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  • Devez-vous laisser entrer les locataires potentiels à la fin du bail ?

    Pendant les derniers mois de votre contrat de location, le propriétaire (ou l’agent immobilier auprès duquel la propriété est à louer) veut faire visiter la maison à certains locataires potentiels. Mais est-ce permis ? Et à quelles conditions ?

     

    Consultez votre contrat de location

    Votre contrat de location peut contenir un accord sur les visites que votre propriétaire est autorisé à faire (ou à faire faire) à la fin du contrat de location. Ainsi, des jours et heures spécifiques peuvent être indiqués (par exemple, pendant les trois derniers mois de la période de location, tous les mercredis de 18h à 20h et tous les samedis de 11h à 13h). De tels accords sont souvent valides, à moins qu’ils ne constituent une atteinte trop importante à votre droit de jouir discrètement de votre bien locatif. C’est le cas, par exemple, si le contrat de location autorise des visites quotidiennes.

    Et s’il n’y a rien dans le contrat ?

    Si rien n’est mentionné dans le contrat de location, vous devez donner à votre propriétaire la possibilité de faire visiter le bien durant les derniers mois de location. A cette fin, mieux vaut convenir avec le propriétaire, de jours et d’heures précis. Vous pouvez alors faire en sorte que les visites aient lieu aux jours et heures qui vous conviennent.

    Peuvent-ils visiter sans votre permission ?

    Le propriétaire (ou l’agent immobilier) n’est pas autorisé à entrer dans votre maison avec des locataires potentiels, lorsque vous n’êtes pas à la maison (à moins que vous n’y consentiez). Si vous êtes à la maison et que vous ne leur donnez pas la permission d’entrer, ils ne sont pas autorisés à entrer chez vous (même si des ententes contractuelles ont été conclues à cet effet).

    Vous ne désirez aucune visite ?

    Si vous ne laissez pas entrer les locataires potentiels aux heures convenues ou si vous ne parvenez pas à conclure une entente à ce sujet avec le propriétaire (p. ex. parce que vous ne voulez pas qu’il y ait de visites), vous risquez que le propriétaire se présente devant le juge de paix pour vous obliger à autoriser l’accès au bien. En cas de refus injustifié de votre part, le propriétaire pourrait également vous réclamer une indemnisation (par exemple, un ou plusieurs mois de loyer parce qu’il ne pourrait pas relouer immédiatement).

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Utilisation du lave-linge : 5 erreurs archi classiques à éviter !

    On l’utilise tout le temps, sans y penser et parfois on peste sur la qualité du lavage… Mais nous sommes peu nombreux à utiliser le lave-linge correctement ! La preuve avec ces cinq erreurs très classiques…

    Trop charger la machine

    C’est une erreur classique, surtout pour les familles avec enfants… Mais trop charger la machine peut engendrer un linge mal lavé et surtout, abîmé. Autant diviser le tout en deux, en s’approchant au plus près de la masse maximale acceptée par l’appareil.

    Mettre trop de lessive

    Allez, avouez-le : vous aussi, de temps à autre, ne suivez pas les consignes de lavage et remplissez au maximum les compartiments dédiés aux produits… Sauf que trop de lessive peut rendre le processus de rinçage plus compliqué et vous risquez donc de ressortir un linge comportant encore des traces de savon ! Evidemment, n’oubliez pas non plus de nettoyer les compartiments pour éviter les moisissures !

    Refermer la machine

    Mieux vaut laisser le tambour ouvert après une lessive, ce qui évite l’apparition de moisissure et les mauvaises odeurs !

    Oublier de nettoyer le filtre ou de détartrer le lave-linge

    Tant le sèche-linge que le lave-linge comportent un filtre. Celui-ci est à nettoyer régulièrement pour préserver le bon fonctionnement de l’appareil et éviter ainsi, les fuites… Même chose avec le tartre : si votre eau est dure, pensez à verser un litre de vinaigre blanc dans le tambour et de lancer un programme de nettoyage à 90 degrés.

