Si vous envoyez un recommandé à votre locataire ou à votre entrepreneur, il se peut que celle-ci ne soit pas retirée. Votre recommandé est-il toujours « valable » ?
Le fait qu’un recommandée ne soit pas retiré n’affecte en rien sa validité. Un recommandé non retiré a la même valeur qu’un recommandé retirée. Il est toutefois important de vérifier si vous avez envoyé la lettre à la bonne adresse !
Ne pas l’ouvrir
Si le recommandé vous est retourné par la poste (parce qu’il n’a pas été retiré), il est important de conserver l’enveloppe en question, sans ouvrir le recommandé. Cela vous permettra de prouver, en cas de discussion ultérieure, le contenu exact du recommandé que vous avez envoyé.
Renvoyer la lettre recommandée ?
Vous n’êtes pas obligé de renvoyer le recommandé au destinataire. En revanche, vous pouvez renvoyer le contenu de celui-ci par e-mail ou par lettre simple au destinataire. De cette manière, vous pouvez vous assurer que le destinataire est informé du contenu. En revanche, si l’adresse était incorrecte, la lettre doit être envoyée à nouveau par courrier recommandé.
Vous êtes « prosumer » et avez récemment changé de fournisseur ? Relisez attentivement le contrat, vous pourriez y voir une désagréable surprise…
Les prosumers (producteurs-consommateurs) optent souvent pour le tarif simple (prix unique pour l’électricité), notamment ceux qui parviennent à compenser leur consommation par leur production. Pour ces derniers, passer au tarif bihoraire peut alourdir considérablement la facture ! Hors, de nombreux prosumers se sont plaints d’un passage non consenti du tarif simple au tarif double précise l’ASBL BeProsumer.
Pourquoi ce problème survient-il ?
Ce passage au tarif double sans accord explicite se produit généralement lors du changement de fournisseur. Les données peuvent être mal transmises, ou le nouveau fournisseur peut appliquer un tarif par défaut sans en informer les clients. Ces erreurs de gestion des informations entre le fournisseur et le gestionnaire de réseau (GRD) peuvent causer de sacrées déconvenus, notamment au niveau du tarif !
Quels sont les recours possibles ?
Les consommateurs doivent immédiatement signaler cette erreur à leur fournisseur et au GRD pour exiger une correction rétroactive. En cas de refus, l’envoi d’une mise en demeure peut s’avérer nécessaire, avec la possibilité de saisir le Service Régional de Médiation pour l’Énergie (SRME) si la situation persiste.
Faut-il vérifier si votre entrepreneur a des dettes fiscales ou sociales avant de payer les factures ? Notre avocat vous dit tout !
Si vous concluez un contrat avec un entrepreneur pour des travaux dans votre maison ou votre résidence secondaire en tant que particulier, vous ne devez pas vérifier s’il a des dettes sociales ou fiscales avant de payer ses factures. En revanche, si une entreprise conclut un contrat avec un entrepreneur, elle a cette obligation, ce qui peut se faire via ce site web. Si c’est le cas, l’entreprise a une obligation de retenue !
Toujours utile…
Bien qu’en tant que particulier, vous ne soyez pas obligé de vérifier la présence de dettes, il est souvent utile de le faire avant de décider de signer avec un entrepreneur. En effet, si celui-ci a des dettes, cela peut indiquer une situation financière assez délicate… Un facteur à prendre en compte, assurément !
Comment procéder ?
Même en tant que particulier, vous pouvez facilement vérifier si l’entrepreneur a ou non des dettes sociales ou fiscales via le site web indiqué plus haut. Il suffit d’introduire le numéro d’entreprise de l’entrepreneur pour voir les résultats. Bien entendu, c’est totalement gratuit !
Alain Delon, titan du cinéma français, s’en est allé le 18 août 2024. C’est dans son château de Douchy (Loiret, France), son havre de paix, qu’Alain Delon s’en est allé…
Alain Delon et le Vexin Français 😍
Il a joué dans près de 90 films dont quelques-uns tournés dans le Parc naturel régional du Vexin français.
