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  • Votre propriétaire peut-il mettre une minuterie sur votre chauffage ou votre chauffe-eau ?

    Non, ce n’est pas anodin. De nombreux propriétaires mettent un « timer » sur le système de chauffage ou le boiler pour limiter la consommation. Est-ce acceptable ?  La Cour de cassation s’est récemment prononcée sur cette question.

    Quels sont les faits ?

    Un propriétaire a placé une minuterie dans la propriété qu’il louait, afin de limiter l’accès du locataire à l’eau chaude et au chauffage. Le locataire a trouvé cela inconcevable et s’est adressé au tribunal.  Il a estimé qu’en plaçant la minuterie, la propriété louée ne répondait plus aux exigences de base en matière de sécurité et de santé.

    Et le juge, qu’a-t-il décidé ?

    Le tribunal (ainsi que la Cour de cassation) a donné raison au locataire. Le tribunal a statué qu’un propriétaire doit assurer le fonctionnement continu du système de chauffage dans la propriété louée. Il est donc interdit, selon le juge, de placer une minuterie sur le système de chauffage dans le but de le déconnecter à certaines heures. Le propriétaire a donc été obligé de « retirer » la minuterie et de payer des dommages et intérêts.

    La morale de l’histoire ?

    Lorsque vous louez une maison ou un appartement, votre propriétaire doit s’assurer qu’il vous offre un équipement de chauffage suffisant et sûr. Ces appareils de chauffage doivent pouvoir chauffer à une température normale les pièces que vous louez.  En outre, votre propriétaire doit également veiller au fonctionnement continu du système de chauffage et ne peut pas, par exemple, y placer une minuterie.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

     

  • Quel type de kot étudiant choisir pour la rentrée ?

    La chasse aux kots est lancée ! Pour la rentrée académique prochaine, il est temps de choisir son logement. Mais quel kot choisir ? L’habitant, le studio, la colocation et tutti quanti, possèdent des avantages et des inconvénients. Voici nos conseils pour choisir le logement étudiant qui vous convient le mieux. 

    La colocation

    Ce type de logement est très apprécié des étudiants. En effet, il va permettre de réduire le loyer de la maison ou de l’appartement. Il faudra aussi partager les espaces communs avec 3 à 5 personnes maximum (cuisine, salle de bain, buanderie, etc.). Petit conseil : privilégiez une colocation avec une bande de copains que vous connaissez bien et avec qui vous vous entendez bien.

    Chez l’habitant

    Idéal pour ceux qui ont besoin de calme, le kot chez l’habitant se caractérise ainsi, car le propriétaire habite le logement. En cas de pépin, le bailleur est directement accessible. Par contre, il faudra vous arranger avec le propriétaire pour ce qui est des visites et des soirées.

    Le logement communautaire

    Chacun possède sa chambre, mais tous les espaces sont à partager. Contrairement à la colocation, le kot communautaire accueille une dizaine de petites chambres meublées. En général, il y a plusieurs douches et WC.

    Le studio

    Pour les étudiants en quête de calme et d’un lieu privé, le studio sera le logement par excellence. Généralement spacieux, il possède une cuisine, une salle de bain, une toilette et une pièce de vie qui séduira les couples ou les étudiants studieux. Malheureusement, ce type de bien est plus cher.

     

  • Une piscine… « écolo » ? 4 alternatives au chlore !

    En attendant la mise en place de normes environnementales strictes au niveau européen, il est d’ores et déjà possible de rendre sa piscine plus éco-responsable grâce à tout un panel de nouvelles solutions.

    Le chlore, non merci

    Le chlore est le produit désinfectant le plus couramment utilisé par les propriétaires de piscine. Bon marché, il permet d’éliminer les bactéries et les micro-organismes présents dans l’eau du bassin. Inodore, il se transforme au contact de l’eau et crée du chlore actif, du chlore potentiel ainsi que de la chloramine.

    C’est cette chloramine qui apparaît au contact de la sueur, des résidus de peaux et des cheveux présents dans l’eau et qui va dégager une odeur forte que l’on associe à l’odeur du chlore. Plus l’eau de votre piscine contient de la chloramine, plus elle est contaminée et plus elle sent le chlore… En outre, plus l’eau de votre piscine contient de la chloramine et moins elle contient de chlore actif (agent désinfectant). Ce qui signifie un sous-dosage de chlore et une inefficacité de celui-ci.

