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  • Renolution : les primes bruxelloises, est-ce vraiment fini ?

    Quel rififi autour de ces primes « Renolution » ! Ces primes auront finalement pris fin de la même manière qu’elles auront vécu : avec beaucoup de turbulences ! On vous refait un petit topo…

    insulation

    Avec le projet « Renolution », le gouvernement bruxellois voulait révolutionner le bâti régional par la rénovation. Et Dieu sait s’il en a besoin, la plupart des maisons de la capitale étant de vraies passoires énergétiques ! Ces primes, costaudes (pouvant couvrir 90 % des dépenses liées à la rénovation énergétique, avec un plafond à 50.000 euros), devaient donc motiver les propriétaires bruxellois à isoler leur(s) bien(s). Sauf que tout ne s’est pas déroulé comme prévu : victime de son succès, le projet Renolution a dû faire face, et à deux reprises, à un budget épuisé. La patience des propriétaires ayant déjà déboursé de grosses sommes pour leurs travaux, fut donc mise à rude épreuve !

    Le 16 août, c’est fini !

    Le bouquet final, il est tombé fin juillet, lorsqu’Alain Maron (Ecolo et à l’initiative du projet) avait annoncé que « suite à l’augmentation considérable des demandes introduites, les autorités régionales sont dans l’obligation de suspendre dès le 16 août la possibilité d’introduire de nouvelles demandes de primes Renolution ». Autant dire que ce fut un uppercut de première catégorie pour de nombreux propriétaires, le dossier pour les primes ne pouvant être complet qu’avec la facture du solde des travaux et cette annonce tombant en plein… pendant les congés du bâtiment ! Ce fut néanmoins le rush durant les derniers jours « possibles », avec des files interminables aux guichets de Homegrade (le relais physique pour les primes) et un nombre de dossiers qui a été multiplié par 5 chez Urban.Brussels, rapporte le journal Le Soir.

    Ces primes seront-elles payées ? Y aura-t-il une suite ?

    La question est évidemment de savoir si ces ultimes demandes seront bien honorées et si ces primes seront reconduites ! En ce qui concerne la première question, une certaine appréhension peut être légitime, mais les cabinets des ministres Vervoort (PS) et Maron assurent, selon Le Soir, que les paiements devraient reprendre à partir du 1er janvier 2025. Il n’en reste pas moins que le gouvernement bruxellois actuel est en affaires courantes et que le MR, actuellement à la manœuvre pour former un nouveau gouvernement, n’est pas très friand (et c’est peu de le dire) du système de primes, préférant des prêts à taux zéro… Voilà, en tous cas, qui apporte un gros élément de réponse à la deuxième question… et qui ne rassurera sans doute pas ceux qui attendent avec impatience le remboursement des travaux payés !

  • Ravalement de façade : combien ça coûte ?

    Votre façade mériterait bien un petit coup de frais, mais vous craignez de devoir vendre un rein dans le processus ? On voit avec vous…

    ravalement facade

    Bien entendu, les prix d’un ravalement de façade dépendent largement de plusieurs : comptez-vous céder la tâche à un professionnel, voulez-vous louer le matériel et effectuer le ravalement vous-même ? Ou bien encore, avez-vous décidé d’en profiter pour rejointoyer la façade, voire l’isoler et lui mettre un nouveau bardage ? Selon l’option que vous considérez, le prix peut complètement s’envoler !

    Nettoyage

    Si vous comptez tout simplement nettoyer votre façade, vous pouvez parfaitement vous en tirer pour 5 €/m², voire moins, armé d’un nettoyeur haute pression et d’un produit ad-hoc. Bien entendu, il existe des traitements nettement plus efficaces, que ce soit à la vapeur, chimiques, voire carrément le sablage si votre façade est dans un triste état. Les prix peuvent alors grimper jusqu’à plus de 100 €/m², notamment si vous optez pour un traitement hydrofuge qui lui permettra de mieux traverser les années, ce que nous vous conseillons.

