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  • Le syndic a fait une erreur ? Voici comment réagir !

    Le syndic de l’immeuble où vous êtes propriétaire, ne remplit pas correctement ses fonctions. Quelles mesures pouvez-vous prendre ? Pouvez-vous également tenir le syndic pour responsable des dommages qu’il a causés ?

    Vous pouvez attendre d’un syndic qu’il assure une bonne gestion financière, technique et administrative. En outre, il doit également connaître et respecter la législation. Mais que faire si le syndic commet des erreurs, par exemple en n’organisant pas correctement les assemblées générales ou en ne payant pas correctement les factures ? Ou pire encore, s’il commet une fraude avec l’argent des copropriétaires ?

    Nomination

    En principe, le syndic est nommé par l’assemblée générale des copropriétaires à la majorité simple. Toutefois, en tant que copropriétaire, vous pouvez faire des suggestions de personnes. Dans ce cas, demandez une offre à cette personne et, si nécessaire, demandez-lui de se présenter à l’assemblée générale des copropriétaires.

    Si un syndic est nommé, un accord écrit sera rédigé. Cet accord précisera également pour combien de temps le mandataire sera nommé.  Gardez à l’esprit que cette nomination ne peut pas dépasser trois ans.  Le mandat peut toutefois être renouvelé.

    La fin de la collaboration ?

    Si le syndic commet une erreur dans l’exercice de ses fonctions (ou si une majorité des copropriétaires n’en est tout simplement pas satisfaite), c’est également l’assemblée générale des copropriétaires qui peut décider de ne pas renouveler le contrat avec le syndic.

    Pendant la durée du contrat, l’accord peut également être résilié.  La loi stipule que l’assemblée générale peut révoquer le mandataire à tout moment. Dans ce cas, gardez à l’esprit que le syndic peut demander une indemnisation, sauf s’il commet une faute grave ou une fraude dans l’exercice de son mandat.

    Demander une indemnisation

    Si le syndic commet des erreurs de gestion, il peut en être tenu responsable. En outre, le syndic doit souscrire une assurance responsabilité civile.  Si l’association des copropriétaires souhaite engager la responsabilité du syndic, ce dernier ne peut pas être déjà déchargé de ses fonctions lors de l’assemblée générale.

    Si vous subissez un dommage individuel par la faute du syndic, vous pouvez parfois le tenir pour responsable. Pensez simplement à une indemnisation qui vous est due mais que vous n’avez pas reçue.

    Si le syndic est coupable de fraude, des poursuites pénales peuvent également être engagées contre lui. Enfin, s’il enfreint des règles professionnelles, une plainte peut être déposée contre lui.

    Si vous n’êtes pas d’accord avec une décision de l’assemblée générale…

    Dans ce cas, vous pouvez vous adresser au juge de paix, en lui demandant d’annuler ou de modifier une décision frauduleuse ou illégale de l’assemblée générale. Vous devez le faire dans un délai de quatre mois à compter de la date à laquelle l’assemblée générale a eu lieu.

    En outre, si le syndic ne peut pas être présent ou s’il ne l’est pas, vous pouvez demander au tribunal de désigner un syndic provisoire.

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.ra-advocaten.be)

     

  • Plutôt peinture ou papier peint pour vos murs ?

    Envie de redonner un coup de neuf à votre maison ? Rafraîchir les murs peut se faire de deux manières : la peinture ou le papier-peint. Mais quelle solution adopter ?

    Papier peint : quels avantages ?

    Votre truc à vous, ce sont les motifs ? Dans ce cas, le papier peint tombe sous le sens… Aujourd’hui, il existe d’ailleurs quantité de modèles avec des choix infinis en matière de couleurs, motifs, structures… De plus, le papier peint est plus chaleureux et accueillant.

    Papier peint : quels inconvénients ?

    Pas forcément simple, ni rapide à poser, il réclame de la patience, voire… des professionnels. De plus, il n’est généralement pas bon marché. Cela dit, une fois en place, le papier peint est à l’épreuve des années…

    Peindre : quels avantages ?

