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  • 5 petits gestes simples pour passer l’hiver au chaud !

    Pour passer un hiver au chaud sans consommer plus d’énergie que de raison, il y a quelques règles de base à respecter tant pour maximiser le rendement de vos installations que pour limiter les déperditions de chaleur.

    1. Une petite purge !

    Avant de rallumer vos radiateurs pour de bon, n’oubliez pas de les purger. Un tournevis suffit. Évacuer l’air qui s’est accumulé pendant les beaux mois permettra une circulation optimale de l’eau chaude dans le circuit, et optimisera le rendement de vos radiateurs.

    2. Nettoyez vos vitres !

    Pour profiter au maximum des quelques rayons de soleil hivernaux tant en terme de luminosité que pour bénéficier d’un peu de chaleur supplémentaire, nettoyez vos vitres. Dans un même ordre d’idées, pensez à dépoussiérer vos ampoules pour améliorer leur efficacité… et leur durée de vie !

    3. Fermez vos tentures !

    Concernant l’isolation thermique, un geste simple s’impose chaque soir : fermez vos tentures quand la nuit tombe, pour mieux conserver la chaleur à l’intérieur.

    4. Un petit coup de mastic…

    Un check-up de vos châssis peut aussi s’imposer. Scrutez l’étanchéité de vos pourtours de fenêtres. Si vous découvrez des petits trous ou des fissures, colmatez-les au mastic pour empêcher les infiltrations d’eau et d’air froid. Même si votre châssis est triple vitrage.

    5. Et si vous êtes motivé…

    Il n’est pas inutile non plus de faire hydrofuger vos façades, pour améliorer leur imperméabilité à l’eau de pluie, prévenir l’apparition d’humidité dans vos murs, et que votre parement ne s’abîme à cause du gel.

  • Comment entretenir ses arbres fruitiers en automne, en 3 étapes simples ?

    L’automne est propice à la plantation de nouveaux arbres fruitiers. Mais les arbres existants aussi doivent être bichonnés en cette période pour s’assurer de la meilleure récolte possible au printemps ! Mais comment faire ? Voici 3 étapes très simples à effectuer.

    Même si les journées grises et froides incitent moins à travailler au jardin qu’au printemps ou en été, plusieurs opérations à effectuer en cette saison sont essentielles pour entretenir efficacement ses arbres fruitiers. Lesquels ?

    1.   Retirez les derniers fruits

    Commencez par retirer les derniers fruits qui sont restés sur l’arbre, surtout s’ils sont pourris. Ramassez également tous les fruits sur le sol, au pied de l’arbre, ainsi que les feuilles mortes qui s’y sont déposées pour éviter le développement de maladies.

    2.   Nettoyez l’écorce

    Dégagez ensuite le pied de l’arbre sans oublier de débarrasser le tronc des plantes envahissantes qui peuvent y pousser, comme le lierre par exemple. Brossez également l’écorce, délicatement pour ne pas blesser l’arbre, pour la débarrasser des mousses ou lichens qui favorisent la présence de certains parasites.

    3.   Coupez les parties mortes

    La fin de la période végétative de l’arbre est également propice à sa taille. Taillez donc votre arbre fruitier (la taille varie en fonction de l’espèce, donc renseignez-vous avant ou contactez un professionnel). Mais, surtout, coupez toutes les parties mortes qui pourraient servir d’abris à des champignons ou autres parasites. Une étape simple que même un néophyte peut exécuter. Pensez juste à couper les parties mortes à leur base.

  • Voici la solution la plus simple pour bien isoler le sol de votre maison !

    Les sols non-isolés sont responsables de près de 7 à 10% des pertes de chaleur dans la maison. Isoler les sols situés au-dessus d’espaces non chauffés permet dès lors de réaliser de belles économies d’énergie. En plus, vous améliorer la sensation de confort dans votre habitation. C’est la fin des pieds froids !

    Quand l’espace non chauffé est accessible (comme une cave), la solution la plus simple et la moins onéreuse consiste à placer l’isolation sous le support existant (dalle de béton, voûssettes, etc.). « Cette solution permet de ne pas toucher aux revêtements de sol existants, ni aux installations techniques des pièces de vie : chauffage, électricité, sanitaires et autres », développe Marine Leroy, consultante au Guichet de l’Energie de Philippeville. « Elle permet aussi d’utiliser la masse de la dalle existante pour stocker la chaleur, ce qui engendre des variations moins rapides de la température intérieure dans le local isolé ».