    Votre façade doit être rejointoyée ?

    Dans ce cas, les prix peuvent également s’envoler : tout dépend de l’état de votre façade. Il convient d’abord de retirer les joints poreux. Suivant le joint choisi et le travail de préparation, les prix sont compris entre 40 et 200 €/m².

    Votre façade doit être isolée ?

    Là évidemment, nous sommes sur un tout autre budget, mais qui sera certainement rentable sur le long terme, les murs pouvant laisser passer de 20 à 25 % de la chaleur voire de la fraîcheur en été. Comptez jusqu’à 300 €/m², voire bien plus, si l’on compte le nouveau revêtement de façade. En revanche, et à moins d’effectuer les travaux soi-même, ce qui, soit dit en passant, n’a rien d’insurmontable pour un bon bricoleur, il sera difficile de descendre sous les 130 €/m².

    Ce qui déterminera le prix, c’est évidemment le choix du bardage, ainsi que celui de l’isolant. A ce dernier sujet, sachez qu’il existe des primes pour vous soulager : renseignez-vous auprès de votre commune ! Dans tous les cas, et à moins d’effectuer des travaux sur un bâtiment qui n’est pas destiné à être habité, nous vous conseillons de toujours isoler avant de placer un nouveau bardage.

  • Beebonds : un nouvel emprunt obligataire durable assorti d’un taux brut de 7%

    La plateforme de crowdfunding spécialisée dans l’immobilier Beebonds lance un prêt assuré de type “Green Bond” à 7% brut, en partenariat avec son partenaire Atradius, spécialisé dans l’assurance-crédit.

    beebonds

    Les “Green Bonds” ont la cote ! En effet, ces emprunts obligataires durables, dont les fonds sont exclusivement affectés au financement de projets qui visent à préserver l’environnement et qui doivent répondre aux Green Bond Principles, se multiplient. L’un des derniers exemples en date est l’emprunt obligataire vert aux capital et intérêts assurés d’un montant maximum de 500.000 € lancé par BeeBonds, la plateforme de crowdfunding spécialisée dans l’immobilier. Le tout est couvert par Atradius, un groupe néerlandais qui est le deuxième assureur-crédit au niveau mondial et qui propose des solutions d’assurance-crédit, de recouvrement et de caution dans plus de 50 pays.

    De quoi combler les investisseurs qui recherchent des placements à la fois intéressants et sûrs. En effet, face à l’incertitude et à la volatilité des marchés financiers, beaucoup hésitent à prendre des risques et préfèrent thésauriser leur capital ou investir à moindre rendement. Outre l’assurance de récupérer son capital, ce prêt proposé par BeeBonds permet aux souscripteurs d’obtenir des rendements attractifs avec un montant minimum de 100 €. L’émission a une durée de 36 mois et un taux d’intérêt brut de 7%, soit un rendement élevé pour un produit d’investissement sécurisé par une assurance. Cette dernière garantit qu’en cas d’insolvabilité de l’émetteur, l’investisseur récupérera son capital investi et recevra les intérêts dus.

    Cette émission d’un montant de 500.000 € se fait pour le compte de la société Sodimco, une filiale du groupe Growners, spécialisée dans la mise en location et la vente d’espaces de bureaux. Les fonds récoltés seront utilisés pour rénover et rendre plus économe en énergie son immeuble de bureaux vacant Riverside H à Anderlecht, à la frontière avec Sint-Pieters-Leeuw, ainsi que pour augmenter de D à B son label PEB. Une fois les travaux achevés, ce complexe pourra être remis en location ou revendu en parties ou dans son entièreté.

    Pour les investisseurs intéressés par un rendement encore plus élevé, il est possible d’investir dans un second volet de ce projet, offrant un taux brut de 10 % sur 36 mois.

