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  • Toiture plate ou en pente : Que choisir ?

    Les toits plats sont de plus en plus à la mode. Mais qu’apportent-ils réellement par rapport à une toiture en pente ? Et est-ce un toit adapté à votre maison ? Si vous avez un projet de construction ou une grosse rénovation en vue, c’est une question difficile à laquelle vous pouvez être confronté.
    Toiture plate ou en pente, que choisir.

    Toiture en pente

    Avantages :Traditionnelle et classique, une toiture en pente donne un charme certain à une maison. Le toit en pente affiche une forme logique pour l’écoulement des précipitations. Ce qui signifie également que la toiture souffre moins et nécessite donc moins d’entretien qu’une toiture plate. Enfin, certains propriétaires se réjouiront de l’espace dégagé sous les combles pour y créer un grenier. Grenier qui pourra par la suite éventuellement être aménagé comme une véritable pièce à vivre supplémentaire.

    Inconvénients :

    Si vous aménagez des pièces sous le toit, celles-ci seront mansardées, ce qui signifie qu’elles perdront inévitablement en espace habitable. De plus, ces espaces ne sont pas forcément  tous aménageables. Notez également qu’un toit en pente est par nature, très exposé aux éléments, ce qui signifie qu’il est plus susceptible de souffrir de fortes rafales de vent qu’un toit plat. Ce type de toit est généralement plus cher à installer et à poser qu’un toit plat, entre autres car il nécessite une charpente complexe. De plus, une toiture en pente présente également un sacré risque d’accident en cas de réparation.

    Installations supplémentaires

    Vous considérez aussi la possibilité d’installer des panneaux sur votre toit ? Si cette forme de toit est compatible avec des panneaux solaires et photovoltaïques, c’est le type de revêtement qui va déterminer s’il est possible d’en installer ou non.

    Toiture plate

    Toiture plate ou en pente que choisir.
    Expect best

    Avantages :

    Une toiture plate apporte un vrai look épuré et moderne à votre maison. Mais surtout, elle permet de créer un espace supplémentaire, comme une terrasse qui sera constamment au soleil ! Ce dernier avantage vous séduira sans doute si votre terrain n’est pas très grand et/ou mal exposé. Notons également qu’un tel toit peut être percé de diverses ouvertures et inonder ainsi votre intérieur de lumière : en effet, contrairement à un grenier, il n’y a pas d’espace perdu dans une maison à toit plat, comme des combles mansardées. Enfin, la surface plus petite du toit et sa situation horizontale facilitent grandement les travaux d’entretien. Comme expliqué précédemment, ce type de toiture est moins onéreux à installer qu’un toit en pente.

    Inconvénients :

    Le plus gros inconvénient de ce modèle de toit, c’est son étanchéité. En effet, il est aisé de comprendre qu’un toit plat a plus de mal à évacuer l’eau et la neige qu’une toiture en pente. Pourtant, aujourd’hui, des solutions efficaces existent. Cela n’en reste pas moins un point à surveiller, surtout sur une maison qui a un peu vieilli ! Notez également que la toiture plate n’est pas autorisée dans toutes les communes : renseignez-vous d’abord à l’urbanisme avant de vous lancer dans un tel chantier.

    Installations supplémentaires

    Si c’est une priorité pour vous d’installer des infrastructure solaires, sachez que ce type de toit est plus difficile à concilier avec des panneaux solaires ou photovoltaïques. Cependant, cela reste faisable. L’installation de panneaux sur un toit plat peut être plus complexe en raison de la nécessité de structures de montage supplémentaires pour incliner les panneaux à un angle optimal.

  • Mila : « Un tapis de bain aussi joli qu’écolo ? J’ai ce qu’il vous faut ! »

    Dans le joli chalet que nous avons loué la semaine passée, j’ai découvert à la salle de bain un tapis aussi étonnant qu’original. Un tapis à la « green attitude » aussi joli qu’écolo.

    Il était constitué de mousse des bois : des petites mottes de mousse verte, disposées les unes à côté des autres, en petites boules. Je n’avais qu’une envie : prendre vite une douche pour poser mes pieds nus sur ce tapis qui avait l’air si doux.

