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  • Revenus locatifs : voici les partis qui veulent les taxer

    En Belgique, de manière générale, les revenus locatifs ne sont pas taxés, sauf lorsqu’il s’agit d’un bien meublé ou d’une location à un professionnel qui exerce sa profession dans ledit bien. Mais les élections qui approchent pourraient bien changer la donne…

    à louer

    Si l’on compare la Belgique aux autres pays de l’Union européenne, notre régime fiscal est plutôt favorable aux propriétaires. Pour rappel, selon une enquête menée en 2020 et 2021 par la Banque nationale de Belgique, 72 % des ménages belges sont propriétaires de leur logement. Et plus d’un propriétaire immobilier résidentiel sur six possède au moins une maison ou un appartement en plus de son habitation, à titre d’investissement ou comme résidence secondaire. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que notre système fiscal prenne soin des propriétaires.

    La question est souvent revenue sur le devant de la scène durant la campagne électorale : faut-il taxer les revenus locatifs ? Pour rappel, à l’heure actuelle, les revenus issus de la location à une personne physique (que l’on appelle “loyers réels”) sont taxés sur la base du revenu cadastral (RC). Dans ce cas de figure, on est donc imposé sur la base du montant du RC, indexé et majoré de 40 %. Et comme les revenus immobiliers sont ajoutés aux autres revenus, ils sont donc taxés au taux marginal, c’est-à-dire au taux d’imposition le plus élevé.

    Ne rien changer, taxer ou encadrer ?

    Avec la campagne électorale qui bat son plein, les idées fusent. Et en la matière, certaines formations politiques souhaitent revoir le système actuel en taxant directement les loyers réels. C’est le cas d’Ecolo, du PTB et de Défi.

    • Plus précisément, les communistes veulent intégrer les loyers dans une taxation progressive combinant travail et capital,
    • tandis que Défi propose un forfait libératoire à 25 %, valable pour tous les revenus du capital.
    • Enfin, les verts planchent encore à la meilleure manière de procéder, tout en allant bel et bien dans la même direction que le PTB et Défi.

    Du côté des Engagés, on privilégie un certain flou artistique, en expliquant qu’ils plaident pour une globalisation des revenus mais sans prendre les loyers réels en compte, et ce dans le but de maintenir l’équilibre du marché locatif. Reste le cas des libéraux : au MR, la question est purement et simplement passée sous silence, puisqu’il n’est pas envisagé de taxer les loyers en question.

  • Majorque: ça chauffe  du côté des prix immobiliers !

    L’accès au logement à Majorque est de plus en plus difficile ! En cause ? Fort probablement le tourisme de masse.

    Felix Fuchs

    Des milliers de manifestants ont récemment défilé dans les rues de Palma de Majorque, dénonçant l’impact du surtourisme sur le marché immobilier local. Derrière la bannière « Majorque n’est pas à vendre« , ils exprimaient leur mécontentement face à la flambée des prix des logements, rendant difficile l’accès au logement pour les habitants de l’île méditerranéenne, qui compte moins d’un million d’habitants.

    Explosion des prix immobiliers

    Depuis quelques années, Majorque a vu les prix de l’immobilier augmenter de manière spectaculaire. Selon certaines statistiques, le prix médian des appartements a doublé en trois ans, passant de 2600 euros/m² début 2021 à plus de 4.000 euros aujourd’hui. Du côté des maisons, la hausse fut tout aussi brutale, avec un prix au mètre carré frôlant les 4.700 euros ! Du délire, sachant qu’il était de moins de 3.000 euros juste après la pandémie de coronavirus…

    Tourisme de masse ?

    L’une des principales causes de cette hausse des prix est la multiplication des locations touristiques. De nombreux propriétaires préfèrent louer leurs biens à des touristes à court terme, générant des revenus plus élevés qu’une location traditionnelle. « Le tourisme de masse transforme nos quartiers en zones touristiques, augmentant les loyers et chassant les résidents locaux, » explique un manifestant, propos rapporté par Belga. Cette pression immobilière oblige de nombreux habitants à quitter les centres-villes.

