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  • Comment bien négocier un bien immobilier ?

    Négocier… C’est tout un art ! Certains diront même que c’est un don ! Pourtant, il existe quelques techniques qui vous permettront de vendre ou d’acheter un bien au meilleur prix. Comment ? Pour le savoir, il suffit de consulter la vidéo ci-dessous !

    Eric Spitzer (CEO Immovlan), Elodie Sorgeloos (Fondatrice Real Estate In Belgium) et Philippe Szombat (CEO Brightbiz) font chacun part de leurs tactiques pour mener à bien une négociation, dans un débat animé de main de maître par Davy Courteaux . Bien entendu, il est question d’une lourde préparation, d’une faculté d’écoute et même, pour certains, de… bluff ! On vous dit tout !

  • Mila : « des tuiles étudiées pour les oiseaux ! »

    J’ai découvert l’autre jour qu’il existait des « tuiles nids d’oiseaux » : sur la surface plane des tuiles, un nichoir en terre cuite a été ajouté pour inviter les petits oiseaux à venir nicher.

    Aux premiers abords, l’idée semble charmante : je m’imagine, le matin, telle Blanche-Neige, ouvrir les fenêtres de ma chambre pour voir virevolter les mésanges, les rouges-gorges et autres oiseaux jolis. Mais à bien y réfléchir, vivre dans ma chaumière fantastique risque vite de devenir infernal.

    En réalité, et c’est bien connu, les oiseaux peuvent causer de nombreux dégâts à la toiture. Ce n’est pas pour rien que les idées pour les en éloigner font légion. Parmi les techniques utilisées, les très célèbres pics et araignées en métal qui fleurissent sur les toits et rendent impossible l’atterrissage des indésirables.    

    Il faut dire… Les fientes salissent tout, attaquent l’asphalte du toit, et stimulent la prolifération de mousses qui peuvent finir par empêcher la circulation de l’air entre les tuiles. Les brindilles et herbes, ramenées au nid par les oiseaux, peuvent s’accumuler dans la gouttière et causer des infiltrations dans la maison… Et puis, des oiseaux sur le toit, ça fait un boucan dingue. Il n’est pas rare que je me réveille aux aurores en les entendant simplement marcher sur la toiture. 

    L’idée me semble donc saugrenue : au mieux, on dira qu’elle permet aux oiseaux de venir nicher sur la toiture et pas en dessous, ce qui permet déjà d’éviter quelques ennuis. Mais d’après moi, les avantages s’arrêtent là.

    Les tuiles nids d’oiseaux sont fabriquées par une entreprise turque (Hitit Terra) et ce n’est pas vain de le souligner, car l’art ottoman a toujours intégré les nichoirs en béton sur les murs des bâtiments des villes. Mosquées, écoles, bâtiments importants se parent de nichoirs en béton minutieusement décoré. En soi, c’est une jolie idée : le développement humain se soucie si peu souvent du bien-être animal. Mais…

    Vous vous ferez bien votre propre avis ; moi, je préfère installer des nichoirs au jardin !

    Et si vraiment, je devais opter pour ces fameuses tuiles nids d’oiseaux, je ne les poserais que sur un abri de jardin ou un garage éloigné de mon habitation. C’est dit !     

  • Un permis d’urbanisme bientôt obligatoire pour les colivings à Bruxelles

    Dans la capitale, un permis d’urbanisme doublé d’un agrément seront bientôt obligatoires pour tout nouveau coliving.

    life in a communal kitchen in a youth coliving house

    Le gouvernement de Rudi Vervoort, dans un arrêté du 15 mai dernier et publié au Moniteur belge ce 21 juin, soumet désormais le coliving à un permis d’urbanisme. Un permis sera donc désormais nécessaire dès qu’un propriétaire aménagera un coliving dans un ou plusieurs logements. Il pourra s’agir d’un immeuble de rapport, mais aussi d’une maison, d’un duplex ou encore d’un appartement.

    Pour rappel, le coliving concerne les logements destinés à l’habitation de plusieurs personnes qui y disposent d’un ou de plusieurs espaces privatifs et d’espaces communs collectifs. Le tout est loué par un bailleur non-occupant pour une durée de minimum 3 mois, assorti d’un bail individuel pour chaque locataire, et pouvant s’accompagner de prestations de services au profit des occupants. Du coup, les colocations, les habitats solidaires (au sens du Code bruxellois du logement), les logements étudiants collectifs ainsi que les maisons de repos ne sont pas visés par cette mesure.