    Outre la difficulté à trouver un bon équilibre entre les trois composés évoqués ci-dessus, le chlore peut aussi être source d’irritations voire de troubles respiratoires et ainsi impacter l’environnement lors d’éclaboussures autour de la piscine. De nouvelles alternatives plus vertes sont donc développées afin de réduire autant que possible l’utilisation de ces produits chimiques.

    L’ozone

    La stérilisation à l’ozone est utilisée depuis plusieurs années pour traiter l’eau de distribution. Ce système a pour propriété de directement détruire les micro-organismes et les parasites. Il s’agit d’un procédé qui a un impact quasiment nul sur l’environnement et qui, au contraire du chlore, ne crée aucun dérivé néfaste.

    L’électrolyse de sel

    Autre procédé respectueux de l’environnement et à faible consommation énergétique : l’électrolyse de sel. Cette dernière crée automatiquement l’agent chimique qui va traiter l’eau. Vous n’avez donc plus besoin de stocker des produits toxiques tandis, qu’ici aussi, aucun sous-produit toxique n’est généré.

    Les rayons ultra-violets

    Tout comme l’ozone, les rayons UV sont utilisés pour traiter l’eau de distribution. De puissantes lampes UV-C agissent directement sur l’ADN des micro-organismes afin d’interrompre leur développement. De quoi ici aussi réduire la consommation des autres produits chimiques traditionnels, à hauteur de 80 à 90 % !

    L’oxygène actif

    Dernière alternative : l’oxygène actif. Totalement inoffensif pour la peau et les muqueuses, ce traitement utilise une molécule naturelle qui va se dissoudre dans l’eau du bassin en rejetant une grande quantité d’oxygène. L’effet est immédiat mais non rémanent, ce qui veut dire qu’il doit être utilisé en complément d’un autre traitement.

  • Pas de détecteurs d’incendie ? Voici ce que vous risquez !

    Dans toutes les régions du pays, l’installation de détecteurs incendie est réglementée. Mais si vous n’en avez pas, que risquez-vous ?

    En Flandre, depuis peu, vous devez avoir un nombre suffisant de détecteurs de fumée dans votre logement. Cela s’applique aussi bien à un logement loué qu’à votre résidence principale.  Concrètement, cette obligation signifie qu’il doit y avoir au moins un détecteur de fumée à chaque étage.

    En Wallonie, la règle qui date de 2004 est plus ou moins similaire et impose un minimum d’un détecteur pour les logements de moins de 80 m² et de deux détecteurs pour les appartements plus spacieux. Dans le cas d’une maison, cette même règle s’applique par étage. A Bruxelles, cette obligation ne concerne que les logements mis en location.

    Maison inhabitable

    Si vous vivez dans votre propre maison située en région flamande, vous ne serez pas (pour l’instant) puni s’il n’y a pas de détecteurs incendie. Si vous louez votre maison, en revanche, vous serez sanctionné. Si vous n’installez pas de détecteurs de fumée, vous pourriez même ne plus pouvoir louer votre bien à partir du 1er janvier 2021. En Wallonie et à Bruxelles, vous vous exposez à une amende, à une mise en conformité et à une interdiction de louer le bien…

    Poursuites pénales

    En tant que propriétaire, vous risquez également d’être poursuivi en justice, surtout si un incendie a blessé ou tué un locataire. Ce que vous risquez ? Une amende et/ou une peine de prison.

    Assurance incendie

    Si vous n’avez pas installé de détecteurs de fumée et qu’un incendie se déclare à votre domicile, l’assureur doit quand même indemniser les dommages. L’absence de détecteurs de fumée ne signifie donc pas que vous ne serez pas indemnisé en cas de sinistre. Toutefois, il est possible que l’assureur annule la police d’assurance par la suite et que vous deviez chercher une autre compagnie pour vous assurer.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Que faire si votre propriétaire n’intervient pas en cas de dégâts ?

    En plein hiver, la chaudière du logement que vous louez tombe en panne et vous vous retrouvez sans chauffage ni eau chaude. Ce cas de figure incombe au propriétaire de proposer une solution dès que possible, la chaudière étant considérée comme faisant partie intégrante d’un bien mis en location.

    Seulement voilà, malgré plusieurs coups de fil et SMS, votre propriétaire tarde à réagir. Que faire ?