En 1967, Alain Delon est dans notre #vexin. Il incarne un homme amnésique dans Diaboliquement vôtre, tourné au château de Théméricourt. pic.twitter.com/cbbtPMdpcT
Le château de Douchy, également connu comme le château de la Brûlerie, est la résidence où l’acteur a choisi de vivre ses dernières années. Situé dans le Loiret, ce château du XIXe siècle, acquis voici plus d’un demi-siècle par Alain Delon, a été bien plus qu’une simple demeure pour Delon : il représentait un sanctuaire personnel, loin de l’agitation médiatique. Ce refuge isolé est par ailleurs, entouré de 75hectares de forêt (les chiffres varient selon les sources) ! Le domaine comprend en outre deux piscines (intérieure et extérieure), ainsi qu’un lac et… une chapelle.
L’intérieur était, selon les rumeurs, particulièrement impressionnant avec de nombreuses œuvres d’art. Notez toutefois que l’acteur s’est séparé de la majorité de ses biens de luxe (montres, vins, œuvres, voitures) durant les dernières années de sa vie, souhaitant léguer un héritage financier plutôt que mobilier. Le château comprenait, outre les pièces « classiques », une salle de sport, une salle de cinéma, une salle de poker et bien entendu un bureau aux nombreux souvenirs.
Chef d’œuvre de l’architecture moderne situé à Croix, dans la banlieue roubaisienne, la Villa Cavrois a été conçue par l’architecte et designer Robert Mallet-Stevens pour un riche industriel ayant fait fortune dans le textile.
Marc Mustin
Né le 20 juin 1880, Paul Cavrois est issu d’une famille bourgeoise de Roubaix, une ville alors réputée pour son industrie textile. Il hérite d’une filature familiale qui jouit d’une solide réputation dans toute la France. Paul Cavrois développe son entreprise, la rendant très prospère dans les années 1920 et 1930. Fortune faite, il passe commande en 1929 d’une immense villa à l’architecte Robert Mallet-Stevens afin de matérialiser sa réussite ainsi que son admiration pour le style Art déco. Cavrois demande à Mallet Stevens de lui dessiner une maison à la fois contemporaine, fonctionnelle et luxueuse pour sa grande famille qui compte pas moins de sept enfants !
Une icône de l’Art déco
En intégrant des principes de fonctionnalité, de simplicité et d’esthétique géométrique, la Villa Cavrois incarne à merveille le “mouvement moderne” qui naît du passage progressif de la campagne à la ville. Mallet-Stevens conçoit un édifice qui reprend toutes les caractéristiques de l’architecture moderniste de l’époque en recourant notamment à des matériaux à la pointe comme le béton armé, le verre et les briquettes de parement jaune.
Marc Mustin
Les espaces intérieurs pour leur part sont conçus pour être modulables et lumineux, grâce à de larges baies vitrées et à des sols au pouvoir réfléchissant. Les différentes pièces de la maison sont disposées de manière fonctionnelle avec une séparation claire entre les espaces de vie, de réception, et les zones de service. Les intérieurs sont luxueusement équipés et décorés, incluant des meubles sur mesure, des boiseries précieuses, et des éléments de design innovants pour l’époque.
Après la Seconde Guerre mondiale, la villa a été occupée par les Allemands, puis partiellement transformée en appartements dans les années 1980. Elle a été classée Monument historique en 1996. Entre 2003 et 2015, la villa a subi une restauration globale assurée par le Centre des Monuments Nationaux, visant à la restituer dans son état original des années 1930. Elle est aujourd’hui ouverte au public et fonctionne comme un musée.
Si de plus en plus d’amateurs de bons vins cherchent à conserver leurs bouteilles à la maison dans les meilleures conditions, beaucoup ignorent que l’hygrométrie est un paramètre important à tenir à l’œil. Voici pourquoi.
