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  • Mila : « un attrape-rêves qui en met plein la vue ! »

    Beaucoup de films vus dans l’enfance m’ont marquée. Parmi eux, Pollyanna. J’aimais particulièrement le moment où la petite fille s’extasiait du reflet coloré que les cristaux du lustre jetaient sur le mur. Le soleil, à travers le prisme des pierres, dessinait des arcs-en-ciel au salon. Magie des jeux de lumière.

    En ces temps gris où on rêve d’attraper et de fixer le soleil, j’ai entrepris un bricolage réconfortant. L’idée ? Accrocher des perles colorées, translucides et des breloques jolies sur un grillage, pour composer un tableau merveilleux. Un peu comme on ferait un attrape-rêves, vous voyez ? 

    Question matos…

    Pour le matériel, il nous faut : un cadre ou un cerceau de broderie (j’ai opté pour ce format), un beau morceau de grillage de poule en acier galvanisé (le mien formait un maillage hexagonal), une pince coupante et une autre à bec rond (pour le travail du fil), des aiguilles (tiges / clous) à tête plate en acier (ceux qu’on utilise pour créer des bijoux) et plein de petites perles (style Swarovsky), de formes et de couleurs variées.

    Je n’ai, en ce qui me concerne, pas eu à partir bien loin : ma fille crée des bijoux et a des boîtes pleines de perles et gemmes en tout genre.     

    Première étape : construire le support !

    Pour ce faire, il faut découper un morceau de grillage plus large que le diamètre du cerceau, ôter le cercle intérieur du cerceau de broderie, tendre le grillage par-dessus et réinsérer l’anneau désormais garni dans le grand cercle du cerceau. Il faut un peu chipoter, tirer par-ci, par-là. Quand le grillage est bien tendu, coincé entre les deux cercles, vous pouvez couper le grillage à ras du cerceau.

    L’étape deux commence : c’est le plus gai. Prenez une aiguille à tête plate et enfilez-y 2 ou 3 perles : 2 petites entourant une plus grosse, 1 longue et 1 ronde… Variez les plaisirs et faites selon votre goût. Quand c’est fait, à l’aide de votre pince coupante, coupez l’aiguille un petit centimètre au-dessus de la dernière perle. Puis, utilisez la pince à bec rond pour recourber l’acier de l’aiguille. Avant de refermer complètement l’anneau formé, accrochez-le autour d’un des fils du grillage à poule. Resserrez et admirez : votre création pendouille à l’intérieur d’une des mailles du grillage. Procédez de la sorte pour chaque maille du grillage. Et remplissez petit à petit votre cercle grillagé.

    Quand chaque interstice sera décoré de quelques pierres, vous en aurez fini ! Il n’y aura plus qu’à accrocher votre création quelque part où la lumière pourra passer à travers les couleurs pour admirer le résultat.

    Pollyanna, désormais, c’est un peu moi !      

  • Salle de bain extérieure : 5 choses à savoir

    Avec les étés de plus en plus caniculaires que nous connaissons, vous êtes toujours plus nombreux à vous laisser séduire par une salle de bain extérieure… Qui peut parfaitement se résumer à une simple douche ! Vous aussi, vous caressez cette idée ? Voici nos 5 conseils !

    Salle de bain extérieure 5 choses à savoir.
    Jeff Vinluan

    1. Le style de votre salle de bain extérieure

    Vous pouvez partir dans toutes les directions, en matière de douche extérieure ! Vous manquez d’inspiration? Jetez un œil sur Instagram ou Pinterest. Vous trouverez des milliers d’exemples, où vous trouverez sans doute quelque-chose à votre goût. Moderne, élégant ou décoratif avec un beau carrelage sur le mur : une douche extérieure peut être taillée à votre goût. Notez que pour une douche extérieure durable, il est préférable d’opter pour un modèle en inox. Certaines salles de bains extérieures sont équipées d’une baignoire et là aussi, le choix est vaste. Bon à savoir : la plupart des baignoires traditionnelles peuvent être utilisées en extérieur. Le bois peut ajouter une touche chaleureuse et bien entendu, il est parfaitement possible de colorer vos meubles extérieurs pour un aspect plus personnel.

