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  • Comment laisser votre maison à votre partenaire après votre décès ? 5 manières d’y arriver !

    Vous vivez avec votre partenaire dans une maison dont vous êtes l’unique propriétaire. Comment faire en sorte qu’il/elle puisse continuer à y vivre après votre décès ?

    Si vous vivez ensemble dans une maison ou un appartement vous appartenant, votre partenaire risque de devoir déménager à votre décès. Les cohabitants de fait n’héritent pas automatiquement l’un de l’autre et il y a des chances que vos héritiers ne tolèrent plus la présence de votre partenaire dans les biens qu’ils ont hérité. Néanmoins, il existe un certain nombre de solutions.

    Le testament

    Une première solution consiste à rédiger un testament dans lequel vous privilégiez votre partenaire. Vous pouvez rédiger ce testament vous-même ou le faire rédiger par un notaire.

    Vous pouvez y prendre de nombreuses dispositions. Par exemple, vous pourriez léguer la propriété de votre maison familiale à votre ex-partenaire. Vous pouvez aussi, par exemple, lui donner l’usufruit (à vie ou temporaire) de la maison ou un droit de séjour.  N’oubliez pas qu’il peut y avoir des limites à ce que vous pouvez léguer à votre partenaire par le biais d’un testament. Il est possible que vous ayez plusieurs héritiers (par exemple, vos enfants). Dans ce cas, ce que vous donnez à votre partenaire par testament ne peut pas dépasser la quotité dite « disponible » de votre héritage.

    Contrat de location

    En outre, vous pouvez également conclure un contrat de location à vie (ou non) avec votre partenaire, en vertu duquel vous convenez que ce contrat ne commencera à courir qu’à partir de votre décès. Dans ce cas, vos héritiers devront accepter votre partenaire comme locataire et ne pourront pas l’expulser.

    Veuillez noter que dans ce cas, vous devrez convenir d’un loyer réaliste. Dans le cas contraire, tout le monde pensera qu’il s’agit d’un don, avec les conséquences que cela peut avoir ! Ce loyer peut être payé mensuellement (à vos héritiers), ou via une somme unique.

    Option d’achat

    Une autre façon de procéder est de donner à votre concubin une option d’achat qu’il pourra faire valoir au moment de votre décès. Dans ce cas, vous vous engagez à ce que votre partenaire puisse acheter la maison ou l’appartement, et vous vous mettez immédiatement d’accord sur le prix d’achat.

    Là aussi, vous devez tenir compte du fait que si le prix d’achat est trop bas, vos héritiers risquent de prétendre qu’il s’agit en fait, d’une donation cachée.  N’oubliez pas non plus que si votre partenaire achète le bien, il devra payer les taxes sur celui-ci. Enfin, l’option d’achat ne doit pas nécessairement porter sur la pleine propriété du bien mais peut aussi, par exemple, porter sur son usufruit.

    Clause d’accroissement

    Autre solution : votre partenaire vous achète maintenant la moitié du bien et vous convenez d’une clause d’accroissement dans l’acte de vente. Dans ce cas, vous convenez que si l’un de vous deux décède, la totalité des biens revient à l’autre.  Toutefois, vous ne pouvez conclure un tel accord que si vous et votre partenaire avez à peu près les mêmes chances de décéder en premier.

    Mariage ou cohabitation légale

    Vous pouvez également choisir de vous marier ou de cohabiter légalement.  Les couples mariés et les cohabitants légaux ont un droit légal à l’héritage. Ainsi, votre conjoint héritera de l’usufruit sur votre héritage, dans la mesure où vous ne l’avez pas privé de ce droit.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

     

  • Location : Qui est responsable des moisissures ?

    Il arrive parfois que des moisissures se développent dans une maison ou un appartement loué. Est-ce la responsabilité du propriétaire ou du locataire ? Qui doit résoudre le problème ?

    Les locataires pensent parfois que si des moisissures se développent dans la maison qu’ils louent, c’est au propriétaire de résoudre le problème. Cependant, ce n’est pas toujours le cas.

    Quelle en est la raison ?

    Dans un premier temps, il est nécessaire d’identifier la raison de ces moisissures. Cela peut notamment être dû à un manque de ventilation, ce qui est la responsabilité du locataire.

    Si, au contraire, ces moisissures sont dues à une fuite ou à une humidité ascensionnelle, c’est au propriétaire de s’en occuper.

    Pas du même avis ?

    Si le locataire et le propriétaire ont un avis différent sur la source du problème, vous pouvez demander la visite d’un expert. En fonction de ses conclusions, vous saurez qui est responsable des moisissures.