    Attention la tête !

    Toutefois, cette solution diminue la hauteur du local non chauffé et nécessite de déplacer ou d’enrober les tuyaux placés au plafond pour permettre de placer l’isolation de façon continue. « La solution la plus courante consiste à placer un isolant collé, vissé ou projeté sur le plafond existant », détaille une experte.

    Les isolants rigides (ex: panneaux de fibres de bois, de polystyrène…) ou projetés (ex: polyuréthane, flocage de cellulose…) sont à privilégier si l’isolation peut rester apparente. Si ce n’est pas le cas, il existe des panneaux composites constitués d’un isolant rigide recouvert d’une finition en plaques (ex: planchettes, panneaux, plaques de plâtre…). Dans le cas de voûssettes, seuls les isolants projetés ou les enduits isolants – si la hauteur des caves est suffisante – permettent une parfaite adhérence et continuité de l’isolation.

    Quelle épaisseur ?

    C’est logique : plus vous placez de l’isolant dans ou sur votre sol, plus votre sol est isolé. La résistance thermique du matériau possède une abréviation simple : « R ». Plus «R» est grand, plus votre sol sera performant, plus la Wallonie vous accordera en termes de primes, et plus vos factures de chauffage diminueront. Si l’espace disponible pour poser l’isolant est limité, choisissez l’isolant le plus performant possible pour atteindre la résistance thermique « R » souhaitée.

  • Cuisine ouverte : une bonne idée ? Vous êtes nombreux à en revenir !

    Il existe autant de cuisines qu’il existe de maisons. Mais depuis quelques années, la cuisine est une véritable pièce à vivre, raison pour laquelle on a tendance à la laisser ouverte sur le salon et la salle à manger.

    En gardant cet espace ouvert, la convivialité ne se perd pas pendant les temps de préparation du repas. Par ailleurs, le look de ces pièces ouvertes leur donne un aspect plus grand et tendance. Toutefois, elle n’est pas dénuée d’inconvénients et vous êtes nombreux à revenir à un format plus conventionnel…

    Ouverte ou fermée ?

    Une cuisine ouverte est 100% ouverte sur une autre pièce, en général le salon ou la salle à manger. Cela permet de s’échanger les dernières nouvelles lorsqu’on reçoit des amis à dîner. Fermée, c’est un laboratoire où s’élaborent les plus délicieux fumets, dont on souhaite garder l’origine secrète : que cela soit la recette de l’arrière-grand-mère ou un plat surgelé habilement réchauffé !

    Se poser les bonnes questions !

    Il n’existe pas de cuisine parfaite : celle qui vous correspondra ne sera pas forcément celle qui conviendra à votre voisin. Posez-vous les bonnes questions : que souhaitez-vous ? De quoi avez-vous besoin ? Qu’est-ce qui correspond à votre infrastructure ?

    Avantages de la cuisine ouverte

    Les avantages de la cuisine ouverte sont la convivialité (vous pouvez suivre le fil de la conversation, intervenir et participer), l’effet « grande pièce », la luminosité plus importante, la facilité de circulation, la praticité pour servir et une surveillance permanente sur les enfants.

    Inconvénients…

    A contrario, qui dit cuisine ouverte, dit odeurs et bruits qui se répandent et envahissent les espaces contigus (dans les deux sens : électro-ménager, jeux des enfants,…). Autre inconvénient : la vue sur la cuisine empêche l’intimité lors de la préparation des repas !

    La cuisine fermée, bientôt de retour ?

    « La cuisine fermée a eu son heure de gloire mais elle n’a pas totalement disparu », raconte une conseillère en équipement. « Nombreuses sont les personnes à y revenir, après avoir goûté aux charmes des cuisines ouvertes. Manque d’intimité en cuisine, besoin de rester en retrait, mais aussi de ne pas exposer ses œuvres non finies ou tous les ustensiles sales, attendant d’être nettoyés et rangés ».

