Il se peut qu’en tant que nu-propriétaire d’un bien dont quelqu’un d’autre a l’usufruit, vous décidiez de vendre ce bien. Dans ce cas, comment convaincre l’usufruitier de coopérer ? Et que faire si ce dernier n’est pas d’accord ?
Conclure un accord
En tant que nu-propriétaire, vous ne pouvez en principe pas obliger l’usufruitier de votre maison ou appartement à vendre son usufruit. Vous avez donc besoin de son accord pour offrir la pleine propriété de votre bien à un acquéreur potentiel. Pour convaincre l’usufruitier de donner son accord, vous pouvez éventuellement valoriser son usufruit à un pourcentage plus élevé que ce prévoit normalement la loi. Si l’usufruitier accepte de vendre, officialisez cet accord par écrit.
Demander une conversion
Sous certaines conditions, vous pouvez demander la conversion « forcée » de l’usufruit et ce contre la volonté de l’usufruitier. L’usufruit peut alors être converti en une somme d’argent, par laquelle vous obtenez immédiatement la pleine propriété du bien que vous souhaitez vendre. Si cette conversion a eu lieu, vous pouvez alors immédiatement procéder à la vente.
D’autres pistes?
Si l’usufruitier ne souhaite pas vendre son usufruit et que la conversion « forcée » n’est pas possible, vous pouvez toujours décider de ne vendre que votre nue-propriété du bien (mais donc pas son usufruit). Sachez cependant qu’il n’y aura sans doute que peu de candidats intéressés par un tel scénario et que le montant que vous obtiendrez risque d’être bas.
Dans certaines circonstances, vous pouvez également prétendre que le refus de l’usufruitier de vendre son usufruit est une forme d’abus de droit.
Posséder sa propre maison est le rêve de beaucoup de gens. Un rêve qui se mûrit souvent pendant plusieurs années. Mais une fois le rêve réalisé, on constate que près de 9 acheteurs sur 10 n’ont pas les connaissances suffisantes pour bien estimer le coût de possession d’une maison. Souvent, les parents sont appelés à l’aide pour un avis, mais ils sont rarement experts en la matière. Or, après l’achat, certaines grosses dépenses peuvent survenir. La maison constituant l’une des plus grosses dépenses d’une vie, mieux vaut être bien préparé avant de signer pour l’achat…
Des problèmes
Le problème le plus courant qui se pose, c’est de découvrir de gros défauts seulement après l’achat du bien : des problèmes d’humidité, des défauts d’infrastructure, des anomalies concernant le permis de construction, etc. De nombreux acheteurs sont également confrontés à des coûts imprévus. Le grand classique, ce sont des coûts de rénovation mal estimés. Des montants supplémentaires peuvent aussi être ajoutés chez le notaire ou à la banque. Par ailleurs, plusieurs acheteurs se rendent également compte après coup qu’ils ont payé leur bien trop cher par rapport au marché. On rappellera que le prix moyen auquel un bien est vendu est d’environ 10 à 15% inférieur au prix de départ demandé. Enfin, des problèmes liés à un transfert ou une rupture de contrat peuvent aussi survenir.
Voici quelques conseils qui vous éviteront les problèmes, la frustration et une perte d’argent.
1. Entourez-vous de connaisseurs avant de signer
Réduisez le risque de vices cachés ou de rénovations indispensables en engageant un architecte ou un entrepreneur pour visiter le bien avec vous. Pour quelques centaines d’euros, vous obtiendrez alors des conseils qui pourront vous faire économiser des milliers d’euros par la suite… La vision et les conseils d’un professionnel vous permettront de voir la maison de manière plus réaliste, afin de ne pas être éblouis par vos rêves ou un coup de cœur. Et vous pourrez inclure le jugement des experts dans la négociation du prix. N’hésitez pas non plus à faire appel à d’autres experts si de nouveaux problèmes apparaissent : l’expertise d’avocats en droit immobilier et de conseillers financiers pourra par exemple vous aider à résoudre des questions de transfert ou de rupture de contrat.
2. Calculez tous les coûts à l’avance
Lors d’une recherche immobilière, on tombe vite dans le scénario de la maison idéale, avec jardin orienté plein sud et cuisine full équipée. Mais cela a bien sûr un prix. Assurez-vous à l’avance que vous pourrez assumer financièrement ces valeurs ajoutées. Il vaut parfois mieux postposer ce genre de dépenses.
Gardez aussi à l’esprit qu’il y a beaucoup de frais annexes lors de l’achat d’un bien immobilier, comme les frais d’enregistrement, la taxe foncière et les frais de notaire. Incluez également les taxes supplémentaires dans votre calcul.
