Les abris de jardin sont disponibles dans tout un éventail de matériaux, de formes et de dimensions. Nous vous guidons parmi ces diverses possibilités et nous vous donnons un aperçu pratique de leurs avantages et inconvénients.



Non, les incendies, ça n’arrive pas qu’aux autres. Les chiffres sont là pour le prouver. Pourtant, quelques précautions très simples à adopter permettent de déjà éliminer bon nombre de risques potentiels. On n’y pense jamais assez tôt !
Même si la plupart de nos compatriotes l’ignorent, quand un incendie se déclare à l’intérieur d’une habitation, une famille n’a que trois minutes chrono pour identifier l’incendie, évacuer et appeler le 112. Or, une enquête a démontré que le Belge ne se soucie que très peu de ce risque pourtant bien réel. Un sur trois va même jusqu’à ne pas s’en préoccuper du tout et un sur 10 estime que l’installation d’un détecteur de fumée est superflue. Il y a pourtant cinq règles de base incontournables : placer suffisamment de détecteurs de fumée, les tester chaque mois, connaître son plan de fuite, fuir et rester dehors en appelant le 112.
Raison de plus pour revenir sur certaines règles de base que la plupart des gens connaissent, mais qu’une bonne majorité ne mette pas en pratique. Oui, il faut installer des détecteurs de fumée à certains points clés de la maison. La recommandation va à un par foyer mais on ne peut que vous inviter à en placer au minimum un par étage, voire par zone de 70m2. Il est par ailleurs essentiel de ne pas surcharger les prises électriques. C’est l’une des causes les plus communes d’incendie. Les multiprises sont en effet très dangereuses. Il faut mieux revoir son installation que d’en user et d’en abuser.

On ne peut également que vous recommander de bien surveiller vos enfants. Les gamins qui jouent avec des allumettes, ce n’est pas qu’une image d’Epinal. Tout ce qui a trait au feu a le désavantage de fasciner nos bambins. C’est pourquoi, on les informe des risques et, surtout, on leur indique la marche à suivre s’ils sont témoins du démarrage d’un incendie, premières consignes et plan de fuite compris.
La cuisine reste la pièce la plus dangereuse de la maison. Faites attention à ce que vous y stocker. Les produits inflammables n’y ont pas leur place. Enfin, combien d’entre nous savent que le tuyau de raccordement de la gazinière a une date de péremption ? Si vous y jetez un œil, vous verrez qu’elle est clairement indiquée sur toute sa surface. Pensez à le changer à temps.
La prévention, ça ne démarre pas quand vous vous installez dans un logement. Lorsque vous êtes propriétaire, il faut y penser en amont. Quand on construit ou qu’on rénove, on met l’accent sur le choix des matériaux. Certains d’entre eux répondent désormais à des normes très élevées en matière de protection incendie et ça vaut également pour les revêtements de toutes sortes. Les peintures et vernis intumescents font désormais partie de la panoplie anti-incendie de base, qui font merveille sur tous les matériaux inflammables. Il s’agit de produits thermoplastiques qui gonflent sous l’action de la chaleur, pour former une mousse microporeuse isolante appelée « meringue ».
Elle protège les supports des flammes, limite la propagation de l’incendie et retarde l’élévation de la température des matériaux. En ce qui concerne la plupart de ces derniers, leur résistance au feu se mesure selon qu’ils relèvent d’une « fonction portante » (colonne, poutre, escalier) ou d’une fonction non portante (porte, clapet, mur non porteur). Trois critères essentiels sont donc pris en compte: stabilité, étanchéité et isolation. L’isolation est bien sûr un élément clé, que l’on retrouve désormais partout dans la maison. Quel que soit le type de matériau isolant, il est censé répondre à des normes CE très précises, qui définissent l’endroit du bâtiment où il pourra être utilisé et à quelles fins.
Non, une maison en bois ne brûle pas plus facilement qu’une autre. Bien au contraire, comparé aux autres matériaux, le bois résiste particulièrement bien aux flammes. En cas d’incendie, il transmet 10 fois moins vite la chaleur que le béton, 250 fois moins vite que l’acier. Il n’explose pas mais brûle en se consumant lentement, voire conserve plus longtemps que les autres matériaux ses capacités mécaniques et de portance.

