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  • Batterie domestique : intéressant ou non ?

    Protection de l’environnement, écologie et énergie verte : ce sont des termes que l’on entend de plus en plus souvent et qui prennent de l’importance, surtout en cette période de flambée des prix de l’énergie ! Mais l’énergie durable n’est pas seulement meilleure pour notre planète, elle peut aussi réduire vos coûts. A ce titre, que peut vous apporter une batterie domestique ?

    Qu’est-ce qu’une batterie domestique ?

    Une batterie domestique permet de stocker le surplus de production de vos panneaux photovoltaïques. Cette batterie est également dotée d’une gestion qui contrôle votre consommation : lorsque l’énergie produite est supérieure à l’énergie utilisée, la batterie domestique stocke cette énergie pour plus tard. Lorsque la batterie est pleine, l’énergie est renvoyée sur le réseau de distribution. Si vous utilisez de l’énergie, la batterie est mise en marche en premier et ce n’est que lorsqu’elle est complètement vide que vous passez à l’électricité du secteur. Votre batterie domestique est donc un tampon qui réduit votre facture énergétique.

    Laquelle choisir ?

    De nombreux fabricants se sont lancés sur le marché des batteries domestiques. Généralement, il est question d’un investissement d’environ 7 000 euros. Si vous optez pour une batterie domestique, faites bien attention à la capacité annoncée. Enfin, sachez que certaines batteries sont uniquement destinées à un usage intérieur, tandis que d’autres peuvent également être placées à l’extérieur.

    Subventions?

    En Flandre, si vous achetez une batterie domestique avant le 31 décembre 2021, vous pouvez bénéficier d’une subvention. L’installation doit également avoir lieu avant cette date pour être éligible. Par kilowattheure de capacité, vous recevrez 250 euros, avec un plafond à 3 200 euros. La prime ne sera jamais supérieure à 35% des coûts d’investissement.

    En Wallonie, depuis l’introduction du tarif prosumer, la batterie peut être intéressante si elle est couplée à un compteur bidirectionnel et si vous optez pour un tarif proportionnel.

    A Bruxelles, l’électricité du réseau est plus chère que l’énergie produite par vos panneaux : la réinjecter dans le réseau vous fait donc perdre de l’argent. La batterie permet donc d’utiliser cette réserver sans revente à perte.

    Est-ce intéressant ?

    Tout dépend de la production de vos panneaux et de votre consommation en électricité. Il s’agit d’un calcul personnel… Ce qui est sûr, c’est qu’avec l’envolée des prix de l’énergie, les batteries domestiques deviendront toujours plus intéressantes…

  • Comment nettoyer la pierre bleue de la terrasse ?

    Quelques mois déjà que je profite de ma nouvelle terrasse faite de pierre bleue de différentes tailles. Un si joli rendu. Presque une marelle vers le ciel.

    pierre bleue

    Et pourtant, je me suis dit ce weekend qu’il était temps d’une fois la nettoyer. L’été, même pluvieux, l’avait un peu mise à mal. Des traces de boue, des traces vertes de mousse et des traces laissées par les pieds de la table de jardin.

    J’avais l’envie de bien faire mais, je le reconnais, je ne savais pas trop comment m’y prendre. Nettoyeur à eau à haute pression ? Savon de vaisselle ? Eau de javel ? Pour éviter de faire des bêtises, j’ai contacté le vendeur. Et j’ai bien fait.

    De l’eau ?

    Oui, mais surtout pas à haute pression ! La technique, trop brutale, risquait de fragiliser la surface de la pierre sur le long terme et même de faciliter la pénétration de salissures.

    • De l’eau de javel ? Aussi, oui. Comme l’ammoniac, elle est principalement à utiliser pour les mousses et moisissures naturelles implantées sur les pierres.
    • Le savon de vaisselle ? Oui, mais à toutes, toutes petites doses ! En mettre trop risquerait d’entraîner une pellicule grasse ou de laisser des tâches et autres auréoles qui obligeraient à récurer trois fois plus.

    Le mieux ?