Vous voulez rénover le bien ? Dans ce cas aussi, vous devrez garder une vision globale. Ne regardez pas les travaux par élément, mais par pièce, afin d’avoir une idée globale du prix. Tenez également compte du coût des réparations, des commissions et autres coûts additionnels. Et gardez une marge dans votre budget pour les coûts imprévus.
3. Souscrivez une assurance revenu garanti
La sécurité d’emploi absolue n’existe pas. Il est par contre malheureusement possible que l’on vous licencie juste après que vous ayez signé pour un bien immobilier, l’achat le plus cher d’une vie… La souscription d’une assurance revenu garanti constitue donc une option qui peut vous éviter bien des ennuis.
Voilà, ces quelques conseils vous permettront de plonger plus confiant sur le grand marché de l’immobilier. Bonne recherche !
Avec la salle de bain, la cuisine a gagné en importance ces dernières années. De nouvelles tendances sont apparues, la cuisine se veut désormais ouverte sur le living et est devenue un véritable espace de vie. Tout cela vous fait envie ? Voici le budget à prévoir…
Trois facteurs vont influencer le prix de la cuisine : le niveau de finition, la main d’œuvre et l’équipement.
Niveau de finition
Si vous désirez opter pour quelque-chose de standard, de qualité « classique » (on n’a pas dit bas de gamme !), vous pouvez parfaitement vous rendre dans les grands magasins d’ameublement. Comptez entre 250 et 500 euros le mètre carré, pose comprise. A cela, il faudra sans doute rajouter environ 2.000 euros d’électroménagers. Pour une cuisine de 10m², comptez donc environ 6.000 euros.
Si vous désirez quelque-chose de plus « premium », avec des finitions plus soignées et des matériaux de qualité, prévoyez un supplément d’environ 20 à 40 %. Une même cuisine de 10 m² revient donc à environ 9.000 euros.
Du sur-mesure ?
Vous désirez des meubles s’ajustant parfaitement à votre pièce ? C’est parfaitement possible et de nombreux spécialistes sont prêts à vous y aider. Là encore, tout dépend des matériaux que vous choisissez (et de la superficie de la pièce, bien entendu), mais il semble raisonnable de tabler sur un budget de 13.000 euros (pose et électroménager compris) pour quelque chose de durable et de qualité.
Main d’œuvre
Si vous êtes un bricoleur confirmé, vous pouvez parfaitement vous lancer vous-même dans le montage de la cuisine. Attention toutefois : même les modèles classiques vendus en kit ne sont pas faciles à assembler et vous feront peut-être regretter votre décision. Sachez également que les professionnels mettent rarement plus d’une journée pour monter une belle cuisine !
Equipement
Ici, tout dépend évidemment de ce qu’il vous faut, ainsi que de ce que vous avez déjà et comptez reprendre. En partant de zéro, le budget varie entre 1.200 et 5.000 euros pour l’équipement électroménager.
Vous faites appel à un agent immobilier pour la vente ou la location de votre maison ou de votre appartement. Peut-il signer le contrat de vente ou de location en votre nom?
Dans la plupart des cas, l’agent immobilier vous informera qu’il a un acheteur (ou un locataire) potentiel pour votre propriété. Il vous appartiendra ensuite de décider si vous voulez ou non aller plus loin avec ce candidat.
Toutefois, vous pouvez aussi décidé que l’agent immobilier disposera d’une autorité plus large et qu’il est autorisé à conclure un contrat avec un acheteur potentiel en votre nom et pour votre compte. Dans ce cas, vous, en tant que vendeur, êtes lié par cet accord. Il en va de même pour un contrat de location.
Accord
Cet accord doit être bien entendu être détaillé par écrit. En effet, la loi stipule que le contrat doit détailler la mission de l’agent immobilier et l’étendue de ses pouvoirs. Il doit également indiquer si la mission de l’agent immobilier comprend la conclusion du contrat en votre nom et pour votre compte.
Limites
Si l’agent immobilier est investi de ce pouvoir, le contrat doit également indiquer les limites dans lesquelles l’agent immobilier peut négocier le prix et les conditions de sa mission. En outre, le prix minimum demandé ainsi que les conditions doivent être clairement spécifiés.
Le style boho, c’est un harmonieux mélange de genres, à la fois sauvage, chic, gypsy et latin… Dans tous les cas, le style boho donne le sourire et vous plonge directement dans une ambiance typée vacances !