    Vous choisissez la couleur, achetez le pot de peinture et c’est parti ! Toutefois, pour un joli résultat, il faut s’assurer que la surface soit lisse et dégraissée. Les préparatifs sont donc limités et si vous n’aimez pas la couleur, il est très facile de changer !

    Peindre : quels inconvénients ?

    Des pots de peinture, il en existe à tous les prix, mais si vous recherchez la qualité, les tarifs peuvent vite grimper ! Une fois le pot ouvert, la peinture a une durée de vie limitée. Ainsi, si vous voulez repeindre votre mur après quelques années, vous devrez acheter de nouveaux pots. En pratique, les peintures s’avèrent souvent presque aussi chères, voire plus chères que le papier peint.

    Outre la couleur, les possibilités sont également assez limitées, sauf si vous maîtrisez des techniques de peinture spéciales. Bien sûr, vous pouvez aussi engager un professionnel, mais les coûts augmentent alors en flèche ! Dans tous les cas, optez pour une peinture de haute qualité : en effet, les modèles bon marché exigent plusieurs couches, donc vous payez plus de pots…

  • Installer un feu ouvert chez vous ? Voici les conseils d’un pro !

    Quoi de plus agréable que de disposer d’un feu ouvert au cœur de la maison ? C’est d’autant plus vrai lorsqu’il est placé au centre d’une pièce, offrant alors une vue périphérique sur les flammes du foyer. Eric, un pro, nous donne quelques conseils…

    Intégrer un foyer au sein de la maison est une plus-value indéniable. Outre la disposition classique le long d’un mur, il est aussi possible de suspendre une cheminée au beau milieu d’une pièce ou encore de remplacer un mur non porteur par une cheminée à double vitrage afin de séparer, ne fût-ce que visuellement, deux pièces de la maison. Une telle installation ne s’improvise néanmoins pas et exige l’intervention de professionnels !

    Partir d’un conduit existant

    Pour Eric, deux scénarios sont envisageables : « le premier consiste à partir d’un conduit de cheminée existant. C’est souvent le cas dans les maisons plus anciennes qui comptent généralement plusieurs conduits. Commencez par vérifier si la pièce à équiper dispose bel et bien de celui-ci. » C’est le cas ? « Alors faites venir un installateur spécialisé afin de vérifier si le conduit est aux normes et s’il est utilisable pour y raccorder un foyer. Notez que l’installation de feux placés au centre d’une pièce nécessite bien souvent un conduit plus large que pour une cheminée classique. Ils oscillent en général autour de trente centimètres. » Si l’évacuation est trop étroite, il faudra en créer une plus large ou opter pour un autre emplacement.

    Créer un nouveau conduit

    Second scénario : en l’absence d’un conduit existant, il convient de vérifier s’il est envisageable d’en installer un nouveau. « Dans ce cas, explique Eric, il faut bien entendu respecter les contraintes techniques imposées par la pièce. On pense notamment aux distances de sécurité à envisager autour du foyer, au nombre maximum de coudes dans le conduit ou encore à l’obligation de dépasser le faîtage de plusieurs dizaines de centimètres. » Vous l’aurez compris, c’est un boulot pour un installateur agréé. Ce dernier sera à même de vous renseigner quant à ces différentes contraintes.

    Les critères dont il faut tenir compte

    Eric rappelle quelques règles de base : « un foyer placé au centre d’une pièce impose certaines règles, à commencer par une surface minimum au sol de 60 x 100 cm. En outre, si le conduit traverse une pièce supérieure, ce dernier devra être calfeutré dans un caisson d’une vingtaine de centimètres d’épaisseur. Pour contourner cet écueil, il est possible de faire passer l’évacuation dans un placard aménagé pour l’occasion, mais une telle disposition n’est pas toujours envisageable. »

    Arrivée d’air !

    « Enfin, poursuit Eric, vous devez créer une arrivée d’air frais dans la pièce occupée par la cheminée. Cela peut se faire soit par l’intermédiaire d’une grille d’aération percée dans le mur, soit via le sol où l’on placera un conduit ignifuge relié à l’extérieur. » Notez que pour un foyer suspendu, si votre sol est constitué de bois ou recouvert d’une moquette, une protection spécifique devra être placée directement sous la cheminée !