  • Mila : « je vous explique le tataki-zomé, cette nouvelle tendance déco ! »

    J’ai voulu m’essayer à la technique japonaise, créative et ancestrale, qui fait fureur sur les réseaux : c’est fait ! Le tataki-zomé consiste à marteler des végétaux frais sur un tissu pour permettre aux piments d’imprégner la fibre. D’ailleurs, cela veut littéralement dire « teindre en martelant ».

    Pour démarrer le travail, on se fait plaisir : on part balader dans la nature et on s’autorise à cueillir quelques fleurs et quelques feuilles fraîches. J’ai choisi du myosostis bleu et du lierre délicat. Il faut savoir que plus les végétaux sélectionnés contiennent de tanins, plus le résultat sera optimal.   

    Autre jolie nouvelle : il ne faut presque pas de matériel pour oser cette technique. Un maillet (ou un marteau), évidemment. De vieux draps en coton ou en lin : c’est, en effet, important que le tissu soit naturel et constitué de fibres végétales (perméables aux colorants naturels). Il faut prévoir aussi de la poudre d’alun, une bassine et des gants : cela permettra de réaliser le mordançage, et d’ainsi fixer l’impression sur le textile. On pourra alors laver le textile sans souci et maintenir l’intensité des couleurs.  

    C’est parti ! Dans la bassine, on mélange de l’eau portée à ébullition avec l’alun (avec des gants) : il suffit d’y tremper le linge quelques minutes pour le préparer à accrocher les pigments des végétaux. Plus tard, un petit coup de fer à repasser sur le drap facilitera l’impression des motifs végétaux.     

    On pose le tissu bien à plat sur une table et on positionne les fleurs (joli côté vers le haut) et les feuilles (partie envers vers le haut) sur le textile. Ensuite, on le recouvre avec un autre tissu. Avec le maillet, on se met à marteler le linge. Avec douceur ! Pas besoin d’y mettre toute sa force pour que les plantes libèrent leurs sucs et évacuent leur sève. Mais il faut tapoter plusieurs fois sur toute la surface…

    J’avais quelques craintes en enlevant le tissu du dessus mais les pigments humides s’étaient bien imprimés sur le textile ! Joie !  On doit encore laisser le tissu sécher avant de gratouiller minutieusement les résidus accrochés au linge. Repasser le tissu (fer chaud mais sans vapeur) finira de fixer le dessin obtenu. J’ai, en ce qui me concerne, encadré mon motif végétal dans un cadre. Mais chacun fera comme il voudra.       

    Je pense réitérer l’expérience avec ma nièce qui vient la semaine prochaine : c’est vraiment magique de voir apparaître les formes et les couleurs. Elle va adorer. Quant au résultat, qu’il soit flou ou précis, c’est charmant.

  • La SNCB fait le ménage dans ses biens immobiliers !

    La SNCB initie la vente de quatre complexes de bureaux à la gare du Midi, totalisant une superficie de 150.000 m².

    gare du midi

    La Société Nationale des Chemins de fer Belges (SNCB) a lancé la vente de trois imposants complexes de bureaux situés autour de la gare du Midi. Ce projet survient dans le cadre d’une réorganisation plus vaste des biens immobiliers de l’entreprise, selon des informations rapportées par L’Echo.

    Complexes à vendre

    Le complexe France-Bara, qui représente à lui seul la moitié de la superficie totale mise en vente, est composé de 12 bâtiments, incluant des ateliers et des dépôts. De plus, l’immeuble Atrium, reconnaissable à sa forme triangulaire et situé sur le boulevard de la Porte de Hal, offre près de 50.000 m² répartis sur 15 étages. Les deux autres bâtiments, Delta-Zennewater, proches des voies ferrées, complètent cette offre.

    Raison derrière la vente ?

    Cette démarche est une conséquence directe du projet de nouveau siège pour la SNCB, un plan ambitieux visant à centraliser les activités de la société dans l’ancien tri postal sur la rue Fonsny, en face de la gare. Ce projet vise à moderniser et rationaliser les espaces de travail de la société tout en contribuant à la revitalisation urbaine du quartier de la gare du Midi.