    Malgré l’isolement entraînant un manque de convivialité, les avantages de la cuisine fermée sont donc : l’intimité, la préparation des repas à l’abri des regards et les bruits et les odeurs de cuisson contenues dans une seule pièce.

    La tendance : semi-ouverte

    Mais la cuisine à l’américaine ou la cuisine entièrement cloisonnée sont moins en vogue. La tendance actuelle est plutôt d’ouvrir partiellement sa cuisine (grâce à un passe-plat, un bar, ne pas mettre de porte…). Il y a beaucoup d’avantages à cette configuration : semi-ouverte, elle permet de s’isoler partiellement, tout en gardant un contact avec les autres pièces. La cuisine semi-ouverte permet de garder une distance physique et acoustique et donc de limiter les inconvénients des deux types de cuisines étudiées ci-dessus (ouvertes et fermées).

  • 6 conseils pour bien planter un arbre! (et c’est le bon moment)

    L’automne est la saison idéale pour planter un arbre. Mais il ne suffit pas « simplement » de creuser un petit trou pour s’assurer de son bon redémarrage au printemps. Voici quelques petits conseils utiles à suivre pour mettre toutes les chances de son côté !

    Les arbres achetés en racines nues doivent préférablement être plantés au début de l’automne. Quand le sol est encore chaud et humide, la production de radicelles débute plus tôt et la reprise de l’arbre est améliorée.

    Bien choisir l’endroit !

    La première étape primordiale avant de planter un arbre consiste à bien choisir son emplacement. Renseignez-vous quant à sa taille maximale et projetez-là pour éviter de mauvaises surprises. Pensez aussi à la zone d’ombre engendrée.

    Creusez à l’avance !

    Idéalement, pensez à creuser le trou longtemps à l’avance. Si possible au moins 2 à 3 semaines. Le trou ne doit pas non plus être trop petit : il doit faire au moins deux fois le volume de la motte racinaire de l’arbre à planter. Réservez la terre retirée du trou sur une bâche et ameublissez bien le fond du trou pour faciliter la reprise des racines.

    Pralinage

    Avant de planter l’arbre, n’oubliez pas de couper une partie de l’extrémité de ses racines et de les tremper dans un mélange d’eau, de terre et de bouse de vache si possible ! Ce « pralinage » peut également être réalisé à partir d’un mélange vendu en jardinerie pour une plus grande efficacité.

    Pensez aux tuteurs !

    Dernière étape importante avant de planter l’arbre : plantez solidement un ou plusieurs (trois idéalement) tuteurs. Effectuer cette étape avant de planter l’arbre permet d’éviter d’abîmer ses racines par la suite ! Ne prenez pas des tuteurs trop courts. Ils doivent arriver au minimum à l’endroit où l’arbre doit se ramifier.

    Utilisez un repère

    Afin d’enfoncer l’arbre à une profondeur idéale, utilisez une latte de bois posée sur le sol, en travers du trou, comme repère. Les racines doivent être sous le sol mais le tronc pas trop profondément enterré. Remplissez le fond du trou d’un terreau conseillé pour le type d’arbre envisagé et déposez les racines bien à plat sur ce cône de terreau. On comble ensuite le trou avec la terre remisée sur la bâche en prenant soin de bien l’émietter avant de l’insérer et ensuite de la compacter du pied.

    Pensez à l’arrosage !

    Avec la terre excédentaire, réalisez un petit bourrelet autour de l’arbre pour faciliter l’arrosage. Une opération à renouveler souvent durant au moins deux ans, surtout en période de sécheresse. Laissez également le sol nu autour de l’arbre ou installez-y un paillage. Mais pas de gazon. Pour terminer : attachez solidement l’arbre à ses tuteurs.

  • Comment hiverner sa tondeuse efficacement en 5 étapes ?

    Il faut s’y résoudre : l’été indien est terminé ! Si ce n’est pas encore fait, il va être temps de remiser votre tondeuse pour l’hiver. Mais quels sont les gestes simples à effectuer pour s’assurer d’un hivernage réussi ?

