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  • Location : Voici comment savoir qui doit payer les réparations à partir de maintenant en Flandre…

    Entre les locataires et les propriétaires, il y a parfois une discussion pour savoir qui doit payer pour une réparation. Mais saviez-vous que pour les immeubles locatifs situés en région flamande, il existe maintenant une liste qui indique qui doit faire (ou faire faire) quelles réparations ?

    Le 19 décembre, une liste des réparations à effectuer par les locataires a été publiée au Moniteur belge. La liste indique également les entretiens qui relèvent de la responsabilité du locataire.

    A l’intérieur comme à l’extérieur

    La liste indique les travaux qui doivent être effectués à l’intérieur et à l’extérieur de la maison. En ce qui concerne le jardin, par exemple, il stipule que le locataire doit tailler les arbres et arbustes et empêcher le gel des robinets extérieurs. Le locataire doit aussi, par exemple, faire nettoyer périodiquement la chaudière et faire réparer les robinets qui fuient, à moins que le robinet ne doive être complètement remplacé. Il doit aussi, par exemple, remplacer le flotteur d’une toilette qui fuit, à moins qu’il ne soit pas accessible.

    Le propriétaire peut prendre davantage de frais à sa charge… pas le locataire

    En tant que propriétaire, vous pouvez convenir avec votre locataire que vous prendrez en charge un certain nombre de frais, qui étaient initalement destinés à votre locataire. L’inverse n’est pas possible : vous ne pouvez pas demander à votre locataire d’assumer des frais que vous, en tant que propriétaire, devez payer.

    Fournissez les modes d’emploi

    En tant que propriétaire, remettez à votre locataire un manuel des installations techniques qui nécessitent un entretien spécifique (ex. : thermopompe, domotique, etc.). Votre locataire est alors obligé d’entretenir ce matériel selon les instructions du fabricant.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Comment enlever les vieux joints moisis de votre salle de bain ?

    Les joints en silicone de votre salle de bain ou de votre cuisine ne sont plus étanches ou sont moisis ? Alors il est temps d’en changer. Mais pour en poser de nouveaux, il faut évidemment d’abord… enlever les anciens ! Mais comment faire ?

    Avec le temps, les joints en silicone perdent de leur élasticité et n’assurent plus efficacement leur rôle de barrière étanche. En outre, ils peuvent se couvrir de taches (moisissures) qui deviennent indélébiles. Autant de signes qui indiquent qu’un nouveau joint doit être posé. Mais comment retirer ces anciens joints ?

    D’abord la partie facile…

    Dans un premier temps, il faut d’abord éliminer la plus grosse partie du joint. Pour ce faire, glissez délicatement (pour ne pas abîmer les surfaces autour du joint) un cutter le long du joint tout en tirant légèrement sur le silicone à partir d’une extrémité. Pour éviter de vous blesser, ne dirigez pas la lame du cutter dans votre direction. Mais avancez plutôt dans le sens opposé. Dans tous les cas, soyez minutieux pour ne pas rayer le support… ni vous couper !

    Avant le nettoyage final !

    Une fois cette première étape effectuée, il faudra encore nettoyer les résidus de silicone avant de poser un nouveau joint. Pour ce faire, vous pouvez d’abord faire rouler les derniers morceaux récalcitrants sous votre index. La plus grande majorité devrait alors se décoller facilement. Dans le commerce, il est possible de trouver des pâtes qui permettent de dissoudre les anciens joints en silicone. Il suffira alors d’appliquer un peu de pâte sur les derniers résidus et d’attendre qu’ils se dissolvent avant de les nettoyer d’un coup de chiffon.

    Le vinaigre à la rescousse

    Si vous préférez opter pour une méthode plus économique, il est également possible d’utiliser d’autres produits plus naturels. Le vinaigre blanc, par exemple, pourra vous aider à nettoyer les derniers résidus de silicone. D’autres produits peuvent aussi être adaptés, comme de l’acétone. Mais attention, ils ne conviennent pas à tous les supports. Prudence, donc ! Dans tous les cas, évitez de gratter les derniers dépôts avec un ustensile métallique. Préférez un chiffon voire une spatule en plastique pour ne pas griffer le support.