    Ne pas utiliser de filet

    Si vous avez du linge fragile ou délicat, voire dangereux pour les autres vêtements (on pense typiquement aux agrafes d’un soutien-gorge), pensez à le placer dans un filet, de manière à préserver le reste de votre linge !

     

  • Comment économiser sur l’éclairage ? 4 conseils !

    L’éclairage représente environ 15 % de votre facture énergétique ! On vous propose dès lors 4 conseils faciles pour diminuer votre facture ! Chaque geste compte…

    Conseil 1 : Prévoyez plusieurs points lumineux

    Plus il y a de points lumineux, plus vous pouvez éclairer de manière ciblée. De plus, cela permet l’installation de lampes moins puissantes, ce qui crée naturellement une ambiance plus ouatée…

    Conseil 2 : Choisissez des lampes écoénergétiques

    L’éclairage LED permet d’économiser de belles sommes d’argent. Certes, les LED sont plus chers à l’achat, mais ils durent beaucoup plus longtemps.

    Conseil 3 : Installez un éclairage intelligent

    Laisser les lampes brûler inutilement consomme évidemment, beaucoup d’énergie. Un éclairage intelligent permet d’empêcher cela. D’une simple pression sur un bouton, vous pouvez éteindre les lumières, même à distance si vous le souhaitez. L’éclairage intelligent présente également d’autres avantages. Par exemple, vous pouvez allumer les pièces à distance, ce qui dissuade les cambrioleurs.

    Conseil 4 : La lumière naturelle avant tout !

    La lumière du soleil ne coûte rien, alors essayez de l’utiliser autant que possible. Pensez à l’emplacement de vos fenêtres, à vos meubles et aux couleurs de vos murs. Et n’hésitez pas à placer des miroirs aux endroits stratégiques.

  • Quelle avance votre entrepreneur peut-il vous demander de payer ?

    Si vous engagez un entrepreneur, celui-ci vous demandera sans doute de lui verser une avance. Mais y a-t-il des limites au montant que votre entrepreneur peut vous demander de payer?

    On entend parfois des gens qui doivent payer au moins 50 % du montant du contrat (voire même plus) à titre d’avance à leur entrepreneur avant que ce dernier ne démarre les travaux. Mais est-ce légal ?

    Une question de contrat

    En principe, il n’y a pas de limite maximale. En tant que client, il est bien entendu dans votre intérêt que le montant de l’acompte soit aussi bas que possible. Si votre entrepreneur fait faillite, vous risquez en effet de perdre ce montant. Tout dépend donc du contrat que vous signez avec votre entrepreneur…

    Il y a une exception

    Une exception s’applique si la loi Breyne est d’application (p. ex. dans le cas de la vente d’un appartement sur plan). En effet, cette loi stipule que l’entrepreneur peut demander une avance d’un maximum de 5 % du prix total lors de la conclusion du contrat. Dans le cadre de cette loi, et concernant le solde, vous ne pouvez payer que ce qui a déjà été réalisé.

    Et si rien n’a été convenu ?

    Si vous n’avez pris aucun engagement particulier avec votre entrepreneur, vous êtes libre de faire comme bon vous semble. Nulle part dans la loi est-il indiqué que l’entrepreneur est libre de vous demander l’avance qui lui chante si rien n’a été convenu.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Combien coûte la rénovation d’une salle de bain ?

    On ne va pas tourner longtemps autour du pot : la salle de bain est l’une des pièces les plus onéreuses d’un logement. Mais de quelle somme parlons-nous exactement ? On voit ça avec vous !

    Il faut y amener de l’eau froide et de l’eau chaude, évacuer cette même eau ; l’électricité et les luminaires sont soumis à des règles bien spécifiques alors que le revêtement du sol et des murs doit-être imperméable. Enfin, il faut considérer à la fois l’aération de la pièce et son chauffage. Concernant ce dernier point, voyez large et puissant, la température idéale dans une salle de bain étant, évidemment, bien supérieure à celle des autres pièces.

    Que désirez-vous faire ?