    Pourquoi un volet du projet est-il assuré et l’autre pas ? Il s’agit bien d’un seul et même projet, soumis aux mêmes conditions rigoureuses d’analyse mais ATRADIUS plafonne pour sa couverture assurantielle à 500.000 € par projet. Par contre, l’absence de couverture pour le second volet est compensée par un taux d’intérêt plus élevé.

    Le projet a été rigoureusement examiné tant par les experts de BeeBonds que par les analystes d’Atradius, confirmant ainsi la qualité et la viabilité de l’opération, indépendamment de l’absence d’assurance sur le second volet. Cette opportunité représente une occasion de diversifier votre portefeuille tout en contribuant à un projet durable et éco-responsable.

    Pour plus d’informations sur ce nouvel emprunt obligataire vert, n’hésitez pas à consulter le site de BeeBonds.

    EN SAVOIR PLUS

  • Le gaz au plus haut depuis le début de l’année. Les prix vont-ils repartir à la hausse ?

    Le prix du gaz naturel en Europe a atteint ce 7 août son plus haut niveau depuis le début de l’année. Celui-ci a grimpé de 5,7% sur le marché à terme néerlandais pour culminer à 38,78 €/MWh.

    gaz

    Cette hausse sur le marché européen s’explique notamment par la récente incursion ukrainienne en Russie, dans la région de Koursk. Des combats se déroulent en effet près de Soudja, un important point d’injection de gaz naturel vers des gazoducs ukrainiens qui pointent en direction de l’Europe occidentale. Malgré ce contexte tendu, l’agence de presse Bloomberg rapporte que la société russe Gazprom prévoit bel et bien des livraisons de gaz qualifiées de “normales”.

    Malgré cette déclaration rassurante, le prix du gaz augmente bel et bien depuis la fin du mois de juillet, mais cette hausse s’est accélérée ces derniers jours. Une autre raison de ce rebond est la crainte des investisseurs de voir une guerre éclater au Moyen-Orient, notamment à la suite du conflit entre l’Iran et Israël, et de ses effets possibles sur l’approvisionnement en gaz de la région.

    Pour rappel, les tarifs du gaz avaient atteint un niveau record de plus de 300 €/MWh à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022. Ces prix ont cependant baissé depuis lors et sont restés ces derniers mois relativement stables, oscillant entre 30 et 40 €.

  • A Portofino, le plus riche village d’Italie, c’est la guerre des climatisations !

    Portofino, cette perle de la Méditerranée, est bien plus qu’un village pittoresque. Connu pour ses résidents fortunés et ses villas luxueuses, le village fait aujourd’hui face à une controverse inattendue : l’installation de climatisations non autorisées.

    Portofino
    Peter Thomas

    On pourrait croire que les habitants de Portofino, ce bijou de la Riviera italienne, sont tous portés par le charme des maisons typiques en bord de mer, et vivent dans une atmosphère paisible et détendue, sans doute bercés par le doux froufrou de l’eau leur rappelant qu’ils font partie des « happy few » de ce monde. Mais la réalité, à en croire Il Corriere della Sera, est bien différente : depuis quelques temps maintenant, les habitants se livrent une guerre à la délation, faisant suite à la prolifération de climatisations illégales !

    Pas joli joli !

    Longtemps interdites, les modules extérieurs des climatisations ont fini par être tolérés par le règlement communal, sous la pression des habitants surchauffés en été… A la condition toutefois que ces derniers soient le plus discret possible ! Hors de question en effet, de dénaturer le charme pittoresque de ce village mondialement connu !

    Des autorités plus sages que la mêlée ?

    Et c’est là tout le problème, les voisins se dénoncent entre eux et, à en croire le journal italien, vont même jusqu’à se faire inviter pour un apéro, histoire de prendre des photos en douce des modules extérieurs illicites ! Il faut dire que l’amende potentielle est costaude : 43.000 euros ! Notez que si tout cela ressemble à une pathétique guéguerre, les autorités ont néanmoins précisé qu’aucune amende officielle n’était tombée !