  • La construction circulaire : « la nouvelle tendance du moment »

    Nous connaissons la construction durable, mais vous pouvez aller plus loin : la construction circulaire. Non seulement la durabilité est importante, mais aussi le démontage et la flexibilité de l’ensemble. Voici 6 conseils pour une construction circulaire !

    Un aménagement flexible

    La structure de votre bâtiment est rigide, mais l’aménagement doit être flexible. Les éléments tels que les cloisons de séparation et les planchers doivent pouvoir s’adapter rapidement. Cela vous permet de changer rapidement, même si certaines lois ou normes changent.

    Osez interroger votre architecte

    Non, ce n’est pas toujours la solution la moins chère, mais osez interroger votre architecte. Celui-ci pourra peut-être vous conseiller s’il est suffisamment ouvert d’esprit. N’hésitez pas à en consulter plusieurs !

    Osez choisir des formules de location et d’abonnement

    Dans le secteur du bâtiment, les formules de location sont également très prisées. Pourquoi ne pas louer vos lampes, ce qui vous permet de les faire remplacer si nécessaire ? Vous disposez ainsi du matériel le plus récent et le plus économique ! De plus, vous n’utilisez ou ne consommez que ce dont vous avez besoin.

    Choisir des matériaux durables

    Un classique bien sûr. Optez pour le bois, par exemple. Il extrait beaucoup de CO2 de l’air et le matériau peut être réutilisé par la suite.

    N’hésitez pas à vous lancer

    La construction circulaire est une idée générale et appartient même à un style de vie. Commencez et osez faire des erreurs. Vivre dans une habitation plus petite peut être une première étape. L’objectif ultime est de réduire l’empreinte carbone. Et sachez que parfois, il vaut mieux utiliser ou emprunter que posséder.

    Pensez déjà au démontage

    En pensant bien à l’avance au démontage, vous pouvez rapidement voir où les problèmes risquent de se poser.

    François Piette

  • Comment poser un parquet massif avec de la colle en 4 étapes ? Est-ce faisable soi-même ?

    Vous envisagez de poser un parquet massif « à plein bain » pour embellir votre habitation ? Si vos suivez ces quelques conseils, vous devriez y arriver aussi bien qu’un professionnel… et devenir « incollable » sur le sujet !

    Les avantages qu’offrent un parquet massif vous incitent à le choisir comme revêtement de sol pour votre habitation ? Très bien. En revanche, le supplément de prix exigé pour la main d’œuvre vous incite à le poser vous-même ? Si vous suivez bien ces différents conseils, vous devriez vous en sortir comme un pro !

    1. Préparez la surface

    Le parquet massif se pose, dans la majorité des cas, avec de la colle à « plein bain ». Ce qui nécessite une petite préparation du support. La pose collée s’effectue en effet sur un support plan, propre et sec. S’il s’agit d’une nouvelle chape, il faut donc s’assurer qu’elle soit parfaitement sèche avec un testeur d’humidité. S’il s’agit de panneaux de bois de type OSB, il faudra effectuer un ponçage grossier pour que la colle puisse parfaitement adhérer. Dans tous les cas, il faudra aspirer parfaitement la surface.

    2. Prenez le temps !

    Ne vous lancez pas tête baissée dans la pose de la première ligne sans mesurer l’espace à habiller. Prenez, au contraire, le temps de bien mesurer la ou les pièces qui doivent recevoir le parquet. Pour ce faire, n’hésitez pas à venir avec un plan chez votre marchand de parquets. Il pourra vous aider à optimiser le sens de la pose en fonction de plusieurs paramètres (escalier, hall, fenêtres, etc.).