    2. Gérer l’arrivée d’eau

    La seule chose dont vous avez besoin est une connexion d’eau dans votre jardin. Si vous connaissez les rudiments du bricolage, vous pouvez monter votre douche extérieure vous-même. Ici aussi, Internet peut vous aider, car vous trouverez beaucoup de conseils sur la façon d’aborder ce travail. Un tuyau d’eau dans votre jardin est bien sûr essentiel : vérifiez si la chose est possible. Celui-ci peut être un simple tuyau d’arrosage plus ou moins dissimulé. Si vous désirez juste de l’eau froide, cela peut être une solution, mais si vous voulez de l’eau chaude, dans la plupart des cas, il faudra poser un tuyau supplémentaire. Dans ce dernier cas, nous vous conseillons de vous tourner vers un spécialiste.

    En ce qui concerne l’évacuation, c’est peut-être plus simple : vu que la salle de bain extérieure n’est pas utilisée très souvent, vous pouvez facilement installer le système de drainage vous-même et faire évacuer l’eau vers le sol…

    3. Attention au savon

    Si vous optez pour une évacuation de l’eau dans le sol, il est préférable de ne pas utiliser de savon. Si vous souhaitez vous savonner sous la douche, optez pour des savons 100% naturels, afin de ne pas nuire à la nature alentour.

    4. S’assurer une certaine intimité

    Pour utiliser ce type d’installation en toute tranquillité, il est essentiel de s’assurer de ne pas être visible de tout le voisinage. Une cloison ou une clôture sont évidemment indispensables pour vous préserver une certaine intimité, ce qui n’a absolument rien d’insurmontable, même pour un bricoleur du dimanche ! Pour un aspect plus naturel, vous pouvez évidemment opter pour des plantes qui outre l’intimité, distilleront également une certaine ambiance… Si vous n’avez pas un grand jardin et que vous voulez une douche extérieure, choisissez un coin. De cette façon, il sera plus simple facile de créer l’intimité nécessaire. Si vous avez de l’espace, vous pouvez même opter pour une salle de bain extérieure complète !

    5. Finition

    Complétez le tableau avec quelques touches personnelles ! Un miroir extérieur, quelques plantes en pot et l’affaire est faite ! N’hésitez pas à aller chercher du côté des plantes exotiques pour un dépaysement total.

    Vous le savez maintenant : vous n’avez pas besoin de beaucoup pour réaliser une douche extérieure ! En principe, il suffit simplement de choisir un mur libre et de s’assurer que l’eau sera facile à drainer. Si vous n’avez pas de mur de disponible, vous pouvez même opter pour une douche autonome. Gardez à l’esprit qu’un peu d’intimité est bienvenu. Choisissez de préférence un endroit ensoleillé pour installer votre douche extérieure : vous aurez alors l’impression d’être en vacances !

  • Les balcons à Bruxelles sont-ils aussi dangereux qu’à Paris ?

    A l’approche des JO de Paris, les autorités de la ville lumière se sont saisies d’une problématique sécuritaire : celle des balcons, qui pourrait céder sous le poids des spectateurs… A Bruxelles, la problématique pourrait être tout aussi grave !

    balcony
    Nguyen Dang Hoang Nhu

    C’était le 1er janvier 2023. Un jour censé être festif mais qui fut le dernier de Kevin Himpens : le jeune homme de 30 ans se trouvait à une fête entre amis à Saint-Gilles, pour le réveillon du passage à 2023. Il était sorti sur le balcon pour voir les feux d’artifice, quand une partie de la balustrade en pierre a cédé, le faisant chuter de 17 mètres. Pour les parents de Kevin, cet incident était malheureusement prévisible, vétusté du balcon oblige, même si la stabilité des balcons est un sujet qui fait rarement la une des journaux.