    Quand on a eu tout déballé et rangé, je me suis décidée à filer sous l’eau pour tester mon tapis de douche. Que vous dire ? Quelle sensation agréable ! J’ai vraiment eu l’impression de marcher sur la mousse des sous-bois. C’était aussi confortable que moelleux.         

    Evidemment, il faut éviter de se frotter les pieds comme on le ferait sur un paillasson avec des chaussures crasseuses : des petits bouts de mousse s’en trouveraient arrachés. Il faut prendre le temps de s’essuyer, les pieds bien ancrés dans la mousse : ainsi, l’eau ruisselle jusqu’à la flore douce et l’arrose délicatement.

    L’eau est alors absorbée par les végétaux : idéal ! Cela permet aussi d’éviter d’avoir à essuyer le sol et à étendre le tapis de bain détrempé pour le faire sécher. L’humidité ainsi apportée à la mousse est le seul entretien nécessaire.    

    Clairement, le tapis de mousse mourrait si on ne l’éclaboussait pas d’eau régulièrement. Mais avec ma famille nombreuse, il a été servi. De la même manière, il ne peut être placé à proximité d’une source de chaleur importante : la mousse se dessècherait en un rien de temps. Incompatible donc avec le chauffage au sol, précisons-le.        

    Je me suis renseignée sur ce concept qui m’intriguait. J’ai ainsi appris que la surface du tapis est faite en latex recyclé et est d’origine végétale. Et que si ce socle, imputrescible, a la forme d’un grand nuage, c’est pour que les vagues qui en constituent les bords s’emboîtent éventuellement à d’autres tapis (afin de réaliser une plus grande surface).     

    La jeune designer qui a créé cela il y a une dizaine d’année a joliment nommé son projet « Larosée », ce qui est encore une autre belle idée.   

    Vous me direz : pourquoi ne pas réaliser soi-même son tapis de mousse ? J’imagine que c’est possible en effet. La couleur des mousses variants selon les arbres sous lesquels on les ramasse, ça peut offrir des possibilités sympas. A tenter !

    J’ai, quoi qu’il en soit, apprécié cette découverte ! Une manière de plus de faire rentrer la nature chez soi et de toucher la verdure du bout des orteils !      

  • Focus sur le Pavillon chinois… qui devrait bientôt être rénové

    Situé dans le parc de Laeken à Bruxelles, le Pavillon chinois est un témoignage unique de l’intérêt pour l’Orientalisme en Europe au tournant du XXe siècle. Sous l’impulsion de Diane Hennebert, celui-ci devrait bientôt être rénové après des années d’abandon.

    Le Pavillon chinois fut créé à la demande du roi Léopold II, au tout début du siècle dernier. Après avoir visité plusieurs fois le Panorama du Tour du Monde à l’Exposition universelle de Paris en 1900, le roi Léopold II demande à l’architecte français Alexandre Marcel de lui construire un site architectural similaire à proximité de son château à Laeken. C’est ainsi que le Pavillon chinois, ses bâtiments annexes et la Tour japonaise furent construits.

    Un resto chic !

    Le projet de construction du pavillon fut approuvé en 1901. Les travaux de construction débutèrent en 1903 et perdurèrent jusqu’en 1908, sous l’égide du roi, puis continuèrent jusqu’en 1910, sous celle de l’État, qui avait reçu en don le pavillon après le décès du monarque en 1909.

    Conçu à l’origine pour devenir un restaurant haut de gamme, il n’a jamais été utilisé comme tel et fut ouvert au public par le Ministère des Affaires étrangères en octobre 1913. Il servit tout d’abord de cadre à une exposition permanente sur les produits importés d’Extrême-Orient jusqu’à la fermeture de ses portes pendant la Première Guerre mondiale. En 1921, le bâtiment passa sous la tutelle du Département des Sciences et des Arts. C’est ainsi que, promu musée d’art, sa gestion fut par la suite assurée par les Musées royaux d’Art et d’Histoire. On y présenta longtemps une collection privée de porcelaines chinoises.