    3. Fixez un guide

    Sauf éventuellement si vos murs sont parfaitement droits, ne débutez pas votre première ligne le long d’un mur. Fixez plutôt une latte au sol parallèlement au sens de pose. Avant de la fixer, n’oubliez pas de reporter la largeur de vos planches pour éviter de tomber avec de trop fines largeurs le long des murs. Vous pourrez ensuite appuyer votre première ligne sur cette latte afin d’éviter que le parquet ne glisse ou pivote lors de la pose tant que la colle n’est pas sèche. Une fois la colle sèche, retirez la latte et complétez le parquet jusqu’au mur.

    4. Posez le parquet par tranche de 50 à 60 cm

    Pour s’assurer que la colle (à étaler avec une spatule crantée spécifique) soit bien présente sous l’ensemble des lattes, ne posez pas les lattes du parquet une à une. Posez plutôt plusieurs largeurs de planche en une fois pour couvrir une zone de 50 à 60 cm (l’équivalent de ce que vos bras peuvent atteindre pour éviter de mettre vos genoux dans la colle !). Avec un parquet de 18 cm de large, posez donc 3 lignes de parquet en une fois par exemple (54 cm).

  • Remise des clés au moment du compromis, est-ce possible ?

    Au moment de la signature du compromis de vente, vendeurs et acquéreurs décident du moment de la remise des clés et du transfert de jouissance. Il est habituellement convenu de les reporter à la date de la signature de l‘acte authentique de vente.

    Il arrive parfois que les acquéreurs d’une maison demandent aux vendeurs d’avoir les clés et la jouissance de l’immeuble dès la signature du compromis, pour différentes raisons : ils sont pressés de profiter de leur logement, leur habitation actuelle n’est plus disponible ou ils veulent déjà commencer des travaux pour pouvoir s’installer dès la signature de l’acte authentique.

    Déconseillé!

    Les vendeurs peuvent évidemment remettre les clés dès le compromis, mais les deux parties prennent alors certains risques. Même si ce n’est pas interdit, les notaires déconseillent la remise des clés avant la signature de l’acte authentique de vente. Laisser la jouissance immédiate de l’immeuble aux acquéreurs au moment du compromis peut présenter des risques considérables.

    Si vous ne pouvez faire autrement…

    Si l’acquéreur en fait une condition essentielle de la vente, il faut s’entourer de certaines précautions. Par exemple, il faudra au moins prévoir que l’acquéreur ne pourra effectuer que des travaux de rafraîchissement, à l’exception de gros travaux. L’acquéreur devra en outre souscrire une assurance pour couvrir l’immeuble contre tous dégâts, ainsi qu’en responsabilité civile. Le vendeur pourra exiger que la vente ne soit pas soumise à une condition suspensive d’octroi de prêt, et demander à l’acquéreur de consigner un acompte important ; l’acquéreur pourra exiger que cet acompte soit bloqué jusqu’au jour de la signature de l’acte. On pourra aussi prévoir que l’acquéreur supportera toutes les charges de l’immeuble, le précompte et les consommations depuis le jour où il reçoit les clés de la maison.

    En conclusion, si les clés sont remises avant la signature de l’acte authentique de vente, il est recommandé de rédiger une convention de remise des clés pour y fixer toutes les conditions de cette remise des clés. Même si ces précautions sont prises, des dangers subsistent, il est toujours préférable d’attendre la signature de l’acte notarié.

    Pour plus d’info, cliquez ici !

  • 3 choses à ne pas oublier lorsque vous faites une offre pour une propriété

    Vous êtes intéressé par l’achat d’une maison, d’un appartement ou d’un terrain à bâtir. Au moment où vous faites une offre, le vendeur (ou le courtier) vous demande de mettre votre offre sur papier. De quoi faut-il tenir compte ?

    Si vous faites une offre pour un bien immobilier, ce n’est pas « sans engagement ». Si le vendeur accepte votre offre, vous êtes lié par celle-ci. Il est donc important de prendre un certain nombre de précautions.