Grâce à ses caractéristiques, le bois est considéré comme un matériau particulièrement fiable. En effet, les pompiers sont autorisés à intervenir plus longtemps sous une charpente en bois que sous une structure en béton ou acier et les assureurs n’exigent pas de surprime pour assurer une construction en bois contre l’incendie. Le comportement du bois face au feu dépend essentiellement de l’essence à laquelle il appartient, les bois durs et denses s’enflammant plus difficilement que les bois tendres, de ses dimensions et de son taux d’humidité.

Pour faire simple, on dira que la slow déco – ou encore, slow design – c’est tout le contraire du « vite fait, mal fait ». La tendance s’inspire du mouvement Slow Food qui a vu le jour à l’orée des années 80, en réaction à la malbouffe. Appliqué à l’univers de l’aménagement intérieur, ça donne une déco reposant sur des valeurs éthiques et écologiques. Bref, belle et durable.
L’idée même du « Slow Design » voit le jour en 2004, porté à la connaissance du public par un universitaire anglais nommé Alastair Fuad-Luke. La définition qu’il donne de cette tendance est la suivante: une création lente, à petite échelle, respectueuse des hommes et de l’environnement. Parmi les autres valeurs défendues par le Slow Design, on retient des objets uniques, avec un fort potentiel esthétique, à condition que ce dernier ne vienne pas hypothéquer l’utilité. La production issue du Slow Design se doit par ailleurs d’être écoresponsables et, bien évidemment, éthique. D’une manière générale, on privilégie les techniques de fabrication traditionnelles, voire les matériaux recyclables qui, in fine, protègent la nature et les hommes.
Concrètement, ça donne quoi ? On jette son dévolu sur des objets le plus souvent diffusés en série limitée ou carrément uniques. La plupart du temps, ils sont faits à la main. Mais la slow déco n’est pas forcément l’apanage de créateurs de premier plan, elle est à la portée de toutes les bourses et de toutes les mains, même les plus gauches d’entre elles. Le b.a-ba du slow décorateur commence par une activité des plus agréables. On chine, parce que le rétro est à la mode et que les objets venus du passé sont souvent de bien meilleure facture que ceux proposés aujourd’hui.
Sinon, vous êtes invité à faire montre de créativité : une bouteille devient un vase, une palette, une table basse et, pourquoi pas, une baignoire, un sofa des plus cosy. Si on fait l’acquisition de meubles ou autres accessoires flambant neufs, on privilégie l’éco-design, qui respecte les règles de base du développement durable et n’utilise que des matériaux entièrement recyclables. Enfin, et c’est l’un des aspect les plus séduisants de la slow déco, on se met au vert : on transforme son intérieur en jungle urbaine, en ne misant pas seulement sur les plantes en pots mais en optant également pour des suspensions pour plante, qui ont le don de réveiller le Tarzan ou la Jane qui sommeille en vous !

Voici 5 conseils avec lesquels vous pouvez « pimper » votre intérieur facilement et pour relativement peu d’argent.
Vous ne ferez probablement pas beaucoup plus que les feuilleter, mais de beaux magazines donnent à votre maison un air sophistiqué. La mode, l’intérieur ou la photographie, peu importe le sujet. Achetez-en quelques-uns, éventuellement d’occasion, et positionnez-les stratégiquement dans la maison.
Un mur nu est tout de suite nettement plus avenant avec de belles photos. Exposer différentes photos encadrées est toujours une bonne idée. Quelques citations peuvent également égayer un mur. Soyez toutefois attentif sur le positionnement. Essayez d’abord à blanc avant de forer !
Un certain nombre d’objets vintage ou design ne sont jamais une mauvaise idée, du moins s’ils cadrent avec le reste de l’intérieur. De plus, les articles vintage ne doivent pas toujours être chers. Avec un peu de chance, vous pouvez les trouver sur un marché aux puces. Si vous êtes un peu bricoleur, songez à revisiter de vieux meubles.
Les cintres sont-ils réservés au placard? Pas du tout! Vous pouvez également fixer ces cintres au mur afin de créer plus d’espace sur votre bureau. Vous pouvez suspendre des dossiers ou des magazines qui prennent moins de place sur votre bureau. Pratique et stylé ! Bien sûr, choisissez le bon type de cintre. L’or ou le bronze sont d’excellents choix.
Une abondance de plantes n’est pas nécessaire, car elles nécessitent beaucoup d’entretien. Mais une plante stratégiquement placée qui attire votre attention, cela vaut l’investissement. Un peu de vert dans la maison crée également une atmosphère agréable.

