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  • Pourquoi investir dans une bonne valeur de PEB se révèlera payant !

    Lors de la vente de votre maison, un certificat PEB valide sera requis. Mais ne considérez pas ce document comme une obligation administrative ! Un bon PEB est un atout indéniable lors de la vente de votre maison. Voici quelques conseils et astuces pour une valeur au top !

    Qu’est-ce qu’une valeur PEB ?

    Il s’agit d’un score qui donne un aperçu sur l’efficacité énergétique de votre maison. Voici les paramètres analysés :

    • Matériaux d’isolation
    • Installation de chauffage
    • Matériaux de construction
    • Présence de panneaux solaires, d’une pompe à chaleur ou d’un chauffe-eau solaire
    • Ventilation
    • Absence de ponts thermiques

    Pourquoi investir dans un bon score ?

    Cela permet de vendre plus rapidement une maison économe en énergie. Après tout, les coûts de rénovation et d’énergie sont moins élevés pour l’acheteur.

    Comment améliorer le PEB de votre maison ?

    Si votre certificat est dans le rouge, vous pouvez faire la différence grâce à quelques interventions. L’isolation du toit a un énorme impact sur le score de votre maison. Veillez à ce que la chaleur ne passe pas par le toit. Dans l’ensemble, l’investissement est limité et souvent, il est possible de réaliser les travaux soi-même.

    Assurez-vous que vous disposez d’une chaudière à haut rendement.

    Le double vitrage est bien entendu un must et il devient la norme en Flandre. S’attaquer aux murs extérieurs peut coûter un peu plus de temps et d’argent, mais cela aura un impact immédiat sur votre PEB.

    Bien sûr, de nombreuses autres solutions sont possibles, mais nous partons du principe que vous souhaitez vendre votre propriété dans un avenir proche et que vous ne désirez plus faire d’importants investissements. Ces investissements vous permettent même d’être deux fois gagnant, vous permettant de vendre plus vite et à meilleur prix !

     

  • L’un de vos parents a vendu une maison à un prix trop bas ? Voici ce que vous pouvez faire

    Votre père ou votre mère a vendu une propriété à un prix trop bas avant son décès. En tant qu’héritier, pouvez-vous encore remettre cette vente en question?

    Signé, c’est signé

    C’est le point de départ. Si votre père ou votre mère a vendu un bien dont il était le seul propriétaire, vous êtes lié à cet achat en tant qu’héritier. On ne peut donc pas le remettre en question même s’il a été vendu à un prix trop bas. C’est le point de départ. Néanmoins, il y a quelques exceptions à cette règle.

    Volonté

    Tout d’abord, il est possible que votre père ou votre mère n’ait pas été suffisamment lucide au moment de la conclusion de la vente (par exemple, si votre mère ou votre père était atteint de démence). Dans ce cas, le contrat de vente peut encore être déclaré nul et non avenu.  Si vous envisagez d’invoquer cette nullité, contactez un avocat ou un notaire qui pourra vous conseiller sur vos chances de succès.

    Vendu à un prix beaucoup trop bas

    Si la propriété a été vendue à un prix beaucoup trop bas, la vente peut être remise en question. C’est notamment le cas si le vendeur a été désavantagé par le prix de vente d’un bien immobilier, inférieur au 7/12ème du prix du marché. Cette règle ne s’applique pas dans le cas d’une vente publique ou d’un viager. Si vous souhaitez intervenir, vous devez le faire dans les deux ans suivant la conclusion du contrat de vente.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Vous vendez votre appartement ? Voici comment récupérer votre fonds de réserve

    En tant que propriétaire d’un appartement, vous avez versé une certaine somme dans le fonds de réserve de l’immeuble. Comment pouvez-vous vous assurer de « récupérer » la somme versée lorsque vous vendez votre appartement ?

    La récupérer directement ?

    Les montants que vous avez versés au fonds de réserve (et qui n’ont pas encore été utilisés pour payer des travaux de rénovation, par exemple) sont « liés » à votre appartement. Cela signifie que vous ne pouvez pas demander au syndic de vous rembourser ces montants lorsque vous vendez votre appartement. Les sommes que vous avez déposées profiteront donc au nouveau propriétaire de votre appartement.

    Faire payer l’acheteur

    Toutefois, vous pouvez convenir avec l’acheteur de votre appartement qu’en plus du prix d’achat réel, il devra rembourser « vos » arrhes. Un tel accord doit être clairement écrit sur papier. Si vous ne le faites pas, il est supposé qu’en plus du prix d’achat de l’appartement, vous ne demanderez pas d’autres frais à l’acheteur et que votre part du fonds de réserve est incluse dans le prix d’achat de l’appartement.

