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  • Construction/Rénovation : que faire si vous n’obtenez pas votre prêt ?

    Si vous désirez construire ou rénover, vous aurez sans doute besoin d’un prêt. Mais que faire si, après avoir signé le contrat auprès de l’entrepreneur, la banque refuse de vous accorder un prêt ? Quels sont vos droits ?

    Signé, c’est signé

    Si vous avez signé un contrat avec un entrepreneur et qu’on vous refuse un prêt, l’accord reste valable. Le fait que vous n’obteniez pas de prêt n’y change rien.  L’entrepreneur peut également stipuler que vous êtes lié par le contrat et que, si vous le rompez, vous lui devrez des dommages et intérêts. Dans le contrat que vous concluez avec l’entrepreneur, cette compensation est parfois un montant fixe (un pourcentage spécifique du montant du contrat).

    Informer à l’avance

    Il est donc important d’éviter de se retrouver dans une situation de ce genre (qui peut vous coûter très cher). Pour ce faire, avant de signer un contrat avec l’entrepreneur, vérifiez auprès de votre banque si vous pourrez obtenir un prêt. Tant que vous n’êtes pas sûr, il est préférable de ne pas faire le grand saut avec un entrepreneur !

    Condition suspensive

    Lors de l’achat d’un bien immobilier, il est de coutume d’inclure une condition suspensive dans le compromis pour l’obtention d’un prêt. Vous pouvez également inclure une condition suspensive dans le contrat que vous concluez avec l’entrepreneur. Dans ce cas, toutefois, veillez à ce que la condition soit formulée correctement et que vous disposiez d’un délai suffisant pour vous rendre à la banque et demander un prêt.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Entretenir votre système de ventilation ? Voici comment faire !

    Pour maintenir votre système de ventilation en parfait état de fonctionnement, il faut l’entretenir régulièrement. Comment faire ? Voici quelques conseils pour bien faire fonctionner et préserver votre système de ventilation.

    Système A, B, C ou D ?

    Les systèmes de ventilation sont classés en catégories. Il y a d’abord les catégories A, B (peu utilisé en Belgique) ou C. Si vous disposez d’un système A, l’entretien se limite à maintenir propres et fonctionnelles les grilles réglables d’entrée et de sortie d’air.

    Avec une ventilation de type C, il y a un peu plus de travail : il faut aussi nettoyer ou faire nettoyer le conduit d’air, le ou les ventilateur(s) d’extraction et les valves. Et il y a aussi une différence entre les systèmes de ventilation manuels et mécaniques. Il est donc conseillé de vérifier de quel système vous disposez. Si vous optez pour un nouveau système de ventilation, vous en serez informé.

    Le système « D » demande le plus d’entretien

    Dans le cas d’un système de catégorie D, vous disposez à la fois d’une entrée et d’une extraction d’air mécaniques. Ce système impose de changer les filtres et d’entretenir les ventilateurs et conduits d’air. Dans le cas contraire, de l’air pollué entrera dans vos pièces. Un nettoyage régulier de l’installation est donc indispensable. Vérifiez également que certaines pièces ne doivent pas être remplacées. Un installateur pourra vous indiquer à quelle fréquence les pièces doivent être changées.

    Demandez le plan de maintenance

    Chaque système de ventilation nécessite un certain entretien. Celui-ci est la plupart du temps détaillé dans un plan de maintenance. Vous aurez sans doute besoin d’un professionnel pour les plus gros travaux, mais vous pouvez cependant parfaitement réaliser vous-même de petites opérations d’entretien. Renseignez-vous d’abord sur la fréquence des entretiens à réaliser, pour ne pas avoir de mauvaises surprises dues à un entretien tardif. Vous pouvez facilement nettoyer vous-même les grilles d’entrée et d’extraction d’air. Il est également facile de remplacer des filtres. Par contre, pour le nettoyage des ventilateurs ou de l’échangeur de chaleur, mieux vaut laisser faire un professionnel.

    Quand entretenir un système de ventilation ?  