    Évitez l’agressivité et les menaces

    Dans un premier temps, si vous entretenez une bonne relation avec votre bailleur, optez pour les canaux de communication conventionnels, tels que le téléphone, le SMS ou encore l’e-mail. Expliquez brièvement le problème rencontré et les tracas que celui-ci occasionne au quotidien. N’hésitez pas à d’ores et déjà communiquer vos disponibilités afin que votre propriétaire puisse revenir vers vous, éventuellement accompagné d’un professionnel.

    S’il ne réagit pas à vos différents appels, envoyez-lui un courrier recommandé dans lequel vous le mettez en demeure de procéder aux réparations dans un délai raisonnable. Vous disposerez ainsi d’une preuve écrite en cas de litige futur. Inutile d’utiliser un ton menaçant ou agressif, restez toujours neutre dans vos différents échanges écrits.

    Si malgré la lettre recommandée votre propriétaire ne prend toujours aucune mesure appropriée, il vous reste alors deux possibilités :

    • Vous optez pour une procédure de conciliation devant le juge de paix. Inconvénient : pour qu’il puisse y avoir « réconciliation des parties » et parvenir à un accord, le propriétaire doit être présent lors de l’entrevue avec le juge,
    • Vous pouvez également porter l’affaire devant le juge de paix via une requête ou une assignation. Dans ce cas, il s’agit d’un procès et le juge de paix peut statuer même en l’absence du propriétaire. Vous pouvez y demander l’autorisation de faire effectuer les travaux vous-même (en présentant un devis), exiger des dommages et intérêts voire la dissolution du contrat de bail.

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  • Table de salle à manger : 3 erreurs à éviter !

    Pièce sociale par excellence, la salle à manger s’articule généralement autour d’une généreuse table. Celle-ci sera peut-être le théâtre de quelques-unes de vos plus belles soirées ! Alors, autant bien la choisir…

    matelpro

    Plusieurs critères permettent de guider le choix d’une « bonne » table à manger. Tout d’abord, il conviendra de l’adapter à l’espace disponible. Certes, une grande table est généralement élégante. Mais dans les endroits exigus, elle devient surtout, vite encombrante !

    Une table trop grande !

    Dans les grandes pièces, une table massive peut se placer sans problème en plein centre. Pour les plus petites pièces, on veillera à conserver au moins 60 cm entre le bord de la table et un mur si l’on souhaite conserver un passage. Mais cette largeur n’est suffisante que si personne n’est installé de ce côté de la table !

    Sinon, vous y ajouterez encore 60 cm supplémentaires qui correspondent au recul moyen nécessaire pour se glisser sur une chaise. Dernière précaution : si vous souhaitez conserver l’usage d’une armoire une fois les convives assis, prenez votre mesure avec sa porte ouverte et/ou ses tiroirs sortis.

    Des chaises inadaptées

    Le format des chaises n’étant pas standard, adapter sa table aux chaises retenues est aussi très important. On mesurera, par exemple, combien de chaises peuvent s’adapter par côté. On veillera aussi à adapter l’épaisseur du plateau de la table à la hauteur de chaises. Des chaises un peu plus hautes que la moyenne s’accompagnent mal, en effet, d’un plateau de table épais.

    Une forme trop peu pratique

    Une fois la taille « idéale » de votre table de salle à manger arrêtée, reste encore à choisir la forme adéquate. Généralement, les tables rondes ou ovales s’adaptent mieux aux grandes pièces. Elles sont conviviales mais elles s’installent difficilement le long des murs et prennent plus de places que des tables rectangulaires équivalentes.

    Dans les grandes pièces, on privilégie dès lors encore souvent les tables rectangulaires. Elles permettent de passer facilement de 4 à 8 voire 10 convives sans devoir sortir des allonges.

    Pour les plus petites pièces, le format carré ou rectangulaire s’impose généralement (on peut plus facilement les disposer le long d’un mur) mais dans tous les cas avec des mensurations contenues. On veillera alors à s’orienter vers un modèle extensible à l’occasion via des allonges.

  • La tendance jardin : la « permaculture » ! C’est quoi ?

    Très en vogue dans nos contrées depuis une bonne dizaine d’années, la permaculture est un mode d’agriculture qui privilégie une symbiose naturelle optimale entre les différents écosystèmes. Son inspiration vient de la nature même ainsi que de son fonctionnement, mais aussi de la tradition. On vous décortique le tout !