    Tout d’abord, il s’agit d’établir une liste de vos priorités. Désirez-vous simplement changer les meubles ou pensez-vous à une rénovation complète avec un nouveau carrelage, et une nouvelle douche ? Quelques détails peuvent également faire très fortement varier les prix : on pense notamment au remplacement de la douche par une baignoire… Si les arrivées et surtout, l’évacuation de l’eau doivent être repensées, le devis peut rapidement s’enflammer !

    En moyenne…

    Compter une moyenne d’environ 1.000 euros par mètre carré. Ce prix peut varier d’environ 50%, selon le degré de finition voulu et la complexité du chantier (voire ci-dessus). Pour une salle de bain classique d’une petite dizaine de mètres carrés, tablez donc sur un budget frôlant les 10.000 €. Un revêtement en marbre, une baignoire remplacée par une douche italienne avec un point d’évacuation déplacé et des meubles de qualité peuvent doubler ce montant.

  • Un autre occupant de l’immeuble est à la source de nombreuses nuisances ? Voici ce que vous pouvez faire !

    Vous possédez un appartement où vous habitez. Un locataire de l’immeuble prend quelques libertés avec le règlement intérieur et crée de nombreuses nuisances au sein de l’immeuble. Quelles mesures pouvez-vous prendre ?

    Communiquez avec le syndic

    Dans un premier temps, vous pouvez informer le syndic du problème. Le syndic peut à son tour contacter le locataire en question, ainsi que son propriétaire, qui peut exiger un changement de comportement. Ce copropriétaire peut utiliser vos plaintes concernant le locataire pour faire dissoudre le bail devant le juge de paix.

    Toujours pas de changement ?

    Si votre copropriétaire ne fait rien et que la nuisance persiste, l’association des copropriétaires elle-même, peut s’adresser au juge de paix. Là, on peut par exemple exiger du locataire qu’il mette fin à ses nuisances. Il est également possible de réclamer des dommages-intérêts. Dans les cas extrêmes, la résiliation du contrat de location pourrait même être exigée. Dans ce dernier cas, il est nécessaire d’impliquer le propriétaire dans la procédure.

    Afin de pouvoir poursuivre la procédure contre le locataire, une décision de l’assemblée générale des copropriétaires doit être clarifiée et actée. Le syndic ne peut donc pas agir seul.

    Aller au tribunal soi-même ?

    Si tout cela prend trop de temps, vous pouvez également vous adresser vous-même au juge de paix.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Comment laver un mur peint ?

    L’air de rien, les murs se salissent eux aussi assez rapidement ! On pense aux mains sales des enfants (ou des grands…), ainsi qu’aux rayures… Comment les nettoyer ? Voici quelques conseils pour leur redonner un coup de neuf !

    Pour savoir comment nettoyer un mur peint, il est important de savoir quelle peinture a été utilisée. Dans tous les cas, vous aurez besoin de deux seaux. Un contenant un produit de nettoyage et un deuxième avec de l’eau propre pour rincer votre éponge.

    Peinture à base d’eau

    Soyez prudent ! Nettoyer ce mur avec un minimum d’eau et une éponge légèrement humide. Frotter doucement et veiller à ce que le mur ne soit pas trop humide. Sachez également qu’une gomme peut vous sauver dans certains cas !

    Peinture acrylique

    Vous pouvez utiliser ici de l’eau savonneuse. Un petit conseil ? Frotter de bas en haut pour ne pas laisser de gouttes d’eau.

    Peinture vinylique ou glycéro

    Un minimum d’eau et de détergent suffit pour entretenir ces murs. N’utilisez pas trop d’eau et ne mettez pas trop de pression sur votre éponge, car la peinture pourrait s’écailler.

    Peinture à la caséine

    Cette peinture écologique à base de protéines végétales ou de protéines de lait se lave facilement à l’eau savonneuse.

    Quelques conseils plus généraux…

    Si vous avez des taches tenaces, le peroxyde d’hydrogène peut être une solution. Imbibez un chiffon avec et attaquez-vous aux taches ! N’oubliez pas de rincer à l’eau tiède.