    Limitez votre enchère dans le temps

    Pour éviter de rester bloqué dans votre offre pendant une longue période, il est important de limiter ce délai. De cette façon, vous gardez les mains libres lorsqu’une autre propriété intéressante est mise en vente. De plus, vous obligez le vendeur à prendre position à court terme sur la question de savoir s’il veut vous vendre ou non. Vous l’empêchez de chercher quelqu’un qui peut en offrir davantage.

    N’oubliez pas les conditions suspensives

    Si vous souhaitez acheter le bien sous la condition suspensive de l’obtention d’un prêt, il est conseillé de l’indiquer dans votre offre. Si vous ne le faites pas et que le vendeur accepte votre offre, vous courez le risque de ne plus pouvoir inclure la condition suspensive dans le contrat de vente.

    N’oubliez pas non plus d’autres choses importantes

    S’il y a d’autres points qui sont importants pour vous (par exemple que la propriété soit libre de loyer…), il est conseillé de le mentionner dans votre offre. Par exemple, vous pourriez ajouter une ébauche de compromis et indiquer que vous êtes prêt à acheter selon ces modalités et conditions.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • 5 points critiques lors de la rénovation de votre appartement

    Dans un immeuble à appartements, vous ne vivez pas seul, donc pour rénover un immeuble, vous devez accorder vos violons avec les copropriétaires, ce qui n’est pas toujours évident. Voici les points critiques à considérer.

    Oubliez les chaudières ouvertes

    L’installation d’une chaudière ouverte est interdite depuis un certain temps. Si elle tombe en panne, elle devra être remplacée par un modèle de type fermé. Cela signifie que tous les appartements qui se chauffent sur cette chaudière sont concernés. C’est souvent une source de problèmes. Un seul système de chauffage collectif peut alors apporter du confort et… des soucis en moins.

    Double vitrage

    Le double vitrage sera obligatoire d’ici 2023. Ce sera aux propriétaires d’assumer les frais. Le type de châssis doit être uniforme sur tout l’immeuble, ce qui fait souvent l’objet de discussions.

    Isoler le toit

    L’isolation du toit sera obligatoire d’ici 2020. Cette législation n’est pas très stricte et même avec une faible isolation, vous pouvez atteindre la norme de 0,75 m2K/W. Attention : il s’agit d’un coût pour tous les occupants de l’immeuble et pas seulement pour le propriétaire de l’appartement du haut.

    Balcons

    Bien que la rénovation d’un balcon paraisse fort simple, sachez que c’est rarement le cas ! Dans les anciens immeubles, il faudra souvent penser à une nouvelle structure, ce qui a un coût considérable.

    Optopping

    L’ « optopping » est l’ajout d’un ou plusieurs étages sur le toit de la maison. Tout dépend bien sûr de la réglementation en matière d’urbanisme. L’avantage, bien sûr, c’est que cette solution rapporte de l’argent, parce que le toit est vendu comme « terrain ».

  • 6 points à examiner avant de louer un kot d’étudiant

    Vous cherchez, pour vous ou pour votre « enfant », un kot. Comment le choisir et à quoi faut-il être attentif ?

    Kot, studio, appartement partagé, résidence pour étudiants, location chez un particulier… Si vous avez un jeune qui démarre des études dans une université ou une haute école, vous allez peut-être devoir vous mettre à la recherche du logement idéal. Quand vous aurez repéré le bien qui vous semble le plus approprié, penchez-vous sur plusieurs éléments pour éviter les mauvaises surprises.

    1. La conformité

    « Un immeuble ne se transforme pas en kot(s) sans autorisations préalables. Cela suppose l’obtention d’un permis d’urbanisme  et ce, même si aucune transformation majeure n’a été apportée à l’immeuble », explique un directeur d’agence. En outre, pour pouvoir louer un kot, le propriétaire doit obtenir un permis de location auprès de sa commune sur base de la conformité du logement à un certain nombre de normes d’habitabilité et de salubrité. Première étape donc : s’assurer que le propriétaire est bien en ordre.