    Votre dernière tonte réalisée, il va être temps de penser à remiser votre tondeuse. Un hivernage efficace ne va en effet pas seulement en augmenter la longévité. Mais cela va aussi grandement vous aider à redémarrer votre tondeuse au printemps ! Ne négligez donc pas ces 5 étapes essentielles avant de laisser votre tondeuse se reposer durant la trêve hivernale.

    1.   Nettoyez minutieusement votre tondeuse

    Si le nettoyage de votre tondeuse est important après chaque tonte, celui avant le remisage est encore plus crucial ! L’humidité accumulée dans les résidus de gazon risque notamment de faire rouiller votre machine durant l’hiver. Enlevez surtout les résidus collés dans le carter de coupe, après avoir débranché la bougie.

    2.   Remplissez le réservoir avec un stabilisateur ou videz-le

    Contrairement aux idées reçues, il est préférable de remiser sa tondeuse pour l’hiver avec un réservoir d’essence rempli et non totalement vide. Cette précaution lui évitera de rouiller à cause de la condensation. Remplissez donc votre réservoir avec de l’essence SP98 fraîche pour l’hiver mais ajoutez aussi un additif « stabilisateur de carburant ». Faites ensuite tourner quelques minutes le moteur pour que l’additif pénètre jusque dans le carburateur. Si vous ne souhaitez cependant pas acheter cet additif, alors vidangez intégralement le réservoir en laissant votre tondeuse tourner au ralenti jusqu’à la « panne sèche ».

    3.   Huilez le cylindre

    Enlevez la bougie de votre tondeuse et versez une petite quantité d’huile, l’équivalent d’une cuillère à soupe au maximum, directement dans son orifice. Remettez ensuite la bougie et actionnez le lanceur manuel ou le démarreur pour faire tourner quelques fois le piston afin que le cylindre soit bien lubrifié.

    4.   Débranchez la batterie

    Pour éviter qu’elle ne se décharge inutilement, débranchez les cosses de la batterie. Au moins celle de la borne négative. Si possible, il est même préférable d’enlever totalement la batterie et de la stocker dans un endroit frais et sec et où il ne gèle pas !

    5.   Stockez votre tondeuse en position normale et au sec

    Votre tondeuse doit être rangée en position normale. Ne tentez donc pas de l’incliner ou de la stocker verticalement. Et choisissez surtout un endroit sec pour stocker votre tondeuse. Elle devrait vous en remercier en démarrant plus facilement au printemps prochain !

  • Combien coûte une salle de bain ?

    Vous désirez une nouvelle salle de bain mais vous vous demandez si le projet est réalisable ? Sachez avant toute chose que le prix dépendra énormément du niveau de qualité désiré et surtout, de la présence ou non de main d’œuvre.

    Amis bricoleurs, voici une bonne nouvelle pour vous : il est parfaitement possible de s’en tirer à très bon compte, surtout si vous ne voulez pas forcément du neuf et que vous êtes prêts à chercher du mobilier en seconde main. Mais sachez tout de même que l’ampleur de travaux est conséquente : à moins de rénover une salle de bain existante, il faudra penser à l’arrivée et à l’évacuation de l’eau, à l’aération, au chauffage… Une erreur est très vite commise et peut vous coûter bien plus chère au final que le prix d’une installation professionnelle.

    De 1.000 à 30.000 €

    Il est difficile de faire une moyenne fiable, mais un rapide sondage auprès des spécialistes nous renseignent un prix moyen de près de 7.000 € pour l’installation d’une salle de bain complète, ce qui va de la peinture à l’installation du mobilier. Bien entendu, si vous disposez d’une pièce de 20 m² et désirez une salle de bain moderne avec douche à l’italienne, baignoire centrale et double lavabo, le prix risque d’exploser !

    Le prix du mobilier

    Pour une baignoire, comptez entre 400 et 1.000 €. Un lavabo, hors meuble, vous coûtera entre 30 et 200 €. Si vous désirez une cabine de douche, sachez que l’on en trouve à tous les prix, de 200 à 4.000 € pour les modèles les plus sophistiqués ! Pour une toilette, comptez un budget compris entre 100 et 300 € environ, les modèles suspendus étant un peu plus chers. Pour le reste, comptez entre 30 et 200 €/m² pour le carrelage (suivant si vous le faites vous-même ou si vous faites appel à un pro avec du bon matériel) et de 5 à 50 €/m² pour la peinture (que vous le fassiez vous-même avec des produits de qualité moyenne ou qu’un professionnel s’y emploie avec de la peinture de qualité.)