  • Focus sur le bouton SOS de Verisure

    Vous faites face à une urgence chez vous ou à l’extérieur et avez besoin d’aide rapidement ? Dans ce cas, le bouton SOS de Verisure peut faire toute la différence. Voici pourquoi.

    Les systèmes d’alarme proposés par Verisure sont munis d’une fonction d’assistance disponible 24h/24 et 7j/7, accessible via un bouton SOS. Une solution qui se révèle particulièrement utile en cas d’accident domestique, d’urgence médicale ou encore d’agression, que vous soyez à la maison ou à l’extérieur. Cette fonctionnalité est en effet active dans toute la Belgique !

    Comment ça marche ?

    Une fois actionné, le bouton SOS envoie un signal d’alerte au centre de télésurveillance de Verisure de manière à solliciter un rappel immédiat via l’interphone de l’alarme situé sur le clavier. Quelle que soit l’heure de la journée ou de la nuit, un agent de télésurveillance vous contacte immédiatement afin de voir quel est le problème et prend les mesures qui s’imposent en fonction de l’urgence rencontrée. Il peut par exemple appeler les pompiers, la police ou encore les services de secours. Actionner le bouton SOS de l’application Verisure revient donc à envoyer un appel au secours de manière on ne peut plus simple, afin de bénéficier d’une assistance rapide et adéquate.

    Quels avantages ?

    Contrairement à la victime qui, bien souvent, est saisie par l’émotion, l’agent de télésurveillance Verisure est entraîné à poser les bonnes questions et à synthétiser les informations à transmettre aux secours ou aux forces de l’ordre. De quoi assurer que l’intervention sollicitée se déroule dans un laps de temps minimum, ce qui augmente les chances d’issue favorable, notamment en cas d’urgence médicale.

    Envie d’en savoir plus sur les services proposés par Verisure ?

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  • Liège : une nouvelle résidence de 7 appartements en bord de Meuse !

    C’est dans un quartier en pleine reconversion et au haut potentiel que va naître cette résidence à taille humaine, dont la livraison des appartements est prévue pour la mi-septembre 2024.

    cd consult

    Une taille humaine : 7 appartements-bureaux et commerces !

    Le rez-de-chaussée sera idéal pour un espace bureau ou commercial, tandis que le premier étage accueillera également un vaste plateau de bureaux.

    Quant aux étages supérieurs, ils sont réservés à un usage résidentiel, allant de plusieurs appartements une ou deux chambres à un magnifique penthouse de trois chambres avec vaste rooftop. Chaque logement est traversant, garantissant une luminosité naturelle exceptionnelle et des vues imprenables : tous bénéficient de vues vers la Meuse pour les espaces de vie et vers les Coteaux de la Citadelle pour les espaces de nuit.

    Commodités de premier ordre

    Pour votre confort, un garage au rez-de-chaussée propose six places de parking privatives, toutes pré-équipées pour l’installation de bornes de recharge électrique. De nombreux emplacements vélos sont également disponibles.

    Au sous-sol, des caves privatives et techniques sont mises à disposition pour répondre à tous vos besoins de stockage.

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  • Bruxelles : une fuite record de ses habitants

    La Belgique assiste à un gros bouleversement démographique, particulièrement visible à Bruxelles. La capitale enregistre un exode record !

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    Martins Zemlickis

    L’année des grands déménagements

    En 2023, 73.870 Belges ont choisi de quitter une région pour s’installer ailleurs, un chiffre record selon la fédération des agents immobiliers néerlandophones. La capitale, Bruxelles, semble être l’épicentre de cette vague de départs, avec 37.613 habitants ayant pris la décision de quitter la ville.