  • Mila : « Ne jetez pas votre vieille commode ! Voici mes idées d’up-cycling. »

    En général, on va à la déchetterie pour jeter des choses. Moi, à tous les coups, j’en ramène ! Je ne peux pas m’empêcher de repérer l’un ou l’autre truc. 

    C’est que, voyez-vous, je trouve que les gens jettent tout bien trop vite. Ils oublient trop souvent que « rien ne se perd ; tout se transforme » : seule vérité scientifique qui a su faire vibrer mon cœur de bricoleuse rêveuse !

    Cette fois, j’ai repéré une petite commode aux tiroirs intacts. J’ai demandé à l’employé du jour de bien vouloir m’aider à retirer les faces avant des tiroirs. Je n’allais emporter que cela. Mon sourire, le soleil, et le peu d’affluence du jour ont sûrement joué en ma faveur : il a accepté de me prêter main forte. 

    C’est donc avec mes trois faces avant de tiroirs que je suis rentrée chez moi. J’ai entrepris d’enlever une des deux petites poignées de chaque tiroir, puis j’ai lavé le tout. J’ai évidemment rebouché les trous laissés par la poignée enlevée et j’ai légèrement poncé le bois blanc. Je l’ai laissé tel quel : ça apportait un côté vieilli et rustique aux planches. 

    J’allais utiliser celles-ci à la verticale : comme des petits porte-manteaux. J’ai fixé un crochet à l’arrière de chaque planche, sur la partie centrale supérieure. Le tour était joué. On pouvait désormais pendre ce qu’on voulait à l’unique bouton de tiroir qui restait. Echarpe, gilet, laisse du chien… 

    Moi, pour l’instant, j’avais prévu d’en faire davantage un objet de déco : j’y ai donc suspendu des petits pots en verre (yogourts, compotes…) à l’aide d’une simple cordelette nouée bien serrée autour du goulot. Et j’ai agrémenté les bocaux de quelques branches de fleurs.

    Du tout délicat, tout charmant. Du tout simple plein d’effet !    

  • Voici nos astuces pour prendre soin de vos pierres naturelles

    Pour faire briller vos pierres naturelles et les entretenir dans les règles de l’art, il est crucial d’utiliser des produits adaptés afin de préserver leur intégrité tout en assurant une brillance optimale.

    Bluestone steps and stainless steel cable railing in house entrance

    Plus que tout autre matériau, la pierre naturelle mérite que l’on prenne soin d’elle et qu’on l’entretienne à l’aide de produits qui sublimeront son apparence. Mais avant même de les entretenir, il convient d’abord d’adopter certains bons réflexes afin d’éviter qu’elle se dégrade prématurément. De manière générale, nettoyez régulièrement les surfaces en pierre pour éviter l’accumulation de poussière, de saleté et de tâches. Pour ce faire, privilégiez un chiffon doux, sec ou légèrement humide, et faites des mouvements circulaires sans trop de pression afin d’éviter d’occasionner des rayures. Autre conseil : utilisez des sous-verres, des tapis et des protections pour éviter les marques et coups sur les surfaces concernées. Enfin, certains produits sont à proscrire comme le vinaigre, l’eau de javel et tout autre détergent acide qui vont endommager la surface de la pierre.

    Quels produits privilégier ?

    Peu importe la nature de la pierre, une série de produits “universels” peuvent être utilisés pour prendre soin de celle-ci. C’est notamment le cas du savon de Marseille lorsque celui-ci est dilué dans de l’eau tiède. Son pH neutre, sa nature non abrasive et ses ingrédients naturels le rendent idéal pour nettoyer la pierre.