    La communication comme règle de base !

    Même si le problème relève de la responsabilité du propriétaire, le locataire peut parfois avoir à supporter une partie des coûts. C’est notamment le cas si le locataire n’a pas notifié le problème à temps au propriétaire, ce qui a aggravé les moisissures.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

     

  • Feuilles mortes : 5 moyens de les « recycler » !

    Alors que le général hiver s’est installé dans ses quartiers, nous sommes encore nombreux à avoir des résidus de l’automne dans nos jardins : ces feuilles mortes aux couleurs contrastantes ! Vous ne savez qu’en faire ? Voici nos conseils !

    Ne laissez jamais ces feuilles au sol trop longtemps ! En effet, lorsque la saison est très pluvieuse, la couche de feuilles mortes va empêcher l’évaporation de l’eau, favoriser l’humidité et donc le développement de parasites et champignons, tout en empêchant votre gazon de profiter d’une lumière qui a tendance à se faire rare en cette saison.

    Pour ramasser ces feuilles, rien de tel qu’un bon râteau qui, en outre, vous permettra de supprimer la mousse qui se forme sur la pelouse. Procédez toujours dans le sens du vent afin d’éviter que ce dernier ne renvoie les feuilles mortes à l’opposé du tas vers lequel vous vous dirigez en ratissant.

    Une fois ramassées, que peut-on en faire ?

    1. Les feuilles mortes sont excellentes pour enrichir un compost ! Par contre, avant de les mélanger à celui-ci, mieux vaut les broyer à l’aide d’une machine ad-hoc. Elles favoriseront ainsi la création d’un terreau équilibré.
    2. Les feuilles peuvent également servir à pailler votre potager durant son repos hivernal. Composez une couche de 10 à 15 cm de feuilles afin de prévenir tout tassement tout en enrichissant la couche superficielle de votre jardin potager grâce à la décomposition progressive de ces feuilles. Veillez néanmoins à ne pas utiliser de feuilles de noyer ou issues d’un arbre malade.
    3. Elles peuvent également servir à protéger du froid de jeunes plantations. Il suffit pour cela de disposer une couche de feuilles autour du plant. Veillez cependant à aérer de temps en temps cet amas de feuilles, afin qu’il ne se charge pas en humidité.
    4. Votre terrain s’étend à perte de vue et certains coins ne sont pas visibles depuis la maison ? Vous pouvez alors laisser des tas de feuilles mortes à l’air libre. Ceux-ci constitueront un abri pour les petits animaux, comme les hérissons, les grenouilles et autres crapauds qui pourront s’y réfugier mais aussi y trouver de la nourriture !
    5. Enfin, vous pouvez également utiliser des feuilles mortes pour constituer des objets décoratifs ou des bricolages pour les enfants. Privilégiez bien entendu les feuilles propres et intactes. Vous pourrez alors constituer un herbier ou colorer et customiser les feuilles à l’aide de peinture de couleur vive.
  • Revêtement de sol en PVC : le bon plan ?

    Moins connus que les sols en vinyle, les sols en PVC sont encore relativement peu connus. Très proches des sols en vinyle, ils s’en distinguent par leur méthode de fabrication.

    Facile à entretenir

    L’un des plus gros avantages est sans aucun doute le fait qu’un sol en PVC est facile à entretenir. Passez la serpillière, l’aspirateur et c’est tout. De plus, ce type de sol est souvent à l’épreuve des rayures, ce qui est bon à savoir si vous avez des enfants ou des animaux de compagnie. Autres avantages : ils présentent une belle isolation acoustique et sont parfaitement compatibles avec un système de chauffage par le sol.

    Où le poser ?

    Résistant à l’eau et aux chocs, ce type de sol est naturellement parfaitement à sa place dans les cuisines et les salles de bains. Notez de plus que les hôpitaux, les restaurants et autres lieux publics en sont assez friands.

    Comme du vrai bois !

    Les modèles haut de gamme sont très difficiles à distinguer du vrai bois, certains proposant même du relief ! Jetez un coup d’œil aux derniers modèles, vous serez sans doute bluffés !

    Inconvénients ?

    Les gros chocs peuvent se marquer, le plancher doit être parfaitement droit, le prix est parfois dissuasif (et les modèles d’entrée de gamme sont à éviter) et enfin, ce matériau est peu respectueux de l’environnement.