1 l Choisissez des teintes « simples » comme base
Le blanc ou le beige sont les bases idéales pour déployer ce style. Ce fond neutre met d’autant plus en évidence les éléments les plus exubérants ! Tout est donc une question de contrastes par la suite, avec des tons terreux et chauds.
2 l Optez pour des meubles bas
Le Boho chic est synonyme de confort. Des meubles patinés sont toutefois les bienvenus. Privilégiez les formes rondes aux formes géométriques et mélangez les motifs. Le but ? Un style décontracté au possible ! Ne fignolez donc pas trop les détails…
3 l Des plantes !
Ici et là, une plante placée stratégiquement donnera vie à votre intérieur tout en le purifiant.
4 l Matériaux naturels et rustiques
N’hésitez pas à reprendre de vieux meubles datant des années 60, c’est à la fois chic et vintage à souhait. Question matériaux, le rotin, le bois et le chanvre sont d’excellents alliés.
5 l Jouer avec les motifs
Que ce soit via des coussins, des tentures, des accessoires ou bien encore des luminaires, le style boho se caractérise par son mixte de motifs et de couleurs. Il est toutefois possible de respecter un fil conducteur : si vous voulez une ambiance plutôt élégante, optez pour des motifs en noir et blanc, combinés ou non à d’autres nuances sombres. En revanche, si vous désirez quelque-chose de plus pétillant ou estival, alors l’ocre, l’orange, le saumon et le jaune font bien l’affaire.
Vous et votre conjoint êtes propriétaires d’une maison dans laquelle vous vivez. Devez-vous payer des droits de succession si votre partenaire décède ? Quelles sont les règles en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre ?
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Le décès d’un partenaire est une épreuve particulièrement douloureuse. Outre l’aspect émotionnel, il y a également toutes sortes de conséquences financières. En effet, vous devrez payer des droits de succession sur ce que vous héritez, en ce compris sur la maison dans laquelle vous avez vécu.
Le programme en Flandre
En Flandre, en tant que partenaire « survivant », vous ne devez pas payer de droits de succession sur la valeur nette de la maison familiale. Plus précisément, les conjoints ou cohabitants survivants peuvent bénéficier d’une exonération des droits de succession sur cette maison. Cette exonération doit être demandée dans la déclaration de droits de succession, sous la rubrique « Régimes de faveur ».
Le législateur a voulu éviter que le partenaire survivant ne soit obligé de vendre la maison parce qu’il ne peut pas payer les droits de succession. Pour déterminer la « valeur nette » de la maison familiale, les dettes contractées pour acquérir ou entretenir cette résidence sont déduites de sa valeur.
Résidence conjugale
La résidence conjugale est le foyer où vous et votre partenaire aviez votre résidence principale. Vous ne pouvez donc pas espérer ce régime de faveur pour un deuxième séjour (par exemple un chalet dans les Ardennes ou un appartement en bord de mer).
Pour bénéficier de ce régime, vous devez en principe vivre ensemble au moment du décès. Il y a toutefois quelques exceptions à cette règle. Par exemple, il peut y avoir une exemption s’il y a une séparation de fait des conjoints ou des cohabitants légaux au moment du décès. L’exemption peut également s’appliquer si la résidence principale a été déplacée vers une institution de repos ou de soins, une résidence services… Il en va de même s’il y a un cas de force majeure qui a rendu impossible la cohabitation jusqu’au moment du décès.
Quid des cohabitants légaux ?
En Flandre, l’exemption s’applique non seulement aux couples mariés mais aussi aux cohabitants légaux. Sous certaines conditions, les cohabitants de fait peuvent également en bénéficier. Cependant, ils doivent pouvoir prouver (via factures, assurances…) qu’ils ont vécu ensemble de façon continue pendant trois ans avant le décès. Entre cohabitants, il ne peut également y avoir de lien de parenté (par exemple, enfant – grand-parent).
Dérogation en Wallonie
Un régime différent s’applique en Wallonie. Pour les décès survenus depuis le 1er janvier 2018, le conjoint survivant (ou le cohabitant légal) bénéficie d’une exonération totale sur la part nette de la résidence principale du défunt, qu’il a habitée pendant au moins 5 ans avant la date du décès. Les cohabitants de fait ne peuvent pas bénéficier de cette faveur. En Wallonie également, l’exemption ne s’applique qu’au partenaire survivant et non, par exemple, aux enfants qui vivaient avec leurs parents.
Et à Bruxelles ?
