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  • Squats des biens en location touristique : une tendance qui affole les propriétaires !

    C’est un phénomène inquiétant qui prend de l’ampleur : des locations transformées en squats… Pour les propriétaires, c’est souvent le cauchemar !

    pool house
    antonio-araujo

    Les Belges sont nombreux à proposer des locations touristiques, principalement en France ou en Espagne. Sur le papier, la formule est en effet attrayante… Mais un phénomène préoccupant gagne du terrain : les squats de locations touristiques, rapporte le Figaro Immobilier.

    Une faille dans la loi

    Le scénario est bien rodé : de faux locataires réservent un logement, changent la serrure et refusent de quitter les lieux. Et là, surprise : les lois de type “anti-squat” ne s’appliquent pas toujours : en effet, dans la plupart des pays, si les occupants sont entrés légalement, à savoir via une réservation, cette loi ne peut être d’occupation. Résultat : une procédure judiciaire classique, longue (6 mois à plusieurs années) et coûteuse.

    Que faire ?

    Certains propriétaires ont la chance de récupérer rapidement leur logement, mais cela reste rare. Pour limiter les risques, il est recommandé :

    • d’établir un contrat de location même pour une courte durée,
    • de vérifier attentivement le profil du locataire et les avis laissés,
    • éd’viter toute action illégale sous peine de sanctions lourdes.

    Un problème encore « marginal » selon Airbnb, mais qui rappelle aux bailleurs que la rentabilité touristique peut parfois avoir un prix !

  • Radiateur sèche-serviettes : 5 conseils pour en acheter un au meilleur prix !

    Ils réchauffent agréablement votre salle de bain tout en séchant vos serviettes rapidement : les radiateurs sèche-serviettes sont devenus un incontournable dans les salles d’eau modernes. Pratiques, esthétiques et souvent économiques, ils remplissent une double fonction qui fait vraiment la différence au quotidien. Reste à savoir comment choisir le bon modèle, adapté à vos besoins et à votre budget !

    heater bathroom
    michiel-van-kaam

    Mais avant de commencer, il est important de ne pas confondre deux appareils bien différents :

    • Le radiateur sèche-serviettes, qui chauffe réellement la pièce.

    • Le porte-serviettes chauffant, qui se limite à sécher les serviettes sans réellement chauffer l’espace.

    Tout va donc dépendre de vos attentes : voulez-vous un chauffage efficace ou juste des serviettes bien sèches ?

    1. Quel type de radiateur choisir ?

    Il existe trois grandes familles de radiateurs sèche-serviettes. Chacune a ses avantages :

    Modèles à eau chaude

    Ils sont raccordés au système de chauffage central (chaudière gaz, mazout ou pompe à chaleur). Performants mais plus complexes à installer, ils demandent souvent des travaux de plomberie. Ce type est plutôt conseillé dans le cadre d’une rénovation complète ou d’une construction neuve.

    Modèles électriques

    Ce sont les plus courants et faciles à poser. Pas besoin de gros travaux : une simple prise électrique à proximité suffit. C’est la solution idéale si vous souhaitez moderniser votre salle de bain sans tout casser.

    Modèles mixtes

    Ce sont des appareils hybrides qui combinent les deux systèmes. Ils sont connectés à votre chaudière mais peuvent aussi fonctionner à l’électricité lorsque celle-ci est arrêtée – pratique notamment en été ! Un excellent compromis si vous cherchez souplesse et autonomie.

    2. Quel matériau privilégier ?

    Le matériau du radiateur influence à la fois son efficacité thermique, sa durabilité et son design. Voici les plus courants :

    • Acier : c’est le plus économique, mais il peut se corroder plus rapidement si mal entretenu.

    • Aluminium : léger, design, et chauffe rapidement. Un très bon compromis.

    • Inox (acier inoxydable) : résiste très bien à l’humidité, chauffe vite, et reste élégant.

    • Fonte : monte lentement en température mais conserve très longtemps la chaleur. Idéal pour ceux qui aiment une chaleur douce et durable.

