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  • Inventaire amiante : Est-il obligatoire ?

    En Flandre, vous devrez bientôt vous munir d’un « inventaire amiante » si vous voulez vendre votre maison. Qu’est-ce que cela signifie exactement ?

    Le Parlement flamand a récemment adopté un décret obligeant les propriétaires de maisons construites avant 2001, à présenter un inventaire d’amiante lorsqu’ils vendent la maison en question. Il est un fait que l’amiante a été utilisée dans de nombreuses maisons construites avant 2001, par exemple dans les matériaux isolants, les toitures, les drains, les gouttières, etc.

    Quand doit-il être soumis ?

    Si vous vendez votre maison, vous devez donner l’information à l’acheteur lors du compromis. Le contenu de cet inventaire doit également figurer dans le contrat de vente. Si vous louez une maison, il n’est pas nécessaire de l’avoir. Si vous en avez un, le locataire doit toutefois en être informé.

    Qui dresse cette attestation ?

    Pour obtenir une telle attestation, un inventaire doit être dressé. Ce dernier est réalisé par un expert reconnu. On s’attend à ce que le coût de cet expert soit d’environ 350 euros. L’attestation elle-même coûtera probablement environ 35 euros.

    Votre maison compte des éléments en amiante ?

    S’il y a effectivement de l’amiante dans votre maison, vous n’êtes pas obligé, en tant que propriétaire, de régler cela pour la vente. Vous pouvez donc laisser l’amiante en place. Le seul but du certificat est de s’assurer que l’acheteur sait exactement ce que sa maison compte comme amiante.

    A Bruxelles et en région wallonne, un inventaire est obligatoire pour les entreprises vis-à-vis de leurs employés, mais pas (encore ?) pour les particuliers.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Top 5 des plantes pour le bureau

    Ces cinq plantes permettent une productivité en hausse et un stress en baisse. Vous ny croyez pas ? Lisez tout-de-même ce qui suit, vous serez peut-être convaincu !

    Que votre bureau soit situé en entreprise, que vous soyez un adepte du télétravail ou encore indépendant basé à la maison, les plantes ont tendance à stimuler la productivité et à réduire le stress dans tout espace de travail. S’ajoute à cela les plantes qui ont des propriétés dépolluantes, ce qui est particulièrement le bienvenu lorsqu’on travaille dans un bureau climatisé. Enfin, qui dit bureau dit espace restreint souvent peu voire pas éclairé. Les plantes à privilégier devront donc être compactes et peu exigeantes en lumière.

    Dracaena marginata

    C’est la plante parfaite pour un espace de travail. Peu exigeante, elle s’accommode parfaitement d’arrosages irréguliers, tout en purifiant l’air. Et puisqu’elle pousse tout en hauteur, elle occupe peu d’espace grâce à la finesse de son tronc. Placée à mi-ombre, elle vous gratifiera d’un feuillage généreux et élégant.

    Peperomia metallica

    Avec son feuillage compact et tout en rondeur, la peperomia metallica procure un bel effet décoratif une fois placée sur un bureau ou un meuble. Point fort, elle tolère très bien la lumière générée par les tubes fluorescents ainsi que par les sources de lumière LED. De quoi faire d’elle une des reines dans les espaces de travail !

    Sansevieria cylindrica

    Encore une plante particulièrement facile à vivre ! Elle doit son intérêt à la forme cylindrique de ses feuilles qui se dressent tels des doigts sortant d’un pot. Peu exigeante en eau, elle peut rester deux à trois semaines sans être arrosée. Enfin, elle se plaît un peu partout, supportant les courants d’air tout comme l’air sec, mais aussi la lumière vive comme une source d’éclairage artificiel.

    Dracaena sanderiana

    Celle qui est aussi dénommée « canne chinoise » est couramment utilisée dans le feng shui. Elle peut être cultivée dans du terreau mais également directement dans de l’eau distillée ou filtrée, cette plante étant sensible aux substances chimiques. Si elle exige pas mal de lumière (mais pas de soleil direct), elle a par contre horreur des courants d’air et des variations de température brutales.

    Neoregelia carolinae

    Avec son joli feuillage qui rougit juste avant la floraison, la néorégélia est facile à cultiver et gagne à être présentée en suspension. La température de la pièce doit être comprise entre 5 et 24°, la chaleur étant indispensable à la floraison de la plante. La néorégélia apprécie une lumière vive mais pas le soleil direct.

  • Lampes LED : les experts mettent en garde !

    L’arrivée des lampes LED a complètement transformé le marché des luminaires. Economiques et durables, elles ont très rapidement envahi nos vies… Mais il y a un hic, comme l’a révélé l’agence de sécurité sanitaire française (ANSES) dans un récent rapport.