     

  • 8 questions à se poser avant d’acheter votre prochaine maison

    Vous êtes à la recherche de la maison de vos rêves ? Encore faut-il savoir reconnaître les bonnes affaires et connaître vos possibilités de financement. Voici 8 questions à vous poser pour trouver la maison idéale.

    Belgian house

    A quoi ressemble le quartier ?

    Quand vous visitez une maison, demandez au propriétaire ou à l’agent immobilier ce qu’il pense du quartier. Prévoyez aussi un peu de temps pour vous balader aux alentours de la maison après la visite. Choisissez un quartier dans lequel vous vous sentez bien et où vous avez accès à tout ce dont vous avez besoin (magasins, écoles, …).

    Comment vais-je meubler et décorer ?

    Une fois que vous serez propriétaire de la maison, il faudra encore l’aménager. Les meubles et la décoration intérieure ont un coût et peuvent facilement venir ajouter plusieurs milliers d’euros à votre budget.

    Les frais liés à l’aménagement ne peuvent pas faire partie de votre prêt hypothécaire. Si vous souhaitez les financer avec un emprunt, vous pouvez contracter un prêt personnel. Le crédit à la consommation en Belgique peut servir pour n’importe quel achat : vous êtes libre de l’utiliser à votre guise.

    Pour quelles raisons le propriétaire vend-il sa maison ?

    Il est toujours intéressant de demander au propriétaire pourquoi il vend sa maison. Doit-il déménager pour son travail ? A-t-il besoin d’une maison plus grande ? C’est l’occasion de découvrir s’il déménage à cause d’un problème dans la maison ou dans le quartier. Si vous apprenez qu’il doit déménager rapidement, par exemple pour démarrer un nouvel emploi dans une autre ville, vous pouvez aussi négocier un meilleur prix de vente.

    De quand datent les dernières rénovations ?

    N’oubliez jamais de poser cette question quand vous visitez une maison, surtout si elle est ancienne. Remplacer le toit ou la plomberie peut vite coûter très cher. Si la maison a besoin de grosses rénovations, passez votre chemin. Si vous décidez tout de même de l’acheter, calculez le budget des rénovations et négociez un bon prix avec le vendeur. Demandez aussi à votre organisme de crédit si les rénovations peuvent être incluses dans votre prêt hypothécaire.

     Combien coûtent les maisons similaires ?

    Pour évaluer si le prix d’une maison est juste ou si vous devriez le négocier, regardez combien coûtent les maisons similaires (même taille, même environnement, même état). Un agent immobilier peut également vous aider à répondre à cette question.

    Quel est mon budget ?

    Connaître votre budget à l’avance vous permettra de mieux cadrer vos recherches et d’éviter le surendettement.

    Pour déterminer votre budget, commencez par évaluer votre capacité d’emprunt. Un simulateur de prêt hypothécaire peut vous aider à déterminer le montant que vous pouvez emprunter. Calculez ensuite quel apport personnel vous pouvez fournir, et vous connaîtrez votre budget pour l’achat de la maison.

     A combien doit s’élever mon apport personnel ?

    Si, comme beaucoup de futurs propriétaires, vous n’avez pas suffisamment d’économies pour financer votre maison par vous-même, vous aurez besoin d’un prêt hypothécaire pour réaliser votre achat. Plus votre apport personnel est élevé, et moins vous payerez de frais pour votre crédit hypothécaire. Réfléchissez au montant de votre apport personnel : combien pouvez-vous apporter sans mettre à mal votre vie quotidienne et en gardant une réserve en cas de besoin ?

    Si vous êtes primo-accédant (vous n’avez pas été propriétaire durant les deux dernières années), vous n’êtes pas obligé de fournir un apport personnel.

    “Le saviez-vous ? Depuis le 1er janvier 2020, l’apport personnel pour un prêt hypothécaire est en principe de 10% du prix du bien, le montant nécessaire pour financer les droits d’enregistrement pour l’achat et pour le prêt.“

    Quels sont les frais liés à l’achat d’une maison ?

    Une maison est un achat coûteux. Mais saviez-vous qu’en plus du prix de vente, vous devez aussi payer divers frais supplémentaires ? Pour que votre maison soit légalement enregistrée à votre nom, vous devrez payer :

    • L’enregistrement du bien
    • Les frais de notaire
    • Les frais d’hypothèque
    • Les taxes
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    N’oubliez pas d’inclure ces différents frais dans votre budget. Sauf dans certains cas très particuliers, vous ne pouvez pas les financer avec un emprunt.

    Attention, emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent

  • 6 raisons qui poussent les jeunes Belges à acheter plus petit !

