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  • Faux plafonds : 4 erreurs à absolument éviter !

    La réalisation d’un faux plafond est un travail que beaucoup de bricoleurs sont capables de réaliser. Il y a cependant des erreurs qu’il vaut mieux éviter.

    1. Le faire tout seul

    Le placement d’un plafond en plaques de plâtres demande la présence de deux personnes. « Absolument et d’abord pour une question de poids. Ces plaques sont lourdes et encombrantes et si vous devez les prendre seul et monter à l’échelle, vous risquez de tomber ou de faire tomber et de casser vos plaques. Si vous parvenez à rester sur votre échelle, vous avez quand même peu de chance de réaliser du travail correct. Fixer ensuite les cornières et le montage des rails nécessitera aussi l’aide de quelqu’un », explique Antoine, bricoleur expérimenté.

    2. Tout doux sur l’isolant !

    Les lambris en PVC sont souvent choisis pour équiper un faux plafond. « On a tendance à vouloir insérer une importante couche d’isolant et c’est une erreur. Au lieu de jouer pleinement son rôle d’isolant, il risque de peser de tout son poids sur les lames de lambris, de les plier ou de les casser. Il sera alors nécessaire de les remplacer ».

    3. Attention au traitement du bois et à la circulation de l’air !

    Les faux plafonds en bois, souvent installés dans les salles de bains doivent faire l’objet d’un traitement particulier. « Il convient d’enduire les lattes avec un produit de qualité pour éviter la prolifération des champignons et des moisissures. Encore plus si vous installez ce plafond dans une pièce humide. Il faut aussi favoriser la circulation de l’air grâce à l’utilisation de tasseaux métalliques ou en bois traité ».

    4. Un éclairage inadapté : une erreur dangereuse !

    Pour des questions esthétiques, l’installation de spots encastrés dans votre faux plafond est une bonne idée. Il faut cependant redoubler de prudence. « Avec une isolation phonique, un risque d’incendie est toujours possible avec la surchauffe des spots. Il faut donc choisir des spots « basse consommation » ou LED qui ne dégagent pas beaucoup de chaleur. Vous les espacerez d’un minimum de 30 cm tout en dégageant les spots de 15 cm de l’isolation phonique pour qu’ils puissent « respirer » et n’accumulent pas la chaleur. Pour davantage de sécurité encore, demander conseil à un électricien professionnel est une chose à prévoir » conclut Antoine.

  • 1 cuisine sur 5 est de ce type et pourtant, elle n’est pas idéale

    Non, ce n’est pas la plus pratique. Pourtant, ce type de cuisine est de plus en plus répandu. Serait-ce la fin du règne de l’îlot central ?

    Parce que la pièce est étriquée, ou au contraire parce qu’on souhaite qu’elle se fonde élégamment sur un des murs du salon, la cuisine en longueur, dite « linéaire » est une option de plus en plus plébiscitée.

    Aujourd’hui, elle représente 20% du marché d’après les chiffres publiés par un célèbre cuisiniste. Mais cette implantation atypique complique la mise en place du sacro-saint « triangle d’activité » que toute bonne cuisine se doit de prendre en compte: laver, préparer, cuire ou encore ranger, laver, préparer, cuire.

    Il y a deux types de cuisines linéaires. Celles qui doivent se faufiler dans une pièce toute en longueur et celles qui sont ouvertes face au salon. Dans le premier cas, il y a deux options. Si la pièce fait plus de 2,10 mètres de large, on pourra installer la cuisine en U. Si on n’a pas les 2,10 mètres requis, il faudra se contenter d’aménager un seul côté. En revanche, si on a une cuisine linéaire ouverte sur le salon, la seule contrainte est de faire en sorte que les colonnes touchent un mur.

  • Top 5 des plantes et décoration pour cet automne

    L’automne a quelque chose de magique. A l’extérieur, la température baisse et les feuilles prennent des tons jaunes, bruns, oranges et rouges. A l’intérieur, l’atmosphère se réchauffe, avec un feu crépitant et des bougies pour l’ambiance.

    Les belles couleurs d’automne et l’atmosphère qui va avec, peuvent également être créées en introduisant des plantes d’intérieur dans votre maison et en appliquant différentes tendances. Voici nos 5 conseils pour cet automne.