    Quid de l’agrément ?

    Outre le permis d’urbanisme, l’exécutif bruxellois désormais en affaires courantes a également mis en place un système d’agrément, dont les conditions et les modalités sont encore à définir. Le bailleur d’un coliving devra donc obtenir une double autorisation pour mettre son bien en location.

    Les chiffres les plus récents, datant de juin 2021, montrent qu’on ne compte pas moins de 164 colivings dans la capitale, soit 1.510 chambres concentrées principalement à Ixelles, Bruxelles-Villes et Saint-Gilles. Il y a fort à parier que ce nombre est aujourd’hui bien plus élevé. De quoi pousser certaines communes à légiférer pour tenter de juguler un phénomène qui peut avoir des effets pervers, dont la spéculation immobilière et la densification du bâti existant.

  • Voici les 3 mauvaises herbes dont vous devez absolument vous débarrasser

    Des mauvaises herbes envahissent votre jardin? Découvrez les trois à éliminer de toute urgence pour un espace sain!

    1. Le pissenlit (Taraxacum officinale)

    Le pissenlit est une mauvaise herbe très commune dans les jardins. Ses racines profondes et ses graines portées par le vent en font une plante difficile à contrôler. Le pissenlit peut concurrencer les plantes pour les nutriments et l’eau, et son système racinaire robuste permet une repousse rapide.

    Comment s’en débarrasser:

    • Arracher manuellement: Utilisez un outil de désherbage pour retirer toute la racine.
    • Appliquer un herbicide: Utilisez un herbicide sélectif pour pelouses.

    2. Le chiendent (Elymus repens)

    Le chiendent est une graminée envahissante qui se propage rapidement par ses rhizomes souterrains. Il peut envahir les pelouses et les massifs de fleurs, étouffant les plantes cultivées. Le chiendent est très résistant et peut survivre à des conditions difficiles.

    Comment s’en débarrasser:

    • Désherbage mécanique: Utilisez une houe ou une binette pour retirer les rhizomes.
    • Paillage: Utilisez du paillage pour étouffer les jeunes pousses.

    3. L’oxalis (Oxalis spp.)

    L’oxalis est une mauvaise herbe difficile à éradiquer en raison de ses racines tubéreuses et de sa capacité à se régénérer rapidement. Ses feuilles trifoliées et ses petites fleurs jaunes la rendent facilement identifiable.

    Comment s’en débarrasser:

    • Désherbage manuel: Arrachez les plants en veillant à retirer les racines tubéreuses.
    • Herbicide systémique: Utilisez un herbicide qui pénètre jusqu’aux racines.
  • L’été : la saison idéale pour vendre ?

    La vente d’un bien immobilier est parfois liée à d’autres événements, comme l’achat d’un nouveau logement. Mais si vous avez le choix du moment de la vente, mieux vaut choisir la bonne période. Voici 5 raisons pour lesquelles l’été est le moment idéal !

    house for sale

    En effet, le marché immobilier n’est pas stable toute l’année et varie au rythme des saisons. En vendant votre maison en été, vous pourriez en effet trouver plus rapidement un acheteur qu’en automne ou en hiver.

    1. Vacances = temps

    La condition sine qua non pour vendre sa maison est de faire venir l’acheteur potentiel. Et c’est plus facile en été. Alors que le reste de l’année, les gens doivent parfois rogner sur leur soirée ou leur week-end pour faire des visites, en été, ils profitent souvent de leurs congés (parfois imposés en été, comme dans le secteur de la construction) pour visiter des biens en semaine.

    2. Votre maison est plus agréable en été

    C’est tout simple un bien immobilier est tout simplement plus beau en été. Hors canicule, une maison se présente sous son meilleur jour lorsqu’il ne faut pas se ruer vers l’intérieur pour se mettre à l’abri des intempéries, lorsque les plantes et autres arbres sont en fleur… De plus, en été, la maison est également plus agréable. Il y a suffisamment de lumière, il y a moins d’humidité qu’en hiver et il fait assez chaud, de sorte que les gens pensent moins aux frais de chauffage qu’ils auront à supporter en hiver. Evidemment, en période de canicule, une maison mal isolée pourrait ne pas être à son avantage…