    Durant la période de confinement, nous étions nombreux à rêver d’une vaste villa à la campagne… Pourtant, dans les faits, les Belges n’achètent pas plus grand : ce serait même tout le contraire dans le cas des jeunes ! Voici les 6 raisons qui poussent la jeune génération à acheter petit…

    Entretien réduit !

    C’est forcément l’un des gros avantages : moins de surface, c’est un entretien réduit et donc du temps gagné ! Et puis, à l’heure du premier achat, on embarque rarement beaucoup de choses avec nous…

    Investir dans des matériaux de qualité

    Comme une petite maison coûte moins à l’achat, cela laisse parfois un budget pour investir dans des matériaux de qualité. Qu’il s’agisse d’une douche à l’italienne, d’un magnifique canapé ou d’une stéréo de rêve.

    De plus grandes économies

    Tout va de pair : une maison plus petite, c’est souvent moins cher à l’achat, moins cher à l’entretien, un cadastre plus raisonnable et surtout, nettement moins énergivore ! Tout cela permet de mettre davantage d’argent de côté !

    Esprit minimaliste

    Cette logique d’une vie encombrée d’un minimum d’objets s’inscrit parfaitement dans cette mouvance.

    Plus écologique

    Il va sans dire que votre empreinte écologique est plus faible si vous vivez dans un espace moins vaste.

    Vie sociale

    Un petit chez soi, mais un grand parc à proximité ? Voilà qui permet de troquer son sécateur et sa tondeuse contre une vraie vie sociale…

  • 4 conseils pour prévenir tout vol durant l’hiver

    Avec le passage à l’heure d’hiver, l’obscurité arrive beaucoup plus tôt. Des conditions parfaites pour un cambriolage qui s’effectuera ainsi plus discrètement !

    Ce n’est un secret pour personne, cette période de l’année est tout particulièrement propice aux cambrioleurs qui se glissent plus facilement à l’intérieur de nos maisons dans l’obscurité. L’occasion pour nous de revenir sur les bonnes habitudes à adopter afin que tout un chacun puisse passer l’hiver en toute sécurité !

    Eclairage

    Faites l’acquisition d’un ou deux timers auprès d’une enseigne de bricolage et laissez l’une ou l’autre lumière allumée lorsque vous vous absentez. Dans le même ordre d’idées, faites placer des éclairages munis d’un détecteur de mouvements tout autour de votre habitation, et plus particulièrement à proximité des portes d’entrée.

    Verrouillez tout !

    Veillez à toujours bien fermer vos portes et fenêtres lorsque vous quittez votre domicile, même si ce n’est que pour quelques minutes. Un vol est très vite arrivé !

    Quid de vos effets personnels ?

    Ne gardez jamais de grosses sommes d’argent en espèces ou de bijoux précieux à la maison et évitez les cachettes habituelles telles que le dessous d’un matelas ou l’arrière d’un tiroir. Prenez des photos de vos objets précieux et relevez puis notez le numéro de série de tous vos appareils électroniques et Hi-Fi.

    Vivons heureux, vivons cachés !

    Enfin, ne laissez pas en évidence (par exemple juste de l’autre côté d’une fenêtre) vos accessoires de valeurs tels un smartphone, une tablette, une montre ou encore un appareil photo.

    Pour toute recommandation complémentaire, n’hésitez pas à consulter le conseiller en prévention des vols de votre commune. Un service qui est généralement offert gratuitement par votre administration communale et qui est assuré en toute confidentialité.

  • Vous comptez acheter un jour la maison que vous louez ? Voici comment procéder !

    Vous louez une maison ou un appartement que vous comptez acheter plus tard. Quelles dispositions pouvez-vous prendre avec le propriétaire pour que cela soit possible ?

    Supposons que vous êtes en instance de divorce et que vous avez trouvé une maison ou un appartement que vous souhaitez acheter sur le long terme. Ou alors, peut-être louez-vous un appartement à la mer et ce dernier vous plait tellement que vous souhaitez l’acquérir. Quels arrangements pouvez-vous prendre avec le propriétaire (pour autant qu’il soit d’accord) ?

    Droits de préférence

    Tout d’abord, vous pourriez convenir d’un droit de préférence avec le propriétaire. Dans ce cas, le propriétaire de la maison ou de l’appartement s’engage à négocier d’abord avec vous en tant que bénéficiaire du droit de préférence, s’il a l’intention de vendre le bien.