    A Paris ?

    En début d’année, les médias français relayaient les inquiétudes des syndicats de copropriété : ces derniers se disaient inquiets d’une surcharge des balcons situés le long de la Seine, lors de la cérémonie d’ouverture sur le fleuve. Dans Le Parisien, une « experte en pathologie des bâtiments » rapportait que « le risque d’effondrement de balcons est réel » !

    En Belgique ?

    Actuellement, les aides régionales à la rénovation sont surtout axées sur l’énergie et la durabilité, observent les proches de Kevin. Des financements adéquats axés spécifiquement sur la sécurité, aussi bien des passants que des habitants susceptibles d’aller sur le balcon, pourraient aider. Hors, dans les constructions d’avant-guerre, les balcons « sont souvent en pierre, reliés par du ciment qui s’effrite naturellement avec le temps », alertent-ils. En outre, nombre de ces immeubles « de caractère » sont classés, ce qui complique encore les choses.

    « Il est important d’insister sur le fait que les propriétaires/copropriétés peuvent être déclarés civilement responsables s’il s’avère qu’il y a eu défaut de surveillance et d’entretien des éléments responsables d’un accident », note la famille.

  • Investir en Côte d’Opale : voici tout ce qu’il faut savoir

    Destination touristique qui a… la cote, la Côte d’Opale séduit les amateurs de nature préservée grâce à des sites emblématiques comme le Cap Gris-Nez, le Cap Blanc-Nez ou encore les falaises d’Équihen. Une région où il fait bon investir !

    Cote d'opale
    Iris

    Depuis la crise sanitaire et son confinement, nombreux sont ceux qui ont cherché à s’évader non loin de chez eux, à commencer par les citadins. Les Belges n’ont pas échappé à ce phénomène, qu’ils se soient tournés vers l’Ardenne ou plutôt vers la côte. Et en la matière, la Côte d’Opale rencontre un succès qui ne fait que croître auprès de nos concitoyens, attirés par des prix plus démocratiques que ceux pratiqués sur le littoral belge, mais aussi par la beauté d’une nature préservée et d’une côte jalonnée de sites naturels remarquables.

    C’est donc sans surprise que de nombreux Belges souhaitent investir dans la région, de quoi susciter plusieurs questions que nous avons choisi d’aborder avec un notaire français.

    1. Pour le financement, faut-il choisir une banque belge ou française ?

    De manière générale, rien ne vous interdit de passer par une banque locale si vous achetez à l’étranger, et donc, dans le cas de la Côte d’Opale, de passer par un organisme français. Mais si vous ne disposez d’aucun revenu domicilié sur un compte dans le pays où vous souhaitez acquérir un bien, y obtenir un crédit hypothécaire risque d’être compliqué. Il est néanmoins possible de prendre une hypothèque en Belgique, en guise de garantie. En tant qu’acquéreur, il est aussi recommandé de se faire accompagner par un expert local comme un courtier.

    2. Quid des frais annexes et des assurances en vigueur en France ?

    Lors d’un achat à l’étranger, on cherche bien entendu à estimer les coûts additionnels liés à l’achat, tels que les frais de notaire, les taxes locales ou encore les droits d’enregistrement. Pour ce qui est de la France, et plus spécifiquement de la Côte d’Opale, ces frais “tout compris” tournent généralement autour de 2,5 % du prix d’achat. Pour ce qui est des assurances, il convient, en tant qu’acquéreur, de disposer à la remise des clés d’une assurance habitation et, si l’on compte mettre le bien en location, d’une assurance propriétaire non-occupant.