    3. Quel type d’inertie thermique ?

    Si vous optez pour un modèle électrique (ce qui est souvent le cas), le cœur du radiateur joue un rôle crucial. C’est lui qui emmagasine et restitue la chaleur, même après l’arrêt du chauffage.

    Voici les différentes options :

    • Liquide caloporteur : chauffe vite mais perd rapidement la chaleur. Convient pour des besoins ponctuels.

    • Céramique : chauffe plus lentement mais diffuse une chaleur plus durable.

    • Stéatite : un très bon choix, avec une excellente inertie. Recommandé pour un confort régulier.

    • Pierre de lave : haut de gamme, parfaite pour ceux qui veulent un confort optimal.

    • Fonte : performance très élevée, mais coût important et poids conséquent.

    • Verre : esthétique, chauffe par rayonnement mais aucune inertie thermique. À réserver aux petits espaces bien isolés.

    4. Quelles options utiles ?

    Certaines fonctions rendent l’utilisation du sèche-serviettes bien plus agréable au quotidien :

    • Soufflerie intégrée : pour chauffer rapidement la pièce, surtout en hiver. Elle permet de gagner quelques précieux degrés en quelques minutes.

    • Programmateur : pour que la salle de bain soit chaude au bon moment, sans gaspiller d’énergie. Associez-le à un thermostat et une fonction hors gel pour un confort optimal toute l’année.

    • Connectivité (Wi-Fi / Bluetooth) : certains modèles permettent un pilotage à distance via votre smartphone – pratique pour les adeptes de domotique !

    • Sécurité enfant : utile si vous avez de jeunes enfants à la maison.

    5. Quelle puissance choisir ?

    La puissance nécessaire dépend de plusieurs facteurs : surface de la pièce, isolation, hauteur sous plafond, région… Mais voici des repères moyens :

    • 6 m²800 Watts suffisent généralement

    • 10 m² → visez au moins 1.250 Watts

    • 15 m² → optez pour 2.000 Watts environ

    Astuce : mieux vaut un peu trop de puissance qu’un radiateur qui tourne en continu pour compenser un manque de performance.

    6. Quel budget prévoir ?

    Les prix peuvent varier de moins de 100 € à plus de 2.000 €, selon la technologie, la marque, les matériaux et les options choisies. Mais inutile de casser la tirelire : pour un bon rapport qualité/prix, privilégiez un modèle électrique avec cœur en céramique ou stéatite, doté de soufflerie et de programmateur. Comptez entre 300 et 500 € pour un modèle fiable, performant et esthétique.

  • Innovation : 3 nouveaux types de douche pour transformer vos matins !

    Des douches qui économisent l’eau, des commandes sans fil et un confort digne d’un spa : vos matins vont-ils être vraiment changés ?

    La douche devient intelligente

    On croyait avoir tout vu avec le pommeau massant ou le jet pluie tropicale. Eh bien non. La grande tendance actuelle, ce sont les smart showers, ou douches connectées. Concrètement, cela signifie un contrôle total de la température, du débit et même de la durée, depuis un écran tactile, une appli, voire à la voix. Certains modèles gardent en mémoire vos préférences pour que chaque membre de la famille retrouve sa douche “signature” : chaude et enveloppante pour l’un, énergisante et fraîche pour l’autre. Et pour les distraits, un mode warm-up préchauffe l’eau sans la gaspiller.

    Quand la douche devient un spa

    Deuxième innovation : le contrôle sans fil. Fini le gros boîtier mural. Des systèmes comme AirTempo Wireless de MrSteam permettent de piloter sa douche vapeur, ses jets massants ou encore la chromothérapie (ces fameuses lumières colorées censées apaiser ou stimuler). Ajoutez quelques gouttes d’aromathérapie et une playlist relaxante, et vous obtenez un mini-spa dans la salle de bain. Bien sûr, on pourrait ironiser sur le fait que tout cela relève du caprice technophile…

    L’écologie sous la douche

    La troisième nouveauté n’est pas qu’un gadget, mais une nécessité : la gestion durable de l’eau. Certaines marques proposent déjà des douches à recyclage d’eau (ou les douches cycliques), capables de filtrer et réutiliser une partie de l’eau utilisée. Résultat : une réduction drastique de la consommation, sans sacrifier le confort.