    Rénovation puis abandon

    Une rénovation menée par la Régie des bâtiments eut lieu au début des années 1990. Ensuite, dans le courant des années 2010, le musée d’Art et d’Histoire y présenta plusieurs expositions de porcelaines chinoises, d’estampes japonaises et de bon nombre d’objets venus de l’Empire du soleil levant. En 2013, tant pour des raisons de sécurité que par manque de moyens et de personnel, le musée d’Art et d’Histoire ferma le Pavillon chinois et la Tour japonaise et c’est toujours le cas aujourd’hui. Le Pavillon chinois tout comme la Tour japonaise ont pourtant été classés en 2019 par la Région de Bruxelles-Capitale. On s’en doute, depuis 2013, cet édifice remarquable n’a fait que se dégrader, notamment à cause d’importantes infiltrations d’eau.

    Bientôt la renaissance ?

    Mais ce fut sans compter sur Dianne Hennebert, à qui l’on doit notamment la rénovation de l’Atomium et de la Villa Empain. La socialite bruxelloise a maintes fois prouvé ses capacités à mobiliser les énergies pour mener à bien de grands projets culturels. D’où le soutien qui lui a été témoigné par le Gouvernement d’Alexander De Croo le 17 mai dernier en approuvant son plan de sauvetage. Madame Hennebert a d’ores et déjà rencontré les différentes institutions impliquées dans la gestion du pavillon, à savoir la Donation royale, propriétaire de l’édifice, la Régie des Bâtiments, responsable des infrastructures, et le musée d’Art et d’Histoire, à qui appartenait le contenu mais qui, en 2023, a décidé de s’en séparer… Dans la foulée, elle a créé une ASBL dont le rôle est de revitaliser et de gérer le Pavillon chinois. Un bel exemple de partenariat public-privé qui pourrait servir de modèle pour d’autres joyaux de notre patrimoine qui font l’objet d’un abandon par les pouvoirs publics, comme c’est malheureusement bien souvent le cas à Bruxelles depuis une vingtaine d’années.

  • Innovation : une solution insolite pour sauver vos plantes !

    SmartyPlants est un capteur qui promet de sauver vos plantes en vous renseignant sur leurs besoins vitaux !

     
     
     
     
     
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    Le capteur SmartyPlants se fixe directement dans le pot de votre plante et surveille en temps réel divers paramètres essentiels : niveau d’humidité du sol, température, luminosité et besoins en fertilisation. Connecté à une application mobile, il envoie des notifications et des conseils personnalisés pour garantir la santé optimale de vos plantes.

    Ce capteur est pour l’instant à l’état de prototype, mais l’engouement qu’a rencontré ce dernier est tel qu’une commercialisation verra bientôt le jour ! Concernant le budget, comptez une quarantaine d’euros. Un tarif qui peut paraître raisonnable à première vue mais qu’il faut évidemment multiplier par le nombre de plantes de vous hébergez !

  • Comment garder votre maison fraîche sans climatisation

    Vous pouvez adorer la chaleur à l’extérieur et bien profiter d’un bain de soleil, mais dans votre maison vous préférez un peu plus de fraîcheur. Voici quelques tuyaux économes en énergie qui vous permettent de préserver la fraîcheur de votre habitation sans aucune climatisation.

    hot home

    Aérer la nuit 

    Vous pouvez évacuer la chaleur de votre logement pendant la nuit. Quand le soleil est couché, c’est le moment propice pour ouvrir toutes les portes et fenêtres. Ouvrez surtout celles des étages supérieurs et veillez à ce qu’un courant d’air puisse traverser toute la maison. Vous obtiendrez ainsi une ventilation optimale ! Des moustiquaires sont toutefois recommandées car des insectes inopportuns risquent de profiter de l’occasion pour rentrer.

    Rideaux

    Fermez toujours vos rideaux devant les vitres exposées au soleil et de préférence pendant toute la journée. Choisissez des rideaux dans un tissu suffisamment épais, et peu translucide pour faire barrière à la chaleur. Soyez attentif lors de votre choix au fait que la lumière du soleil risque de les faire déteindre !

    Feuille d’aluminium

    Cela demande du travail mais la technique est simple et le résultat est à l’avenant : la feuille d’aluminium. Coller des feuilles d’aluminium sur l’extérieur de vos fenêtres est un procédé très efficace. Le matériau réfléchi la lumière du soleil et bloque donc une partie de la chaleur avant que celle-ci ne pénètre dans la maison. Avant de poser la feuille d’aluminium, nettoyez bien vos fenêtres pour assurer une bonne adhésion. Mesurez soigneusement les dimensions de chaque fenêtre pour découper les feuilles d’aluminium à la bonne taille. Cette technique est très abordable mais peu esthétique, vous pouvez aussi atteindre un effet assez similaire avec des fenêtres blanches ou des voilages à l’extérieur de l’habitation. Les feuilles d’aluminium représentent une solution temporaire car elles peuvent être facilement déchirées ou détachées par le vent, la pluie ou d’autres éléments environnementaux, de plus elles bloquent aussi la vue.