    De l’eau tiède additionnée de cristaux de soude, de bicarbonate de soude ou de savon de Marseille. La pierre bleue, contrairement à ce que l’on croit, est bien résistante aux salissures et ne demande pas tant d’entretien particulier.

    J’avais opté pour le bicarbonate que j’ai toujours chez moi. Deux cuillères à soupe diluées dans le seau d’eau chaude. Et puisque le travail ne semblait pas trop technique, j’ai mis les enfants à contribution : j’ai sorti les bottes et les pulls, le balai brosse et les torchons. Et j’ai ouvert le tuyau d’arrosage.

    La dispute n’a pas traîné : ils voulaient tous les deux s’occuper d’asperger la terrasse. J’ai donc partagé sa surface en deux. Ils ont mouillé leur partie chacun, en vérifiant bien que l’autre ne faisait pas couler d’eau exprès sur la mauvaise surface. Et c’est quand même moi qui ai ensuite été la Cendrillon la plus appliquée. Ils caressaient. Je frottais. J’ai ainsi chatouillé chaque dalle avec ma brosse douce et aucune tâche ne m’a résisté.

    Quand on est rentrés se mettre au chaud, la terrasse blinquait ! Pierre bleue, si bleue, je veux !

  • Les 6 principaux avantages de l’écoconstruction ! Est-ce vraiment l’avenir ?

    Comment réduire l’impact environnemental du secteur de la construction ? Est-il possible d’ériger des bâtiments à la fois durables et économiques ? Le cluster écoconstruction wallon veut prouver que c’est possible.

    Facebook Cluster Eco Construction

    Selon ses propres termes, le cluster Eco-Construction a pour mission « de dynamiser le marché de l’éco-construction ». Ce réseau composé d’architectes, d’entrepreneurs, de bureaux d’étude… entend prouver qu’il est possible de concilier ce qui a longtemps été considéré comme inconciliable. En effet, le cluster s’est récemment installé dans ses nouveaux bureaux à Suarlée (province de Namur). Le bâtiment est entièrement biosourcé, avec du hêtre et de l’épicéa pour la structure et de la paille comme isolant. Véritable vitrine de l’écoconstruction, ce bâtiment aura été terminé en l’espace de 3 mois et demi et n’aura coûté que 635.000 euros HTVA, soit 1.150 euros du mètre carré, un tarif vraiment raisonnable !

    Quels sont les matériaux naturels ?

    Le bois, le chanvre, la laine, l’argile et la paille sont les cinq principaux matériaux naturels, même s’il en existe bien d’autres.

    Quels sont les avantages ?

    1. Economie circulaire

    Les éco-matériaux sont fournis, fabriqués et vendus par des entrepreneurs locaux.

    1. Environnement

    C’est évidemment tout l’intérêt : ces matériaux ne sont pas ou peu transformés et sont produits localement, ce qui entraine moins de transport. D’origine végétale, ces matériaux agissent donc comme des puits de carbone.

    1. Régulation de l’humidité

    Ces matériaux d’origine végétale (pour la plupart) peuvent absorber et restituer jusqu’à la moitié de leur poids en eau, tout en laissant passer l’excès de vapeur vers l’extérieur.

    1. Isolation

    Un bâtiment construit en écomatériaux se refroidit moins vite en hiver, mais reste frais plus longtemps en été.

    1. Sécurité

    La résistance aux incendies est généralement excellente. De plus, lorsqu’ils brûlent, ces matériaux ne laissent pas échapper de fumée toxique.

    1. Non-toxique

    L’absent de produit toxique rend également l’ambiance intérieure nettement plus saine.

  • 4 conseils lors de la pose d’un parquet !

    En principe, tout le monde peut poser un parquet. À condition d’être un brin bricoleur et de respecter quelques consignes. Voici quelques astuces pour bien poser votre parquet sans y passer trop de temps.  

    Informez-vous bien

    Vous n’avez jamais posé de parquet ? Alors, commencez par bien vous renseigner sur le sujet. Posez des questions, demandez des conseils et, si nécessaire, traitez préalablement vos lames de parquet. Avant de vous lancer, pensez que vous devrez peut-être acheter du matériel. Par exemple un découpeur de lames. Bien sûr, vous pouvez également emprunter certains outils à des amis. C’est plus écologique et… moins cher !