    D’autres solutions sont plus discrètes mais tout aussi efficaces : pommeaux “éco-mode”, systèmes qui coupent automatiquement le jet quand vous vous savonnez, ou matériaux plus durables pour limiter l’empreinte écologique de votre salle de bain.

    Alors, gadget ou révolution ?

    Est-ce que tout le monde a besoin d’un panneau tactile ou d’une commande vocale pour se laver les cheveux ? Probablement pas. Mais si ces innovations permettent de réduire le gaspillage, on aurait tort de les bouder !

  • Bruxelles en crise : quand le logement devient un luxe vital

    À Bruxelles, le mouvement Santé x Nature x Logement demande à agir de toute urgence contre le « triple ravage » social, sanitaire et climatique qui frappe Bruxelles.

    brussels
    ssalae

    À Bruxelles, plus d’un quart des habitants vit sous le seuil de pauvreté et près de 10.000 personnes sont sans-abri.

    Le mouvement Santé x Nature x Logement met en avant un paradoxe : les ménages à bas revenus sont coincés dans des logements vétustes, mal isolés et sans espaces verts, tandis que la périphérie concentre logements de qualité et environnement plus respirable.

    Bureaux vides : un gisement sous-exploité ?

    Avec près d’1 million de m² de bureaux inoccupés, la capitale a, en théorie, de quoi loger plus d’un quartier entier. Pourtant, seuls 200.000 m² sont réellement convertibles en habitations, selon Perspective.brussels.

    Un marché en surchauffe

    « L’augmentation des prix des logements a des effets négatifs sur les locataires et les personnes à bas revenus », rappelle Céline Bertrand. Pour les associations, endiguer la hausse des prix devient une urgence absolue.

    Pourtant, faute de gouvernement bruxellois, les mesures restent au point mort. Le mouvement appelle à reprendre le contrôle démocratique du marché immobilier et à intégrer logement, santé et nature dans une même stratégie. Le podcast Le Rendez-Vous des Proprios avait déjà tiré la sonnette d’alarme, appelant à augmenter l’offre en logements et à accélérer/faciliter les permis d’urbanisme. Cette solution permettrait d’équilibrer le marché et de calmer l’envolée des prix !

  • Acheter une chambre d’hôtel, investissement hyper rentable ou suspect ?

    C’est une tendance en plein essor qui ne laisse personne indifférent. Si elle a d’abord pris son envol aux États-Unis, l’idée s’est rapidement frayée un chemin chez nous, en Belgique, et attire depuis quelques années l’attention des investisseurs — qu’ils soient débutants ou plus expérimentés.

    hotel room
    vojtech-bruzek

    Mais alors, de quoi parle-t-on exactement ?

    Il s’agit d’acheter une chambre d’hôtel comme vous achèteriez un studio ou un petit appartement. Une idée qui peut sembler surprenante au premier abord, mais qui séduit de plus en plus de Belges. Cette formule connaît un vrai succès !

    Comment ça fonctionne ?

    L’achat d’une chambre dans un hôtel ne vous donne pas tous les droits d’usage d’un logement classique. En général, vous pouvez y séjourner jusqu’à 30 jours par an, pas plus. Le reste du temps, la chambre est exploitée comme toute autre chambre d’hôtel : elle est louée à des voyageurs, des touristes ou des professionnels en déplacement.

    Ce qui rend ce type d’investissement particulièrement attractif, c’est qu’il est totalement passif : pas de locataires à gérer, pas de loyers impayés, pas d’état des lieux à faire… C’est la société hôtelière qui s’occupe de tout. Vous percevez simplement une part des bénéfices générés par l’ensemble de l’activité de l’établissement.