Voici quelques conseils pour éviter qu’une après-midi de détente au soleil ne se transforme en cauchemar.
Depuis que les désherbants chimiques sont largement interdits, le désherbeur thermique a le vent en poupe ! Hors, cet appareil peut se révéler redoutablement dangereux lorsque le terrain est sec : une légère distraction, un brin d’herbe approché et c’est tout votre jardin voire plus, qui part en fumée. C’est la raison pour laquelle les pompiers déconseillent fortement son utilisation en ce moment.
Rares sont les bidons d’essence en plastique parfaitement hermétiques et ne laissant s’échapper aucune vapeur. Si le bidon en question est confiné dans l’habitacle d’une voiture ou dans une pièce surchauffée et fermée, la moindre petite étincelle (allumer une cigarette par exemple), pourrait tout faire s’enflammer.
Quoi de plus inoffensif, pourrait-on penser, qu’une bouteille d’eau ? Eh bien, détrompez-vous ! L’effet loupe peut être redoutable, que la bouteille soit en plastique ou en verre. Il suffit d’un objet inflammable, voire une zone très sèche située dans l’axe, et c’est l’incendie quasi assuré.
C’est un risque bien connu des agriculteurs : avec l’herbe très sèche que nous avons actuellement dans nos jardins, un incendie se propage très rapidement. C’est la raison pour laquelle il faut être prudent avec ses machines tournant à plein régime sous une forte chaleur : une petite étincelle provenant de la mécanique pourrait faire flamber tout un champ ! La même règle s’applique aux tondeuses, mais dans une moindre mesure.
Le risque est évident mais souvent sous-estimé. Hors, c’est l’une des principales causes d’incendie ! Alors pour éviter qu’un moment de détente ne se transforme en catastrophe, ayez toujours la main sûre, ne placez pas votre barbecue sur une surface instable ou à proximité de matières inflammables, évitez les vêtements en nylon ou synthétiques et enfin, tenez toujours une couverture, un extincteur, voire un tuyau d’arrosage à portée de main.
Même si vous pensez être maître de la situation en cas d’incendie, prenez les devants, d’autant qu’en cette période, il y a plus d’appels et moins de pompiers. Un feu peut toujours repartir…

Car ce faisant, les chances sont grandes que la propriété de ses rêves soit entretemps vendue à quelqu’un d’autre. Heureusement, il existe une formule de crédit pour y remédier. C’est ce qu’on appelle le crédit-pont.
En accordant un crédit-pont, la banque finance votre nouvel achat jusqu’à ce que votre propriété actuelle soit vendue et que vous receviez le montant de la vente. Vous remboursez intégralement le crédit-pont au moment de la réception de la somme totale. En d’autres termes, c’est un crédit qui vous permet de faire le pont pour la période comprise entre votre nouvel achat et la vente de votre ancienne habitation.
Étant donné que le crédit-pont ne vise qu’à combler la période entre l’achat et la vente, il est également limité dans le temps. La période accordée pour un crédit-pont dépend d’une banque à l’autre. Ainsi, certaines banques autorisent un crédit-pont pouvant aller jusqu’à 12 mois, tandis que d’autres fixent une durée maximale de 24 voire 36 mois.
Si vous remboursez le crédit-pont avant terme, vous n’avez généralement pas d’indemnité de réemploi à payer. Voyez ce qu’il en est avec l’établissement de crédit auprès duquel vous désirez emprunter. Et par la même, profitez-en pour y négocier la conclusion de votre crédit.
Pendant la période où court le crédit-pont, vous devrez en principe continuer à rembourser le prêt pour votre maison actuelle. Néanmoins, cela ne signifie pas (heureusement) que vous avez un ‘double’ prêt à payer. Dans le cadre d’un crédit-pont, la banque vous demandera uniquement de payer les intérêts pendant la durée du prêt. En d’autres termes, vous ne devez pas rembourser le capital. Le remboursement de celui-ci ne redémarrera qu’une fois la vente de votre maison réalisée. Il y a même des banques qui acceptent que vous ne remboursiez le capital et les intérêts qu’à partir du moment où vous avez été intégralement remboursé (en principe donc après la vente de votre propriété actuelle et l’encaissement du montant total).
Les intérêts d’un crédit-pont sont généralement un peu plus élevés que ceux applicables à un prêt hypothécaire. Il est donc conseillé de demander une offre auprès de plusieurs banques afin de comparer le taux d’intérêt que vous devrez payer.
Le montant à financer au moyen d’un crédit-pont peut bien sûr varier d’une banque à l’autre. On trouve pour commencer des montants minimums compris entre 7.500 ou 15.000 euros.
S’agissant du montant maximal que vous pouvez financer, il dépend de la valeur de la propriété que vous voulez revendre et de votre propre profil d’emprunteur (vos revenus, votre patrimoine, etc.). En analysant la valeur de votre maison à vendre, la banque peut vouloir intégrer une marge de sécurité et donc, ne financer qu’une partie de la valeur de votre bien immobilier.
Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