    Mettez-le dans le compromis

    Si vous convenez avec l’acheteur qu’il ou elle devra payer votre part du fonds de réserve, il est important de l’inclure dès le compromis de vente. Si vous ne le faites pas, vous risquez de ne plus pouvoir le demander à l’acheteur. Vous pouvez demander au syndic d’inscrire le montant exact de votre part dans le fonds de réserve.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • 4 excellentes alternatives à la brique pour le bardage de votre façade

    Le Belge a peut-être une brique dans le ventre, mais cela ne signifie pas qu’il est fermé à tout autre revêtement ! Voici 4 excellentes alternatives à la brique ! De quoi mieux différencier votre maison ?

    Briques de parement

    Si vous voulez des briques, mais pas l’unité traditionnelle, sachez que divers modèles sont disponibles par bande, ce qui facilite grandement leur installation. Les modèles sans joints sont très populaires en ce moment. Comptez sur un prix d’au moins 200 euros/m2 pour les bandes de pierre comprenant isolation.

    Crépi de façade

    Il existe plusieurs types de crépi : les minéraux, les synthétiques, ceux à base de résine de silicone… Le Crepi donne un effet uniforme et peut être choisi en de nombreuses teintes. Toutefois, l’inconvénient est que les enduits de façade se salissent rapidement. Comptez sur un minimum de 50 euros/m2.

    PVC

    Il est rare de voir une façade entière en PVC, mais ce matériau est souvent utilisé comme finition. Différentes couleurs sont possibles. Ils peuvent être placés sur une façade existante, ce qui les rend populaires pour les rénovations. Les panneaux sont légers, résistants aux chocs et imputrescibles, ce qui leur permet de durer des années. Comptez sur un coût d’au moins 75 euros/m2 pour le PVC.

    Métaux

    Les métaux sont régulièrement utilisés pour le bardage des façades : pensez à l’aluminium et à l’acier. Il s’agit généralement de petites touches mais en théorie, toute la façade peut être finie en zinc, par exemple. Il s’agit souvent d’un produit préfabriqué, qui peut être placé rapidement et de manière flexible et qui peut également être installé sur des surfaces courbes. Le matériau peut se dilater et se contracter. Quant à la question de la durabilité, elle reste encore très ouverte… Actuellement, l’acier corten, imitant la rouille, est à la mode. Selon le type de matériaux, le prix varie fortement, mais de toutes les manières, tablez sur un minimum de 100 euros/m2…

  • Combien coûterait une installation de panneaux photovoltaïques sur votre toit ?

    Les primes ayant fondu comme neige au soleil, l’installation de panneaux photovoltaïques est-elle toujours intéressante ? Oui, car les prix sont plus bas que jamais ! On vous explique le tout…

    En moyenne, une famille comptant deux adultes et un enfant consomme environ 3.500 kWh par an. Si vous souhaitez produire autant d’électricité que vous n’en dépensez en moyenne, la puissance maximale de vos panneaux solaires doit être supérieure d’environ 15 % à votre consommation.

    La famille moyenne susmentionnée a alors besoin d’environ 14 panneaux de 275 Wp chacun (sur un toit orienté sud-ouest). Pour l’installation complète, en ce compris l’onduleur et le montage, vous payez entre 5.000 et 6.000 euros.

    Il s’agit toutefois d’un prix moyen pour une installation standard. Si vous désirez connaître le prix exact de votre installation, nous vous conseillons de calculer en ligne le prix de votre installation. Au terme du calcul, participez au concours et tentez de remporter l’une des 5 installations photovoltaïques gratuites* !

    En moyenne, on estime que les panneaux photovoltaïques permettent d’économiser 630 euros par an, sur la facture énergétique.

     

    *Installation d’une valeur maximale de 6000 €. Plus d’infos et conditions sur la page luminus.be

     

  • Garder une gouttière propre : Voici comment faire !

    Des vents violents et des feuilles mortes : la combinaison est radicale pour encombrer, surtout dans les régions boisées. Mais comment nettoyer votre gouttière et combien de fois par an faut-il le faire ?

    Vous vivez dans une zone boisée ?

    Il va sans dire que dans une zone boisée, il s’agira de nettoyer sa gouttière davantage que dans un centre-ville. S’il y a de nombreux arbres dans votre région, il est préférable de nettoyer votre gouttière à la fin du mois de novembre de chaque année. À ce moment-là, la plupart des feuilles sont tombées. Il est préférable d’enlever les branches et la mousse en période de sécheresse, donc nettoyer votre gouttière à la fin du printemps n’est certainement pas une mauvaise idée. Il vaut mieux le faire trop que trop peu, car cela permet d’éviter les blocages. Si vous vivez dans un centre-ville ou dans un village sans beaucoup de verdure, vous pouvez vous en tenir à un nettoyage annuel.