    Ce rapport interpelle en mettant en garde contre les risques sur la santé et l’environnement. En effet, certaines lampes LED pourraient endommager la rétine et perturber le sommeil. Outre la fatigue, ces lampes seraient donc responsables d’une baisse de la vue, notamment chez les plus de 50 ans.

    Pas de panique !

    Inutile cependant d’aller rechercher vos anciennes ampoules halogènes, toutes les lampes LED ne sont pas incriminées. Les ampoules domestiques diffusant une lumière chaude sont généralement sans danger. En revanche, les LED de couleur « froide » (bleutée) sont plus sujettes à caution. On pense notamment aux lampes d’extérieur, aux écrans de smartphone, d’ordinateur, aux phares de voitures…

    L’Anses conseille donc de diminuer l’exposition des jeunes face aux écrans, surtout le soir et de privilégier des lampes chaudes pour l’intérieur.

    François Piette

  • Aménager dans un petit logement : 3 erreurs classiques à éviter

    Avec le prix du mètre carré en hausse quasi constante, nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir nous permettre l’achat ou la location d’un vaste logement. Cela dit, une surface généreuse n’est pas toujours indispensable : même avec un petit logement, il est possible de vivre agréablement, pour ne pas dire confortablement… Si l’on évite ces erreurs-ci !

    Ne songer qu’aux rangements classiques

    La plus classique des erreurs, c’est de récupérer la vieille commode de votre grand-mère et vouloir à tout prix l’installer dans votre habitation ! Non, ce qu’il faut à un petit logement, ce sont des rangements adaptés et… nombreux ! Il ne faut surtout pas encombrer l’espace, mais combler les vides : pensez à des tiroirs sous le lit ou des marches éventuelles, à des étagères au-dessus des portes, des rangements suspendus…

    Oublier l’espace en hauteur

    Vous habitez une maison de maître avec une belle hauteur sous plafond ? Pourquoi ne pas songer y installer une mezzanine. Certes, il sera sans doute difficile de s’y tenir debout, mais pour une petite chambre, c’est parfait !

    Peindre son appartement dans une couleur sombre

    Le défi, avec un appartement, ce n’est pas seulement de libérer de l’espace, c’est aussi d’y inviter la lumière. Favorisez donc les tons clairs sur les murs et tant qu’à faire, essayez de recourir au maximum à des armoires fermées. Cela permet non seulement d’harmoniser la teinte de l’ensemble, mais aussi de ne pas créer de sensation de désordre. Cela dit, ne prenez pas trop ce conseil au pied de la lettre : une petite teinte vive pourra joyeusement égayer l’ensemble !

  • Comment entretenir sa terrasse en béton ? 5 conseils faciles !

    Une belle terrasse en béton, ça s’entretient. Quelques gestes simples permettent de préserver la couleur et la texture de celle-ci pour les années à venir.

    On reproche souvent au béton d’être sensible aux taches. Or, les sols et le mobilier réalisés en béton résistent bien à l’usure, aux graisses et aux détergents s’ils sont mis en œuvre correctement. Ils sont en effet faciles à entretenir à condition de respecter certaines règles.

    Le béton présente toujours une certaine porosité. C’est pourquoi il est nécessaire de le protéger et de l’entretenir. Au moment de la pose, après durcissement complet, la surface du béton doit recevoir un traitement de protection choisi par l’entrepreneur en fonction de l’usage de la surface.

    Nourrir son sol

    Ensuite, plusieurs produits s’offrent au particulier pour « nourrir » et protéger son sol : la cire d’abeille, l’huile de lin ou encore le savon pur. Ce qui est important, c’est de bien saturer les pores du béton avec ces produits pour empêcher les tâches d’y pénétrer. Ces produits ont l’avantage de conserver la texture naturelle du béton. Généralement, ce genre d’entretien doit être réalisé une fois par an.

    Pour l’entretien courant…

    Un simple produit de nettoyage non mordant (détergent doux à base d’huile de lin, par exemple) suffit tout en évitant une eau trop chaude. Enfin, si votre béton est amené à être fréquemment exposé à des produits agressifs, il est possible de le protéger par l’application d’une résine. Celle-ci forme alors une pellicule imperméable qui empêche totalement l’imprégnation des tâches dans le béton.

    5 conseils

    • Nourrissez votre sol à l’aide d’un produit à base d’huile de lin ou de cire d’abeilles
    • N’utilisez jamais d’eau de javel.
    • Eliminez immédiatement les taches éventuelles
    • Soyez surtout vigilants avec les produits et substances acides telles que le citron ou le vinaigre.
    • En cas de contact accidentel avec un acide, rincez abondamment avec de l’eau pure.
  • A quelles assurances (complémentaires) devriez-vous souscrire lors d’une rénovation ?