Un jardin en ville est rarement grand. C’est la raison pour laquelle il faut maximiser l’espace et donner une impression de grandeur. Oubliez donc les teintes sombres pour les murs, optez pour un blanc uniforme qui agrandira visuellement l’espace. De même, contentez-vous d’un aménagement simple et sobre : limitez-vous à un ou deux types de plantes, et à un nombre très limité de couleurs. En effet, un aménagement complexe donnera l’impression d’un espace surchargé où vous aurez l’impression d’étouffer.

Les jardins en ville sont souvent longs et étroits. C’est pourquoi nous vous conseillons de détourner l’attention en optant pour un chemin serpentant au milieu de votre jardin, évitant bosquet et mobilier. L’autre solution, c’est d’opter pour un insert rond, voire ovale : on a déjà vu des pelouses rondes, au milieu d’une terrasse ! Certes, la tonte est un brin plus complexe mais visuellement, vous aurez l’impression d’avoir un jardin nettement plus large !

Pour vous inspirer, nous vous conseillons de vous perdre sur Instagram : vous y verrez quantité de jardins joliment aménagés. Tantôt exotiques et luxuriants avec une quantité de plantes différentes submergeant parfois allègrement l’espace, tantôt « à la française » avec des formes géométriques très travaillées, voire très sobres avec des parterres soignés et un mobilier réduit à sa plus simple expression.

Si on n’a pas tous le loisir de passer un tiers de notre temps au fond de notre lit, rythme trépident de la vie moderne oblige, on y passe en tout cas de longues heures. Or, chacun sait que, de la qualité de notre sommeil, dépend celle, physique et émotionnelle, de notre réveil et même, de la journée qui s’en suit. C’est pourquoi, plus que jamais, il est essentiel de bien choisir son lit. A la clé, quelques bons conseils pour enfin dormir sur ses deux oreilles.
Un lit ou un matelas vous font de l’œil, voire vous semblent offrir le juste rapport qualité prix ? On ne peut que vous recommander de les essayer. Oui, on ne craint pas le ridicule et on se couche de tout son long. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne faut pas des heures pour savoir si cette couche vous convient ou pas. Si c’est le cas, le sentiment de bien-être et de détente doit être immédiat. S’il ne vient pas, passez à autre chose. Un matelas va forcément de pair avec un sommier: un matelas de la marque A n’est pas destiné à être posé sur un sommier de la marque B.

En revanche, le matelas est inséparable du sommier. Ne songez même pas à poser votre matelas à même le sol. Outre d’être peu confortable, cet aménagement ne permet pas une juste ventilation et la face du matelas directement en contact avec le sol va accumuler la condensation puis, inévitablement, se mettre à moisir. On vous recommandera également, dans la mesure du possible, de voir grand. Pour un lit d’une personne, le nouveau standard, c’est un 1m40, tandis que pour deux personnes, on vise le 1m60 ou le 1m80.