    3. Faire appel à un notaire est-il impératif et comment choisir celui-ci ?

    L’acquéreur doit se faire représenter par un notaire. Ce dernier peut néanmoins être celui d’une agence immobilière par exemple, ce qui a tendance à faciliter le traitement du dossier. Si l’acquéreur souhaite mettre son bien en location, outre les aspects liés aux assurances, il doit aussi veiller à disposer du diagnostic énergétique (DPE) lié au bien. Dans le cas d’un bien neuf, ce DPE est remis à la réception de celui-ci. Enfin, il n’est pas nécessaire d’être domicilié en France pour y acquérir un bien immobilier.

    4. Comment gérer facilement la gestion locative de son bien ?

    La gestion locative comprend l’ensemble des activités liées à l’administration d’un bien immobilier en location, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement. Ces activités nécessitent une parfaite maîtrise des lois locales qui encadrent l’immobilier et la location. Les propriétaires qui ne désirent pas s’en occuper par manque de temps, de connaissances ou encore à cause d’un éloignement trop important peuvent confier cette mission à un gestionnaire locatif, par l’intermédiaire d’un mandat de gestion. Ce mandataire peut être une agence immobilière possédant un service de gestion ad hoc, une société spécialisée dans cette activité ou encore un notaire. De manière générale, il faut généralement compter 6 % de frais de gestion perçus sur le montant des loyers.

    5. Quid des taxes locales ? Est-on taxé directement sur les loyers perçus ?

    En France, il n’est pas possible de ne pas payer d’impôts sur les revenus locatifs car les loyers sont considérés comme des revenus imposables. Cependant, cette règle souffre d’une exception dans le cadre de la location d’une pièce de votre résidence principale : si vous la louez de manière occasionnelle et que vos revenus ne dépassent pas 760 €/an, vous serez exonéré d’impôts sur les revenus locatifs, et si vous la louez habituellement mais à un loyer qualifié de “raisonnable”, à savoir 192 € par m2 en Île de France et 142 € par m2 dans les autres régions. Si vous comptez mettre votre bien acquis en Côte d’Opale en location, il convient donc de déposer une “liasse fiscale” (une déclaration d’impôt) au Service français des impôts des particuliers non-résidents. Enfin, pour ce qui est des implications fiscales et des taxes foncières, vous pouvez estimer celles-ci à environ 1.000-1.500 €/an.

  • Ardenne : les acheteurs flamands poussent-ils les prix vers le haut ?

    Le Sud du pays intéresse-t-il toujours autant le Nord du pays ? A en croire le denrier baromètre des Ardennes, il semble en effet que l’Ardenne belge ne laisse pas l’acheteur flamand indifférent…

    roche en ardenne

    Il ressort du « Baromètre des Ardennes » publié par Fednot, la fédération du notariat, que les communes de Rendeux (66,2% d’acheteurs venant du nord du pays), de Manhay (37,5%) et de Vresse-sur-Semois (37,3%) étaient, l’an dernier, les communes les plus prisées par les acheteurs flamands d’un bien immobilier. Le Top 5 est complété par La Roche-En-Ardenne (36,6%) et Durbuy (32,4%).

    « Le phénomène n’est pas neuf ! »

    « L’Ardenne intéresse les acheteurs flamands en quête d’une seconde résidence », rapporte Fednot qui constate une forte disparité des prix médians des maisons dans les communes analysées. Ainsi, Manhay, avec des maisons à 267.500 euros, est la commune répertoriée la plus chère devant Ciney (245.000 euros), Libin (244.500 euros), Wellin (235.000 euros), Erezée, Nassogne et Marche-en-Famenne (toutes à 230.000 euros). A l’inverse, Hastière apparaît comme la commune la plus abordable avec des maisons ayant des prix médians de 103.000 euros, devant Tellin (130.000 euros) et Rendeux (147.500 euros). Cette dernière, étant majoritairement courtisée par les acheteurs flamands, reste donc toujours abordable…

    Si le prix médian d’une maison en Ardenne a connu une légère hausse en 2023 (+ 0,7% par rapport à 2022), à 191.250 euros, les actes notariés sont cependant en baisse : – 12%, soit un résultat comparable au reste de la Wallonie. La Flandre, pour sa part, semble davantage impactée avec une baisse supérieure à 16 %.