    Été indien

    En automne, les feuilles prennent des couleurs différentes, une évolution que vous pouvez également suivre dans votre maison. Par exemple, il existe des plantes d’intérieur qui, avec leur couleur de feuille, imitent quelque peu le spectacle des couleurs de l’ »été indien ». Les citrouilles et les pommes de pin sont également idéales pour décorer votre maison en automne.

    Conseil plantes : canne d’aveugle et philodendron rouge impérial

    Vintage

    Cette tendance végétale s’inspire des années 70, mais avec une touche de modernité. Pensez au Begonia maculata et au pilea peperomioides. Mettez les plantes dans des pots sur pieds et combinez le tout avec de beaux souvenirs de vacances et des articles personnels. Et surtout, laissez libre cours à votre créativité !

    Conseil plantes: Begonia maculata et au pilea peperomioides

    Doux et serein

    Cette tendance végétale, c’est la douceur, la tranquillité et la sérénité. Pas de rose « flashy », de jaune ou de rouge, mais des nuances plus claires comme le rose clair, le jaune pastel, le gris clair et le vert clair. Pour plus de contraste, ajoutez une plante vert foncé.

    Conseil plantes: Langue de feu aux feuilles rose clair

    Résistant, naturel et industriel

    L’utilisation de matériaux et de couleurs naturelles peut également être utilisée comme une tendance végétale. Pensez aux cactus, combinés avec des tons façon terre dans votre intérieur.

    Conseil plantes: cactus euphorbe et aloe vera

    Fleurs luxuriantes

    Vous aimez la couleur ? Alors cette tendance est définitivement pour vous ! Pensez aux grands bouquets et aux plantes luxuriantes. Combinez différentes plantes qui fusionnent ou se renforcent en termes de couleurs. Pensez à des couleurs chaudes comme le violet foncé et le bordeaux, combinées à des accessoires rose tendre.

    Conseil plantes: Médinilla magnifique et orchidée violette

     

  • 3 conseils pour vérifier l’efficacité de vos châssis

    Avant de décider de remplacer vos châssis existants, et même d’en choisir de nouveaux, mieux vaut s’assurer de leur efficacité, tant au niveau du produit (châssis, vitrage) que de leur placement dans les règles de l’art.

    1. Vérifier l’étanchéité

    Entre le verre et le châssis, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, il faut s’assurer que la bande de mastic soit résistante aux UV et aux chocs thermiques. Les joints de frappe ou de calfeutrage situés entre le dormant (la partie fixe) et l’ouvrant, en caoutchouc ou polyéthylène, doivent être bien comprimés.

    Sans oublier l’étanchéité entre le châssis et la maçonnerie. Les vides éventuels doivent être remplis avec un isolant souple. Les ouvertures doivent être comblées avec un matériau lourd, par exemple du mortier à l’extérieur et du plâtre à l’intérieur. Le travail étant parachevé par un joint étanche en silicone le long du châssis côté extérieur (pas plus large que 10mm de préférence), et en mastic à peindre à l’intérieur. Tout cela contribue à une meilleure isolation thermique et acoustique.

    2. La qualité du châssis

    Le bois est le meilleur isolant thermique et c’est un produit naturel. Mais il coûte plus cher que le PVC (15 à 30% selon les marques). Plus durable et esthétique, il nécessite néanmoins un minimum d’entretien : il faut appliquer une nouvelle couche de lasure (un produit de finition et de protection qui fait ressortir les veinures, empêche la pénétration de l’eau tout en laissant le bois respirer) tous les 2 à 5 ans côté sud et ouest, et 5 à 10 ans pour les autres. Le vernis et la peinture doivent être renouvelés tous les 5 à 8 ans côté sud et ouest, et 10 ans pour les autres.

    Le PVC et l’alu ne nécessitent, eux, aucun entretien particulier, sinon un simple nettoyage de temps en temps. Bien que moins écologique, le châssis en PVC de qualité a une espérance de vie de plusieurs dizaines d’année. C’est sa conception qui le rend isolant,

    Les châssis en aluminium conviennent mieux pour les surfaces vitrées de grandes dimensions ou un look « industriel ». Tant pour l’alu que le PVC, privilégiez donc des châssis composés de 3 chambres minimum, et 4 à 5 de préférence, suffisamment épais (au moins 70 mm) pour accompagner un vitrage à haut rendement.