    Droit de préemption

    Ce droit-ci va plus loin. Si vous obtenez un droit de préemption, vous êtes prioritaire pour acheter le bien que vous avez loué et ce, même si le propriétaire a déjà conclu un contrat de vente avec un autre acheteur potentiel. Il suffit de proposer le même prix que ce candidat acheteur pour acquérir la propriété.

    Option d’achat

    Si vous voulez être absolument sûr de pouvoir acheter le bien plus tard, vous pouvez également convenir d’une option d’achat avec le propriétaire. Vous aurez alors le droit d’acheter la propriété pendant une certaine période de temps à un prix convenu.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

     

  • Vous comptez résilier votre bail ? Voici ce qui va se passer…

    Si le propriétaire et le locataire se mettent d’accord pour résilier le bail, mieux vaut mettre tout ça sur papier. Voici ce à quoi vous devez faire attention, que vous soyez propriétaire ou locataire…

    Un locataire qui trouve subitement la maison de ses rêves et un propriétaire qui désire rénover son bien : il s’agit d’un cas de figure relativement classique et qui explique pourquoi les deux parties souhaitent résilier le bail de commun accord.

    Est-ce indispensable ?

    Si vous décidez de commun accord de résilier le bail, vous pouvez parfaitement le faire de manière verbale. Toutefois, si l’autre partie remet ultérieurement cet accord en question, il sera difficile de prouver quoique ce soit… C’est la raison pour laquelle nous vous conseillons d’établir un accord où vous mentionnez clairement votre intention.

    Tout le monde doit signer !

    Veillez à ce que toutes les personnes concernées signent l’accord. S’il y a deux propriétaires (comme un couple, par exemple), faites-les signer tous les deux. Il en va de même s’il y a deux locataires. Si un locataire est marié ou cohabite légalement et que la maison est leur résidence familiale, il est important de faire signer le conjoint ou le cohabitant légal.

    Que mettre sur cet accord ?

    Mentionnez dans le contrat, la date exacte de la fin du bail et la compensation éventuelle que vous vous devez l’un à l’autre. Si le locataire a déjà déménagé au moment où le contrat est établi, vous pouvez indiquer si une indemnité est due ou non pour les dommages locatifs. Si le locataire n’est pas encore parti, le propriétaire peut émettre une réserve quant aux éventuels dommages locatifs.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

     

  • 5 conseils pour choisir la couleur idéale pour votre salon

    Une envie de rafraîchir votre salon ? Voici nos conseils pour s’assurer de ne pas se tromper de couleur !

    living room
    Jon Nathon Stebbe

    Votre objectif ?

    Vous désirez agrandir visuellement votre salon, créer un côté « cocoon » ou qui sait, rétrécir la pièce ? Vous l’aurez compris, avant d’acheter des pinceaux, il faut d’abord savoir ce que vous voulez ! Les teintes plus claires agrandissent, tandis que celles qui sont plus sombres ont l’effet inverse. N’oubliez pas qu’une couleur peut fortement influencer l’atmosphère de votre maison !

    Tentez le coup !

    Qu’une couleur vous convienne ou non, vous ne le remarquez souvent qu’après avoir peint ou tapissé. Heureusement, il existe aujourd’hui des solutions à ce problème ! En effet, de nombreuses applications peuvent vous donner un avant-goût de la couleur choisie pour votre intérieur. Il existe également des bandelettes de test. Vous pouvez tout aussi bien peindre une petite bande et voir ce que ça donne… De nombreux fournisseurs de peinture proposent des mini pots que vous pouvez tester.

    Faites-vous confiance

    Internet et les magazines sont une excellente source d’inspiration, mais fiez-vous surtout et avant tout, à votre goût. Même si la tendance vous dicte le contraire ! Si vous n’avez pas vraiment de préférence pour une couleur particulière, un professionnel peut vous aider. Il peut s’agir d’un architecte d’intérieur ou d’un employé de l’atelier de peinture…

    Vous désirez deux teintes ?

    Ce n’est que notre conseil, mais si vous optez pour deux teintes, autant choisir des couleurs qui se démarquent l’une de l’autre ! Cela vous permettra de ressortir un mur et de donner un cachet supplémentaire à votre maison. Si vous préférez la sobriété, optez de préférence pour une teinte « pastel » et du blanc : impossible de se tromper en procédant de la sorte !

    L’erreur est humaine

    Si tout ne se passe pas comme vous l’aviez prévu, rassurez-vous, ce n’est pas une catastrophe ! Soit vous vous y remettez, soit vous décidez de vivre avec cette teinte pour quelques années. Peut-être vous y ferez-vous…