    Souvent, un grand nombre de personnes sont impliquées lors d’une rénovation. Un architecte, des ouvriers, des sous-traitants, etc. Quelque chose peut toujours mal tourner et ils se pointent souvent du doigt l’un et l’autre…

    Quelle est la meilleure façon de vous protéger contre ces conséquences désagréables et les coûts astronomiques qui peuvent aller de pair ?

    Vérifiez votre assurance en matière d’incendie

    En principe, votre assurance incendie couvre les dommages résultant d’un incendie, d’une tempête ou d’une inondation, mais il est préférable de vérifier si ces dommages sont également couverts par la police lors de rénovations. Cela peut parfois varier d’un assureur à l’autre… Il arrive souvent que certaines garanties ne soient plus assurées pendant la rénovation. Les dommages causés à des tiers ne sont également pas assurés, ce qui augmente naturellement le risque.

    Sécurité supplémentaire

    Si vous souhaitez une protection maximale, une assurance TRC (Tous Risques Chantier) peut vous apporter la tranquillité d’esprit nécessaire. Elle offre une protection maximale contre à peu près tout ce qui peut se produire pendant une rénovation ou sur le chantier de construction. Quelles que soient les circonstances, en cas de dommage, tout le monde sera indemnisé immédiatement et la responsabilité ne sera examinée qu’une fois le paiement effectué. De cette façon, l’avancement des travaux de rénovation n’est pas compromis.

    Coût élevé

    S’il y a plusieurs entrepreneurs qui travaillent sur votre rénovation, cette couverture supplémentaire est intéressante. Le prix de la police dépend un peu de la complexité et de la durée de vos rénovations, mais vous pouvez compter sur un minimum de 800 euros. Bien entendu, la couverture dépend également de l’assureur. N’hésitez pas à vous informer et à comparer plusieurs compagnies entre elles.

    Dans tous les cas, souscrivez cette assurance avant de commencer les travaux et prenez une certaine marge sur la durée. Vous pouvez également compléter l’assurance TCR par une couverture complémentaire de 12 mois après la fin des travaux de rénovation. Après tout, les conséquences des erreurs ne se révèlent souvent que plus tard.

  • Titres-services : Tout le monde peut-il en bénéficier ?

    Vous désirez voir vos tâches ménagères allégées ? Sachez qu’en Belgique, via le système des titres-services, une femme de ménage ou un service de repassage ne coûte pas forcément si cher…

    Les activités entrant dans le cadre des titres-services se déroulent soit au domicile privé de l’utilisateur (selon les besoins : nettoyage, lessive, repassage, préparation des repas, etc…) soit dans une centrale de repassage pour les vêtements, ou en déplacement (courses ménagères, transport accompagné de personnes à mobilité réduite).

    En 2019, le titre-service coûte 9 € brut pour l’utilisateur qui bénéficie d’une réduction fiscale : en Wallonie de 0,90€ par titre pour les 150 premiers ; en Région bruxelloise, de 1,35 € par titre pour les 163 premiers ; en Flandre, de 2,70€ par titre pour les 156 premiers.

    Un utilisateur ordinaire peut acheter jusqu’à 500 titres-services par an (400 à 9€ et 100 à 10€). Les familles monoparentales, les personnes handicapées, les bénéficiaires d’aide à la personne âgée, peuvent commander jusqu’à 2000 titres-services à 9€ par an.

    L’obligation d’obtenir une agréation pour les entreprises et organisations proposant des prestations dans ce cadre garantissent un professionnalisme rassurant pour l’utilisateur, ainsi que le respect des droits des travailleurs, qui bénéficient d’un vrai contrat de travail (CDI ou CDD) avec salaire fixe, protection sociale, cotisation pour la pension, congés payés, etc.

  • Avez-vous besoin d’un permis d’urbanisme si vous installez des panneaux photovoltaïques ?

    L’électricité coûte cher et manifestement, ce constat ne va pas s’améliorer. Vous êtes donc de plus en plus nombreux à vous orienter vers des panneaux photovoltaïques. Mais faut-il un permis pour cela ?

    Bonne nouvelle : en principe, vous n’avez pas besoin de permis d’urbanisme. Il faut toutefois que votre installation réponde à certains critères :

    • La superficie totale ne peut ainsi dépasser 10 m² par tenant
    • L’ensemble des panneaux doit présenter une forme rectangulaire
    • L’installation doit respecter la géométrie du bâtiment
    • Aucun débordement n’est toléré
    • La structure en question doit être incorporée à la toiture ou fixée à l’aide de supports. Dans ce dernier cas, la superstructure ne peut avoir une épaisseur excédant 0,30 mètre

    Attention toutefois : les bâtiments classés ou protégés sont soumis à une réglementation particulière. De même, si des travaux de préparation sont nécessaires pour accueillir ces panneaux, un permis d’urbanisme sera sans doute demandé.