    3. La qualité du vitrage

    Un bon châssis sans un bon vitrage ne sert à rien. On ne trouve plus de vitrages simples, tandis que le double-vitrage super-isolant, ou à haut rendement, remplace désormais le double-vitrage classique. Il contient non seulement une couche de gaz entre les deux vitres, mais aussi un film d’oxyde de fer.  C’est la valeur U qui est à prendre en compte : plus elle est basse, meilleure est l’isolation.

    Les double-vitrages classiques (anciens) ont  une valeur U moyenne de 2,8, mais celle-ci tombe à 1.1 pour un double-vitrage à haut rendement, et à 0,6 dans le cas d’un triple vitrage (avec deux couches de gaz et deux films métallisés)… Mais ce dernier est bien plus onéreux. L’investissement, dans le cadre d’une rénovation, doit donc être soigneusement pesé.

  • Pouvez-vous acheter/vendre la nue-propriété d’une maison ?

    Il arrive parfois que les droits de propriété d’un bien soient partagés entre un nu-propriétaire et un usufruitier. Dans ce cas, pouvez-vous seulement vendre la nue-propriété ? Quels sont les droits du nouveau propriétaire ?

    La relation entre un nu-propriétaire et un usufruitier d’une propriété peut être très mauvaise. Dans ce cas, le nu-propriétaire peut être enclin à vendre sa  » propriété « . Mais est-ce possible ?

    Une vente est possible

    En principe, le nu-propriétaire peut vendre sa nue-propriété à quelqu’un d’autre. Il peut le faire même si l’usufruitier n’est pas d’accord. Dans la pratique, cependant, il n’y aura généralement pas beaucoup d’acheteurs potentiels. Il y a donc de bonnes chances que la vente rapporte peu de revenus.

    Que peut faire l’acheteur ?

    L’acheteur de la nue-propriété obtient les mêmes droits et obligations que ceux du vendeur. Il doit respecter l’usufruit. Par exemple, il ne peut pas s’installer lui-même dans la propriété. Il ne peut pas non plus la louer ou en recevoir les revenus locatifs.

    Autre solution

    Il est donc préférable de trouver une autre solution pour la propriété. Par exemple, vendre le bien et partager le produit entre le nu-propriétaire et l’usufruitier. Il est également possible de calculer parfaitement le montant qui revient à chacun d’eux. Parfois, il est également possible de demander la conversion de l’usufruit.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • 4 conseils pour créer votre propre oasis de tranquillité

    Transformer votre salon en une (demi) jungle, c’est la tendance du moment. C’est logique, car les plantes ne fournissent pas seulement de l’oxygène : le vert est aussi synonyme de repos et de détente.

    Vous pouvez également transformer votre jardin en un havre de paix, où vous aurez envie de passer chaque minute de la journée. Même s’il fait un peu moins beau. Comment ? Voici 4 conseils.

    Des coins douillets !

    Créez différents coins douillets dans votre jardin. Optez par exemple, pour une table à manger dans un coin barbecue et choisissez un autre endroit pour votre salon, où vous servirez l’apéro. Dans un autre coin, vous pourriez installer un bar. De cette façon, vous créez une atmosphère chaleureuse dans tout votre jardin, même si nous devons admettre que pour les enfants, il peut être un peu moins agréable d’y jouer.

    Vive le teck !

    Le teck est toujours populaire et le matériau s’harmonise bien avec le vert. Le teck procure en effet une atmosphère chaleureuse. Si vous désirez une ambiance plus moderne, équipez votre ensemble mobilier de pieds en métal, ce qui donnera une allure contemporaine et élégante.

    Assurez-vous d’avoir un élément qui attire l’attention.

    Un « eye-catcher » dans le jardin est toujours une bonne idée. Cela suscitera la curiosité auprès de vos visiteurs et rendra votre jardin visuellement plus grand. Une cheminée moderne, une table originale, voire une statue impressionnante peuvent être de bonnes solutions. Sachez aussi que si vous choisissez un objet distillant une certaine chaleur, les soirées plus froides deviennent beaucoup plus agréables.

    Couleurs foncées

    Pour beaucoup de gens, le jardin doit être coloré. Sachez tout de même que les couleurs foncées apportent plus de convivialité. Par exemple, donnez une couleur gris foncé au mur ou à la clôture de votre jardin. Cela leur permettra de disparaître parfaitement dans l’arrière-plan, de sorte que d’autres choses dans votre jardin se distinguent de la foule.

  • Où l’assemblée générale des copropriétaires peut-elle se tenir ?