Reagan M
Tout œnologue digne de ce nom vous le dira : le taux d’humidité idéal qui doit régner dans la cave pour conserver du vin dans les meilleures conditions doit se situer entre 60 et 80 %. Mais pourquoi une hygrométrie aussi élevée ?
La préservation des bouchons
Les bouchons en liège ont besoin d’un certain degré d’humidité pour rester souples et hermétiques. Si celle-ci est trop basse (en dessous de 50 %), les bouchons risquent de se dessécher, de rétrécir et, du même coup, de devenir perméables à l’air, ce qui peut entraîner l’oxydation du vin. A contrario, une humidité trop élevée (au-dessus de 80 %) peut favoriser le développement de moisissures sur les bouchons mais également sur les étiquettes.
Une température stable
L’humidité contribue aussi à stabiliser la température ambiante de la cave car toute variation en la matière peut être atténuée par une hygrométrie stable. Celle-ci aide en effet à éviter les fluctuations thermiques qui peuvent être préjudiciables à la bonne conservation du vin.
En résumé, maintenir un taux d’humidité entre 60 et 80 % dans une cave à vin est essentiel pour assurer une bonne conservation du vin en protégeant les bouchons, en évitant la formation de moisissures et en contribuant à la stabilité de la température de stockage.
La condition d’octroi de crédit est très fréquente sur les offres et autres promesses d’achat. Notre avocat vous donne les éléments à tenir à l’œil !
L’accord du vendeur est nécessaire
Tout d’abord, il faut absolument que cette condition suspensive figure clairement dans le compromis ou la promesse de vente. Le vendeur doit en effet connaître l’existence de cette clause avant d’accepter l’offre !
Pensez au délai
Veillez également à disposer d’un délai suffisant pour demander le prêt et donc, à le voir accepté ! En effet, le vendeur insiste souvent pour que ce délai soit le plus court possible. Il faudra donc demander à votre banquier en combien de temps votre demande de crédit peut être acceptée.
Respectez scrupuleusement les conditions
Les conditions suspensives doivent souvent respecter un processus très strict et il ne s’agit pas seulement d’une date limite ! En effet, vous devez rapporter un minimum de deux refus (soit de deux banques), envoyer dans les temps une lettre recommandée informant que vous n’obtiendrez pas de prêt, etc.
Dans tous les cas, respectez scrupuleusement ces modalités. Dans le cas contraire, la condition suspensive risque de ne pas être considérée et le vendeur pourra alors vous réclamer des dommages et intérêts, généralement équivalents à 10 % du prix convenu pour le bien.
Vous désirez vous émanciper de toute consommation d’électricité ? On a une proposition à vous faire, vieille de plus de 2400 ans !
Le yakhchal, dont le nom persan signifie littéralement « chambre de glace », est un ingénieux système de réfrigération qui date de plus de 2 400 ans. Utilisé traditionnellement dans les régions chaudes et arides comme l’Iran, ce dispositif permet de conserver la nourriture sans avoir besoin d’électricité.
Comment ça fonctionne ?
Le principe du yakhchal repose sur l’utilisation d’un mortier ultra isolant, combinant des matériaux comme l’argile, la chaux et le sable (certains parlent même de blanc d’œuf !). Les murs, d’une épaisseur dépassant les 2 mètres à la base, abritaient une grande structure souterraine permettant de stocker la glace naturelle collectée en hiver, sur les montagnes.
Une conservation efficace
Le yakhtchal fut donc une innovation cruciale pour les civilisations anciennes, permettant la conservation des aliments périssables tout au long de l’année. Grâce à son architecture spécifique, il maintient en effet une température basse et constante même par temps chaud, préservant ainsi les denrées alimentaires.
Pourrions-nous revisiter cette technologie ancestrale pour nous passer de frigo ?
Les fours à micro-ondes sont-ils vraiment dangereux pour notre santé ? C’est ce que nous allons découvrir…
Quan Jing
Un micro-ondes, ça fonctionne comment ?
Le four à micro-ondes utilise des ondes courtes similaires aux ondes radio pour chauffer les aliments en agitant les molécules d’eau qu’ils contiennent. Cette méthode permet un réchauffement rapide et efficace.