Ne confondez pas soutien et fermeté. Un matelas « bien dur » n’est bon pour personne mais il faut que vos muscles, tous vos muscles et surtout ceux du dos, n’aient pas à compenser un creux ou un point plus faible de la couche. Si vous pouvez passer la main entre le creux de vos reins et le matelas, vous avez tout faux. On ne peut que vous conseiller avec force de choisir des matériaux de qualité, comme les ressorts ensachés, le bultex ou le latex. La mousse, c’est bien dans votre bain mais dans votre lit.

De manière générales, les matériaux synthétiques sont à déconseiller, qui favorisent la transpiration et, donc, font le bonheur des acariens. Enfin, le matelas de rêve d’une personne peut être le cauchemar d’une autre, surtout si nos deux dormeurs n’ont pas du tout la même corpulence. Avis aux couples, vous pouvez faire sommier commun, et continuer à partager le même lit, mais opter pour des matelas séparés. Un sommier de 1m80 peut sans problème accueillir deux petits matelas de 90 cm chacun, idéalement adaptés à la morphologie de leurs hôtes respectifs.
Acheter une bâtisse ancienne et la restaurer, voici le choix de nombreux Belges. Certains décident même de conserver un mur ancien à l’intérieur du bâtiment. Comment faire en sorte de l’exposer sans en avoir les inconvénients (poussière…) ?

Bricoleur ou pas, qui n’a jamais craqué devant une ancienne maison à rénover ? Parfois, ceux qui rénovent décident de conserver, à l’intérieur de la maison, l’un des murs extérieurs (qui deviennent intérieurs) d’origine, en pierre. Ces murs se marient très bien avec un intérieur contemporain…
Une fois restaurés, il faut les enduire d’un fixatif (ou une cire incolore) qui empêche les effritements ainsi que le dégagement de poussières. Un imperméabilisant pour murs et toitures peut parfaitement faire l’affaire. Si la pierre du mur est friable voire humide, il existe des durcisseurs de murs.

Sachez toutefois que choisir un mur de pierres ou de briques apparentes témoigne certes de la mémoire du lieu, mais peut aussi avoir des conséquences sur la performance thermique du bâtiment. Pourquoi ? Parce que ce mur constitue un pont thermique. Non isolé, il peut y avoir des problèmes de condensation avec les différences de température. Il faut donc penser à l’isolation et y penser dans un projet global de rénovation pour anticiper au mieux la problématique.
L’autre solution, c’est de maçonner un mur de pierres au-devant d’une paroi isolée, par exemple avec des pierres décoratives ou bien en récupérant des vieilles pierres.

Supposons que vous achetez une maison ou un appartement. Après signature du compromis, vous et le vendeur préférez renoncer à l’achat. En effet, vous avez peut-être un autre bien en vue et le vendeur a justement un autre candidat prêt à payer plus. Pouvez-vous dès lors rompre le compromis à l’amiable ?
Si vous ainsi que le ou les autres parties êtes d’accord sur l’achat, vous pouvez toujours dissoudre le compromis. En principe, il suffit que tout le monde marque son accord. Revenir sur la vente de manière unilatérale n’est par contre pas possible.
Quoi qu’il en soit, il convient d’être très prudent. Lors de la vente d’une habitation, les droits de vente (droits d’enregistrement) sont dus. Afin d’éviter d’avoir à les payer, vous devez également respecter un certain nombre de règles particulières. Il ne suffit pas, par exemple, de déchirer le compromis ou d’y inscrire le fait que toutes les parties sont d’accord de rompre le compromis.
Dans tous les cas, faites-vous conseiller par un notaire si vous souhaitez faire annuler un compromis de vente.
La règlementation dépend d’une région à l’autre. Par exemple, cela se résout assez facilement en Flandre, et de manière peu onéreuse. L’accord de résiliation à l’amiable devra être proposé en même temps que le compromis initial. Cela doit être fait dans les quatre mois suivant le compromis. Cela vous en coûtera à peine 20 euros.
Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)