    Une pomme de terre coupée en deux fait des miracles ! Vous pouvez également mélanger de la levure chimique et de l’eau et l’étaler sur la tache. Après une heure, essuyez le tout avec une éponge.

  • Le “lagom”, une tendance qui séduit toujours plus de Belges!

    Le style scandinave règne en maître dans nos intérieurs depuis quelques années, notamment grâce à la puissance de la marque Ikea, présente un peu partout en Europe. Mais pourquoi ce style plaît-il autant ?

    Sobre, gage de sérénité, douillet et agréable, le style scandinave a conquis de nombreux ménages. Une décoration qui brille par son côté zen qui convient parfaitement à nos vies qui sont de plus en plus stressantes et mouvementées.

    Cette véritable philosophie venue du nord s’est étoffée au fil du temps, au point de déboucher sur diverses tendances. C’est le cas du hygge, une tendance au bonheur venue du Danemark qui prône une atmosphère réconfortante et chaleureuse, et qui consiste à profiter de ceux que l’on aime en passant du temps auprès d’eux, dans un intérieur à la fois cosy et sécurisant. Bref, une politique de la bienveillance envers soi et les autres, qui trouve aussi et surtout sa place dans le cadre de la maison.

    Le strict nécessaire

    Mais c’est aussi le cas du lagom, une tendance qui vient cette fois de Suède et qui, dans le même registre que le hygge, prône aussi que l’on se satisfasse du strict nécessaire. Le lagom, qui s’applique tant en décoration que dans la vie de tous les jours, pousse à se contenter de ce que lon possède déjà et à ne pas consommer de façon irréfléchie. Un mantra qui s’inscrit en plein dans la tendance du slow et qui se décline dans la nourriture (slow food), dans les soins corporels (slow cosmétique) mais aussi dans la mode (slow fashion) et qui valorise une consommation plus consciente et plus respectueuse de l’environnement.

    D’un point de vue plus philosophique, il s’agit de faire plaisir et de se faire plaisir de façon plus durable, afin de montrer que l’on a compris les enjeux environnementaux qui touchent actuellement nos sociétés.

    Et donc, en déco, ça donne quoi ?

    Le lagom rencontre en ce moment beaucoup de succès en décoration. Mieux, ce véritable art de vivre nordique qui prône la simplicité et le retour à l’essentiel a récemment fait l’objet de plusieurs publications en librairie, dont l’excellent ouvrage Mettez du lagom dans votre vie de Solvej Berggren.

    Plus qu’une façon de décorer son intérieur, le lagom exprime un besoin d’aérer l’espace, de n’y convier que des pièces et accessoires de qualité, choisis avec soin et en toute conscience, loin de l’accumulation et de la consommation de masse qui règnent actuellement. Pour suivre cette tendance, on privilégiera donc dans son intérieur des pièces d’ameublement minimalistes, du bois, des étoffes douces aux coloris chaleureux, quelques accessoires de décoration aux teintes naturelles et, surtout, quelques touches vintage, fruit d’une sélection en brocante ou marché aux puces et qui soutiennent donc le recyclage et l’économie circulaire. De quoi réchauffer les quatre coins de votre intérieur avec raffinement et en toute connaissance de cause !

  • Incendie : Votre assurance peut-elle refuser de vous indemniser si vous n’avez pas fait l’entretien de votre chauffage?

    C’est une demande récurrente de nos lecteurs et une question à laquelle la réponse traditionnelle est… fausse ! Si votre maison est partie en fumée, votre assurance peut-elle se rétracter si votre chauffage n’était pas en ordre d’entretien ?

    Non, en cas de sinistre, une assurance ne tient généralement pas compte de l’entretien ou non, d’une chaudière. Wauthier Robyns, porte-parole d’Assuralia, le confirme à nos collègues du journal Le Soir : « Les contrats d’assurance n’y font en général pas explicitement référence ». Si votre maison part en fumée, votre assurance vous indemnisera donc de toutes manières. « Un assureur ne peut pas se prévaloir du défaut d’entretien d’une chaudière pour refuser d’indemniser ».