  • Protégez votre intérieur des ardeurs de l’été avec les Solutions VELUX®

    Avec l’arrivée des beaux jours et la hausse des températures, vient la traditionnelle question de savoir comment conjuguer luminosité et fraicheur… Bonne nouvelle, VELUX a la solution !

    VELUX propose en effet des solutions intelligentes qui allient protection contre la chaleur et esthétisme, sans compromettre la vue ni la lumière naturelle.

    Des volets roulants pour gagner en fraîcheur et légèreté

    Pour une protection maximale contre la chaleur, les volets roulants VELUX sont idéaux ! En effet, capables de bloquer jusqu’à 95%* de la chaleur, ces volets en aluminium offrent en outre une grande durabilité. Disponibles en versions électrique et solaire (soit sans câble, ce qui est parfait dans le cadre d’une pose sur des fenêtres déjà en place), ils s’adaptent à toutes les configurations, garantissant un confort thermique optimal à toute heure.

    Pare-soleil extérieurs : le pari impossible, à savoir lumière et fraîcheur

    Pour les pièces à vivre, les pare-soleil extérieurs VELUX bloquent jusqu’à 86% de la chaleur tout en laissant passer la lumière naturelle. Leur toile semi-transparente permet de profiter de la vue sans être ébloui ! Une solution idéale pour les bureaux et les salons….

    Pare-soleil pour toiture plate : design et efficacité

    En cas de toiture plate, VELUX a une solution toute moderne avec un pare-soleil audesign contemporain et à la haute performance thermique. Avec une toile semi-transparente et des profilés en aluminium, ces pare-soleil extérieurs assurent un intérieur frais et lumineux. En option, une moustiquaire permet de ventiler sans laisser entrer les insectes.

    Des solutions « Smart Home »

    Les solutions connectées « VELUX ACTIVE with NETATMO » permettent de piloter vos équipements à distance via smartphone ou commande vocale. Grâce à des capteurs intelligents (CO2, humidité, température), vos volets peuvent en outre se fermer automatiquement en cas de forte chaleur, maintenant un climat intérieur sain et confortable.

    Je veux en savoir plus

  • Crédits hypothécaires et assurances : ce qui change depuis ce 1er juin !

    Depuis le 1er juin, ceux qui contractent un prêt hypothécaire avec une assurance incendie ou une assurance solde restant dû auprès de la même banque, peuvent désormais changer d’assureur après un tiers de la durée du prêt sans augmenter le taux d’intérêt ni payer de frais supplémentaires.

    insurrance agent

    Le ministre fédéral de l’Économie, Pierre-Yves Dermagne, a annoncé que les consommateurs peuvent ouvrir un compte dans une autre banque immédiatement, sans attendre la fin de leur prêt immobilier. De plus, l’adaptation d’un crédit hypothécaire en cours sera moins coûteuse. Désormais, pour adapter un contrat de crédit, une banque devra toujours passer par une simple modification du contrat et non la conclusion d’un nouveau contrat.

    Avantages avancés :

    • Pas de frais de remploi lors de la révision d’un contrat de crédit.
    • Frais de dossier réduits pour une révision (maximum 175 euros) comparés à l’ouverture d’un nouveau contrat (maximum 250 euros).
    • Suppression de l’obligation de passage chez le notaire pour les modifications de contrat.

    « La situation était problématique. Le manque de concurrence joue en défaveur des consommateurs, qui paient souvent trop cher leurs produits financiers et d’assurances, » souligne Pierre-Yves Dermagne. « Ma volonté est que ces entreprises jouent enfin le jeu de la concurrence. »

  • Une erreur s’est glissée dans le prix de votre annonce ? Notre avocat vous dit tout !