  • 7 erreurs trop souvent commises lors de la recherche d’une maison

    Si vous lisez ceci, cela peut signifier que vous êtes à la recherche d’une nouvelle maison. Une chasse au trésor qui peut se dérouler en douceur, mais aussi une chasse où vous avez hélas, beaucoup à perdre ! Nous avons répertorié ici 7 erreurs trop courantes.

    1 : Décider sur un coup de tête

    L’achat d’une propriété n’est pas une décision impulsive et doit être financièrement préparée. Renseignez-vous à l’avance sur votre pouvoir d’achat et le crédit que vous pouvez obtenir. De cette façon, vous vous épargnerez de nombreuses visites inutiles et les frustrations qui vont avec.

    2 : La quête de la perfection

    Trouver la maison parfaite dans les limites de votre budget ? Il s’agit souvent d’une utopie. Soyez réaliste, surtout si vous avez un budget limité. Sachez que la modernisation est encore possible et essayez d’en voir le potentiel.

    3 : Considérer l’environnement au sens large

    Ok, la maison est magnifique, mais avez-vous aussi considéré la région dans son ensemble ? Peut-être la maison est-elle trop chère par rapport aux prix moyens pratiqués dans cette région… Une étude comparative des prix pratiqués dans la région ne fera pas de mal. Estimez également les distances et les temps de trajet vers les endroits où vous devez souvent vous rendre, notamment aux heures de pointe.

    4 : Les bons conseils d’amis ou de parents

    Il s’agit de votre maison, où vous et votre famille devriez être heureux. Ce que les autres pensent est moins important. Les parents veulent généralement influencer le jugement, surtout auprès de jeunes couples… Osez suivre votre intuition lorsque vous avez trouvé la maison de vos rêves.

    5 : Dépassement de votre budget

    Nous vous déconseillons de faire un trop gros effort financier pour votre maison. Cela crée des tensions par la suite, surtout si les travaux de rénovation ne peuvent être réalisés en raison de contraintes financières. Mieux vaut faire estimer les coûts de rénovation à l’avance par un professionnel, de sorte que vous savez exactement où vous en serez financièrement.

    6 : Absence de priorité

    Selon vous, quelles sont les choses qui sont vraiment importantes et quelles sont celles qui sont indispensables ? Assurez-vous que vos priorités soient claires et ne visitez pas les propriétés qui ne les respectent pas.

    7 : Prendre trop de temps pour se décider

    Décider trop vite n’est jamais sage, mais l’inverse est également vrai ! Avant d’acheter une propriété, visitez-la au moins deux fois dans des circonstances différentes. Si vous êtes sûr, n’hésitez pas trop longtemps, parce qu’elle pourrait vous passer sous le nez !

  • 5 erreurs trop souvent commises lors d’une rénovation

    La rénovation d’une maison ou d’un appartement est un processus complexe. Pour obtenir le meilleur résultat final, mieux vaut éviter les 5 erreurs ci-dessous, qui vous coûteraient trop d’argent et de temps. Bien entendu, nous vous expliquons aussi comment les prévenir !

    1. Dépasser budget

    Il semble assez simple de rénover dans les limites du budget mais en réalité, cela s’avère difficile. La raison est qu’une offre est basée sur le scénario le plus favorable. S’il y a encore des imprévus, ou s’il le client veut des finitions plus soignées, cela entraîne souvent des coûts plus élevés.

    Solution : Établir à l’avance des accords clairs sur ce qui devrait et ne devrait pas être fait par l’entrepreneur. Il est également conseillé de constituer une réserve de 5 à 10 % du budget pour les éventuels imprévus. Si tout se passe comme prévu, vous avez dans ce cas un peu d’argent pour de nouveaux meubles !

    2. Choisir l’offre la moins chère

    Qu’il s’agisse d’un devis d’un entrepreneur, d’un corps de métier ou d’un architecte, les devis peuvent énormément varier. Choisir automatiquement le moins cher n’est pas toujours la solution la plus sage.