    Attention à la sécurité

    Vu que vous devrez travailler en hauteur, prenez toutes les précautions nécessaires. Utilisez une échelle solide et posez-la dans la position la plus stable possible. De préférence, gardez quelqu’un à proximité.

    Les gouttières des toits plats sont les plus menacées

    Les gouttières des toits plats étant souvent constituées d’une toiture intérieure, des fissures peuvent apparaître au bout d’un certain temps. Si, après un orage, l’eau de pluie commence à s’écouler le long de la façade, c’est le signe que quelque chose ne va pas dans votre gouttière. Il existe deux solutions pour s’attaquer à ce problème. Une temporaire et une plus permanente.

    Dans le premier cas, traitez la gouttière avec du goudron. Ainsi, c’est une réparation qui peut tenir plusieurs années. Si vous désirez quelque chose de plus durable, disons au moins vingt ans, une nouvelle couche imperméable est la solution. En principe, le premier traitement est à la portée de tous, mais il est préférable de laisser la deuxième option à un spécialiste.

  • En tant qu’acheteur, devez-vous payer une facture impayée d’un entrepreneur ?

    Vous achetez une maison ou un appartement où le vendeur vient d’y faire des travaux. L’entrepreneur peut-il vous demander de régler sa facture ?

    Un entrepreneur qui a effectué des travaux au sein de la propriété que vous avez achetée et dont la facture n’a pas été payée par le vendeur, pourrait très bien envisager de venir vous voir (« J’ai effectué des travaux sur votre propriété, monsieur« ). Comment réagir ?

    Qui a contacté l’entrepreneur ?

    Si c’est le vendeur qui a demandé à l’entrepreneur d’effectuer des travaux, c’est à lui de payer la facture. Si ce montant n’a pas encore été payé au moment de l’achat de la maison, vous n’avez pas à vous inquiéter. Ce n’est pas parce que vous achetez une maison sur laquelle des travaux ont été effectués que vous devez les payer.

    Ou alors…

    Vous pouvez prendre d’autres dispositions avec le vendeur. Par exemple, vous pourriez parfaitement convenir dans le compromis que vous, en tant qu’acheteur, payez les factures impayées. Gardez toutefois à l’esprit que l’administration fiscale pourrait considérer ce montant comme une partie déguisée du prix d’achat et donc, considérer que vous devez des droits d’enregistrement sur ce montant.

    Et dans le cas d’un appartement ?

    Si des travaux ont été effectués au sein des parties communes d’un immeuble, vous devrez, en tant qu’acheteur, participer au payement des entrepreneurs… Et ce, même s’ils ont été commandés avant votre achat ! Il faut toutefois qu’aucune facture n’ait été envoyée au vendeur…

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Recharger une voiture électrique chez vous ? Voici ce que vous devez savoir…

    Elles font la une de l’actualité et, avec la mort programmée des voitures essence et diesel, elles seront bientôt partout dans nos rues. Mais avant de passer à l’acte, votre installation électrique peut-elle supporter la recharge d’une voiture électrique ? Que devez-vous savoir à ce sujet ? Nous faisons le point avec vous !

    En l’état actuel des choses, la voiture électrique ne s’adresse pas à tout le monde. Outre son prix élevé (pour le moment), son utilisation impose quelques contraintes. Saurez-vous, par exemple, la recharger chez vous ? Disposez-vous d’un garage ou d’un emplacement de parking avec une arrivée d’électricité ?

    Quelle puissance ?

    La première chose à connaître, c’est la puissance de votre installation et celle nécessaire à la recharge de la voiture que vous convoitez. Si la puissance n’est pas suffisante ou si vous craignez que ce soit le cas lorsque des appareils énergivores fonctionnent, demandez à votre distributeur d’énergie de revoir la puissance de votre installation à la hausse ou passez en triphasé. Il est sage de demander conseil à un bon électricien.

    Recharge via une prise classique

    Si la plupart des constructeurs fournissent un câble pour une prise classique, ils déconseillent toutefois son utilisation ! En effet, une telle recharge est très longue (pour certains modèles, comptez près d’une journée pour charger la batterie de 0 à 100 % !) et ce n’est pas non plus la solution la plus sûre

    Recharge via une borne

    La solution préconisée, c’est la borne domestique. Bien plus rapide, elle est également plus sûre car elle possède son propre disjoncteur et son interrupteur différentiel. De plus, certaines bornes sont capables de réduire la puissance délivrée à la voiture lorsque d’autres appareils sont en fonction et de planifier la recharge durant les heures creuses.

    L’installation d’une telle borne de recharge coûte entre 1.000 et 2.000 €, mais elle est parfois offerte par le constructeur lors de l’achat d’un véhicule…

  • La mérule : Une bonne et une mauvaise nouvelle !