    3. Les prix sont généralement plus élevés

    Si l’on considère les autres saisons de l’année, on constate que les mois d’automne et d’hiver, sombres et froids, sont moins propices à la mise en vente des logements. Les ventes reprennent traditionnellement au printemps, lorsque les acheteurs potentiels sont généralement d’humeur positive et envisagent sereinement l’achat d’un nouveau logement. Mais cela signifie aussi que l’offre de logements est importante et que les prix ne sont donc pas nécessairement à la hauteur des attentes, à moins que votre bien ne se démarque nettement des autres en termes d’emplacement, de finition et d’attrait. Un logement moyen risque fortement d’être noyé dans la masse. En été, il y a généralement un peu moins de biens à vendre, ce qui pourrait vous permettre d’obtenir un prix plus élevé.

    4. Le pécule de vacances

    Cela peut sembler anodin, mais le pécule de vacances est souvent utilisé pour payer les factures, ce qui permet d’aborder l’été avec moins de stress financier… Une petite manne financière qui peut inciter à acheter un nouveau logement.

    5. Aller directement dans une nouvelle école

    Pour les personnes ayant des enfants, l’achat d’un nouveau logement en été est idéal, surtout s’ils déménagent pour vivre dans une nouvelle région. En effet, en emménageant à la fin de l’été ou au début de l’automne, ils permettent à leurs enfants de vivre une fin d’année scolaire naturelle dans leur école actuelle et de commencer immédiatement dans leur nouvelle école en septembre. Ainsi, ils n’auront pas à changer d’école en plein milieu de l’année scolaire ou à faire trop longtemps la navette entre la nouvelle école et l’ancienne résidence.

    7. Et les autres saisons ? 

    Quid des autres saisons ? Le retour de la grisaille en automne ne favorise pas votre objectif de vente. En effet, les acheteurs ont moins le moral avec la baisse des températures. Il y a peu de compétition en automne, mais peu de demandeurs également. En hiver, les acheteurs hibernent ! C’est la saison la moins propice à la vente d’un bien immobilier !

    En toutes saisons …

    Quel que soit le moment où vous mettez votre bien en vente, les bons conseils d’un vrai professionnel valent souvent leur pesant d’or. En effet, quelle que soit la saison à laquelle vous souhaitez vendre votre bien, un mauvais prix ou une mauvaise annonce peuvent faire plus de mal que de bien. Notre meilleur conseil ? Mieux vaut donc faire appel à un agent immobilier qui connaît le marché local et peut vous guider de la meilleure façon possible.

  • Des appartements au cœur du quartier le plus attractif de Bruxelles

    Fortior propose la Résidence Stéphanie – Louise XL ! Un complexe d’appartements situés dans le quartier le plus prestigieux et dynamique de la capitale : le quartier Louise.

    louise

    Le choix est étendu et les possibilités nombreuses : Fortior propose plusieurs appartements pouvant être décorés avec goût et offrant la possibilité d’une place de parking. De quoi rencontrer vos attentes et votre budget ! Le quartier, situé près de l’Avenue Louise, ne se présente plus : bien desservi par les transports en commun et proche des attractions culturelles, il offre un cadre de vie agréable et de haute qualité. Idéale pour profiter pleinement de la vie bruxelloise.

    Investir à Bruxelles ?

    Disponibles à partir de 440.000 euros (hors frais), ces appartements sont intéressants pour les investisseurs. En effet, Bruxelles en 2024 est une ville qui pourrait représenter une belle opportunité pour un investissement grâce à :

    • Des loyers qui s’envolent ces dernières années
    • Un urbanisme en plein essor
    • Une attractivité sans cesse renforcéegrâce aux institutions européennes, institutions éducatives de qualité et grandes entreprises présentes
    • Une localisation stratégique

    Pour en savoir plus, complétez le formulaire ci-dessous !

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  • Focus sur la résurrection du château Tournay-Solvay

    Niché dans le parc Tournay-Solvay, le château éponyme, qui est resté à l’abandon durant 40 ans suite à un incendie, vient de renaître de ses cendres.

    MA2 Architecture

    Commandé par l’industriel Alfred Solvay, le château Tournay-Solvay fut édifié en 1880 selon les plans des architectes Constant Bosmans et Henri Vandeveld. A l’origine, il s’agissait d’une maison de campagne de style néo-renaissance flamande, style très en vogue à la fin du 19e siècle, ayant acquis ultérieurement le statut de château via l’ajout en 1905 d’unedouble tour par l’architecte Jules Brunfaut.