    Quel budget faut-il prévoir ?

    Il faut compter au minimum 120.000 €, tous frais compris, pour une chambre standard. Mais en réalité, la plupart des offres tournent autour de 160.000, voire 200.000 €, selon l’emplacement et les prestations proposées (spa, restaurant étoilé, salle de sport, etc.).

    C’est certes un montant conséquent, mais nettement inférieur au prix moyen d’un appartement dans une grande ville comme Bruxelles ou Anvers.

    Et les revenus ?

    Voici une particularité intéressante : vous ne touchez pas forcément que les revenus générés par « votre » chambre : certains établissements proposent une part des revenus globaux de l’hôtel. Cela inclut la location de toutes les chambres, mais aussi les recettes du bar, du restaurant, des salles de réunion, et parfois même du spa ou des services annexes. Tout dépend du contrat signé avec la société.

    Quel rendement peut-on espérer ?

    Après une phase de lancement (souvent 12 à 24 mois), le rendement annuel se situe généralement entre 3 et 4 %. Cela peut paraître modeste, mais il faut le comparer à d’autres placements peu risqués, comme un compte épargne ou une obligation d’État, qui offrent souvent bien moins.

    Ce rendement est aussi plus stable que celui de l’immobilier locatif classique, car il repose sur une activité hôtelière bien encadrée.

    Quels sont les avantages ?

    • Zéro gestion à votre charge : la société d’exploitation s’occupe de tout.

    • Rendement stable, même en cas de vacance temporaire de « votre » chambre.

    • Investissement accessible, sans les complications de la location résidentielle.

    • Utilisation personnelle possible jusqu’à 30 jours/an (idéal pour les week-ends en ville ou à la mer).

    • Potentiel de plus-value à la revente, surtout si l’établissement gagne en notoriété.

    Et les inconvénients ?

    Il y en a aussi, bien sûr :

    • Vous ne pouvez pas y vivre toute l’année : usage limité à 30 jours par an.

    • Vous n’êtes pas libre de revendre quand vous voulez dans certains cas : des clauses de contrat peuvent encadrer la revente.

    • Des frais de rénovation peuvent être exigés périodiquement, car une chambre d’hôtel doit être remise à neuf plus fréquemment qu’un logement classique (pour rester compétitive).

    • Enfin, vous êtes tributaire de la bonne gestion de l’hôtel : si celui-ci est mal géré ou connaît des difficultés, cela peut impacter vos revenus.

    Un investissement pour qui ?

    Ce type de placement s’adresse surtout à celles et ceux qui cherchent un revenu complémentaire sans se prendre la tête, ou qui veulent diversifier leur patrimoine sans s’engager dans la gestion quotidienne d’un bien locatif.

    Bruno Colmant, professeur à l’UCL, recommande toutefois de ne pas en faire un premier investissement. En revanche, pour un investisseur déjà établi ou un profil prudent à la recherche de stabilité, cela peut représenter une très belle opportunité.

  • Tour du proprio : un atelier d’artiste tout simple, mais efficace !

    On vous fait découvrir un atelier d’artiste à Ithaca, dans l’État de New York aux Etats-Unis. Inspiration garantie ?

    Ballman Khapalova

    À Ithaca, l’artiste Natasha Sweeten s’offre un atelier pas comme les autres : un studio de 63 m² qui semble suspendu au-dessus d’une pente vertigineuse, avec pour panorama les champs voisins et le fleuve Hudson. De quoi donner des ailes aux pinceaux ?

    Ballman Khapalova

    Lumière maîtrisée, paysage apprivoisé

    Le bâtiment, sobre et économe, a été pensé pour capter la lumière du nord et du sud, indispensable selon les tâches artistiques. Le toit suit la pente naturelle, dissimulant habilement le volume aux voisins tout en offrant une façade parfaite pour des panneaux solaires.