    La convocation à l’assemblée générale des copropriétaires doit indiquer le lieu où elle se tiendra. Le syndic a-t-il le droit de choisir cet endroit ? Quelles règles doit-il prendre en compte ?

    De nombreuses assemblées générales des copropriétaires ont lieu dans une salle ou un café près de l’immeuble. Mais existe-t-il des dispositions légales à ce sujet ?

    Que dit la loi ?

    Il n’y a pas de disposition dans la loi qui précise exactement où les assemblées générales doivent se tenir. En principe, c’est donc le syndic qui choisit le lieu des réunions. Les statuts peuvent également fixer des règles.

    Dans le bâtiment ?

    Cet emplacement peut se trouver dans le bâtiment-même. Par exemple, l’un des copropriétaires pourrait mettre son appartement à disposition pour y tenir l’assemblée. La réunion pourrait également se tenir dans les parties communes du bâtiment (p. ex. dans une éventuelle salle de réunion à l’intérieur du bâtiment, dans l’escalier, etc.)

    Toutefois, le syndic choisira souvent une salle ou un logement qui permet la tenue de réunions à proximité de l’immeuble. Tous les frais associés à leur location seront inclus dans les coûts.

    Dans une autre ville

    Strictement parlant, la réunion n’a même pas besoin d’avoir lieu dans la municipalité ou la ville où se trouve le bâtiment. Par exemple, dans le cas d’un bâtiment en bord de mer, il est concevable que l’assemblée générale puisse se tenir à l’endroit où vit la majorité des propriétaires.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Un locataire doit-il être informé de la tenue d’une assemblée générale ?

    Les copropriétaires d’un immeuble doivent être invités aux assemblées générales des copropriétaires. Mais le syndic doit-il aussi informer les locataires de l’immeuble qu’il y aura une réunion ?

    Nous avons indiqué précédemment qu’un locataire (à moins qu’il n’ait la procuration d’un propriétaire) n’est en principe pas le bienvenu à l’assemblée générale des copropriétaires. Mais cela signifie-t-il aussi que les locataires ne doivent pas être informés des réunions ?

    Il est nécessaire de les notifier

    Ce n’est pas parce que les locataires ne sont pas autorisés à assister à la réunion qu’ils ne doivent pas être informés. La loi impose l’obligation d’informer toute personne qui occupe l’immeuble, de la date des assemblées, même celles qui n’ont pas le droit de vote à l’assemblée générale. L’objectif est de permettre à ces personnes de formuler par écrit leurs questions ou commentaires sur les parties communes.

    Qui devez-vous informer ?

    Tout cela signifie que votre locataire doit être informé des dates des réunions. Si vous louez un appartement comme lieu de vacances (par exemple une semaine ou un mois au maximum), ces locataires ne doivent pas être informés. Il convient de noter que l’obligation d’informer les locataires incombe au syndicat. En tant que propriétaire, vous ne devez donc pas informer votre locataire.

    Comment les informer ?

    Le syndic ne doit pas écrire séparément aux locataires. Il suffit que le syndic affiche un avis dans un endroit bien visible dans les aires communes de l’immeuble. Il peut s’agir par exemple de la porte d’entrée, du hall d’entrée, de la porte de l’ascenseur, etc.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Voici ce que vous devez savoir au sujet des contrats de location à court terme

    Si vous louez une maison ou un appartement dans lequel le locataire a sa résidence principale, vous ne devez pas nécessairement prévoir un bail de 9 ans. Un contrat de location à court terme est également possible. Quelles sont les règles à prendre en compte ?

    La nouvelle législation locative en vigueur en Flandre (à partir du 1er janvier 2019), en Wallonie et à Bruxelles comprend également une disposition relative aux baux à court terme. Mais que devez-vous savoir à ce sujet?

    Jusqu’à un maximum de trois ans

    Vous pouvez conclure un contrat de location à court terme dans les trois régions. La chose est possible à la condition que cet accord soit conclu pour une période maximale de trois ans. Par exemple, il est parfaitement possible de conclure un contrat de six mois, un an ou deux ans.

    La loi vous permet même de conclure des contrats à durée déterminée successifs avec le même locataire. Toutefois, la durée totale du bail ne peut excéder trois ans dans une même région. Le nombre d’extensions possibles dépend de la région. En Flandre, une seule extension est possible, alors qu’en Wallonie, deux extensions peuvent être accordées. Dans la région bruxelloise, il y a même plus de deux extensions possibles.