  • Pouvez-vous acheter une maison alors que vous êtes en instance de divorce ?

    Les personnes qui divorcent envisagent parfois d’acheter une nouvelle maison ou un nouvel appartement sous prétexte que « louer serait une perte d’argent ». Mais pouvez-vous acheter alors que vous divorcez ?

    Le divorce n’a pas encore été prononcé

    Si le divorce n’a pas encore été prononcé, c’est le contrat de mariage qui déterminera si vous pouvez ou non acheter une maison « seul ».  Si vous êtes marié sous le régime de la séparation de biens, il n’y a pas de problème. Si, au contraire, vous avez été marié selon le système légal, un régime différent s’applique. En effet, dans ce cas, si vous souhaitez acheter un bien immobilier pendant la procédure de divorce, votre ex doit en principe intervenir et donner son accord (sauf si vous effectuez l’achat avec vos propres fonds).

    La liquidation du régime matrimonial est toujours en cours

    Si vous êtes déjà divorcé mais que la liquidation du régime matrimonial est en cours, vous pouvez acheter votre propre propriété. Dans ce cas, votre ex-femme n’a pas à intervenir dans la vente.

    Mieux vaut réfléchir à deux fois

    Même si vous pouvez acheter une nouvelle propriété, mieux vaut y réfléchir à deux fois avant de le faire. En effet, vous devez évidemment disposer des fonds nécessaires, ce qui peut poser un problème si la liquidation du régime matrimonial n’est pas encore terminée. La banque peut également refuser de vous accorder un prêt si, par exemple, il reste encore un crédit pour l’ancienne maison familiale (qui n’a peut-être pas encore été vendue).

    De plus, cet achat peut vous causer des problèmes financiers, ce qui pourrait vous obliger à accepter un arrangement moins favorable lors de la liquidation du régime matrimonial.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Une réparation qui met trop de temps à être effectuée : le locataire peut-il demander une compensation ?

    Votre propriétaire doit effectuer une réparation dans la maison ou l’appartement que vous louez, mais vous ne voyez rien venir. Pouvez-vous alors demander une compensation (ou une réduction du loyer) ?

    Supposons que le chauffage de la maison que vous louez tombe en panne. Hélas, le propriétaire tarde à réagir. Dans ce cas, pouvez-vous lui demander une indemnisation?

    Un délai « raisonnable »

    Si le bien que vous louez présente un défaut, vous devez en informer le propriétaire. Celui-ci doit alors faire effectuer les réparations dans les plus brefs délais, à savoir, le temps pour le propriétaire de trouver un entrepreneur afin de planifier et d’exécuter les travaux.

    Le délai vous paraît top long

    En principe, vous ne pouvez pas demander d’indemnisation au propriétaire si un problème survient dans votre habitation. Il existe toutefois une exception : si le propriétaire n’a pas réagi à temps. Dans ce cas, vous pouvez demander une indemnisation pour la période en question.

    Et pendant la réparation ?

    Vous ne pouvez pas non plus demander d’indemnisation pour la période de réparation, même si celle-ci prend un certain temps. La loi stipule que si le propriétaire doit effectuer des réparations urgentes qui ne peuvent attendre la fin de la période de location, le locataire ne peut s’y opposer, même si cela lui cause des désagréments. En outre, il ne peut pas demander d’indemnisation au propriétaire si les réparations prennent au maximum 30 ou 40 jours (selon la région où se trouve le bien).

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

     

  • Installer un poêle à pellets : combien ça coûte ?

    Vous êtes de plus en plus nombreux à être séduits par les poêles à pellets ! Economiques, assez écologiques, performants et faciles à utiliser, ils se présentent comme des chauffages d’appoint (ou principaux) de choix. Certains, à l’instar votre serviteur, en font même leur source principale de chauffage ! Mais combien coûte une installation ?

    La fourchette est énorme : elle démarre à un gros millier d’euros si vous optez pour un poêle à convection naturelle dans une petite pièce et peut culminer à plus de 15.000 euros pour le fin du fin technologique. On décortique tout ça avec vous !

    Quel type de poêle ?

    Tout d’abord, il faut savoir vers quel type de poêle vous orienter.