    1. Le contrat

    Vient ensuite le contrat de location. Il est obligatoire de conclure un contrat de bail par écrit qui met noir sur blanc les dispositions que chacune des parties s’engage à respecter tout au long de la location. Pour être valable, ce contrat doit mentionner les noms du locataire et du propriétaire, la nature du bien loué, son usage, sa localisation et le montant du loyer. Le contrat stipulera également la durée de la location, le mode de préavis et la durée de celui-ci, la présence éventuelle d’une clause de rupture anticipée en cas d’abandon des études.

    La plupart des contrats de location de kot étudiant sont de courte durée. Certains se limitent à l’année scolaire (10 mois, de septembre à juin) alors qu’un étudiant peut souhaiter occuper le logement durant les vacances scolaires d’été (soit 12 mois). Notre conseil:  si vous souhaitez occuper le logement le week-end, il faut vérifier que le contrat n’exclut pas cette possibilité.

    1. Quid des charges ?

    Les charges locatives (eau, gaz, électricité, chauffage, internet) et charges liées aux parties communes (entretien et éclairage des couloirs, par exemple) sont-elles comprises ou non dans le montant du loyer à payer au propriétaire ? Sont-elles forfaitaires (sans possibilité de révision) ou fonction des dépenses réelles (une provision est généralement demandée, laquelle sera réévaluée en fin d’année sur base des factures) ? Tout ce qui relève des charges doit figurer clairement dans le contrat de location.

    Attention, l’étudiant n’est la plupart du temps pas domicilié dans son kot. Ce dernier est donc considéré comme une « résidence secondaire ». Les charges communales de seconde résidence s’appliquent dès lors pour des montants qui varient de 300 à 700 euros par an.

    1. Garantie locative

    Il convient aussi de se pencher sur la garantie locative. Une garantie locative n’est pas obligatoire dans le cadre d’un bail étudiant mais elle sera souvent demandée. En général, le propriétaire réclamera 2 mois de loyer. Cette caution ne devra pas être obligatoirement versée sur un compte bloqué, elle peut être donnée de main à main mais attention, un reçu daté et signé devra être délivré au locataire.

    1. Et les assurances ?

    Pas obligatoires, mais vivement conseillées. En effet, c’est le locataire qui est responsable en cas d’accident (incendie, dégâts des eaux, bris de vitre…). Souvent, cette assurance est prévue dans le contrat de location mais si ce n’est pas le cas, soit une assurance sera souscrite, soit l’assurance RC des parents couvrira la location du kot de leur enfant. Il vaut mieux se renseigner auprès de sa compagnie d’assurances.

    1. L’état des lieux

    Il s’agit d’un document écrit, établi au plus tard 15 jours après la prise de cours du contrat et décrivant l’état des pièces louées (principalement les imperfections et problèmes identifiés). L’état des lieux doit être établi avec attention. Des photos peuvent utilement compléter celui-ci afin d’éviter tout souci lors de l’état des lieux de fin de location.

     

  • Quel revêtement de sol pour votre garage ? 3 erreurs à éviter !

    Ce n’est pas parce que le garage est moins fréquenté et présente une importance moindre que les autres pièces de la maison, que l’on peut y faire tout et n’importe quoi !

    Il s’agit en effet d’un endroit qui subit de nombreuses contraintes : non chauffé, exposé aux salissures et à l’humidité, et devant supporter de lourdes charges, le garage demande un sol adapté. Ce sol devra se montrer solide et résistant à l’usure, et sera de préférence facile à nettoyer. Alors, lequel choisir ?

    Les revêtements que nous déconseillons !

    Le béton brut est très répandu. Très bon marché, il n’est pourtant pas le meilleur choix : y déplacer des objets peut se révéler fastidieux, il attire la poussière et ne laissera jamais une impression de propreté générale. Au bout de quelques années, vous en aurez sans doute assez de son aspect défraîchi !