    Bruxelles en perte de vitesse

    Parmi ceux qui ont quitté Bruxelles, la majorité a préféré s’installer dans la périphérie bruxelloise et dans les deux Brabant, à la recherche d’une qualité de vie sans doute perçue comme meilleure. En revanche, la capitale n’a attiré que 8.532 Wallons et 10.856 Flamands. Le solde démographique de Bruxelles est donc négatif, avec une perte nette de 18.225 personnes.

    Les causes ?

    Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette migration massive. L’augmentation des prix de l’immobilier est bien sûr un facteur que l’on suppose déterminant : pour le prix d’un appartement à Bruxelles, les Brabant vous proposent des maisons avec jardin ! On peut également citer le plan Good Move, le bien mal nommé, qui rend la circulation toujours plus complexe dans la capitale, ainsi que le plan Renolution, imposant une rénovation énergétique au pas de charge sous peine de grosse amende. Il y a là, peut-être de quoi faire fuir de nombreux citadins !

    D’autres paramètres peuvent également entrer en ligne de compte, comme la recherche de tranquillité et d’espace et, bien entendu, le télétravail quasi généralisé, qui relativise les distances domicile-bureau…

  • Énergie verte: économisez dès maintenant avec les panneaux photovoltaïques de High Tech Solar

    Économisez sur vos factures avec l’énergie solaire et boostez l’efficacité de votre maison. On vous fait le détail de notre offre hyper avantageuse !

    solar panel

    Un chiffre parle de lui-même : 111 %. Il s’agit de la folle flambée des prix de l’électricité entre 2006 et 2021 ! Depuis septembre 2021, la crise énergétique (par ailleurs susceptible de perdurer) n’a fait qu’accroitre les prix. Au regard de ce contexte, investir dans les énergies renouvelables s’avère être la garantie d’économies considérables tout en participant à la transition énergétique.

    Depuis 2007, High Tech Solar verdit la Wallonie, avec à son actif, l’installation de plus de 200.000 panneaux photovoltaïques pour 10.000 clients. Ce leader en énergie renouvelable, dont la réputation de qualité, notamment dans ses services, n’est plus à prouver, vous offre la possibilité de réduire significativement votre facture énergétique tout en contribuant à la transition énergétique et au combat contre le réchauffement climatique !

    Les avantages de passer au photovoltaïque sont nombreux :

    • Réduction significative de la facture d’électricité.
    • Avantages financiers et subventions incitatives.
    • Contribution à la réduction des émissions de CO2.
    • Indépendance énergétique accrue.
    • Valorisation de votre propriété.
    • Garantie longue durée sur les équipements.

    Le service impeccable de High Tech Solar inclut un devis gratuit sans engagement, vous permettant de faire un choix éclairé pour votre investissement dans le solaire.

    Intéressé ? Complétez le formulaire ci-dessous et nous reviendrons vers vous !

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  • Hownvestor, un partenaire expérimenté pour votre investissement immobilier

    Actuellement, se constituer un patrimoine immobilier est l’un des meilleurs moyens d’assurer son avenir, de financer sa retraite grâce à des revenus complémentaires et de transmettre ses biens aux générations futures.

    Portrait of senior couple with wine outdoors in backyard. Copy space.

    Se constituer un patrimoine immobilier tout au long de sa vie active permet de disposer de revenus complémentaires, qui viendront s’ajouter à d’autres solutions d’investissements comme l’épargne, le marché obligataire, des placements en bourse ou encore différents instruments financiers. Rien qu’à l’échelle de la Belgique, au cours des vingt dernières années, la valeur moyenne des transactions immobilières résidentielles a doublé et celle des loyers a augmenté de plus de 60% ! En percevant des loyers ou en revendant votre bien immobilier vous êtes donc certain de bénéficier d’un rendement intéressant sur votre investissement initial.

    En outre, en vous constituant un patrimoine diversifié et durable, vous serez dans la capacité de transmettre vos biens à votre conjoint ou à vos enfants, la succession pouvant même être anticipée et optimisée. Cela vous permet aussi de vous assurer de toujours avoir un logement à votre disposition, que votre famille, vos parents ou vous-même pourrez occuper si nécessaire. Enfin, opter pour l’investissement locatif, c’est choisir de commencer à préparer sa retraite dès maintenant. Vos revenus diminueront lorsque vous quitterez la vie active. Il n’est donc jamais trop tôt pour commencer à cumuler des revenus complémentaires !