    • L’entrée de gamme, c’est le poêle à convection naturelle. Celui-ci chauffe l’air par rayonnement, sans l’aide de ventilateur. Cela le rend silencieux, mais en revanche, il ne chauffera que ce qui est directement près de lui. On en trouve de quelques centaines d’euros à plus de 3.000 euros pour un modèle connecté et au design sophistiqué.
    • Le poêle ventilé: ce modèle possède une soufflerie qui lui permet de chauffer plus et mieux. Son gros avantage, c’est de pouvoir chauffer rapidement une pièce à une température donnée ! Son gros inconvénient, c’est d’être bruyant. Comptez un gros millier d’euros pour un modèle d’entrée de gamme à plus de 5.000 euros pour le fin du fin.
    • Le poêle canalisable: ici, la technologie n’est pas vraiment dans le poêle. Ils sont d’ailleurs souvent affichés au même prix que les poêles ventilés. En revanche, l’installation est plus complexe : ces poêles redistribuent l’air chaud dans des gaines murales. Ce type de poêle permet donc de chauffer l’ensemble de votre habitation ! Evidemment, les premières pièces desservies par les gaines seront les plus chaudes. A méditer lorsque vous songerez à l’emplacement de votre poêle.
    • Le poêle hydraulique: celui-ci, c’est quasiment une chaudière à pellets ! En effet, il peut être raccordé au circuit d’eau et remplacer votre chaudière traditionnel. A réserver aux amateurs d’esthétisme car il est moins performant qu’une chaudière… Entre 2.000 et 5.000 euros.
    • Le poêle de masse: lui, c’est le nec plus ultra. Ses matériaux exotiques (stéatite ou brique) permettent un rayonnement important de la chaleur. Une flamme le matin et il rayonnera pour le reste de la journée ! Très économique à l’usage donc, mais pas vraiment à l’achat : comptez entre 2.000 et plus de 10.000 euros !

    Quelle puissance ?

    • Si vous comptez simplement chauffer une petite pièce de moins de 30 m², un poêle de moins de 3 kW sera suffisant.
    • Pour un appartement à la surface comprise entre 50 et 100 m², misez sur un poêle d’une petite dizaine de kW.
    • Pour une maison classique de 150 m², il faudra plutôt s’orienter vers un modèle de 15 kW.

    Bien entendu, ces puissances s’entendent pour une maison isolée. Avant d’envisager l’installation d’un poêle, nous vous conseillons donc d’isoler au mieux votre habitation, notamment par l’extérieur.

    Quid de l’installation ?

    Ici encore, tout dépend d’où vous partez :

    • Si vous avez déjà un poêle et qu’il s’agit simplement de le changer, comptez entre 200 et 600 euros.
    • Si vous n’avez pas encore de poêle mais déjà une cheminée (éventuellement tubée), pour moins de 1.000 euros, vous devriez vous en sortir.
    • Dans tous les autres cas, le budget sera forcément supérieur à 1.000, voire 1.500 euros.

    Quel prix ?

    Vous l’aurez compris, tout dépend donc de l’utilisation que vous comptez en faire, de l’espace que le poêle doit chauffer, de vos préférence en matière de design… Le prix peut donc varier de 1.000 à 15.000 euros !

  • Votre propriétaire peut-il poser un panneau « à vendre » ou « à louer » sur votre logement ?

    Vous louez une maison ou un appartement et votre propriétaire désire placer un panneau « à louer » sur l’une des fenêtres, à la fin du contrat de location. En a-t-il le droit ?

    Si votre contrat de location prend fin, le propriétaire va peut-être vouloir relouer le bien, voire le vendre. S’il désire organiser cette vente lui-même, il va sans doute installer un panneau sur la maison. Est-ce légal ?

    Tout est dans le contrat de location

    Le contrat de location liste souvent les droits du propriétaire s’il souhaite relouer son logement à la fin du bail ou s’il souhaite le vendre. On pense, par exemple, à la manière dont il peut faire la promotion de son bien. En principe, ce genre de clause est valable.

    Et si le contrat n’indique rien ?

    S’il n’y a rien dans le contrat de location, sachez que le propriétaire a le droit de faire de la publicité pour la location ou la vente de son bien. Il peut donc placer un panneau « à louer » ou « à vendre » sur la propriété.