    La peinture pour béton n’est pas non plus notre choix de prédilection. Certes, elle donne un aspect sympa et ne coûte pas grand-chose, mais elle n’est généralement pas très résistante à l’usure. Enfin, le carrelage est un choix élégant et facile à l’entretien, mais vous aurez besoin d’un carrelage très résistant et celui-ci ne sera donc pas forcément le plus joyeux. Sachez aussi que les joints n’ont pas une grande durée de vie et que le coût total est vite dissuasif…

    Les revêtements que nous conseillons

    Le béton lissé peut être une bonne idée : facile à mettre en œuvre (pour un pro), son prix pourra se révéler intéressant par rapport aux autres revêtements si votre garage est très grand. Faites toutefois attention aux taches d’huile et d’antigel, difficiles à rattraper et qui terniront un aspect d’origine assez attractif. Enfin, il peut également être assez glissant.

    Le PVC, que ce soit sous forme de dalles ou de lattes, est une très bonne solution. Assez coûteuse, certes, mais prévue pour soutenir des charges élevées et pour être facilement nettoyée. Notez également que les dalles de PVC sont disponibles en de multiples couleurs, ce qui pourra répondre à vos fantasmes les plus fous !

    Enfin, la résine époxy, c’est la Rolls des revêtements. Facile à entretenir, personnalisable à l’envi et très élégante, elle a pour principal défaut son… prix ! Notez également que dans le cadre d’une rénovation, il faudra sans doute poser une nouvelle dalle de béton.

    François Piette

  • 6 conseils pour garder votre maison au chaud en hiver tout en respectant votre budget

    L’hiver vous semble rude, y compris au sein de votre habitation ? Voici 6 manières économiques de garder votre maison au chaud.

    Avec ces conseils, vous n’aurez plus à choisir entre chauffage et vacances ! En effet, de plus en plus de ménages s’efforcent d’adopter des modes de vie durables, ce que nous essayons de mettre en évidence.

    1 | Optez pour une bonne isolation

    Si la base de votre maison n’est pas bonne, vous dépensez probablement des fortunes pour le chauffage. Plus une maison est isolée, plus grandes seront les économies. Il s’agit non seulement de murs et de plafonds isolés, mais aussi de petites solutions telles que des bandes de calorifugeage aux portes et aux fenêtres, la fermeture des portes dans les pièces non utilisées et le chauffage des pièces non utilisées.

    2 | Profitez du… soleil !

    Il existe une source de chaleur inépuisable et gratuite que vous pouvez utiliser à la maison : le soleil. Même en hiver, le soleil chauffe votre maison. Assurez-vous donc que les rideaux soient complètement ouverts pendant les heures d’ensoleillement, afin que l’air de votre maison puisse se réchauffer. Quand le soleil se couche, il est préférable de refermer les rideaux. Il s’agit alors d’une couche d’isolant supplémentaire.

    3 | Dégagez les radiateurs

    Votre siège, votre fauteuil ou tout autre meuble est-il contre le radiateur ? Glissez-les un peu ! Ne placez pas non plus d’objets (mouillés) sur le radiateur, mais gardez-les autant que possible à découvert. Si vous respectez ce conseil, l’air se réchauffera beaucoup plus rapidement.

    4 | Utilisez la chaleur de votre four

    Saviez-vous que la cuisson réchauffe votre maison ? Une fois la cuisson terminée, vous pouvez simplement laisser la porte du four ouverte pour que l’air chaud soit redistribué. Il serait en effet dommage que cet air chaud soit perdu !

    5 | Choisir un tapis chaud

    Avez-vous un grand salon ou une autre pièce dans la maison où le sol est toujours froid ? Dans ce cas, optez pour un tapis (à poils longs). Un sol est responsable jusqu’à 10 % des pertes de chaleur d’une maison. C’est donc certainement payant de poser un tapis !

    6 | Enfilez quelque chose de chaud !

    Beaucoup de gens sont enclins à augmenter le chauffage pendant les froides journées d’hiver. A ne pas faire ! Mettez quelque chose de chaud (un pull épais, des chaussettes supplémentaires ou des pantoufles chaudes), cela vous permettra d’économiser des frais de chauffage et c’est mieux pour l’environnement.