    Attendez-vous à devoir effectuer une petite opération d’entretien tous les 3 mois. Celle-ci impliquera le nettoyage ou le remplacement d’un composant spécifique. Et attendez-vous à devoir faire appel à un professionnel environ tous les 2 ans.

  • Départ en vacances ? Faites surveiller votre habitation !

    La période estivale, et plus particulièrement les mois de juillet et août, sont une période d’intense activité pour les cambrioleurs. Pourtant, nombreux sont ceux qui prennent la route des vacances en laissant leur maison sans surveillance.

    C’est une grave erreur, d’autant que les services de police locaux offrent, pour la plupart, un service de surveillance durant votre absence. Pour le demander, il suffit de remplir un formulaire sur la plateforme de Police-on-web.

    L’occasion de rappeler une série de mesures qui dissuaderont les cambrioleurs de s’attaquer à votre habitation. À ce titre, faites preuve de discrétion, notamment lors de votre départ afin de ne pas attirer l’attention de cambrioleurs potentiels voire de voisins mal intentionnés. Évitez aussi de poster photos et commentaires sur les réseaux sociaux, particulièrement si votre profil est public !

    Ensuite, veillez à ce que quelqu’un vienne régulièrement vider votre boîte aux lettres. Protégez aussi vos biens et fermez toutes les portes, les fenêtres et les lucarnes.

    Ne laissez pas de clés dans vos différentes serrures et activez l’alarme quand vous partez. Prévenez aussi le central d’alarme de votre absence si vous disposez de ce service.

    Enfin, si vous prévenez la police locale de votre absence prolongée, celle-ci pourra garder un œil sur votre habitation. Vérifiez aussi avant votre départ que vos différentes polices d’assurance (incendie et vol notamment) sont bien en ordre !

  • Faites des économies d’énergie durant vos vacances !

    Voici une série d’astuces qui vous permettront de réaliser des économies d’énergie durant vos séjours loin de la maison.

    Si durant l’hiver on a tendance à adopter une série de mesures visant à limiter l’utilisation du chauffage, une fois les beaux jours revenus, on oublie vite toutes ces bonnes résolutions. Un départ en vacances est l’occasion idéale pour réaliser diverses économies d’énergie. En effet, n’oubliez pas que même durant votre absence, votre logement continue à consommer de l’énergie !

    Les bons réflexes

     

    Le premier conseil à suivre est d’éteindre tous les appareils thermiques de la maison. La chaudière ou la pompe à chaleur seront mises en mode “absence” s’il existe, voire éteinte si vous vous absentez durant plusieurs semaines. Si vous disposez d’un appareil doté d’un commutateur été/hiver, activez le mode “été”. Il ne sera du coup pas nécessaire de la remettre en marche en cas de baisse de température subite. N’oubliez pas d’ouvrir les vannes thermostatiques des radiateurs afin d’éviter tout blocage suite à une accumulation de calcaire dans le clapet.

     

    Pour ce qui est des chauffe-eau, il en existe différents types. Les ballons d’eau chaude disposent généralement d’une fonction qui consiste à maintenir l’eau du circuit à une température située entre 55 et 65°. L’appareil n’aura ainsi plus à réchauffer l’eau froide tout le temps, ce qui le rend plus économique. Cela veut dire qu’en cas d’absence de plusieurs jours, il vaut mieux l’éteindre afin d’éviter tout risque de gaspillage énergétique. Le chauffe-eau instantané se distingue du ballon d’eau chaude dans son fonctionnement. Il doit en effet chauffer l’eau du circuit à la demande. Si votre habitat est équipé d’un tel appareil, vous n’aurez pas besoin de l’éteindre.

    Dans le même ordre d’idée, n’oubliez pas les plus petits appareils comme vos téléviseurs, chaînes hi-fi, enceintes connectées, ordinateurs, chargeurs et autres accessoires d’éclairage. Dans ce cas, il suffit de retirer la prise pour que l’appareil ne consomme plus d’électricité. Malgré des modes “veille” souvent limités à un ou deux watts, l’addition de toutes ces faibles consommations peut rapidement atteindre une cinquantaine de watts !