    MA2 Architecture

    Racheté par ce qui était alors “l’Agglomération bruxelloise” en 1980, le parc du château est ouvert au public un an plus tard. Le bâtiment est toutefois fortement endommagé par un incendie en 1982. Abandonné par les autorités locales durant près de quatre décennies, une mission de rénovation du bâtiment a fini par être mise en place afin de transformer les lieux en centre d’excellence interuniversitaire dédié à la physique. L’opération a été confiée au bureau d’architectes Metzger & Associés.

    MA2 Architecture

    Après presque cinq années de travaux, le château bruxellois a été inauguré ce jeudi 6 juin par les autorités régionales bruxelloises et universitaires. La région-capitale a porté financièrement cette lourde opération de sauvetage patrimonial qui a nécessité pas moins de 5,6 millions €. Situé au cœur d’un site classé Natura 2000, le lieu hébergera donc le centre BEL (initiales des physiciens Brout, Englert et Lemaître) qui entend développer l’action de Robert Brout et de François Englert (prix Nobel de Physique 2013) ainsi que de Georges Lemaître. Ce centre de recherche, qui unit quatre universités, propose des espaces de travail, des salles de réunion, de réception et de conférence pour ses activités.

  • Créer votre jardin japonais : tous nos conseils

    Comme une envie de quiétude et de sérénité. C’est le moment de penser à créer votre jardin japonais. Quels éléments privilégier et quels matériaux utiliser ? On vous guide…

    Se créer un jardin japonais
    Cody Weaver

    C’est indéniable : les jardins japonais respirent la quiétude, la sérénité et la zénitude. Empreints de spiritualité, ils sont conçus comme des tableaux et semblent toujours apaisants et reposants. Heureusement, le jardin japonais n’est pas uniquement réservé à l’Asie. Ça tombe bien… Pourquoi ne pas en installer un chez vous ?

    Un jardin japonais est d’abord un espace zen, mariage heureux du minéral et du végétal. Quand on pense au jardin japonais, on imagine bien un premier plan avec une pierre à eau, quelques végétaux puis une combinaison de pierres et d’arbres avec, en arrière plan, une haie de bambous, par exemple.

    Yin et yang

    Dans un jardin japonais, pas de lignes droites. On joue davantage sur l’asymétrie tandis que ce sont les végétaux et les roches qui structurent le jardin, pas le béton, les bordures ou les clôtures. Les différents espaces du jardin devront former une belle asymétrie et donc un bel équilibre pour lui assurer toute la zénitude qu’on en attend. C’est une sorte de mix entre le yin et le yang, entre le vide et le plein, pour garantir un vrai équilibre et une certaine quiétude.

    Pour ça, on choisit aussi des plantes qui respirent l’Asie. A vous les végétaux persistants comme le chêne, les arbres fruitiers, le noisetier, les pins, le cyprès hinoki, l’if du Japon ou encore l’érable japonais mais aussi des plantes couvre-sol, des arbres de la famille des prunus (comme le cerisier du Japon), la mousse, quelques fougères et le bambou. Il faut évidemment tenir compte, dans le choix des végétaux, du climat, du vent et de l’exposition du jardin.

    Nombres impairs

    Attention, le jardin japonais privilégie les nombres impairs, symboles positifs par excellence. On ne plante donc pas par deux ou quatre mais plutôt par trois, cinq ou sept. Il en va de même pour les rochers et autres objets de décoration. Le tout, dans un esprit d’ouverture et d’espace.

    Dans un jardin japonais, on respecte les espaces entre les éléments pour les laisser respirer et les mettre en valeur. Pas de fouillis mais plutôt une plantation recherchée et arrangée. Pas de styles décoratifs disparates. C’est la sobriété qui règne, tout comme la simplicité.

    Créer un jardin japonais
    David Wirzba

    Ishi, kesako ?

    Non à la multiplication intempestive d’éléments importants comme des fontaines, des cascades ou des ponts. On les choisit toujours dans des tons mats et bruts, pas brillants. On met, par exemple, des pas japonais faits de dalles rectangulaires en pierre grise, une terrasse en bois et des piquets de schistes. Vous pouvez utiliser des pierres appelées « Ishi » qui sont comme des pierres usées par le temps, trouvées dans la nature, disposées en nombre impair, on l’a dit.