A Bruxelles aussi, il existe une exonération de droits de succession sur le logement familial et ce, pour les décès depuis le 1er janvier 2014. Là encore, cela ne s’applique qu’aux conjoints et aux cohabitants légaux. Les cohabitants de fait ne sont pas non plus éligibles à Bruxelles. En outre, l’exemption ne s’applique à Bruxelles qu’au partenaire survivant et non, par exemple, aux enfants qui vivaient avec leur parent.
Barrage parfait contre les moustiques, les mouches et autres guêpes, les moustiquaires sont rapidement envahies de ces petites bêtes volantes. Mais comment les nettoyer en toute sécurité ?
Nettoyer les rails
Si vous avez une moustiquaire enroulable, nettoyez toujours en premier les rails qui permettent à la moustiquaire de glisser. Ces rails récoltent rapidement la saleté et la poussière : un aspirateur suffit à enlever le gros, quant aux tâches tenaces, elles peuvent être éliminées avec un chiffon en microfibre.
Comment nettoyer l’écran ?
La moustiquaire elle-même doit de préférence être nettoyée tous les mois. La poussière et les petits débris peuvent être aspirés, mais n’y allez pas trop brutalement, sous peine de la casser !
Si la moustiquaire est vraiment sale et collante, un chiffon en microfibre avec un peu d’eau tiède peut faire des merveilles. Il faut faire attention aux produits de nettoyage car ils peuvent la décolorer. L’idéal, si la moustiquaire est humide et poussiéreuse, c’est de la laisser sécher et de la frotter avec un chiffon sec.
Vous pouvez démonter les écrans et les mettre sous la douche. Il est bien sûr possible de les nettoyer au jet d’eau mais encore une fois, faites attention à ne pas la casser.
Rond, carré ou nettement plus insolite : les tapis sont aujourd’hui disponibles dans toutes les formes possibles ! Mais comment être sûr de faire le bon choix ? C’est ce que nous allons voir avec vous !
Allo Tapis
Les tapis carrés
Les tapis carrés sont de plus en plus à la mode ! Ils distillent une vraie touche contemporaine à votre intérieur, tout en cassant et en apportant une touche structurée aux espaces allongés. Déjà fort présents dans les bureaux, ils s’invitent de plus en plus dans les halls d’entrée.
Les tapis ronds
Un tapis rond n’est généralement pas très conseillé dans les pièces étroites et longues : ils donnent alors l’impression de réduire visuellement l’espace. Mais dans une chambre d’enfant, dans une petite pièce ou encore dans une salle à manger, sous une table ronde, ils font des merveilles ! Les tapis ronds donnent une vraie touche de convivialité ! Bien évidemment, ils sont plutôt à proscrire sous les tables carrées…
Les tapis rectangulaires
Eux, ce sont les tapis traditionnels. N’allez cependant pas croire qu’ils sont passés de mode, car ils s’invitent de plus en plus sous les meubles et autres tables à manger. Notez que dans ce dernier cas, mieux vaut prendre un modèle dépassant de 50 centimètres les pieds de table, ce qui permet suffisamment de mouvements de chaises…
Les tapis insolites
Des tapis, il en existe de toutes les formes : en cœur, en fleur, en polygone… Ces tapis sont évidemment parfaitement indiqués pour les chambres d’enfant où ils apportent une note chaleureuse et ludique !
Un esprit sain dans une maison bien rangée : voilà ce dont nous avons besoin ! Mais justement, à ce dernier sujet, votre maison vous semble trop désordonnée, même lorsque tout est à sa place ? Le Feng Shui pourrait dès lors vous aider…
Feng quoi ?
Le Feng Shui est un art de vivre chinois vieux de… 3000 ans ! Il se concentre sur la circulation de l’énergie universelle et positive (Chi) à l’intérieur de la maison. L’énergie doit être guidée dans la bonne direction : les influences négatives sont converties en énergie positive. Cela transforme votre maison en un lieu sain, apaisé et harmonieux. Cela aurait un effet positif sur votre santé mentale et physique. Le Feng Shui va donc au-delà de la décoration intérieure : c’est un mode de vie.
Découvrez ici comment vous pouvez faire de votre maison un lieu entièrement Feng Shui en un rien de temps.
Conseil n°1 : Laissez le Feng Shui circuler librement à l’intérieur
La porte d’entrée est le premier point d’accès à votre domicile. Les gens entrent par là. Une nouvelle énergie positive peut également y affluer. Examinez de plus près votre porte d’entrée : sentez-vous une résistance lorsqu’elle s’ouvre ? Vous entendez des grincements ? La peinture est-elle un peu vieille ? Réparez ces défauts. Plus l’accès est facile, plus l’énergie positive entre facilement. Mettez ce principe en pratique dans toute votre maison. Dans vos chambres, il est important qu’il y ait suffisamment d’espace pour permettre au Chi de circuler. Gardez les portes ouvertes et essayez de créer autant d’espace ouvert que possible.