    Et le frigo ?

    Débrancher son frigo pour éviter toute consommation inutile durant votre absence est un geste à la fois bon pour la planète ainsi que pour votre porte-monnaie. Par contre, il peut être compliqué d’organiser ses repas en amont pour vider entièrement son réfrigérateur et son congélateur avant de partir. Bien souvent, on est donc contraint de laisser réfrigérateur et congélateur allumés pendant notre absence pour ne pas gaspiller de nourriture.

    Heureusement, les frigos les plus récents sont désormais équipés d’un mode “vacances”. Celui-ci permet de minimiser la consommation énergétique tout en conservant les aliments de manière optimale. Disponible sur les réfrigérateurs combinés, ce mode va maintenir la température à -18° dans votre congélateur et va augmenter la température dans la partie réfrigérateur à 14°. Vous pourrez donc laisser votre congélateur tel quel et placer vos condiments dans la partie réfrigérateur.

    L’avantage ? À votre retour, la température du réfrigérateur redescendra plus rapidement, ce qui vous permettra de stocker vos courses normalement !

  • Inondations : avez-vous droit à un dédommagement ?

    Les inondations des dernières semaines ont touché de nombreuses communes en Wallonie et provoqué des dégâts importants. Selon Wauthier Robyns du groupe Assuralia, les indemnisations accordées par les assurances vont dépasser les 150 millions d’euros, un montant record en Belgique.

    Source : Creative Commons

    L’État a aussi mis en place des aides financières pour les sinistrés. Découvrez si vous avez droit à un dédommagement et comment introduire votre demande pour recevoir les fonds au plus vite.

    Faire appel à votre assurance incendie

    L’assurance incendie est obligatoire en Wallonie. Si votre maison a été endommagée par les inondations, votre assurance vous remboursera à hauteur des dégâts causés (ou selon les conditions prévues dans votre contrat).

    Si vous êtes propriétaire, contactez votre assureur le plus rapidement possible pour l’informer des dégâts. Notifiez aussi votre commune, qui vous indiquera les démarches à suivre et les aides complémentaires disponibles.

    Si vous êtes locataire, contactez votre propriétaire afin de l’informer des dégâts pour qu’il puisse faire les démarches auprès de son assurance (qui couvre le bâtiment). Si vous disposez aussi d’une assurance contactez ensuite votre propre assurance, qui couvre le contenu du logement.

    Une fois que l’assureur est prévenu, il vous enverra un expert pour constater l’ampleur des dégâts et enclencher la procédure de dédommagement.

    Quelques conseils avant de contacter votre assureur :

    ● Faites des photos de tous les objets, murs, meubles et endroits endommagés.
    ● Évitez de jeter les objets endommagés avant l’arrivée de l’expert. Il vous sera plus facile d’obtenir un remboursement si celui-ci peut constater les dégâts en personne. Attendez aussi la visite de l’expert avant de commencer les réparations.
    ● Ne trainez pas. Vous avez un délai maximal (généralement de 10 jours) pour déclarer les dégradations à votre assureur.
    ● Faites une liste détaillée de tous les dommages avec autant de preuves que
    possible.

    Votre maison est-elle devenue inhabitable ? Certaines polices d’assurances incluent un logement de remplacement le temps des réparations. Renseignez-vous auprès de votre assureur pour être relogé rapidement.

    Demander une indemnisation au Service Régional des Calamités.

    Si les inondations sont reconnues comme une calamité naturelle publique dans votre commune, vous pouvez recevoir des aides de l’État pour les dégâts qui ne sont pas couverts par votre assurance incendie. Il s’agit notamment des :

    ● Dommages extérieurs (abri de jardin, terrasse, mobilier extérieur…)
    ● Biens liés à une activité professionnelle
    ● Biens agricoles et horticoles
    ● Peuplements forestiers
    ● Véhicules âgés de 5 ans ou plus

    Vous percevez un revenu d’intégration sociale et vous n’avez pas d’assurance incendie ? Alors l’Etat pourra vous verser un dédommagement pour les dégâts causés au bâtiment et à son contenu.