    Film solaire 

    Vous pouvez aussi envisager d’utiliser un film solaire. Le placement d’un film solaire est un rien plus cher mais plus pratique que la feuille d’aluminium. En filtrant les rayons du soleil, les films solaires réduisent la quantité de chaleur absorbée par les fenêtres. Cela permet de maintenir une température plus fraîche à l’intérieur de la maison. De plus, ils vous prémuniront également contre les rayons du soleil qui peuvent causer des dommages aux meubles, aux tapis et aux revêtements de sol en provoquant leur décoloration. Les films solaires protègent contre les rayons UV, aidant ainsi à préserver l’apparence et la durabilité des matériaux intérieurs. L’installation de films solaires peut être réalisée par des professionnels ou en mode DIY, selon vos préférences et vos compétences. 

    Volets et auvents 

    Les volets (roulants) et les auvents peuvent aussi empêcher pas mal de chaleur d’entrer. Ils ne sont pas toujours des plus esthétiques, mais on trouve aujourd’hui des volets et des auvents dans toutes sortes de matériaux, si bien que vous trouverez toujours un style qui convient à votre goût et à votre maison. Il faut également les faire installer mais ils vous dureront de nombreux étés !

    Ne produisez pas de chaleur 

    Etant donné que le soleil apporte beaucoup de chaleur à la maison, vous devez faire en sorte d’en produire le moins possible. Envisagez l’achat d’une cuisine extérieure ou cuisinez au moins aussi peu que possible à l’intérieur et évitez d’utiliser le four ! Veillez aussi à éviter autant que possible le repassage, l’utilisation de la machine à laver et les autres activités génératrices de chaleur lorsqu’il fait vraiment chaud.

    Pour augmenter l’efficacité, combinez l’utilisation des plusieurs techniques :  des méthodes de protection solaire comme les auvents, les volets ou les films solaires avec une bonne aération et une limitation de la production de chaleur. Une approche multi-couches offre la meilleure protection contre la chaleur !

  • Bruxelles : devez-vous déclarer votre borne de recharge ?

    Sibelga, le gestionnaire du réseau de distribution pour le gaz naturel et l’électricité dans la région de Bruxelles-Capitale, lance une campagne d’information sur la déclaration obligatoire des bornes de recharges pour véhicules électriques.

    borne
    Marek Studzinski

    L’objectif de cette campagne intitulée Fier de ta borne, est d’inviter les Bruxellois à notifier au gestionnaire régional s’ils sont propriétaires d’une borne de recharge à domicile. Alors que les ventes de véhicules électriques repartent à la hausse, tant auprès des entreprises et PME que des particuliers, l’obligation légale de déclarer les bornes de recharge demeure encore peu connue par le grand public. Celle-ci concerne tous les types d’aménagement (borne ou câble), peu importe leur puissance.

    Avec cette nouvelle campagne d’information, Sibelga entend répertorier l’ensemble des installations de ce type et ainsi mieux anticiper la consommation électrique dans la capitale afin de garantir le bon fonctionnement du réseau et le maintien de son équilibre. En outre, la déclaration des bornes permet également de connaître les besoins des clients et d’éventuellement renforcer le réseau si cela s’avère nécessaire.

    “Un des défis de Sibelga consiste à anticiper l’évolution des besoins et nouveaux usages pour prendre des décisions adaptées sur les plans technique et économique, et ainsi assurer un accès fiable et de qualité à l’énergie. En adaptant ses comportements et en décalant par exemple la recharge de son véhicule en fin de soirée ou la nuit, lorsque l’énergie est la plus abondante et abordable, le client jouera un rôle actif dans cette transition énergétique”, a expliqué la CEO de Sibelga, Inne Mertens, à l’agence Belga.