    Du côté des matériaux justement, privilégiez le naturel pour être en harmonie avec la nature chère aux Japonais. Dites non au synthétique et au plastique.

    Eau et éclairage

    L’eau maintenant. Elle est présente dans tous les jardins japonais, que ce soit sous la forme d’un étang, d’un petit bassin, d’une cascade ou d’une fontaine. Quelques mètres carrés suffisent et quel plaisir, par la suite, d’entendre le ruissellement de l’eau et d’observer les petits oiseaux qui viennent y boire.

    Ajoutez un bel éclairage (qui mettra en valeur un ou plusieurs éléments décoratifs comme un bassin, une grosse pierre ou la haie de bambous) et quelques objets de déco d’inspiration japonaise tels un carillon, une lanterne ou une jolie petite table en bois.

    C’est le chemin qui compte 

    Ce qui compte, c’est que le parcours que vous dessinerez dans votre jardin japonais soit comme un voyage, qu’il invite le visiteur à la concentration et à l’attention. On n’est pas dans un lieu romantique, sachez-le. C’est davantage un site sauvage, voire même un peu austère.

    Enfin, n’oubliez pas que jardiner ou se promener dans son jardin peut avoir des vertus thérapeutiques. C’est donc sympa de le réaliser en pensant à stimuler nos sens et ressentir des sensations. Le jardin japonais est parfait pour cela. Pas de doute, vous profiterez amplement de votre jardin japonais quand il vous faudra vous relaxer ou prendre du bon temps…

  • Visite du proprio : une demeure singulière en plein Québec

    Matière Première Architecture nous présente « Berges Grises », une demeure unique située dans la pittoresque région du Saguenay, au Québec..

    Posée sur une parcelle triangulaire, entre rivage et rochers, cette maison est baptisée « Berges Grises » : ce nom « s’inspire directement de ces paysages sculptés par la nature, incarnant notre vision d’une architecture contemplant son environnement », explique Etienne Chaussé, architecte chez Matière Première Architecture.

    House Quebec
    Ian Balmorel

    Une conception adaptée

    La topographie du site a été un facteur déterminant dans le processus de conception. Le terrain présente une pente latérale accentuée et une descente prononcée vers l’eau. À cette contrainte s’est ajoutée la nécessité de préserver l’intimité des occupants malgré un droit de passage traversant le lot. Le concept présente une une forme en H, alignant les deux barres latérales avec les limites du lot, ouvrant la cour sur le paysage.

    House Quebec
    Ian Balmorel

    3 volumes distincts

    Berges Grises comprend trois volumes distincts, couvrant environ 420 m².

    • Le premier volume abrite les chambres et suites ainsi que le garage.
    • Le deuxième volume accueille les espaces de vie, avec une cuisine aérée et une véranda. Ce volume épouse les courbes du terrain, intégrant un cinéma maison et un espace gym au rez-de-jardin.
    • Les volumes sont reliés par un troisième élément transversal en brique.
    House Quebec
    Ian Balmorel

    Un concept urbain au milieu de la nature

    Les clients, un jeune couple, souhaitaient intégrer un mélange d’éléments urbains dans ce cadre naturel. Ce concept a conduit au choix de finitions comme le chêne rouge, les mosaïques blanches, et les carreaux de céramique de style métro. Un long luminaire en verre dépoli et laiton surplombe l’îlot de cuisine.

    House Quebec
    Ian Balmorel

    Le salon surdimensionné sert de lien entre les espaces et offre une vue panoramique. Un immense foyer et une bibliothèque intégrée ajoutent du caractère. L’escalier, à la fois architectural et fonctionnel, permet une abondante fenestration, illuminant l’intérieur tout en préservant l’intimité de la cour.

    House Quebec
    Ian Balmorel

    Intégration écologique

    La construction à charpente préfabriquée a permis de réduire la durée des travaux, limitant ainsi l’empreinte écologique. Des barrières de sédimentation ont, quant à elles, protégé le délicat écosystème côtier.

    House Quebec
    Ian Balmorel

    « Cet effort a joué un rôle crucial dans la protection et le maintien de l’équilibre de la berge, assurant que notre intervention architecturale s’inscrive avec sensibilité dans son environnement naturel », explique Samuel Godin, membre de l’équipe.