    Ballman Khapalova

    Du bois, encore du bois

    À l’intérieur, c’est le règne du contreplaqué : sol et murs uniformes, durables et sans chichi. Un claire-voie, côté nord,éclaire l’espace tout en préservant l’intimité de l’artiste. Côté est, une double hauteur sert de rangement XXL, avec étagères intégrées dans l’ossature.

    Ballman Khapalova

    Fonctionnalité et cachette secrète

    Le studio ne se limite pas à la peinture : on y trouve aussi une salle de bain lumineuse, une zone bureau panoramique où l’on a l’impression de flotter dans le paysage, et même des installations réutilisant l’ancienne fondation d’un garage des années 50. Pas besoin d’en faire des tonnes pour profiter d’un lieu inspirant !

  • Des maisons en bambou résistent à un séisme de 7,7… Pour le prix d’un smartphone !

    À Mandalay, 26 maisons en bambou sont restées intactes après un séisme majeur. Et elles coûtent moins qu’un iPhone flambant neuf.

    Aung Htay Hlaing

    En mars 2025, un séisme de magnitude 7,7 a frappé le centre du Myanmar, laissant Mandalay en ruines. Mais au milieu du chaos, 26 maisons construites par Housing NOW ont tenu bon. Leur secret ? Un système modulaire en bambou fagoté, monté comme un jeu de Lego grandeur nature.

    Aung Htay Hlaing

    Chaque unité se monte en moins d’une semaine, avec un coût compris entre 1.000 et 1.300 dollars. Les familles, accompagnées par l’équipe technique, participent à l’assemblage. Bon à savoir, la structure répartit les charges sismiques, tout en permettant des variations de façade.

    Aung Htay Hlaing

    Avec déjà 79 unités construites et plusieurs prix internationaux — MIT Solve, UNICEF Innovation30 ou encore le Nikkei Asia Award 2025 — Housing NOW montre que l’innovation ne rime pas forcément avec béton ou acier. Parfois, il suffit d’un matériau humble, ainsi que d’un peu de géométrie ingénieuse.

    Aung Htay Hlaing
  • Immobilier en Nouvelle-Zélande : un marché tourné vers les ultra riches ?

    La Nouvelle-Zélande rouvre partiellement son marché immobilier aux investisseurs étrangers, avec un ticket d’entrée à… 5 millions NZ$.

    sulthan-auliya
    wellington

    La Nouvelle-Zélande vient d’assouplir son interdiction d’achat de logements par des étrangers. Dès la fin de l’année, ceux qui injectent au moins 5 millions de dollars néo-zélandais (environ 2,5 millions d’euros) sur trois ans pourront s’offrir – ou bâtir – une résidence…

    Retour en arrière partiel

    La mesure, instaurée en 2018 sous Jacinda Ardern, visait à calmer la flambée des prix immobiliers. Avec une offre toujours limitée et des ménages locaux qui peinent à accéder à la propriété, ce rétropédalage interroge. Certes, les prix ont baissé ces deux dernières années, mais la tension reste forte sur le marché.

    L’effet « refuge » du Pacifique

    L’isolement du pays séduit les ultra-riches, en quête de sécurité et de paysages de carte postale. Pour eux, la Nouvelle-Zélande n’est pas seulement un marché immobilier, mais un havre au bout du monde.

  • Énergie : les banques mondiales favorisent toujours le fossile !

    Entre 2021 et 2024, les banques ont misé deux fois plus sur le pétrole et le gaz que sur le solaire et l’éolien.

    billy-joachim

    Une étude menée par Reclaim Finance, WWF, Urgewald et le Rainforest Action Network révèle un paradoxe : les 65 plus grandes banques mondiales (dont HSBC, JP Morgan, Santander…) ont accordé 3.285 milliards de dollars aux énergies fossiles, contre seulement 1.368 milliards aux énergies dites « soutenables ». En clair : pour chaque dollar dans le fossile, 42 cents seulement partent dans le renouvelable.