    Il y a des limites

    Si le contrat de location est prolongé pour une courte période, vous devrez respecter un certain nombre de conditions. Par exemple, le « contrat de location prolongé » doit d’abord contenir les mêmes conditions et modalités que le contrat de location original. Le propriétaire ne peut donc pas demander à son locataire un loyer plus élevé (en revanche, le loyer peut être indexé).

    En outre, la prolongation doit faire l’objet d’un accord écrit. Le Décret wallon sur la location précise, par exemple, que ce document peut consister en un addendum, un nouveau bail ou une clause contractuelle du bail initial, par laquelle le bail est prolongé.

    Résiliation possible

    Dans le passé, ni le bailleur ni le locataire ne pouvaient mettre fin prématurément à un bail à court terme.

    En Flandre, un locataire peut maintenant le faire. Ce faisant, il doit respecter un délai de préavis de trois mois. Si le locataire résilie le contrat de location de cette manière, le propriétaire a droit à une indemnité égale à un mois et demi, un mois ou un demi-mois de location, selon que le contrat de location prenne fin au cours de la première, deuxième ou troisième année, en tenant compte de la date de début du premier contrat de location. Au contraire, le propriétaire ne peut pas résilier le bail par anticipation.

    Dans les régions bruxelloise et wallonne, le locataire peut également résilier le bail à tout moment moyennant un préavis de trois mois. Ce faisant, il doit payer au bailleur une redevance d’un mois de loyer. Le propriétaire peut également résilier le bail afin d’occuper lui-même le bien (ou de le faire occuper par un membre de la famille). Il ne peut le faire qu’après la première année de location s’il donne un préavis de 3 mois et paie une redevance égale à un mois de loyer.

    En tant que propriétaire, assurez-vous également d’enregistrer le contrat de location. A défaut, le locataire (qu’il y ait ou non un rappel selon la région dans laquelle se trouve l’immeuble) peut résilier le bail sans préavis.

    Et à la fin du terme ?

    Si vous voulez que le contrat de location se termine à la fin de la durée convenue de la location, une résiliation est nécessaire. En Flandre, en règle générale, le contrat de location sera résilié si l’une des parties a donné un préavis de résiliation, au moins trois mois avant l’expiration de la durée stipulée dans le contrat. Dans le cas contraire, le contrat de location sera considéré comme conclu pour une période de neuf ans à compter de la date d’entrée en vigueur du contrat de location à court terme initial. Une règle similaire s’applique en Wallonie et à Bruxelles. Il existe des règles spécifiques pour les cas où le bail est de très courte durée.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Le propriétaire d’un terrain vague doit-il enlever les mauvaises herbes ?

    Vous vivez à côté d’un terrain vague rempli de mauvaises herbes. Dans ce cas, pouvez-vous demander au propriétaire d’enlever les mauvaises herbes ?

    Si un terrain est rempli de mauvaises herbes, cela peut gêner la vue du voisinage et de votre maison. De plus, les mauvaises herbes peuvent aussi se retrouver dans votre jardin, ce qui rend l’entretien plus difficile. Mais pouvez-vous demander à votre voisin d’enlever ces mauvaises herbes ?

    Que dit la loi ?

    Tout d’abord, vérifiez les règlements municipaux ou urbains qui s’appliquent pour vous assurer qu’il n’y a pas de disposition qui oblige votre voisin à enlever les mauvaises herbes. De plus, vous devez savoir qu’il existe une législation spécifique qui oblige votre voisin à lutter contre les chardons sur son terrain. Si les mauvaises herbes vous causent des ennuis, vous pouvez également invoquer la théorie de la nuisance excessive pour demander à votre voisin d’enlever les mauvaises herbes.

    Contactez votre voisin

    Dans un premier temps, contactez le propriétaire de la parcelle et demandez-lui d’enlever les mauvaises herbes. Les chances qu’il prenne les mesures nécessaires sont très élevées. En entamant une conversation, vous pouvez déjà maintenir une bonne relation avec le propriétaire du terrain (qui pourrait un jour devenir votre voisin).

    Et s’il ne le fait pas ?

    Si votre voisin ne veut pas enlever les mauvaises herbes, vous pouvez d’abord lui envoyer un rappel. Si rien n’y fait, vous pouvez vous adresser au juge de paix (par le biais d’une convocation pour audience de réconciliation ou d’une procédure  » réelle « ). Vous pouvez également soulever le problème auprès de la municipalité.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)