    Quel parquet choisir ?

    Parquet est un nom générique. Mais il englobe plusieurs types de matériaux très différents. Si le stratifié à clipser est assez facile à poser, pour le parquet en bois en massif, c’est une autre histoire. Si vous ne le sentez pas, faites-vous aider par un spécialiste, cela évitera bien du gâchis et des dégâts…

    Évitez de vous presser

    Pour bien poser votre parquet, il ne faut pas se presser. Prévoyez donc suffisamment de temps pour réaliser l’opération, afin d’éviter le stress. Gardez aussi à l’esprit qu’il est préférable de laisser votre parquet s’acclimater à la pièce après l’achat. Comptez quelques jours de stockage avant la pose. Le bois est une matière vivante.

    C’est posé ? Entretenez !

    Le parquet n’est pas bon marché et il serait donc dommage de ne pas bien l’entretenir. Pour cela, sachez que le parquet n’aime pas l’eau… Il réclame un produit d’entretien spécifique que vous appliquerez idéalement au minimum une fois par an.

    En résumé, pour obtenir un beau résultat, utilisez des matériaux de qualité, prenez du temps pour travailler et faites-vous aider par des spécialistes expérimentés si besoin.

  • 4 points à considérer si la maison que vous louez est mise en vente

    Vous êtes locataire d’une maison ou d’un appartement qui est votre résidence principale et le propriétaire décide de mettre ce bien en vente en cours de bail ? Voyons ce qui se passe pour vous dans ce cas-là. 

     

    Droit de préemption ?

    En tant que locataire, la loi ne prévoit pas a priori de droit de préemption pour la maison ou l’appartement que vous louez. Le droit de préemption légal n’est appliqué que pour un bail à ferme (exploitation agricole). On rappellera qu’un droit de préemption vous donne le droit d’acheter en priorité un bien mis en vente, même si le propriétaire-bailleur a déjà conclu un compromis de vente avec un autre acquéreur potentiel.

    Le locataire ne profite pas non plus systématiquement de « droit de préférence », en vertu duquel le propriétaire s’engagerait à négocier d’abord avec le locataire s’il a l’intention de vendre son bien.

    Cependant, vous pouvez convenir d’un droit de préemption ou d’un droit de préférence avec le propriétaire lors de la signature du contrat de location du bien. Ce point peut être mentionné dans le contrat de location lui-même, dans une clause additionnelle ou dans un accord séparé. Si vous concluez ce genre d’accord, il est important qu’il soit formulé correctement : il faut clairement détailler les modalités d’une telle clause et convenir d’une indemnité forfaitaire en cas de violation.

    Si vous n’avez pas conclu ce genre d’accord, rien ne vous empêche cependant de faire une offre pour l’achat de la maison ou de l’appartement, y compris lors d’une vente publique. En tant que locataire, vous avez autant de droit qu’un autre d’acheter le bien.

    Quel avertissement ?

    Si la maison ou l’appartement se situe en Région bruxelloise, votre propriétaire doit vous informer de la vente avant de faire une annonce publique (par exemple en mettant le bien en vente sur un site immobilier). Il doit le faire par lettre recommandée ou par huissier. Et une clause de votre contrat de location stipulant que votre propriétaire n’est pas obligé de vous notifier une vente ne sera pas valable.

    Si la maison ou l’appartement se situe en Région flamande ou wallonne, cette obligation ne s’applique pas. Le propriétaire n’est donc pas tenu de vous informer d’un projet de vente. Mais, normalement, vous saurez assez rapidement que la propriété est en vente, ne serait-ce que parce que vous le verrez dans la publicité qui est faite ou parce qu’un panneau « à vendre » est placé sur la propriété ou encore parce que des acheteurs potentiels viendront visiter la propriété…

    Quelle publicité et quelles visites ?