    Made in Japan

    À l’origine, le concept de permaculture s’est inspiré du modèle d’agriculture naturelle développé par le japonais Masanobu Fukuoka. Celui-ci a ensuite été théorisé dans les années 1970 par les chercheurs australiens Bill Mollison et David Holmgren.

    De nos jours, la permaculture forme ceux qui le souhaitent à une éthique ainsi qu’à un ensemble de principes, l’objectif étant de permettre aux initiés de concevoir leur propre environnement et créer ainsi des milieux plus autonomes, plus durables et plus résilients. De quoi, in fine, atteindre une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution.

    Trois principes

    Traditionnellement, la permaculture repose sur trois principes éthiques :

    1. prendre soin de la terre,
    2. prendre soin de l’homme,
    3. partager équitablement les ressources.

    Mais au-delà de ces fondamentaux éthiques, chaque permaculteur est libre de développer son propre système de principes, pourvu qu’il garde à l’esprit ces trois grands principes. Le permaculteur verra ainsi ses méthodes évoluer au fil du temps, en fonction de la progression de ses connaissances et de ses observations. Plus ces méthodes et principes font corps avec le permaculteur, plus ils deviennent de l’ordre du réflexe et rentrent ainsi progressivement dans la culture locale, tendant du coup vers une « culture permanente ».

    En outre, qui dit observation dit une attention de tous les instants. Le permaculteur apprendra donc à libérer son regard, à observer son sol et à s’assurer que celui-ci respire convenablement. Au potager, la permaculture permet un jardinage durable qui permet d’éviter d’arroser, de labourer et de recourir à des engrais, mais aussi de récolter ses graines, d’amender le sol sans intrants ou encore de soigner les légumes avec des purins végétaux.

    En créant un potager qui reproduit un écosystème en équilibre, où les légumes et les fruits se ressèment à leur gré, le tout en mode « bio » et toute l’année, le permaculteur atteindra une satisfaction pleine et entière, créatrice de liens forts entre l’homme et la nature.

    Vous souhaitez faire évoluer votre potager vers la permaculture ? Ce ne sont pas les ouvrages qui manquent sur le sujet, ni les sites internet dédiés à cette nouvelle tendance !

  • Climatisation : faut-il un permis d’urbanisme ?

    Avec les canicules que nous avons connues ces derniers étés et que nous connaîtrons encore régulièrement, nous sommes de plus en plus nombreux à nous ruer sur les climatisations. Mais faut-il un permis d’urbanisme ?

    Si vous installez une climatisation avec une unité extérieure, vous n’avez en principe pas besoin d’un permis d’urbanisme. Renseignez-vous toutefois auprès de votre commune, car dans certains cas, une déclaration est nécessaire !

    Si vous habitez en appartement, les choses se compliquent. Tant que vous ne touchez pas aux parties communes, tout va pour le mieux êtes libre de l’installer. Dans le cas contraire, si vous devez par exemple, percer la façade commune pour installer votre unité, il vous faudra en faire la demande lors de la réunion des copropriétaires qui devra approuver aux ¾. En cas de refus, vous pouvez aller voir le juge de paix.

  • 4 conseils pour décorer votre véranda

    La véranda reste très populaire chez nous. Cette pièce prolonge souvent la cuisine et permet aussi de se relaxer, tout en offrant une belle vue sur le jardin. Mais comment bien aménager ce lieu de vie ? Il importe de bien définir l’usage que vous désirez en faire et de respecter le style général de votre maison. Les 4 conseils qui suivent vous aideront à poser les bons choix.

     

    Conseil 1 l Définissez bien l’usage que vous ferez de votre véranda

    Acheter une habitation comportant une véranda, c’est très bien, mais il importe avant tout de savoir ce que vous allez faire de cet espace. Prenez également en compte l’aménagement de la construction, afin de choisir plus efficacement les meubles que vous y placerez. Si vous faites construire une véranda après l’achat de la maison, vous pourrez bien sûr faire preuve de plus d’originalité et façonner l’espace de vos rêves, qui sera parfaitement adapté à vos souhaits.