    Le mieux est donc encore de prévenir l’urbanisme de votre commune, ce service saura forcément vous aider pour la partie administrative.

    François Piette

  • Insolite : Voici le barbecue aux… pellets !

    Voilà qui paraît pour le moins original et pourtant, c’est une évolution logique. Après avoir chauffé nos maisons, pourquoi le pellet ne pourrait-il pas chauffer notre nourriture ?

    Ce sont nos collègues du journal Le Soir qui nous font part de cette trouvaille américaine, qui nous vient directement de la société Louisiana Grills, d’Atlanta en Géorgie. Et en Belgique ? Il y a effectivement un importateur exclusif, la société Graham, qui l’importe à un tarif démarrant à 1.099 €.

    Pas les mêmes pellets

    N’allez toutefois pas cuire votre steak ou vos brochettes avec vos pellets de chauffage. En effet, ce sont des pellets alimentaires qu’il vous faut. Et à ce titre, sachez qu’il en existe diverses sortes, selon que vous désiriez une cuisson plutôt neutre ou orientée vers le fumage. La bonne nouvelle, c’est que l’importateur belge les propose. S’ils sont affichés à un tout autre prix que les pellets de chauffage (comptez 16,99 € le sac de 9 kilogrammes), la consommation raisonnable compense très largement ce tarif : il faut compter environ 500 grammes par heure de cuisson.

    Hyper facile à allumer, robuste, économique et écologique, le barbecue à pellets semble faire de plus en plus d’adeptes : « Lors des démonstrations, les gens viennent en général pour acheter un barbecue au gaz mais une fois qu’ils ont goûté les aliments qu’on leur prépare, ils ressortent avec un barbecue aux pellets », explique l’importateur.

  • Quand faut-il tailler ses arbustes?

    La bonne période pour tailler un arbuste dépend de la nature de celui-ci. En effet, un arbuste à floraison printanière ou estivale ne se taille pas au même moment de l’année.

    En fonction du type d’arbuste, elle peut s’effectuer trois fois durant l’année, à la fin de l’hiver, au début de l’été ou à l’automne. Véritable cure de jouvence pour les végétaux, la taille d’un arbuste est une opération indispensable, toujours bénéfique. Elle leur permet de repousser de manière magnifique.

    Arbustes à floraison estivale

    Les arbustes à floraison estivale ont la particularité de fleurir sur le bois de l’année. Sans entretien, ils ont tendance à ne plus fleurir qu’aux extrémités, ils forment alors beaucoup de vieux bois, leur feuillage est moins fourni à la base et ils prennent une allure un peu négligée. Pour permettre la croissance de nouvelles pousses florifères, la taille consiste à raccourcir ou à supprimer les rameaux ayant fleuri la saison précédente. Le bois mort, les rameaux chétifs, ceux qui se croisent et se superposent, seront éliminés afin d’aérer le cœur de l’arbuste et d’entretenir sa vigueur. La bonne période pour redonner vigueur aux arbustes à floraison estivale se situe à la fin de l’hiver, en dehors des périodes de gel. Avant d’y procéder, utilisez un sécateur bien aiguisé, régulièrement désinfecté pour éviter de propager les maladies cryptogamiques.

    Arbustes à floraison printanière

    Les arbustes à floraison printanière ne se taillent pas à la fin de l’hiver mais à la fin de la floraison et donc souvent au début de l’été. Il faut donc éviter de raccourcir les branches de ces arbustes en fin d’hiver car elle vous privera donc de ces bourgeons et d’une partie de la floraison. A défaut de taille sévère, quelques opérations sont néanmoins conseillées avant la période de floraison: l’éclaircissage de branches sèches ou gênantes, le rabattage, à la base, des branches les plus âgées pour favoriser l’émission de jeunes rameaux assurant les floraisons suivantes.. Un sain nettoyage ne fera pas de tort et préservera la floraison.

    La taille des arbustes à feuillage persistant

    C’est notamment le cas des haies. Au mois de mars, à la fin de l’hiver, on fera une taille sévère pour leur donner une forme. Durant l’été, un rafraichissement de la taille s’impose pour rééquilibrer l’arbuste en supprimant notamment les branches dont la longueur serait disproportionnée ou disgracieuse. La dernière taille s’effectuera à l’automne pour rééquilibrer légèrement leur silhouette tout en évitant d’éliminer les plus grosses branches afin de ne pas les fragiliser avant les gelées.

    Conclusion

    De manière générale, peu importe d’ailleurs le type d’arbuste, la taille est une opération indispensable parce qu’elle joue un rôle important dans la floraison, mais aussi esthétique. L’équilibre et l’harmonie des arbustes passent par des tailles judicieuses au bon moment en fonction de leur nature.