    Faire une demande de prêt travaux

    Malheureusement, l’assurance incendie et les aides de l’État ne permettent pas de couvrir tous les types de dégâts et vous devrez peut-être financer une partie des rénovations vous-même. Pour retrouver un logement sain et fonctionnel rapidement sans épuiser toutes vos économies, vous avez alors la possibilité de demander en second recours un prêt travaux.

    Prenez le temps de comparer plusieurs organismes de crédit avant d’envoyer une demande : cela vous permettra de trouver le meilleur taux et de payer moins d’intérêts. Sur Simulationpret.be, vous trouverez des offres à partir de 1,69%.

    Attention, emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent

  • 5 conseils pour préserver vos plantes en votre absence

    Vous ne trouvez personne pour venir arroser vos plantes en votre absence ? Pas de panique, voici quelques trucs qui devraient permettre à celles-ci de survivre durant une dizaine de jours.

    Pour les plantes extérieures en pot, qui sont donc à même d’être déplacées, placez celles-ci à l’ombre et à l’abri du vent. C’est là la manière la plus simple et la plus efficace de réduire leur besoin en eau puisque le substrat sèchera moins vite. S’il n’est pas possible de les déplacer, vous pouvez alors pailler la terre qui entoure le tronc de la plante voire, si vous êtes un peu bricoleur, installer une petite palissade qui permettra à la plante de rester à l’ombre.

    Quid pour les plantes intérieures ?

    Pour les plantes d’intérieur, vous pouvez opter pour la technique de la “laine imbibée”. Pour ce faire, il suffit de placer un récipient d’eau à un niveau plus élevé que celui du pot qui contient votre plante (un petit tabouret ou une table d’appoint fera parfaitement l’affaire). Ensuite, vous reliez un fil de laine qui trempe dans le récipient rempli d’eau vers le pot. Veillez à créer une spirale qui recouvre autant que possible le substrat puis enfoncez la laine dans la terre. Par effet de capillarité, les plantes recevront un apport régulier en eau, mais sans excès.

    Outre ces techniques faciles à mettre en place, vous pouvez également jeter votre dévolu sur des ustensiles disponibles dans le commerce, à l’image des kits de goutte à goutte (pour l’extérieur mais aussi pour l’intérieur) ou encore des pots pourvus d’une réserve en eau voire d’une lampe LED, qui va aider la plante à croître.

  • Isoler un sol ? Voici comment faire !

    Vous venez d’acheter une habitation mais n’êtes pas entièrement satisfait du sol existant ? Ou vous voulez carrément changer ce sol ? Profitez-en pour l’isoler ! Car, en plus de l’isolation du toit et des murs, vous pouvez améliorez le rendement énergétique de votre habitation en isolant le sol. Voici quelques conseils.

    Pouvez-vous isoler n’importe quel sol ?

     

    En principe, il est possible d’isoler n’importe quel sol, même si ce n’est pas toujours simple à réaliser. Il sera logiquement plus facile d’isoler le sol d’une nouvelle habitation en construction plutôt que celui d’une maison existante, avec ou sans cave. Et le type de matériau qui compose le sol joue bien sûr aussi un rôle important.

     

    Isoler le sol d’une nouvelle construction

     

    Si le nouveau bâtiment est toujours en construction, c’est le moment idéal pour isoler le sol. L’isoler après coup est toujours plus compliqué. Appliquez l’isolant avant de couler la chape. Il existe bien sûr une large variété de matériaux et certains isolent mieux que les autres. Mais les prix peuvent aussi varier fortement… Renseignez-vous bien avant d’entamer les travaux. Et sachez que même si vous optez pour un chauffage par le sol, il est important d’isoler votre plancher. Car l’isolation placée sous l’installation limite les déperditions énergétiques du chauffage par le sol.

