % vous fera déjà “perdre” 140 €, soit le prix de l’abonnement sur une plateforme comme Amivac (700 € x 20 % = 140 €). Vous pouvez donc amortir un abonnement à partir d’une semaine de location et vous éviter de payer jusqu’à 20 % de commission sur chaque location, tout en bénéficiant d’une belle visibilité !

    Testez Amivac durant 14 jours gratuitement et profitez de 15 % de réduction sur votre premier abonnement avec le code RDV15 !

  • HomEcoRenov, la nouvelle plateforme gratuite de rénovation énergétique

    La ville de Mons vient de lancer une nouvelle plateforme de rénovation énergétique baptisée HomEcoRenov. Un accompagnement sur mesure et 100 % gratuit !

    Mons
    Alexis Mette

    La nouvelle plateforme de rénovation énergétique HomEcoRenov, qui a été créée à l’initiative de la ville de Mons en collaboration avec le bureau d’étude et d’architecture HomEco, propose aux propriétaires montois de bâtiments résidentiels de bénéficier d’un accompagnement complet et personnalisé dans leur projet de rénovation énergétique.

    L’objectif de ce nouveau service est de fournir des conseils techniques relatifs au rapport d’audit énergétique ainsi qu’un soutien sur le plan administratif pour l’aide au financement et à l’obtention de primes, le prêt à taux 0 %,… Mais ce n’est pas tout puisque cet outil permet également de faciliter la recherche d’entrepreneurs et d’analyser des devis. Le tout s’articule autour d’une collaboration avec les structures communales, telles que le guichet de l’énergie ou le service énergie du CPAS, mais également avec un réseau d’entrepreneurs locaux.

    “La Ville, à l’image de ses citoyens, est dans une optique de minimisation de ses factures énergétiques”, a expliqué Nicolas Martin, le bourgmestre de Mons. Le Plan d’action énergie durable et climat (PAEDC) de la cité hennuyère a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % sur le territoire montois d’ici à l’horizon 2030. Une analyse a révélé que le secteur résidentiel représentait 50 % des émissions de gaz à effet de serre à Mons. Il était donc normal que les autorités locales épaulent également les particuliers dans cette chasse au gaspillage énergétique.

  • Que pouvez-vous acheter avec un revenu net de 4.700 euros pour le ménage ?

    4700 euros : ce revenu équivaut à deux salaires médians nets en Belgique (chiffres : Statbel 2023, troisième trimestre), ce qui est donc supposé représenter une frange non négligeable de la population… Armé d’un tel montant, que pouvez-vous acheter ? Est-il possible de faire l’acquisition d’un bien en Belgique pour ce montant ? On décortique le tout !

    Notre postulat de base

    Les informations ci-dessous partent du principe que chacun dans le couple gagne 2350 euros nets par mois. Pour rappel, seuls 30% de ce montant peuvent être consacrés au remboursement du crédit hypothécaire, par conseil, voire obligation bancaire. Le crédit, pour sa part, est calculé sur une durée que nous avons définie à 20 ans. Précisons aussi que nous avons décidé d’un apport propre relativement important pour cette simulation, à savoir 60.000 euros. En effet, les banques n’acceptent pratiquement plus d’octroyer des prêts à 100 % de la valeur du bien. Le plus courant est un prêt à 80 ou 85 % de la valeur. Cela signifie donc que, en tant qu’acheteur, vous devrez apporter de 15 à 20 % du montant total du bien immobilier que vous souhaitez acheter, en plus des frais annexes, comme les droits d’enregistrement et les frais de notaire… Nous sommes d’accord, peu de personnes peuvent apporter de tels fonds propres, mais c’est actuellement, la rude réalité du monde des primo-acquéreurs.

    Notez que si les fonds vous manquent, il existe des alternatives (voir la fin de l’article) pour se constituer une cagnotte, que ces dernières soient publiques ou privées. Ce qui est clair à l’heure actuelle, c’est que c’est davantage votre apport que votre niveau de revenus qui va déterminer la faisabilité du projet immobilier. Avec 4700 euros nets de revenus, cela donne en effet un remboursement théorique envisageable de 1567 euros par mois. Par mesure de précaution (et parce que tout le monde ne travaille pas à plein temps), nous avons décidé de réduire cette mensualité à 1250 euros par mois.