    Les propriétaires de bornes de recharge sont invités à les déclarer sur un site internet spécialement dédié à cette tâche : fierdetaborne.sibelga.be. Quelques clics suffisent pour faire le nécessaire.

  • Ce curieux pont a remporté le Prix d’Infrastructure 2024

    Le Pont du Parc Sportif de Dong’an Lake à Chengdu, imaginé par l’Atelier-Sizhou, a décroché le prix dans la catégorie Infrastructure de Transport lors des 12èmes Architizer A+Awards 2024. Conçu pour les Jeux Universitaires Mondiaux FISU, ce pont promet de réinventer le rôle des infrastructures dans nos villes.

    China Bridge
    Arch-Exist

    Situé au cœur de Dong’an New Town, le Parc Sportif de Dong’an Lake accueille un stade principal de 40.000 places, un centre aquatique, un gymnase polyvalent et une salle de jeux. C’est là que se tiendra la cérémonie d’ouverture des 31èmes Jeux Universitaires Mondiaux FISU.

    China Bridge
    Arch-Exist

    Pendant les Jeux, le pont fluidifiera la circulation entre le stade et les gymnases via une grande terrasse. Après l’événement, il deviendra un lieu d’interaction avec les espaces publics et les aires de jeux.

    China Bridge
    Arch-Exist

    Le pont s’étend depuis la terrasse du stade, offrant une expérience visuelle unique à différentes hauteurs. Il grimpe ensuite en spirales autour de l’aire de jeux pour enfants. Les plateformes, situées à différentes hauteurs, offrent des points de vue sympas. Cerise sur le gâteau, la nuit, l’éclairage intégré promet un effet des plus spectaculaires !

    China Bridge
    Arch-Exist
  • Mythe ou réalité : « les maisons près des écoles se vendent toujours mieux »

    L’idée que les maisons situées près des écoles se vendent mieux, est courante. Mais est-ce vraiment le cas en Belgique ?

    Il est indéniable que les propriétés proches des écoles attirent de nombreux acheteurs. Les familles avec enfants cherchent souvent à réduire les temps de trajet domicile-école. Marc, agent immobilier opérationnel à Bruxelles et dans les deux Brabant, rapporte que « les maisons situées à moins d’un kilomètre d’une école se vendent en moyenne 5% plus cher que celles situées plus loin ».

    Quelques inconvénients, malgré tout…

    Cependant, vivre près d’une école peut aussi présenter des inconvénients. Le bruit lié aux entrées et sorties des élèves, ainsi que la circulation accrue aux heures de pointe, peuvent être des facteurs de stress pour certains résidents. Ces aspects peuvent dissuader certains acheteurs potentiels, surtout ceux sans enfants.

    Tout dépend de là où vous habitez !

    Dans les grandes villes comme Bruxelles, Anvers ou Namur, la proximité d’une école peut être moins cruciale que dans les zones rurales. La qualité de l’école joue également un rôle. Les écoles réputées peuvent augmenter la valeur des propriétés alentour, tandis que les écoles moins cotées n’ont pas le même impact. Pour Marc, « les familles privilégient souvent la proximité des écoles, mais ce n’est pas le seul facteur prix en considération. La qualité de vie du quartier est tout aussi importante. Après tout, les enfants ne font pas toute leur vie dans la même école… »

  • Gros succès pour l’application Immovlan !

    Lancée en novembre 2023, l’application Immovlan a déjà franchi le cap des 150.000 téléchargements. Cette croissance impressionnante s’accompagne d’une hausse de 80 % du nombre d’utilisateurs au premier semestre 2024 comparé à la même période en 2023 ! Autant dire qu’elle est devenue incontournable, si vous en quête d’un nouveau bien…

    Le succès de l’application se traduit également par une explosion des prises de contact. Les échanges par mail ont connu une augmentation de 244 %, et les appels téléphoniques ont grimpé de 125 %.

    Eric Spitzer, CEO d’Immovlan, déclare : « Plus que jamais, c’est un succès. Investir dans cette application s’est révélé pertinent et on va continuer sur cette lancée, en poursuivant le développement de l’application. » Il faut dire qu’avec une augmentation spectaculaire de 120 % des utilisateurs par rapport à l’année précédente, il a eu le nez fin, le boss ! Comme il l’a d’ailleurs confirmé, Immovlan ne compte d’ailleurs pas s’arrêter là : parmi les nouveautés envisagées, l’intégration de contenu et un estimateur de prix sont à l’étude.