     

    Isoler un plancher avec sous-sol

     

    Vous disposez d’une cave ? Vous pouvez alors isoler votre plancher par le bas. Cela évitera beaucoup de pertes de chaleur. Avec des panneaux isolants d’environ 3 centimètres (en PIR ou PUR), vous réaliserez de belles économies sur votre facture de chauffage. Concrètement, il faut donc placer les panneaux sur le plafond de votre cave ou sous-sol. Si vous avez des conduits qui passent, entourez-les de mousse isolante.

     

    Pas de sous-sol sous le plancher à isoler ?


    Vous ne disposez pas de cave sous votre plancher ? Dans ce cas, le travail d’isolation sera un peu plus compliqué à réaliser. Car il faudra ôter le revêtement de sol. La prudence s’impose pour ne rien détériorer, surtout si des conduits passent sous le plancher. En ce qui concerne les matériaux, il n’y a pas de grandes différences : vous aurez ici aussi un large choix d’isolants. Et si vous voulez isoler le sol sans faire sauter le revêtement existant ? Dans ce cas, vous pouvez poser une couche d’isolant sur le plancher existant et poser au-dessus un nouveau revêtement de sol. Il faudra juste tenir compte du niveau des seuils de portes, murs et escaliers.

  • Inondation : que faire « le jour d’après » ?

    Après la vision cataclysmique de sa maison sous eau, vient celle tout aussi désolante de sa maison envahie de boue…Comment procéder pour la sécher et la nettoyer efficacement ? Et, surtout, quelles sont les mesures de sécurité à suivre ?

    Après les inondations historiques qu’a connu le sud-est de la Belgique, l’eau s’évacue doucement. Pour des milliers de belges, l’heure est maintenant au nettoyage. Mais comment procéder ?

    Sécurité avant tout !

    Avant de pénétrer dans votre habitation, pensez avant tout à votre sécurité. Évitez par exemple de retourner seul dans votre maison. Faites-vous si possible accompagner d’un seconde personne qui vous attendra à l’extérieur et pourra appeler les secours en cas de problème. Avant de pénétrer à bord d’une maison qui a été inondée, veillez aussi à l’inspecter minutieusement depuis l’extérieur. Soyez surtout attentifs à la présence d’éventuelles fissures, d’une importante érosion du sol à proximité des fondations. Faites aussi attention à toute potentielle pollution, notamment des hydrocarbures. Avant de procéder au nettoyage, pensez aussi à vous équiper d’équipements de protection individuelle : gants, chaussures de sécurité, masque, etc.

    Coupez les arrivées d’énergie

    Si vous n’avez pas eu l’occasion de le faire avant l’évacuation, coupez en priorité les arrivées d’énergie à bord du bâtiment : électricité et gaz. Avant de les remettre en route, il faudra faire surveiller l’installation par un spécialiste. Pensez aussi à vérifier l’état des citernes de mazout ou de gaz. Ne consommez, en outre, pas l’eau de distribution sans avoir vérifié que l’eau était toujours potable dans votre commune.

    Photographiez

    Avant de commencer le nettoyage proprement dit, pensez à prendre contact avec votre assureur et à prendre un maximum de photos. Vous veillerez aussi à dresser un inventaire complet des dégâts afin d’étayer l’état des lieux après le sinistre.

    Évacuation de l’eau

    Avant de commencer à nettoyer, la priorité est d’évacuer la totalité de l’eau. Retirez tout ce qui pourrait gêner l’évacuation naturelle de l’eau et pompez/raclez/épongez les eaux stagnantes. Sachez qu’il existe des aspirateurs à eau très pratiques pour nettoyer les derniers centimètres d’eau difficilement évacuables avec une pompe… et fastidieux à éliminer manuellement.

    Ventilez et évacuez

    Ventilez également un maximum. Et évacuez le plus rapidement possible tous les meubles/machines/objets ayant été exposés à l’eau. Il faudra aussi penser à retirer certains matériaux (plaques de plâtre, matériaux isolants, etc.) qui ne peuvent être séchés et nettoyés à fond.