    Il y a des limites

    Le panneau doit être placé de manière à être aussi inoffensif que possible pour le locataire. Par exemple, il n’est pas permis (sauf s’il a votre permission) de « couvrir » toute une fenêtre avec un panneau ou de faire une publicité jugée exagérée et qui vous serait préjudiciable.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

     

  • Voilages qui grisonnent ? Voici comment leur rendre leur éclat initial !

    Avec les années qui passent, les voilages ont tendance à jaunir ou à grisonner en fonction de leur exposition au soleil, ainsi qu’à la poussière et à la pollution. Leur rendre leur blancheur d’origine n’a pourtant rien de compliqué !

     

    Les voilages sont particulièrement pratiques. Tout en laissant passer la lumière, ils permettent de jouir d’une totale intimité, masquant discrètement l’intérieur des pièces qui donnent sur la rue ou souffrent d’un vis-à-vis. Par contre, le temps qui passe ne leur est généralement pas bénéfique. En effet, entre les rayons du soleil, la poussière, la fumée de cigarette et la pollution qui provient de l’extérieur, les voilages ont tendance à jaunir ou à grisonner.

    Une solution… gonflée

    Pour leur rendre leur éclat d’origine, inutile pourtant d’investir dans de coûteux produits. Avant toute chose, il convient de vérifier si vos rideaux peuvent être lavés en machine et à quelle température. Si c’est le cas, il suffit de préalablement les faire tremper dans une baignoire remplie d’eau tiède, dans laquelle vous aurez versé et dilué un sachet de levure chimique. Laissez agir durant une heure. Ensuite, placez vos rideaux dans le tambour de votre lessiveuse, sans trop le charger. Grâce au prélavage à la levure chimique, un simple programme délicat à 30° suffit généralement pour décrasser totalement vos voilages.

    Si vous êtes du genre expéditif et que vous préférez zapper l’épisode de la baignoire, vous pouvez directement mettre vos rideaux à la machine et recourir cette fois à du bicarbonate de soude doublé de citron. Ajoutez un peu de produit lessiviel et effectuez un programme classique à 40°.

    Pour éviter les plis, pensez à directement sortir vos rideaux de la machine une fois le programme terminé. Suspendez-les quand ils sont encore humides ! Grâce au poids supplémentaire dû à l’eau contenue dans les rideaux, les plis disparaîtront tout en séchant. Il n’est du coup généralement pas nécessaire de passer par la case fer à repasser !

  • Literie : avantages et inconvénients des mousses à mémoire de forme

    Dans le petit monde de la literie, qu’il s’agisse des matelas ou des oreillers, la mousse à mémoire de forme est une découverte qui a bouleversé le secteur. Souvent considérée comme un produit de luxe, est-elle pour autant un bon investissement ?

     

    La mousse à mémoire de forme utilisée en literie n’est rien d’autre qu’une mousse très spécifique qui porte le nom de mousse viscoélastique. Celle-ci est principalement composée de polyuréthane qui réagit au contact de la chaleur dégagée par le corps humain. Elle est donc thermosensible.

    Merci la NASA !

    A l’origine, la mousse à mémoire de forme a été développée par les ingénieurs de la NASA. Ceux-ci cherchaient alors à concevoir des sièges composés d’un matériau susceptible de limiter les points de pression subis par les astronautes lors des décollages et des atterrissages des navettes spatiales. Il aura ensuite fallu près de trois décennies pour que la mémoire de forme pénètre lentement mais sûrement le marché de la literie, générant une vraie révolution au tournant du millénaire.

     

    Si la mémoire de forme est très ferme au toucher, elle devient très rapidement molle une fois qu’elle entre en contact avec la chaleur corporelle. Le matelas ou l’oreiller composé de cette mousse high-tech s’adapte donc à la forme du corps ou de la nuque, assurant du même coup une relaxation optimale et, in fine, un sommeil de meilleure qualité. Par ailleurs, lorsque la personne installée sur le matelas change de position durant son sommeil, les parties non chauffées reviennent automatiquement à leur forme initiale. Matelas et oreiller s’adaptent donc instantanément en suivant fidèlement les contours du corps et de la nuque de l’utilisateur.