    Lorsque le propriétaire désire mettre le bien en vente, il a le droit de faire de la publicité pour cette vente. Le contrat de location peut contenir une disposition qui indique qu’il peut, par exemple, attacher une pancarte à la maison ou que des photos peuvent être prises à l’intérieur et à l’extérieur de la maison, afin d’être utilisées dans une annonce que le propriétaire mettra en ligne, par exemple. Même sans ce genre de disposition, le propriétaire peut faire la publicité de sa vente, mais dans certaines limites : cela doit être fait en étant le moins préjudiciable possible pour le locataire.

    Il peut également être convenu dans le contrat de location que le propriétaire (ou quelqu’un désigné par lui) a le droit de faire visiter le bien locatif aux acheteurs potentiels, certains jours et aux heures convenues. Même sans accord dans le bail, le locataire doit laisser le droit de visite aux acheteurs potentiels. Cependant, cela ne peut pas être fait sans limite. Par exemple, le propriétaire peut demander au locataire de laisser entrer des candidats acheteurs deux fois par semaine pendant deux heures. Si vous n’êtes pas d’accord avec le propriétaire, l’affaire peut être portée devant le juge de paix.

    Résilier un contrat de location?

    Le contrat de location ne prend pas automatiquement fin suite à la vente du bien loué (sauf quelques exceptions). Le nouveau propriétaire doit dans la plupart des cas continuer à respecter le contrat de location émis par l’ancien propriétaire. Gardez cependant à l’esprit que si l’acheteur veut vivre dans la propriété, il peut généralement résilier le contrat de location pour son propre usage. Il peut également arriver que l’acheteur veuille effectuer des travaux de rénovation dans la propriété et s’en serve pour résilier le bail en donnant un préavis.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Travaux de démolition : 4 erreurs courantes

    La phase de démolition est souvent inévitable lorsque vous rénovez une maison. Toutefois, ces travaux ne sont pas si simples : de nombreuses erreurs classiques sont régulièrement commises !

    demolition

    1 l Ne pas aller assez loin dans la démolition

    De nombreuses personnes ne vont pas assez loin dans la démolition et la rénovation. On pense par exemple à de vieux tuyaux de plomberie et de chauffage qui restent, alors qu’il y a de fortes chances qu’ils soient en fin de vie. Si ces derniers lâchent alors que vous venez de terminer vos finitions, vous regretterez sans doute de les avoir laissés… Dès lors, remplacez tout ce qui est susceptible de poser des problèmes à court et moyen terme, de manière à être tranquille pendant de nombreuses années.

    2 l S’attaquer aux murs porteurs

    Ne casser jamais un mur sans réfléchir. Vérifiez toujours s’il s’agit d’un mur porteur. Ce mur est tout à fait essentiel dans la structure et la stabilité de votre maison. Si cette étape est néanmoins incontournable dans votre plan de rénovation, sachez que vous devrez sans doute demander un permis et faire appel à un architecte. Il s’agit de votre sécurité !

    3 | Démolir une cheminée

    Supprimer une cheminée dans le salon et/ou la chambre à coucher est quelque chose de populaire lors des travaux de démolition. Faites toutefois attention, car de nombreuses cheminées servent également de support, ce qui les rend délicates à enlever. Si vous n’êtes pas sûr de vous et de ce que la cheminée supporte, demandez l’aide d’un professionnel. Si vous retirez une cheminée du mur, n’oubliez pas que cela peut provoquer des fissures.

    4 l Ne pas faire attentions aux gravats

    Manipulez les gravats avec précaution, car dans les vieilles maisons, il est très courant de retrouver de l’amiante. Ce matériau cancérigène peut être trouvé dans les ardoises, les isolants, etc.

  • 5 conseils pour bien acheter votre première maison

    L’achat d’une première maison fait bien sûr partie des étapes très importantes d’une vie. Pour ne pas se planter, il important d’être prudent et méthodique. Voici quelques conseils pour que l’achat de votre première maison soit un bonheur et pas une horreur.  

    Conseil n°1 l Déterminez bien votre budget à l’avance

    Les prix de l’immobilier montent en flèche dans certaines régions et les acheteurs peuvent parfois s’emballer. Il est pourtant sage de bien déterminer votre budget maximum à l’avance. De nos jours, vous devez apporter en fonds propres environ 20% du prix d’achat de la maison. Ne regardez pas uniquement le prix d’achat demandé, mais prenez aussi en compte tous les frais supplémentaires, comme les droits d’enregistrement, les frais de dossier, les frais de notaire, etc. Renseignez-vous bien à l’avance pour éviter les mauvaises surprises.