     

    Conseil 2 l Choisissez le bon revêtement de sol

    La solution la plus simple (et aussi souvent la plus esthétique) est de prolonger dans la véranda le revêtement du reste de la maison. Mais le meilleur revêtement de sol pour une véranda, c’est le carrelage. Car il est à la fois solide, facile à entretenir et disponible dans toutes les formes et tailles. Avec le carrelage, vous pourrez rentrer du jardin sans trop vous souciez de l’état de vos pieds, car ce revêtement est très facile et rapide à nettoyer. Ce n’est bien sûr pas pareil avec une moquette ou un tapis.

     

    Conseil 3 l Optez pour un ensemble harmonieux

    Pour les coloris, choisissez idéalement des teintes qui s’harmonisent avec celles du reste de la maison : opter pour un style totalement différent est rarement une bonne idée. Si vous faites construire votre véranda, demandez au fabricant de réfléchir à la question. Et prenez aussi le temps de regarder plusieurs réalisations d’un fabricant avant de vous lancer dans l’aventure avec lui.

     

    Conseil 4 l Créer un havre de paix

    La véranda est une pièce qui sert à se détendre. L’aménagement intérieur doit donc correspondre à cet objectif. Trouver le mobilier le mieux adapté n’est pas toujours facile, mais cela vaut la peine de prendre un peu de temps pour remplir cette mission. Si c’est trop compliqué, vous pouvez vous faire aider dans cette tâche par un architecte d’intérieur.

     

  • Acheter un bien immobilier d’investissement ? Voici les aspects à prendre en compte

    Laisser votre argent à la banque ne produit aujourd’hui plus de rendement. Il est donc préférable de placer vos économies ailleurs. Par exemple en investissant dans l’immobilier. Vous possédez déjà une maison mais songez à acheter un bien d’investissement ? Dans ce cas, il faudra prendre en compte certains aspects et coûts.

     

    Conditions bancaires plus strictes     

    Si vous décidez acquérir un bien d’investissement, sachez alors qu’il vous faudra disposer de fonds propres confortables. Au début de l’année, les règles en matière d’achat de biens immobiliers ont été durcies et c’est donc bien sûr aussi le cas pour les biens d’investissement. Quiconque achète une seconde résidence pour la louer doit apporter en fonds propres 20% de la valeur du prix d’achat. Certaines banques font toutefois encore une exception et ramènent le pourcentage de fonds propres à 10%.

     

    Attention aux coûts supplémentaires

    Vous avez trouvé un bien idéal que vous désirez acquérir afin de le louer ? Très bien ! Mais, en plus du prix d’achat, n’oubliez pas de prendre en compte les frais d’enregistrement. Leur montant est un pourcentage du prix d’achat et il varie en fonction qu’il s’agisse d’un premier bien ou d’un bien secondaire. Depuis cette année, en Flandre, le coût est de 6% pour l’achat de votre première habitation. En revanche, dans cette Région, les droits d’enregistrement d’un bien d’investissement grimpent à 10%. Concrètement, si vous achetez un bâtiment pour 250.000 €, vous devrez donc payer 8.000 € de droits d’enregistrement s’il s’agit de votre première habitation, mais il faudra débourser 25.000 € dans le cas d’une seconde résidence ou d’un bien d’investissement. Et il faudra aussi tenir compte des autres coûts, comme l’assurance incendie, les rénovations, etc.

     

    N’oubliez pas les impôts

    Chaque année, vous devrez payer une taxe foncière sur votre propriété. Celle-ci est calculée en fonction du revenu cadastral du bien. Dans le cas d’un bien d’investissement, vous devez indiquer chaque année au fisc le montant de ce revenu cadastral. Le fisc va alors indexer ce montant et l’augmenter de 40%. Et si vous louez votre bien à des fins professionnelles, vous devrez déclarer les revenus locatifs nets. Ce montant s’ajoutera alors à vos autres revenus et sera imposé sur base de la tranche la plus élevée dans laquelle se situe votre revenu. Enfin, dans certaines communes et ville, vous devrez aussi payer des impôts locaux : une taxe supplémentaire est en effet prélevée sur les résidences secondaires. Ce n’est heureusement pas le cas partout.

    De bonnes nouvelles

    Lorsque vous souscrivez un prêt pour une résidence secondaire, vous pouvez heureusement toujours profiter d’une réduction d’impôt, celle liée à l’épargne à long terme, qui vous permettra de déduire jusqu’à 2.390 € de vos revenus. Mais attention : ce panier contient également les dépenses liées à l’épargne à long terme classique.