    Soutenable, mais pas trop Petite précision méthodologique : l’étude ne compte pas toutes les renouvelables, mais uniquement les projets jugés vraiment « soutenables ». Exit donc la bioénergie et certains barrages hydroélectriques. Bonne nouvelle côté hexagonal : les banques françaises semblent moins accros aux fossiles que leurs consœurs américaines, canadiennes ou japonaises.

  • Pouvez-vous laver votre tapis en machine ?

    Un tapis, c’est l’âme d’une pièce : il apporte chaleur, confort et style. Mais côté entretien, c’est une autre histoire… Entre la poussière qui s’incruste, les taches de café qui refusent de partir et la difficulté de le manipuler, on a vite l’impression qu’un tapis propre relève de la mission impossible. Bonne nouvelle : il existe des solutions simples et efficaces pour que vos tapis restent propres, doux et agréables à regarder – sans avoir besoin d’y passer vos week-ends.

    carpet cleaning
    Sina Saadatmand

    Le passage en machine : possible, mais pas pour tout le monde

    C’est la première idée qui nous vient : « et si je le mettais directement dans la machine ? ». Dans certains cas, c’est une très bonne option. Mais attention : tous les tapis ne supportent pas ce traitement.

    Astuce : commencez toujours par vérifier l’étiquette d’entretien. En règle générale, les tapis en fibres synthétiques sont les plus simples à laver ainsi.

    Si votre tapis est compatible, quelques précautions s’imposent :

    • Ne dépassez pas 30 °C, pour éviter tout rétrécissement ou déformation.
    • Privilégiez un détergent doux et bannissez la javel.
    • Passez d’abord l’aspirateur pour éliminer poussière et miettes.
    • Traitez les taches rebelles avec un produit adapté avant de lancer le cycle.
    • Si le tapis a des poils longs, enfermez-le dans un sac à linge.
    • Enfin, lavez-le seul dans le tambour : un tapis mouillé est lourd et fragile.

    Quand la machine est exclue : le bain dans la baignoire

    Certains tapis – laine, coton délicat, modèles artisanaux – ne doivent surtout pas passer en machine. Dans ce cas, votre meilleur allié reste… la baignoire.

    Voici la méthode pas à pas :

    1. Choisissez un savon doux (savon noir, savon de Marseille ou shampoing spécial tapis).
    2. Testez toujours le produit sur un coin discret pour vérifier la réaction.
    3. Remplissez la baignoire d’eau tiède et plongez-y le tapis.
    4. Nettoyez en douceur avec une brosse souple : pas besoin de frotter comme un forcené.
    5. Laissez tremper quelques heures, histoire que les fibres se détendent.
    6. Rincez en brossant délicatement dans le sens du poil pour éliminer toute la mousse.

    C’est un peu plus sportif, mais terriblement efficace !

    Le séchage : une étape cruciale

    C’est souvent le point noir. Un tapis mouillé est lourd, volumineux et gorgé d’eau. Et surtout, interdiction formelle de le mettre au sèche-linge : vous risqueriez de l’abîmer irrémédiablement.

    Nos recommandations :

    • Égouttez-le au maximum dans la baignoire.
    • Étendez-le dans un endroit aéré et sec, idéalement à l’extérieur.
    • Posez-le sur une bâche imperméable ou suspendez-le à un grand étendoir solide.
    • Veillez à le mettre bien à plat pour éviter les déformations.

    Astuce importante : ne laissez jamais un tapis sécher plié ou en boule. L’humidité pourrait provoquer moisissures et mauvaises odeurs.

    Quand faire appel à un pro ?

    Vous possédez un tapis oriental, un modèle ancien ou tout simplement une pièce trop grande pour être manipulée ? Dans ce cas, le mieux reste de confier le nettoyage à un professionnel spécialisé ou à une blanchisserie à tapis.

    C’est certes un petit investissement, mais c’est aussi la garantie de préserver votre tapis sans l’endommager – et de le retrouver comme neuf.