    Conseil n°2 l Déterminez ce que vous attendez de votre maison

    Il est bien sûr très difficile de trouver la maison parfaite, mais ne faites quand même pas trop de concessions lors de l’achat de votre première habitation. Assurez-vous que vos exigences minimales sont remplies, sauf si vous avez prévu à l’avance un montant destiné aux frais de rénovation.

    Conseil n°3 l Prenez le temps de bien visiter

    Le marché du logement est assez bouillonnant et vous risquez donc d’être amené à devoir vous décider rapidement. Ne vous laissez pas entraîner dans le flot de la surenchère. Prenez bien le temps de tout inspecter soigneusement lors de votre première visite et effectuez au minimum une deuxième visite, si possible avec quelqu’un qui connaît le domaine immobilier. Essayer de prendre votre temps afin que la décision soit bien réfléchie.

    Conseil n°4 l Faites une offre

    Le bien vous a convaincu ? Alors, faites une offre réaliste. L’idéal est de faire cette offre par écrit (e-mail). Vous pouvez déjà faire une offre même si vous n’avez pas encore reçu l’accord de votre banque concernant le prêt. Vous pouvez en effet inclure dans l’offre la condition suspensive d’octroi du prêt.

    Félicitations, vous avez acheté votre maison !

    Si vous arrivez à un accord avec le vendeur, un compromis de vente sera conclu. Attention : ce contrat d’achat préliminaire est contraignant. Vous obtiendrez alors :

    • Le certificat de conformité électrique
    • L’attestation d’étude du sol et le certificat PEB
    • Les renseignements urbanistiques 
    • Le dossier d’intervention ultérieure

    ll est tout à fait normal qu’à cette étape de l’achat, un acompte d’environ 10% soit demandé. La somme est bloquée sur un compte chez le notaire ou l’agent immobilier.

    Une fois le compromis de vente signé, vous disposez d’un délai de maximum 4 mois pour passer l’acte de vente. Prenez rendez-vous chez le notaire et informez votre banque de la date. La banque transférera alors le montant avant l’exécution de l’acte.

  • Condition suspensive : devez-vous mentionner le montant ou non ?

    Lors de la vente d’un bien immobilier, l’acheteur demande souvent que le compromis comporte une condition suspensive pour l’obtention d’un prêt hypothécaire. Pour éviter les discussions, il est conseillé de stipuler d’emblée le montant que l’acheteur doit être en mesure d’emprunter. Pourquoi ?

    Condition suspensive

    Les acheteurs potentiels qui veulent signer un compromis sans être sûrs de pouvoir obtenir un prêt, demanderont souvent si la vente peut être conclue sous la condition suspensive de l’obtention d’un prêt. Veuillez noter que le vendeur doit être d’accord pour qu’une telle condition soit incluse. Si une telle condition est incluse dans le compromis et que l’acheteur ne peut finalement recevoir le prêt, la vente n’aura pas lieu.

    Inclure le montant

    Il est conseillé de mentionner le montant que l’acheteur doit emprunter. En effet, l’acheteur va peut-être emprunter une partie seulement du montant de l’achat. Notez que cette notion est d’autant plus importante qu’à partir de début 2022, la valeur estimée d’un logement servira de base à l’octroi d’un prêt immobilier (plutôt que son prix).

    Et sinon ?

    Si aucun montant n’est noté, il peut y avoir une discussion sur la réalisation ou non de la condition suspensive. En effet, il y a de fortes chances que l’acheteur potentiel déclare qu’il ne peut acheter la maison car il n’est pas en mesure d’emprunter le montant total de l’achat.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Rénovation avant mise en vente : 5 erreurs à éviter

    Avant de vous lancer tête baissée dans la rénovation de votre bien en vue de le vendre, voici quelques conseils bien utiles. En effet, ces erreurs sont archi répandues et n’auront pas une très bonne influence sur la valeur de votre maison…

    1.    Fusion des chambres

    Sacrifier des chambres pour en faire une king-size avec dressing, est peut-être pratique, mais cela n’augmentera pas la valeur de votre maison. Plus il y a de chambres, plus la valeur de la maison est élevée. Les personnes ayant des enfants, en particulier, sont toujours à la recherche de chambres supplémentaires.