    Aujourd’hui, et nous sommes bien placés pour le savoir, la vente d’un logement passe quasi obligatoirement par une annonce sur la toile. Mais quid si l’agent immobilier indique un prix erroné ? Cette erreur est-elle contraignante ?

    La situation est plus courante qu’on ne l’imagine : pour une raison X ou Y, le prix affiché de votre bien n’est pas le bon et est bien en-dessous de ce que vous désiriez. Dans ce cas, il est fort probable qu’un acheteur potentiel se présente et vous fasse savoir que vous êtes contraint de vendre à ce prix. Vraiment ? Notre avocat vous répond !

    Pas d’inquiétude dans un premier temps !

    Si l’annonce indique un prix de vente erroné, ne vous inquiétez pas.  Une annonce indique simplement une offre de négociation.  Il ne suffit donc pas qu’un acheteur potentiel soit prêt à donner le prix annoncé pour qu’il y ait un contrat de vente. De plus, même si le prix indiqué dans l’annonce est correct, vous n’êtes pas obligé de vendre à ce prix aux acheteurs potentiels qui se présentent…

    Adapter l’annonce

    Toutefois, il est préférable de corriger le prix dès que possible ! Vous éviterez ainsi les discussions avec les candidats potentiels. Dans le cas contraire, vous risquez d’être accusé de responsabilité précontractuelle (vous n’avez pas négocié correctement en proposant délibérément un prix erroné).

    Si l’annonce contient d’autres informations erronées (par exemple sur ce qui est compris dans la vente, la superficie du terrain, etc.  ), il est préférable de les corriger auprès des candidats potentiels. Là encore, dans le cas contraire, l’acheteur final pourra éventuellement invoquer plus tard une fraude, une erreur ou, par exemple, un défaut que vous auriez dissimulé ou couvert.

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Créer un étang dans le jardin : faut-il un permis ? 5 points d’attention !

    Vous avez décidé d’installer un étang dans votre jardin afin d’égayer celui-ci tout en favorisant la biodiversité ? C’est une excellente idée ! Mais faut-il du coup solliciter un permis d’urbanisme auprès de votre commune ?

    Beautiful designed garden fish pond with water-lily in a well cared backyard gardening background

    Ces dernières décennies, le nombre d’étangs créés dans le pays a considérablement augmenté. Si certains d’entre eux participent à la biodiversité locale, d’autres peuvent en revanche engendrer des effets pervers sur l’environnement. Avant de prendre la décision d’installer une pièce d’eau dans votre jardin, il convient donc de se poser plusieurs questions à commencer par les objectifs poursuivis : est-ce pour faire comme mon voisin, pour augmenter la biodiversité de votre jardin, dans un but esthétique ou encore pour épurer des eaux ? Autre question importante : le site que j’ai choisi pour créer l’étang convient-il ? Enfin, il faut aussi se demander si l’approvisionnement en eau de l’étang sera assuré en permanence et si la nature du sol y est favorable.

    Mais ce n’est pas tout. En effet, pour installer un étang, il faut également respecter des dispositions légales (notamment en matière d’urbanisme et de prise/de rejet d’eau) ainsi que des procédures administratives, sans parler des contraintes d’ordre technique et biologique.

    Faut-il un permis d’urbanisme ?

    De manière générale, pour autant que le relief du sol ne subisse pas de modification sensible et qu’on se situe dans un jardin domestique, la création d’une pièce d’eau d’une

    superficie maximale au sol de 15 m² est dispensée du permis d’urbanisme. Les législations wallonne, flamande et bruxelloise ajoutent néanmoins certaines nuances à cette règle générale. N’hésitez pas à les consulter en fonction de votre lieu de résidence.