    House Quebec
    Ian Balmorel
  • 5 conseils pour préparer votre chauffage en été

    L’été est enfin là, le soleil brille, les terrasses sont pleines, et vous tentez de vous rafraichir en ouvrant toutes les fenêtres de la maison : vous ne pensez probablement pas à votre chauffage en cette saison. 

    Votre chauffage en été

    Cependant, même si le chauffage est probablement la dernière chose à laquelle vous pensez en ce moment, c’est en fait le moment idéal pour vous y préparer. En prenant quelques mesures préventives pendant les mois chauds, vous pouvez économiser beaucoup d’argent et vous assurer que votre système de chauffage fonctionne parfaitement lorsque les températures commenceront à baisser. Voici cinq conseils essentiels pour préparer votre chauffage en été.

    1. Enclenchez le mode été

    De nombreuses chaudières modernes sont équipées d’un mode été. Parfois oublié mais très utile, ce mode permet de désactiver le chauffage tout en maintenant la production d’eau chaude sanitaire. Non seulement cela économise de l’énergie, mais en plus ça réduit également l’usure de votre chaudière. N’oubliez pas d’activer cette fonction !

    2. Gardez vos vacances à l’esprit

    Vous partez en vacances ? Il est inutile de chauffer une maison vide ! Ici encore, les chaudières modernes possèdent souvent un programme dédié aux absences prolongées. Si votre chaudière ne dispose pas de cette fonctionnalité, vous pouvez simplement baisser le thermostat de quelques degrés. Cela permet d’économiser de l’énergie et d’éviter de chauffer inutilement. Une simple réduction de 1°C peut entraîner des économies significatives sur votre facture énergétique.

    3. Ouvrez complètement les valves

    Lorsque votre chauffage est en mode été, pensez à ouvrir complètement les valves thermostatiques de vos radiateurs. Cette action est très importante car elle réduit le risque de calcification et de blocage des vannes, un problème courant qui peut survenir lorsque les radiateurs ne sont pas utilisés pendant une période prolongée. La calcification peut entraîner une diminution de l’efficacité de votre système de chauffage et augmenter vos coûts énergétiques. En gardant les valves ouvertes, vous permettez à l’eau de circuler librement, ce qui réduit le risque de dépôts calcaires. Cette simple précaution peut éviter des dysfonctionnements en hiver et prolonger la durée de vie de votre système de chauffage.

    4. Planifiez votre maintenance maintenant

    En automne, quand le temps commence à se refroidir, la plupart des gens contacte leur chauffagiste pour l’entretien de leur installation. Souvent, une attente de plusieurs semaines est nécessaire. Soyez malin, ces spécialistes ont beaucoup plus de temps en été. Bien entendu, évitez le congé de la construction. Un entretien régulier est crucial : une chaudière bien entretenue consomme 10% de moins qu’un appareil mal entretenu. Outre la disponibilité accrue des techniciens, l’entretien estival permet de détecter et de réparer les petits problèmes avant qu’ils ne deviennent majeurs, et bien entendu avant que vous n’ayez réellement besoin de votre chaudière en hiver. Cela inclut la vérification de l’efficacité du brûleur, le nettoyage des composants internes, et la vérification de l’absence de fuites de gaz ou d’eau. En plus de cela, l’entretien est légalement obligatoire, de sorte que vous ne pouvez pas y échapper.

    5. Votre chaudière doit-elle être remplacée?

    Si votre chaudière a plus de 15 ans, il peut être temps de la remplacer. Les chaudières modernes sont beaucoup plus performantes et économiques. Elles intègrent des technologies avancées qui offrent un rendement énergétique supérieur grâce à leurs capacités de modulation qui ajustent automatiquement la puissance de chauffage en fonction des besoins réels. De plus, elles sont souvent meilleures pour l’environnement. Remplacer une vieille chaudière peut sembler coûteux, mais les économies réalisées sur les factures énergétiques et les réductions des émissions de CO2 justifient cet investissement.

    Préparer votre système de chauffage en été peut sembler contre-intuitif, mais c’est en fait une étape intelligente et proactive pour garantir le confort de votre maison pendant l’hiver tout en réalisant des économies significatives ! En suivant ces cinq conseils, vous pourrez vous assurer que votre chaudière fonctionne efficacement et sans problème lorsqu’elle sera la plus nécessaire. N’attendez pas l’hiver pour agir : un entretien préventif en été est la clé d’un chauffage performant et économique.