    En Wallonie

    En Wallonie, l’acheteur apportant 60.000 euros de fonds propres est parfaitement en phase avec le marché car, à raison d’un remboursement de 1250 euros par mois sur 20 ans, il peut devenir propriétaire d’une maison de 2 ou 3 façades affichée à 240.000 euros (leur prix médian étant de 180.000 euros). Cela laisse une marge pour réaliser des travaux si nécessaire. Pour info, le prix médian au troisième trimestre 2023 pour une maison ouverte était de 295.000 euros. Celui d’un appartement était quant à lui 183.000 euros, ce qui est plus que le prix d’une maison 3 façades énoncé précédemment ! La Wallonie reste la région la moins chère de Belgique pour l’immobilier, mais avec de fortes différences en fonction des provinces. La province wallonne qui a enregistré les prix les plus élevés est le Brabant Wallon, la moins chère est le Hainaut. Il existe donc de fortes disparités entre les biens que vous pouvez espérer vous offrir : dans le Hainaut, il doit être facilement possible de trouver un bien de qualité en dessous des prix médians annoncés, mais cela sera plus ardu dans le Brabant Wallon.

    Frais d’acte d’achat estimés

    Ces frais sont estimés sur un bien standard, et sans réductions :

    • Pour un bien qui coûte 180.000  euros : 26.558 euros
    • Pour un bien qui coûte 183.000 euros : 26.951 euros
    • Pour un bien qui coûte 295.00 euros : 41.508 euros

    A Bruxelles

    En Région bruxelloise, les prix sont très différents. Si vous souhaitez acquérir une maison 4 façades, considérez que le prix médian pour ce type de bien est de 850.000 euros ! Pour les maisons semi-ouvertes, la médiane se trouve à 505.000 euros. Au vu de ces prix médians, vous préférerez peut-être vous tourner vers un appartement : ceux-ci ont atteint 260.000 euros. En gagnant le salaire médian belge net de 2350 et en remboursant 1250 euros par mois, il vous faudra donc viser un bien à 240.000 euros, c’est en dessous des prix médians énoncés, mais cela reste envisageable si vous êtes prêts à entreprendre des travaux. Une autre approche, si elle vous est possible, est d’augmenter votre apport propre qui est de 60.000 euros à 70.000 euros. Cela vous permettrait de prétendre à un bien autour des 280.000 euros en remboursant 1460 euros sur 20 ans. Vous serez donc harmonisés à minima avec le prix médian des appartements, 260.000 euros. Encore une fois, rappelons qu’il s’agit de prix médians, les différences de prix entre les communes étant colossales !

    Frais d’acte d’achat estimés

    Ces frais sont estimés sur un bien standard, et sans réductions :

    • Pour un bien qui coûte 850.000 euros : 112.474 euros
    • Pour un bien qui coûte 505.000 euros :  68.514 euros
    • Pour un bien qui coûte 260.000 euros : 37.005 euros

    En Flandre

    Les prix médians dans le nord du pays sont toujours sensiblement supérieurs aux prix wallons, mais nettement inférieurs à ceux pratiqués à Bruxelles. Le prix médian des maisons de type ouvert en Région flamande est de 410.000 euros. Pour des maisons de 2 ou 3 façades, le prix médian est tout de même de 300.000 euros. Du côté des appartements, on se trouve à 249.000 euros. Vous pouvez considérer faire l’acquisition d’un bien aux alentours de 300.000 euros en Flandre en remboursant 1560 euros par mois, pendant 20 ans. Dans ce cas, l’apport de fonds propres au moment de l’achat est également de 60.000 euros. Les maisons semi-ouvertes tout comme les appartements seront alors dans votre budget… A la condition, évidemment, de ne pas miser sur un centre-ville (comme Anvers, Gand ou encore Louvain), sur une province prisée (comme le Brabant Flamand) ou encore sur une zone privilégiée (comme la côte…).

    Frais d’acte d’achat estimés 

    Ces frais sont estimés sur un bien standard, et sans réductions :

    • Pour un bien qui coûte 410.000 euros : 17.350 euros
    • Pour un bien qui coûte 300.000 euros : 13.651 euros
    • Pour un bien qui coûte 249.000 euros : 11.933 euros

    Quelles solutions pour les personnes qui ont des fonds propres moins élevés ?