    5 points d’attention

    1. La réussite tant esthétique qu’écologique d’une mare dépend beaucoup de sa localisation et du soin apporté à son aménagement. Visez une superficie entre 2 et 25 m², comprenant 2 à 3 m de végétation basse aux abords. Privilégiez une zone ensoleillée, dégagée d’arbres et qui n’est pas en pente. On optera idéalement pour le point le plus bas du terrain, situé de préférence à proximité d’un site d’approvisionnement en eau de pluie.
    2. On n’installe pas un étang dans son jardin à n’importe quel moment de l’année ! En effet, en termes de planning, mieux vaut s’y mettre en septembre-octobre, en dehors des périodes de gel. Cela peut néanmoins se faire jusqu’en février s’il ne gèle pas, mais jamais au printemps car c’est une période de reproduction et de nidification.
    3. Il faut aussi penser à l’étanchéité de la zone concernée. En effet, la plupart des sols sont naturellement drainants, l’eau s’y infiltrant à une vitesse variable. Plus il est sableux, plus l’infiltration sera rapide. Il est donc souvent nécessaire d’étanchéifier le fond de la mare pour garantir la présence d’eau en permanence.
    4. Pour remplir la mare, privilégiez de l’eau de pluie, provenant d’une citerne ou directement via la toiture ou la terrasse. Évitez les eaux de voiries et des allées de garage, souvent chargées en hydrocarbures !
    5. Enfin, pensez à la végétation autour de votre pièce d’eau. Vous pouvez choisir vos futures plantations en fonction des espèces animales potentiellement présentes dans la zone. Veillez aussi à ne pas introduire d’espèces exotiques envahissantes qui pourraient complètement déséquilibrer la flore locale !
  • Votre locataire a effectué des travaux dans votre bien et exige une compensation ? Notre avocat vous répond !

    Si votre locataire a effectué certains travaux dans la maison ou l’appartement qu’il vous loue, il va peut-être vous demander une compensation à la fin du bail… Est-ce légal ? Le propriétaire peut-il refuser ? Notre avocat vous dit tout !

    demolition

    Vous pouvez parfaitement convenir d’un arrangement dans le contrat de location, concernant les éventuelles rénovations et transformations à la fin du bail.  Vous êtes totalement libre de convenir de quoi que ce soit ! Vous pouvez par exemple stipuler dans le bail que le propriétaire peut choisir de conserver les travaux (quels qu’ils soient) sans devoir d’indemnité au locataire.

    Aucun accord en vue ?

    Si vous n’avez pas conclu ce genre de clause et que votre locataire a effectué les travaux sans votre consentement, il convient de faire la distinction entre ce qui peut être démonté et ce qui ne peut l’être.

    Dans le premier cas, le locataire peut choisir de remettre votre bien dans sa configuration d’origine ou de vous indemniser. Si le locataire veut « laisser » les aménagements effectués, vous avez le choix entre les conserver ou demander au locataire de remettre le bien en état. Si vous souhaitez conserver les travaux, vous devrez une indemnité au locataire. 

    Pour les travaux inamovibles, il est parfois considéré que vous ne devez aucune indemnité.  Certains juges estiment également qu’il convient de faire une distinction entre les aménagements de luxe, ce qui sont utiles et ceux qui peuvent être considérés comme « nécessaires ». Ils estiment que vous ne devez pas indemniser les aménagements de confort, mais que vous devez indemniser ceux qui sont considérés comme utiles ou nécessaires. 

    Et si vous avez donné votre accord ?

    Si votre locataire a effectué des travaux pour lesquels vous avez donné votre accord, il est généralement admis qu’en tant que propriétaire, vous ne pouvez pas exiger que le bien soit remis dans sa configuration d’origine. En revanche, le locataire peut décider lui-même de le faire.  S’il ne le fait pas, vous devez, en tant que propriétaire, lui verser une indemnité. Pour ce qui ne peut être démonté, on considère parfois qu’il faut à nouveau faire la distinction entre les travaux nécessaires, utiles et de confort.

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)