    Sauf, et c’est une exception assez rare, dans le cas d’une clause spécifique dans le contrat. On pense notamment à « une exclusion lorsqu’il s’avère que la chaudière n’a pas fait l’objet de l’entretien réglementaire. Mais de manière générale, cette question n’est pas abordée ». Il existe toutefois une obligation légale en matière d’entretien du chauffage !

  • Vous reconstruisez une maison, mais présentez le tout comme une rénovation ? Voici ce que vous risquez…

    Selon l’ordre des architectes, plus de la moitié des rénovations sont en fait, des constructions d’un bâtiment neuf. Mais une rénovation aussi profonde peut-elle se faire à 6% de TVA ?

    Conditions pour 6 % de TVA

    Si vous rénovez votre maison, vous profitez d’une TVA à 6%. Il suffit pour cela que votre maison ait plus de 10 ans et qu’elle serve exclusivement de maison privée (ou que seule une partie « secondaire » de celle-ci ne soit dédiée à votre profession). De plus, les travaux doivent être facturés directement à l’utilisateur final (propriétaire ou locataire), alors que la livraison et l’installation des matériaux doivent être effectuées par le même entrepreneur.

    Une TVA si faible se traduit par un avantage financier pour le moins important. S’il s’agit de travaux pour un montant (hors TVA) de 200.000 euros, cela signifie 30.000 euros d’économisés ! C’est pourquoi nombre de personnes désireuses de construire, préfèrent considérer leur construction comme une rénovation.

    De « faux » bâtiments neufs

    Toutefois, vous devez savoir que cette opération est supervisée par l’administration fiscale. Si vous effectuez une profonde rénovation, l’administration fiscale peut être d’avis qu’il s’agit en fait, d’une nouvelle construction. Dans ce cas, vous devrez payer 21% de TVA sur le travail effectué. Pensez par exemple au cas où, à quelques murs près, la maison est entièrement démolie et reconstruite.

    En plus d’un supplément de TVA de 15%, l’administration fiscale vous facturera une amende (par ex. 10% sur la TVA non-payée).

    Quelle est donc la frontière entre rénovation et construction ?

    C’est au cas par cas… C’est toujours le tribunal qui a le dernier mot. On peut, par exemple, voir dans quelle mesure les anciens murs porteurs du bâtiment ont été conservés. Si ce n’est pas le cas et si, par exemple, seule la façade ou une partie de celle-ci est conservée, il ne s’agit pas d’une rénovation mais d’un bâtiment neuf.

    Et si vous agrandissez le bâtiment ?

    Une extension d’une maison peut se faire à 6 % de TVA. Une condition cependant : que la surface de l’ancienne partie de la maison, après la rénovation, soit supérieure à la moitié de la surface totale du bâtiment après l’exécution des travaux. Si le bâtiment a une superficie de 200 m² et que vous ajoutez 150 m², cette condition est remplie. En effet, 200 m², c’est plus que la moitié de 350 m². De plus, la nouvelle partie doit former un tout avec l’ancien bâtiment.

    Consultation

    Il est conseillé de consulter votre architecte à ce sujet avant tout chantier. Il peut également vous aider à construire un dossier en cas de discussion ultérieure vis-à-vis de la TVA. Pour vous assurer que le taux de TVA de 6% s’applique aux travaux que vous souhaitez réaliser, vous pouvez également contacter l’urbanisme de la commune.

    Quelques exceptions

    Dans certaines villes, il y a une exception à cette règle qui permet de toujours bénéficier d’un taux de TVA de 6% même si vous démolissez complètement la maison existante et la reconstruisez. C’est, par exemple, le cas à Bruxelles, Gand, Anvers… La condition est que la démolition et la reconstruction soient effectuées en une seule opération et que le nouveau bâtiment soit principalement utilisé comme logement privé.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)