    Comme nous l’avons dit, le paramètre le plus important à présent pour déterminer le bien que l’on peut acquérir est son apport propre. A cela s’ajoutent aussi les frais d’enregistrement de votre bien. Il est souvent compliqué, voire impossible pour de jeunes ménages de pouvoir se permettre de débourser de telles sommes. Quelles pistes s’offrent à un acheteur qui n’a pas un apport suffisamment élevé à consacrer à un projet d’achat immobilier, ou qui ne dispose pas d’un héritage providentiel, voire d’une manne céleste ?

    Il existe des entreprises privées justement dédies à l’accessibilité à la propriété,  par exemple Hownvestor. Cette société va investir avec vous afin de vous apporter les fonds propres manquants et permet d’apporter des garanties à la banque. Notez que vous devrez ensuite racheter votre part du bien à la société, car elle en devient copropriétaire passif. Une fois cette étape effectuée, vous devenez plein propriétaire.

    D’autres aides publiques de type Fonds du Logement permettent aux jeunes ménages d’emprunter à 100 % du coût du bien. Et il peut aussi être possible de profiter du mécanisme de l’abattement qui permet de payer des frais d’acte d’achat moins élevés en répondant à certaines conditions.

    Un projet d’achat immobilier nécessite une bonne préparation de son dossier avant de se présenter aux banques pour solliciter un crédit. N’hésitez pas à vous tourner vers un simulateur en ligne pour vous aider dans vos calculs. Dans tous les cas, n’oubliez pas que la banque ne prête généralement plus les frais de notaire et droits d’enregistrement.

  • « En mai, tonte à l’arrêt » : une initiative qui ne fait que du bien ?

    Chaque printemps, l’opération « En mai, tonte à l’arrêt » propose aux jardiniers amateurs de ne pas tondre leur pelouse durant tout le mois de mai. Cette pause printanière vise à promouvoir la biodiversité et à offrir un refuge pour la faune florissante de cette saison. Alors, on craque ou pas ?

    Urban gardening with a wildflower meadow in the own garden, insect and wildlife animal protection

    Quels avantages ?

    • Diversité biologique renforcée

    En renonçant à tondre, les herbes peuvent fleurir, créant ainsi un habitat crucial pour les insectes pollinisateurs comme les abeilles et les papillons. Et le mois de mai est parfait pour cela ! Cela soutient aussi les populations d’oiseaux en leur fournissant des zones de nidification et une abondance de petits insectes à manger.

    • Amélioration de la santé du sol

    Les pratiques de tonte régulières compactent le sol et éliminent les matières organiques nécessaires. Un mois sans tonte aide à restaurer la structure du sol, augmentant sa capacité à retenir l’eau et à se régénérer.

    • Réduction de l’empreinte carbone

    Bon, ce n’est certes pas grand-chose, mais en tondant moins, on réduit forcément l’utilisation des tondeuses électriques et thermiques. C’est toujours ça de gagné pour les émissions de gaz à effet de serre (même si la consommation d’une tondeuse est vraiment limitée). En revanche, en matière de pollution sonore, le gain est vraiment considérable !

    Quels inconvénients ?

    • Aspect esthétique

    Une pelouse longue et non uniforme peut sembler négligée pour certains. Vos voisins pourraient d’ailleurs se manifester en arguant que le paysage n’est plus uniforme et que vous apportez des insectes et des nuisibles chez eux…

    • Risques pour la santé ?

    Les herbes hautes peuvent favoriser la présence de parasites tels que les tiques, qui sont vecteurs de maladies comme la maladie de Lyme.

    • Un redémarrage compliqué

    Si votre but est de retrouver un gazon coupé à raz par la suite, vous risquez d’éprouver quelques difficultés (et votre tondeuse aussi !) lors de la première tonte.

    Bilan ?

    Honnêtement, la balance est clairement en faveur d’une absence de tonte, les inconvénients étant somme toute négligeables par rapports aux gains potentiels. Alors laissez votre tondeuse dans le garage et profitez d’une biodiversité renforcée en ce mois de mai !