    La mérule, c’est le cancer des maisons. Ce champignon ronge le bois à une vitesse impressionnante et peut rapidement rendre une habitation insalubre. Si vous pensez que votre maison est infectée, il faut réagir très vite ! Nous avons toutefois une bonne nouvelle…

    C’est principalement dans les anciennes maisons que la mérule se développe. Mais pas seulement : en effet, elle a besoin d’un endroit confiné et au fort taux d’humidité pour survivre. Un stock de bois dans une cave ou une fuite d’eau dans une pièce non aérée peuvent rapidement voir l’apparition de la mérule. Ce champignon se reconnaît à sa couleur brun-rouge, à ses contours blancs et à sa forme circulaire ou elliptique.

    Quelles causes ?

    Une pièce mal aérée, avec un taux d’humidité important est propice à l’apparition de la mérule. Pensez donc à ne surtout pas coller vos meubles aux murs, à aérer aussi souvent que possible et à stocker vos bois dans les pièces les plus sèches.

    La mauvaise nouvelle…

    C’est que ce champignon est l’un des plus destructeurs qui soit. Il faut donc agir aussi vite que possible, car il est capable de mettre la stabilité d’un bâtiment en péril, en rongeant des charpentes, des escaliers, voire des poutres. Les spores se répandent très rapidement et peuvent également tout contaminer. Ce champignon entraine chez l’homme, des problèmes respiratoires.

    Le traitement

    Les bois attaqués doivent donc être jetés sans être déposés dans la maison. Le mur attaqué devra être dégagé autant que possible. Si le champignon s’est attaqué à la maçonnerie (on pense aux joints), il s’agira de chauffer le mur pour brûler le champignon. Ensuite, appliquez un fongicide sur toutes les surfaces pour être sûr de ne plus voir le champignon réapparaître. Mieux vaut faire appel à un professionnel si les dégâts sont importants.

    La bonne nouvelle

    Le traitement de la mérule est souvent pris en charge par l’assurance incendie ! Il s’agit d’ailleurs du seul champignon rentrant en considération. L’assurance vous demandera des photos, un récit complet des circonstances et sans doute aussi, un rapport de laboratoire, ainsi qu’un devis professionnel. Une experte devra donc venir faire un prélèvement et envoyer son rapport à votre assurance.

  • Dommages causés par la tempête : Mode d’emploi pour les assurances…

    Ces derniers temps, les tempêtes se sont faites de plus en plus fréquentes, avec des dégâts de plus en plus importants. Heureusement, ces derniers sont généralement couverts par une bonne assurance. Mais qu’est-ce que l’assurance entend par tempête et quelle est l’étendue de la couverture ?

    Une tempête, pour des assurances, c’est quoi ?

    Les dommages causés par une tempête avec un vent de force 7 au moins sont couverts. Cette force doit avoir été mesurée par l’IRM. Une tempête sur une zone plus réduite peut également être prise en considération. Si plusieurs résidents dans un rayon de 10 kilomètres signalent un dommage à leur assureur, ce dommage est généralement également couvert.

    L’assurance habitation et/ou contenu

    Les dommages causés à votre maison par la tempête sont souvent couverts par votre assurance habitation, bien qu’une assurance mobilier doive parfois être nécessaire. Les dommages causés par les tempêtes sont en principe inclus dans votre assurance habitation. Tout ce qui concerne votre maison et ce qui s’y rattache est en principe couvert. Le mobilier de votre jardin est (parfois) couvert par l’assurance contenu.

    Si vous êtes locataire, vous êtes également tenu de souscrire cette assurance. En cas de dommage, veuillez contacter le propriétaire dans tous les cas.

    Quels dommages causés par les tempêtes, sont indemnisés ?

    En principe, les dommages causés par une tempête d’une force 7 ou supérieure seront indemnisés. Pour certains assureurs, la force du vent n’est pas un facteur décisif. Outre les dommages directs occasionnés à votre propre maison, vos voisins ont-ils soufferts indirectement (comme du mobilier de jardin qui s’est envolé chez eux) ou souffrez-vous d’une fuite due aux tuiles manquantes ? Dans ce cas, contactez également votre assureur. Veuillez noter que si l’assureur peut prouver que le dommage a été causé par un mauvais entretien ou que vous auriez pu l’éviter, vous n’obtiendrez souvent rien du tout.

    Signalez les dégâts causés par la tempête

    Si vous avez des dégâts dus à la tempête, signalez-le dès que possible à votre assureur. Le montant qui vous sera versé dépend souvent de l’état et de l’âge des biens. La règle des 40 % est souvent utilisée. Si votre meuble vaut plus de 40 % de sa valeur à l’état neuf, vous serez souvent remboursé de la totalité du montant.