    Nettoyage complet

    Il faudra ensuite nettoyer intégralement la maison à l’aide d’une eau savonneuse. Il est primordial de n’oublier aucune zone pour ne pas laisser se développer des virus/bactéries amenées par l’eau insalubre. Il faudra donc impérativement déplacer tous les meubles.

    Asséchez

    En plus de ventiler abondamment votre habitation, chauffez là ensuite dès que possible, en toute sécurité, afin d’accélérer son séchage. Si possible, utilisez aussi un déshumidificateur pour évacuer plus rapidement l’humidité de votre habitation.

  • Achat immobilier : Le vendeur doit encore mettre certaines choses en ordre ? Voici les dispositions à prendre !

    Lors de l’achat d’un bien immobilier, il arrive parfois que le vendeur doive encore mettre certaines choses en ordre (par exemple, une réparation du bien vendu, un permis qui doit encore être obtenu…).  En tant qu’acheteur, comment pouvez-vous vous assurer que le vendeur fera bien le nécessaire ?

    Prenez de bonnes dispositions

    Tout d’abord, il est important de convenir dans le compromis de vente (et donc, dans l’acte notarié également) de ce que le vendeur doit encore faire. Veillez à ce que tout soit clair et précis.  Précisez exactement ce que le vendeur doit faire et indiquez également le délai dans lequel tout doit être remis en ordre.

    Montant de la retenue

    Veillez à ce qu’une partie du prix de vente soit « consignée » chez le notaire et que le montant ne soit libéré qu’une fois tout remis en ordre. Cela vous permet d’avoir une garantie supplémentaire.

    Modalités et conditions

    Veillez à ce que le montant retenu soit suffisant pour convaincre le vendeur de faire le nécessaire. Assurez-vous également d’avoir cette somme en retour si le vendeur ne fait pas ce qu’il a promis dans le délai convenu.

    S’il n’est pas certain que la somme retenue compensera tous les dommages que vous risquez de subir en tant qu’acheteur, il est préférable d’ajouter une condition supplémentaire afin de pouvoir réclamer ultérieurement une indemnisation plus importante.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Optimisez l’espace en optant pour un bureau d’angle

    Vous souhaitez installer un bureau dans une petite pièce sans pour autant encombrer celle-ci ? Le bureau d’angle constitue une alternative pratique et fonctionnelle, trop souvent ignorée.

    Matelpro

    Le bureau d’angle, qu’il soit moderne ou caractérisé par des lignes et matériaux plus classiques, permet d’optimiser l’espace offert par une petite pièce, voire d’un couloir ou d’un hall d’entrée, en utilisant la surface perdue formée par deux murs qui se rejoignent. Mais outre cette optimisation bienvenue de l’espace, ce meuble va aussi vous permettre d’installer un nouvel espace de travail dans votre intérieur.

    Polyvalent !

    Que vous soyez seul à l’utiliser ou plusieurs, le bureau d’angle, plus qu’un bureau conventionnel, est à même de se transformer au gré de vos besoins et exigences. En effet, il vous permet de travailler aisément et en même temps à deux sans pour autant vous gêner. Deux chaises peuvent en effet être installées elles aussi en angle et accueillir ainsi deux personnes.

    Le bureau d’angle comblera aussi celles et ceux qui apprécient de travailler avec de l’espace à profusion, que cela soit pour disposer différents documents, installer une imprimante ou encore vous munir d’un second écran d’ordinateur. De quoi exécuter vos différentes tâches en toute sérénité, sans devoir vous étaler sur le sol ou sur une seconde voire une troisième chaise !

    Pour tous les goûts

    Des bureaux d’angle, vous en trouverez de tous les types chez les spécialistes du mobilier : contemporains, élégants, esthétiques, la plupart de ces bureaux se révèleront aussi très pratiques à l’usage. Ce large choix vous permettra de l’intégrer dans différentes pièces, quelle que soit la décoration. Le bureau d’angle vous gratifiera d’un sérieux gain de place, tout en mettant une petite pièce plus en valeur.