    Dès lors, si ce n’est déjà fait, vous savez ce qu’il vous reste à faire : l’application est disponible sur Google Play Store et Apple Store.

  • Installer soi-même des panneaux photovoltaïques : quelles économies ? 5 points d’attention !

    Non, il n’est pas obligatoire de faire appel à un professionnel pour installer des panneaux photovoltaïque en Belgique. Il existe d’ailleurs des kits qui vous permettent de réaliser les travaux soi-même. Il convient néanmoins d’être attentif à différents points d’attention.

    solar panels
    Raze Solar

    Avant de vous lancer personnellement dans l’installation de panneaux photovoltaïques, sachez qu’il existe différents types de poses. La plus courante en Belgique est celle qui consiste à placer les panneaux solaires sur une structure elle-même fixée à la toiture à l’aide de rails. C’est ce qu’on appelle la surimposition. Si ce type d’installation est privilégié dans la majorité des cas, sachez néanmoins qu’une inclinaison de minimum 8° est nécessaire.

    Autre option, plus onéreuse : le remplacement d’une partie du revêtement de la toiture par des panneaux photovoltaïques. Dénommée intégration, cette solution est probablement la plus esthétiquement réussie tout en permettant, dans le même temps, de rénover le toit de votre maison.

    Dans certains cas, on peut aussi opter pour la pose en façade au cas où la toiture est mal exposée ou présente une surface utile trop réduite. Si les panneaux sont bel et bien fixés sur les murs, ils sont néanmoins inclinés à une trentaine de degrés afin de capter au maximum les rayons du soleil. Peu esthétique, cette solution peut néanmoins se révéler utile lorsqu’on cherche à équiper une terrasse de pare-soleil par exemple. Autre option du même genre : la pose au sol. Pour ce faire, il faut disposer d’un terrain suffisamment vaste afin de pouvoir accueillir la structure sur laquelle reposeront les panneaux solaires.

    Installer les panneaux soi-même : est-ce économique ?

    Installer ses panneaux photovoltaïque soi-même comporte certes l’avantage d’une réduction des frais liés à la pose. En revanche, gardez à l’esprit qu’en choisissant de poser vous-même vos panneaux, vous ne bénéficierez pas des aides et primes éventuelles et vous ne disposerez d’aucune garantie quant à la pose, ni même la possibilité de faire la revente totale ou partielle de votre production, puisqu’un agrément est nécessaire dans tous les cas. Pire : certaines compagnies d’assurances peuvent même refuser de vous assurer !

    5 points d’attention

    1. Avant de choisir votre kit d’installation solaire, il est important de définir vos besoins. Souhaitez-vous vendre votre énergie à votre fournisseur ou plutôt la consommer vous-même ? Il faut aussi définir la puissance souhaitée. Pour ce faire, listez les appareils à alimenter afin que vous puissiez déterminer la puissance optimale pour votre kit.
    2. Ensuite, veillez à opter pour le kit qui vous convient le mieux. En effet, il en existe plusieurs types sur le marché : des kits plug en play avec structure, des kits plug and play sans structure ou encore des kits complets semblables à ceux qui sont installés par les professionnels.
    3. Autre étape importante : déterminez si le toit est adapté à la pose de panneaux solaires. Si celui-ci n’est pas en bon état, il est préférable de faire appel à un couvreur avant d’installer vos panneaux solaires. Vous éviterez ainsi des problèmes à long terme.
    4. Dans le même ordre d’idée, il convient aussi de vérifier l’inclinaison et l’exposition de votre toiture. Ces éléments vont en effet influencer directement le rendement de vos panneaux.
    5. Enfin, une fois en possession du matériel nécessaire, veillez à bien assurer votre sécurité sur l’échelle, sur le toit ainsi que durant les travaux d’électricité. Pour ce faire, munissez-vous de gants, du matériel adéquat et de cordes pour vous assurer. En aucun cas, ne vous lancez seul dans cette aventure ! D’ailleurs, en ce qui concerne le branchement de l’onduleur et le raccordement au compteur, à moins d’être un très fin bricoleur avec une grande expérience dans le domaine, le recours à un pro nous semble quasi-obligatoire.