    Lorsqu’il s’agit de désincruster une tache tenace, on peut recourir au bicarbonate de soude. Utilisé avec de l’eau pour former une pâte, c’est un traitement des plus efficaces pour venir à bout des taches sans pour autant recourir à des produits chimiques agressifs. Enfin, si vous vivez dans une région où l’eau est dure et que vous ne disposez pas d’adoucisseur, privilégiez l’eau distillée afin d’éviter tout dépôt de calcaire à la surface de la pierre.

    En recourant à ces produits naturels et techniques adaptées, vous vous assurerez de maintenir la beauté et la brillance de vos pierres naturelles de manière efficace et durable.

  • 6 astuces pour rajeunir une cuisine rustique et vieillotte

    Votre maison est encore équipée d’une cuisine accusant quelques décennies ? Si vous ne disposez pas du budget pour changer le tout dans l’immédiat et que votre électroménager est en état, voici six astuces qui vont lui donner un coup de jeune !

    interior of an old simple kitchen that should be renovated

    Relooker une cuisine n’est pas un projet insurmontable, loin de là. En effet, inutile d’investir des sommes folles pour lui donner un coup de jeune, ni de passer des dizaines d’heures à modifier celle-ci. Voici six étapes à suivre pour arriver à un résultat qui ne vous décevra pas.

    1.    Nettoyer et démonter

    Avant de se lancer, il faut préparer la cuisine à son reconditionnement en suivant quelques étapes de base : vider les placards et tiroirs, procéder à un nettoyage minutieux de l’intérieur et de l’extérieur des meubles puis démonter les parties visibles de ceux-ci, à savoir les portes des placards, les faces avant des tiroirs ainsi que les poignées et quincailleries. On poncera ensuite le tout puis on s’assurera de bien dépoussiérer l’ensemble. Cette étape est cruciale pour garantir que les nouvelles finitions adhèrent bien aux surfaces.

    2.    Lasure et peinture

    Dans les années 80, les vernis brunâtres et jaunâtres avaient la cote. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Une fois débarrassé de cette couche vintage, il convient d’opter pour une couleur plus contemporaine ou pour une lasure claire qui permettra de voir le bois d’origine. Dans le premier cas, on choisira une peinture spécialement conçue pour les meubles de cuisine. Privilégiez l’option monochrome en évitant un patchwork de couleurs dont vous vous lasserez vite. Dans le second cas, vérifiez bien le nombre de couches à appliquer afin que les surfaces visibles soient convenablement protégées contre l’usure et les éventuelles projections de liquide alimentaire. Si la cuisine est pourvue de tables et de chaises assorties au mobilier, celles-ci vont alors subir le même sort !

    3.    Opération quincaillerie

    C’est certainement l’étape la plus simple de cette opération de rénovation mais qui apporte pourtant une vraie touche de nouveauté. On se débarrasse des boutons et poignées d’époque et on les remplace par des accessoires plus contemporains. Veillez cependant à ce que les nouvelles quincailleries “collent” avec l’esprit champêtre de votre cuisine en bois reconditionnée. Inutile d’investir dans de l’ultra contemporain qui ne conviendra pas au style de la cuisine ! Des poignées en métal brossé ou en céramique peuvent apporter une touche élégante tout en respectant l’esthétique générale.

    4.    N’oubliez pas la crédence

    Indispensable dans une cuisine, la crédence est un élément qui est lui aussi visuellement incontournable. Ici, on tournera la page des motifs floraux et autres carreaux bruns d’une autre époque et on se tournera vers des couleurs claires, pour une sobriété affirmée. La crédence peut être réalisée avec des matériaux variés, tels que le verre, le carrelage ou même l’inox, qui apportent une touche moderne et facile à nettoyer.

    5.    Le plan de travail

    Tout comme la crédence, le plan de travail doit être, lui aussi, changé. Et ce d’autant que c’est un élément qui est particulièrement sollicité. L’usure est donc généralement bien visible. En la matière, les couleurs et les matériaux se déclinent quasiment à l’infini, il y a donc ici aussi moyen de trouver son bonheur, tout en s’inscrivant dans l’esprit recherché et sans dénaturer l’ensemble. Un plan de travail en quartz ou en bois massif peut apporter une touche de modernité tout en restant pratique et durable.