    Solution : Demandez toujours au moins 3 devis et comparez-les. Cela peut prendre un peu de temps, mais vous vous assurez ainsi de ne pas trop payer et d’obtenir une bonne qualité. De plus, si l’offre semble trop belle pour être vraie, alors c’est souvent le cas.

    3. Vouloir trop en faire soi-même

    À la télévision, sur YouTube et dans les dépliants promotionnels des magasins de bricolage, il semble souvent facile de carreler une toilette ou d’assembler soi-même une porte. En réalité, cela s’avère généralement plus difficile que prévu ! Cela entraine irrémédiablement de la frustration… Votre rénovation sera dès lors retardée et vous n’obtiendrez pas le résultat que vous aviez en tête.

    Solution : Soyez réaliste quant à vos propres capacités. Si vous voulez faire quelque chose par vous-même, assurez-vous d’avoir le bon matériel et les bons outils et, au besoin, demandez l’aide d’un homme à tout faire. Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir faire quelque chose, choisissez un spécialiste !

    4. Planification optimiste

    On tente souvent de rénover le plus rapidement possible. Cependant, si le calendrier est trop serré, il y a un risque qu’il ne puisse être respecté. Résultat : la rénovation prend plus de temps que prévu.

    Solution : Prévoyez des jours supplémentaires dans votre planification. Si le menuisier a besoin d’un jour de plus ou si le carrelage est livré en retard, cela n’affecte pas directement la date finale.

    5. Absence d’accords clairs

    Ce n’est que trop tard que l’on constate qu’un accord oral peut être interprété de plusieurs façons. Cela peut donc avoir des conséquences sur la planification et le budget.

    Solution : Essayez de tout consigner par écrit. Ne pensez pas forcément aux contrats, de nos jours un email ou même une photo d’un planning ou d’un dessin suffit pour clarifier un rendez-vous. Il est également important de vérifier pendant les travaux de rénovation si tout se déroule conformément à l’accord, de sorte que les erreurs puissent être découvertes et corrigées en temps et en heure.

  • Pendant combien de temps votre entrepreneur est-il responsable des travaux effectués dans votre jardin ?

    Vous faites appel à un entrepreneur pour faire des travaux dans votre jardin. Hélas, il s’avère que votre allée est en train de s’enfoncer ou que votre terrasse s’est fissurée. Votre entrepreneur est-il responsable pendant 10 ans ?

    Pour certains travaux, les entrepreneurs sont responsables pendant 10 ans. Cependant, cela exige qu’il s’agisse de défauts très graves qui compromettent la solidité du bâtiment. Mais pouvez-vous aussi invoquer cette responsabilité contre les entrepreneurs qui ont travaillé dans votre jardin et qui ont, par exemple, construit votre allée ou votre terrasse ?

    Ce n’est pas exclu

    La responsabilité décennale peut également s’appliquer aux travaux effectués sur votre terrasse, votre entrée de garage, un abri, etc. Dans ce cas, cependant, il faut qu’il s’agisse d’un défaut très grave. Vous pouvez donc éventuellement invoquer cette responsabilité si votre terrasse s’affaisse complètement et qu’il devient dangereux de marcher dessus. Pour un certain nombre de fissures dans les carrelages ou une porte d’un garage qui, par exemple, ne se ferme plus correctement, vous ne pouvez pas, au contraire, invoquer cette responsabilité.

    Défauts plus petits

    Vous pouvez également tenir votre entrepreneur responsable des vices cachés mineurs (par exemple, une fissure dans quelques tuiles, etc.), à condition que vous invoquiez les défauts dans un délai raisonnable, donc dès que vous découvrez le défaut. Si les travaux ont été réalisés il y a plusieurs années, il sera difficile d’invoquer des vices cachés. Sachez également que votre entrepreneur peut avoir clarifié le tout dans ses conditions générales.

    Garantie supplémentaire

    Bien entendu, il est également possible que votre entrepreneur vous ait donné une garantie supplémentaire. Pour la savoir, il vous faudra replonger dans le contrat que vous avez conclu avec l’entrepreneur ou dans ses conditions générales.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)