    Inconvénients

    Au rayon des désavantages, puisque la mousse viscoélastique est thermosensible, elle peut être à déconseiller pour les personnes qui génèrent beaucoup de chaleur durant leur sommeil, tout comme pour celles qui transpirent au-delà de la moyenne. Un écueil qui peut rapidement se révéler problématique, surtout lorsqu’il fait chaud. La mousse aura alors tendance à se déformer plus qu’il ne faut. Par contre, au contraire des idées reçues, ce type de matelas et d’oreiller ne donnent pas chaud, la mousse étant conçue pour pouvoir « respirer ».

    De la même façon, certains matelas en mousse à mémoire de forme peuvent durcir lorsqu’il fait froid. Elle est alors moins adhérente et prend un peu plus de temps pour épouser convenablement les formes du corps. Allumer le chauffage quelques minutes avant de se coucher est souvent suffisant pour atténuer ce point négatif.

    Avantages

    Pour ce qui est des avantages, ils sont particulièrement nombreux. Citons notamment un confort exceptionnel, grâce à une technologie qui épouse parfaitement la forme du corps, une parfaite distribution des points d’appui qui a tendance à limiter voire éliminer les douleurs aux hanches lors du réveil, la réduction des points de compression, bénéfique pour celles et ceux qui souffrent de maux de dos, un meilleur alignement du corps en position couchée ou encore une indépendance totale du couchage, la mousse absorbant tous les mouvements.

    Il ne sera donc pas nécessaire d’acheter deux matelas individuels pour les personnes qui dorment à deux dans le même lit. Cerise sur le gâteau, la mousse à mémoire de forme est généralement traitée contre les acariens, les moisissures et les bactéries, ce qui en fait un allié idéal des personnes souffrant d’allergies !

  • Plantes d’intérieur : n’oubliez pas de les « fertiliser » !

    Si l’engrais est indispensable à la bonne santé de nos plantes d’intérieur, ces dernières ont parfois besoin aussi d’un peu de repos afin de pouvoir repartir de plus belle une fois le printemps revenu.

     

    A quel moment de l’année et surtout à quelle fréquence faut-il fertiliser ses plantes d’intérieur ? C’est la question que bon nombre d’horticulteurs en herbe se posent, à juste titre. L’opération est indispensable, les plantes d’intérieur se cultivant dans des pots dont le volume est, par définition, restreint. Ceux-ci ont donc tendance à progressivement se vider de tous les éléments nutritifs nécessaires à la bonne santé de la plante.

    Que l’on opte pour des engrais liquides, en bâtonnets ou encore en granulés, la fenêtre de fertilisation des plantes d’intérieur demeure la même. On n’apportera de l’engrais à une plante que durant sa période de croissance, à savoir du mois de mars jusqu’à la fin du mois de septembre.

    Vous venez de l’acheter ou de la rempoter ?

    Notez que lorsque vous achetez une plante, ou lorsque vous la rempotez avec du nouveau terreau, il n’est pas nécessaire de la fertiliser, la majorité des terreaux contenant tous les éléments nutritifs nécessaires à la croissance de la plante pour une durée de deux mois environ. Ajouter de l’engrais à un terreau neuf peut du coup se révéler nocif pour la plante.

    Attention aux excès

    Pour ce qui est de la fréquence de fertilisation, tout dépend du type d’engrais utilisé. Les produits liquides peuvent être utilisés toutes les deux semaines, en respectant scrupuleusement le dosage recommandé par le fabriquant. Pour ce qui est des bâtonnets, tous les deux mois suffisent si l’on arrose la plante une fois par semaine. Enfin, les engrais à diffusion lente, comme les granulés, ne s’utilisent qu’une fois, au début du printemps.

    Retenez que dans tous les cas, un excès de fertilisant peut être fatal à la bonne santé de la plante ! Notez aussi que les cactus, les orchidées, les agrumes ainsi que les bonsaïs exigent un engrais spécifique. Il suffit dans ce cas de se référer aux recommandations reprises sur le flacon ou la boîte contenant l’engrais.