    6.    La touche finale : l’évier et la robinetterie

    Enfin, si votre budget vous le permet, vous pouvez aussi remplacer l’ancien évier ainsi que son mitigeur. Ici aussi les options sont nombreuses mais, dans le cadre d’une cuisine en bois peint ou lasuré, nous ne pouvons que vous recommander d’opter pour un évier encastré en céramique ou, si les modifications à effectuer ne sont pas trop lourdes, pour un évier timbre d’office, qui déborde légèrement du plan de travail. Celui-ci apportera une belle touche rétro-chic à l’ensemble ! Le choix d’une robinetterie moderne mais élégante complétera parfaitement la rénovation et apportera une fonctionnalité accrue à votre cuisine.

  • Le chiffre du jour : 2.454 euros

    Selon Assuralia, l’union professionnelle des entreprises d’assurances du pays, les orages du 9 juillet ont causé des dégâts à 20.000 habitations et 1.100 véhicules !

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    Près de 20.000 habitations ont subi des dégâts à la suite du violent orage qui s’est accompagné de fortes rafales de vent et parfois aussi de grêle, le mardi 9 juillet. En outre, quelque 1.100 propriétaires de véhicules couverts par une assurance omnium ont également introduit une déclaration auprès de leur assureur, a annoncé Assuralia.

    Selon les premières estimations de l’union professionnelle des entreprises d’assurance, le coût total pour les assureurs, auprès desquelles elle a enquêté, pourrait atteindre environ 53 millions €. L’indemnisation moyenne pour les dommages aux habitations s’élèvera à 2.454 € tandis que celle consacrée aux dégâts aux véhicules couverts par une assurance omnium atteindra en moyenne 3.308 €.

    Il y a trois mois, les 17 et 18 mai, des pluies diluviennes avaient déjà causé des inondations, notamment dans les environs de la commune des Fourons, dans le Limbourg. À l’époque, les assureurs avaient recensé environ 4.600 sinistres, pour un coût total de 25 millions €.

  • La facture de votre entrepreneur vous semble incorrecte ? Notre avocat vous conseille !

    La facture de votre entrepreneur comporte, selon vous, quelques erreurs ? Pouvez-vous la contester ? Et si oui, comment ? Notre avocat vous conseille !

    unpaid bill

    Si vous êtes un particulier, vous ne devez pas nécessairement protester contre la facture de votre entrepreneur avec laquelle vous n’êtes pas d’accord : ce n’est pas parce que vous n’avez pas protesté que vous l’avez acceptée !

    Dans le cas où vous avez engagé un entrepreneur en tant qu’entreprise, vous devez contester la facture si vous n’êtes pas d’accord. Dans le cas contraire, vous serez supposé avoir accepté la facture.

    L’exception

    Il existe toutefois une exception à cette règle, notamment si l’absence de réponse peut être considérée comme un « silence circonstancié ». On pense notamment au cas où l’entrepreneur vous a envoyé des rappels répétés et que vous n’y avez jamais répondu. Dans ce cas, il peut considérer que vous avez accepté la facture !

    Autres accords

    Notez que l’entrepreneur ne peut pas prévoir de clause dans le contrat, stipulant que si vous ne répondez pas à sa facture dans un délai déterminé, vous serez présumé l’avoir acceptée. Si le litige est porté devant les tribunaux, ce genre de clause sera déclaré nul et non avenu.

    Mieux vaut protester

    Néanmoins, pour éviter toute discussion, même à titre individuel, mieux vaut protester contre les factures avec lesquelles vous n’êtes pas d’accord. Faites-le « par écrit » et envoyez une lettre recommandée ou un e-mail avec un accusé de réception.

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)