Conseil n°2 : embrasser la nature
Le Feng Shui nous apprend qu’il est important d’avoir un équilibre entre les formes naturelles et les formes créées par l’homme. Les appareils technologiques occupent une place de plus en plus centrale dans notre société actuelle. Rangez les iPads et autres ordinateurs portables pour qu’ils ne soient plus le centre de l’attention. Assurez-vous d’être entouré de choses qui apportent une réelle valeur ajoutée en termes de fonctionnalité ou de valeur émotionnelle. Les plantes et fleurs vivantes rendent également votre maison plus naturelle. Selon le Feng Shui, elles diffusent même une énergie positive.
Conseil n°3 : donner à chaque besoin son propre espace
Chaque pièce remplit une fonction différente. Essayez d’aménager chaque pièce de manière à ce qu’elle puisse répondre de manière optimale à vos besoins. Optez toujours pour des meubles et des ambiances qui s’intègrent parfaitement dans la pièce et apportent une réelle valeur ajoutée. Dans la chambre à coucher, par exemple, il est important de mettre l’accent sur la tranquillité. Peignez donc vos murs dans des tons doux. Dans le bureau, il est important de se pencher sur la fonctionnalité. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez travailler de manière optimale, sans être dérangé. Veillez à disposer d’un espace de rangement suffisant dans chaque pièce, afin de créer une sensation générale de calme et de tranquillité.
La plupart des contrats de location pour une maison ou un appartement (où le locataire est domicilié) sont conclus pour 9 ans. Mais que se passe-t-il à la fin de cette période ? Le locataire peut-il continuer à louer ? Faut-il un nouveau contrat de location ?
Dans les trois régions (Flandre, Bruxelles et Wallonie), la « durée standard » d’un contrat de location est de 9 ans (bien que des contrats à court et à long terme puissent également être conclus). À la fin de cette période, il se peut que vous, en tant que locataire ou propriétaire, souhaitiez poursuivre le bail (que ce soit à des conditions différentes ou non) ou y mettre fin. Comment procéder ?
Renouvellement tacite
La première option qui s’offre à vous en tant que locataire et propriétaire est de « ne rien faire« . Si aucun d’entre vous ne donne de préavis de résiliation, le bail sera renouvelé tacitement. En effet, le contrat de location ne prend pas automatiquement fin à la fin des neuf ans.
Cette prolongation est de trois ans. Les conditions du contrat de location existant (par exemple en ce qui concerne le loyer) continueront à être d’application. Toutefois, le loyer sera indexé et si les conditions légales sont remplies, vous pouvez également demander une révision du loyer.
Pendant ces trois ans, le locataire peut toujours résilier le bail avec un préavis de trois mois et sans avoir de frais à payer. En revanche, en tant que propriétaire, vous ne pouvez mettre fin au loyer qu’à la fin des trois ans, sauf si vous-même (ou certains membres de votre famille) souhaitez emménager dans l’immeuble ou si vous donnez un préavis pour effectuer certaines rénovations.
Une telle prolongation tacite peut également se produire plusieurs fois. Si aucun d’entre vous ne résilie le loyer avant la fin des trois années de prolongation, celui-ci sera prolongé de trois années supplémentaires. Le nombre de renouvellements possibles de cette manière est à proprement parler « illimité ».
Préavis
Si vous souhaitez que le loyer prenne fin à la fin des neuf premières années, vous devez donner un préavis. En tant que locataire, il suffit de respecter un délai de trois mois. Là encore, en tant que locataire, vous ne devez au propriétaire aucune indemnité en dehors du délai de préavis. En tant que propriétaire, votre délai de préavis est plus long. Plus précisément, vous devez résilier le bail au moins six mois avant l’expiration des neuf ans.
Bien entendu, il est toujours possible de résilier le contrat de location d’un commun accord, mais ce dernier doit être sur papier et contenir la signature du locataire et du propriétaire.
Un nouveau bail ?
Si, au bout de neuf ans, vous souhaitez continuer à louer le bien, mais à des conditions différentes (par exemple en termes de loyer), cela est également possible. Vous devez alors établir un contrat résiliant le loyer existant. Ce bail peut également être conclu pour une période inférieure à trois ans. Dans ce contrat, vous pouvez ensuite conclure d’autres arrangements concernant le loyer.