    2.    Ne pas coordonner les éléments

    Une salle de bain ou une cuisine ultramoderne dans une villa classique ? C’est peut-être beau, mais la plupart des acheteurs préfèrent un ensemble harmonieux, où les différentes pièces sont en accord les unes avec les autres. N’oubliez pas que les goûts diffèrent : une décoration personnelle, même faite à grands frais, n’aura pas d’influence positive sur la valeur du bien.

    3.    Des solutions coûteuses dans une maison datée

    Si votre maison est ancienne, inutile de vous lancer dans la rénovation onéreuse de quelques pièces : vous récupérerez rarement les investissements réalisés lors de la vente. Il est préférable de rénover toutes les pièces de manière homogène si vous voulez récupérer votre investissement.

    4.    Investir dans le jardin  

    Un jardin bien entretenu est certainement un atout, mais si vous chargez un architecte paysagiste de l’aménager de A à Z, les chances de réaliser des bénéfices sont minces. En effet, les acquéreurs n’auront pas forcément envie de passer des heures dans le jardin….

    5.    Une piscine

    Bien que les piscines soient de plus en plus populaires, elles n’ajoutent généralement pas de valeur à votre maison. Les goûts diffèrent et tout le monde n’a pas forcément l’envie, ni les moyens d’assumer l’entretien d’une piscine.

    Besoin de conseils ?

    Bien sûr, nombreuses sont les erreurs possibles. Un agent immobilier expérimenté peut certainement vous conseiller et vous donner des indications quant aux investissements à réaliser et… à éviter. Dans certains cas, mieux vaut ne rien faire…

  • Colocation : une nouvelle assurance spécifique

    En Belgique comme dans de nombreux pays en Europe, le nombre de colocations est en pleine expansion. À Bruxelles, les derniers chiffres officiels indiquent que plus de 11 % des biens en location sont, dans les faits, des colocations. Et à en croire le nombre d’annonces sur les réseaux sociaux et les plateformes spécialisées, ce nouveau mode de vie fait de plus en plus d’adeptes.

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    Petit rappel : souscrire une assurance en tant que locataire d’un bien immobilier est une obligation légale en Wallonie et en Flandre. À Bruxelles, celle-ci est aussi de plus en plus souvent exigée même si ce n’est pas (encore) une obligation. On le sait, cette assurance a pour objectif de couvrir la responsabilité du locataire en cas de dommages causés à l’habitation du propriétaire ou aux habitations voisines, mais également à ses propres biens, à condition que la police couvre le contenu.

    Mais qu’en est-il de la colocation ?

    Dans les faits, l’assurance locataire se base sur une vision relativement traditionnelle de la cellule familiale, à savoir une personne seule ou un couple, avec ou sans enfants. Pour ce type de ménages, une assurance locataire couplée à une assurance familiale offre une protection optimale. Mais qu’en est-il des colocations ? Dans ce cas, on partage un même foyer sans pour autant être considéré comme un ménage au sens propre du terme. L’assureur belge Ethias y a vu là une opportunité et a donc lancé une assurance spécifique via son offre 100 % digitale baptisée Flora.

    De quoi s’agit-il ?

    Concrètement, l’assurance colocataire proposée par Ethias est une assurance sans franchise qui offre à tous les membres de la colocation une couverture en responsabilité civile pour les dommages qu’ils causeraient à l’habitation hébergeant la colocation ou aux habitations voisines. Cette protection est complétée par une assurance contenu qui intervient pour protéger ce dernier, par exemple à la suite d’un dégât des eaux ou d’un incendie. En option, il est aussi possible de se protéger contre le vol et le vandalisme. Enfin, les colocataires peuvent aussi s’assurer pour les dégâts corporels et matériels causés par un colocataire à un autre colocataire.