    L’immobilier locatif : sécurité et rentabilité à la clé

    De nombreux Belges considèrent l’investissement locatif comme une alternative sécurisante et particulièrement rentable. Et ils ont bien raison ! En effet, contrairement à tout autre investissement financier comme les placements boursiers, que la conjoncture économique peut fortement faire fluctuer, la brique demeure une valeur à la fois sûre et stable. La mise en location d’un bien peut en effet générer des revenus locatifs réguliers, ce qui en fait donc une source de revenus passifs.

    D’autre part, quelle que soit la conjoncture économique, on aura toujours besoin d’un toit pour vivre. Il y aura donc toujours une demande, d’autant que le besoin de lien social que la crise sanitaire a fait émerger confirme l’attrait pour les biens locatifs avec des modèles de colocation et de coliving qui connaissent un véritable boom. Si ce type de biens séduit les jeunes actifs à la recherche de flexibilité, ils ont également su faire leurs preuves auprès des propriétaires bailleurs qui obtiennent des taux de rendements nettement supérieurs à celui de la location classique.

    Choisissez Hownvestor comme partenaire

    Hownvestor est une entreprise qui propose une formule de co-investissement à des particuliers ainsi qu’à des investisseurs qui permet de devenir propriétaire et de se constituer un patrimoine immobilier. Hownvestor investit les fonds propres manquants afin de constituer le capital exigé par la banque ce qui permet d’investir dans l’immobilier plus facilement et plus rapidement. Une fois que les finances de l’investisseur le permettent, il a bien entendu la possibilité de récupérer la pleine propriété de son bien par la suite en rachetant la participation prise par Hownvestor. Il reste donc à la manœuvre en ce qui concerne ses conditions de location ce qui permet d’optimiser la gestion de bien et de patrimoine selon ses envies et ses priorités.

    je veux tout savoir

  • L’immobilier en Belgique : solide comme le roc ? Que dit la BNB ?

    La Banque nationale de Belgique (BNB) souligne la bonne santé des banques et assurances belges ! Un joli bulletin avec du vert partout ? Pas tout-à-fait…

    La BNB a présenté la version 2024 de son rapport sur la stabilité financière, dressant un constat positif pour les banques et compagnies d’assurances belges. Ces institutions montrent une grande résilience face aux chocs économiques récents, incluant la pandémie, la guerre en Ukraine, la crise énergétique et l’inflation élevée. Le vice-gouverneur Steven Vanackere a mis en avant les « 20 milliards d’euros de fonds propres libres » disponibles, illustrant la solidité financière du secteur.

    Impact sur le marché du logement

    Le marché du logement a connu une année 2023 marquée par la remontée des taux d’intérêt, entraînant une baisse des ventes et des crédits hypothécaires octroyés. Néanmoins, la Belgique s’en sort mieux que d’autres pays européens comme les Pays-Bas. La BNB parle d’une correction « significative » mais « ordonnée », avec une augmentation de 2,7% des prix des logements sur base annuelle, ce qui représente une stabilité en tenant compte de l’inflation.

    Les prêts hypothécaires ont vu leurs conditions légèrement modifiées. Les emprunteurs, notamment les jeunes, ont tendance à souscrire à des prêts avec une maturité prolongée. Cependant, le taux de défaut sur ces prêts reste historiquement bas à 0,6%, et les directives de la BNB n’ont pas entravé l’octroi de crédits à des clients solvables.

    Préoccupations pour l’immobilier commercial

    Le marché de l’immobilier commercial subit les conséquences de la hausse des taux d’intérêt et des nouvelles habitudes de travail, comme le télétravail. La BNB recommande aux banques et compagnies d’assurances de rester prudentes dans leur exposition à ce segment. Bien que les risques soient présents, la BNB ne s’inquiète pas outre mesure pour l’instant.