La cuisson au micro-ondes préserve davantage les nutriments que d’autres modes de cuisson plus longs, car elle réduit le temps d’exposition à la chaleur. Les vitamines, notamment la vitamine C, sont mieux conservées.
Sécurité des ondes
Les ondes du micro-ondes ne sont pas dangereuses tant qu’elles restent à l’intérieur de l’appareil. Notez que les appareils actuels sont nettement plus sûrs que ceux produits voici 30 ou 40 ans ! Bref, à part les risques de brûlure en sortant un plat chaud hors du four, vous ne risquez rien. Toutefois, si vous constatez une fissure ou une cassure, consultez un spécialiste ou changez-le : dans ce cas, des radiations peuvent-être émises hors du four ! A l’usage, bien entendu, n’utilisez que des contenants spécialement conçus pour le micro-ondes.
La pyrogravure, vous connaissez ? Pour moi, le mot évoque un jeu que j’avais reçu enfant. A Saint-Nicolas. Je m’en souviens comme si c’était hier. Quelques planches à pain, deux ronds de serviette, une latte et un coquetier en bois blond, rangés dans une grande boîte rouge et bleue. Et le pyrograveur, bien sûr. Sorte de grand stylo noir qui allait enjoliver les objets de dessins incroyables.
Enfin, ça, c’était la théorie. Parce qu’en pratique, je ne suis parvenue à rien. Parfois, je restais trop longtemps sur place, brûlant littéralement le bois tendre. Parfois, je dérapais, sans possibilité aucune de revenir en arrière.
J’en garde un souvenir peu heureux : moi qui aime obtenir « un vrai résultat », cela m’avait plus énervée qu’autre chose. Mes tentatives de pyrogravure se sont arrêtées là. Et, jusqu’à la semaine passée, je ne pensais plus jamais être intéressée par la chose. Mais il ne faut jamais dire jamais…
Je suis tombée en pamoison (oui ! vraiment !) devant le travail d’une inconnue. Son idée ? Réaliser une palissade avec quelques vieilles palettes sur lesquelles elle a gravé des motifs végétaux au pyrograveur. Et il semble qu’elle ait procédé plus intelligemment que moi à l’époque.
Ainsi, les dessins ont d’abord été réalisés au crayon ordinaire. Certaines parties au pochoir ; d’autres à main levée. Cela permet en effet déjà d’avoir une idée d’ensemble et de pouvoir rectifier les ratés.
Ensuite, le choix des motifs de fleurs me semble intelligent pour démarrer la technique : si le pyrograveur dérape, on peut toujours improviser une feuille, un pétale ou une tige de plus. Cela laisse un champ de possibles rassurant.
Enfin, elle dit avoir travaillé à la verticale, càd en utilisant la palette comme un chevalet. Je pense que cela permet plus de légèreté dans l’utilisation du stylet. Lorsque l’on est sur un support plane, on a tendance à laisser le pyrograveur s’enfoncer plus fort dans le bois. A appuyer un peu plus, sûrement.
Tenir le pyrograveur comme un pinceau permet au contraire de créer des nuances « de brûlé » plus ou moins foncées, de tracer des traits plus légers par endroits et plus épais à d’autres. Certains espaces peuvent même être « coloriés » (comprenez « remplis »), comme l’intérieur d’une branche ou le ventre d’un oiseau.
Finesse, raffinement, élégance et poésie sont alors au rendez-vous !
Pour que le travail reste joli dans le temps, et que les palettes résistent aux intempéries, il faut évidemment traiter le bois avec une huile de protection.
Moi, je pense réitérer l’expérience. Mon idée ? Oser peut-être graver une tête de lit. Ou une porte de la maison. Ou l’un ou l’autre tiroir d’une commode. Si j’ai toujours 10 ans dans le cœur, j’en ai désormais un peu plus dans la tête : cette fois, du pyrograveur et moi, ce sera moi le boss !