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  • Pouvez-vous déposer vos vélos ou vos poussettes dans les parties communes de l’immeuble ?

    En tant que propriétaire ou locataire d’un appartement, avez-vous le droit de déposer des affaires dans les parties communes de l’immeuble ? Que risquez-vous ? Notre avocat vous dit tout !

    Dans les immeubles, il arrive fréquemment que les habitants déposent des objets dans les parties communes de l’immeuble, comme des vélos, des parapluies qui sèchent ou encore des poussettes placés devant leur porte…

    Interdit

    Il est strictement interdit de placer des objets personnels dans les parties communes de l’immeuble. Ces espaces ne vous appartiennent pas mais sont « communs ».  De plus, ces parties communes servent à garantir à chacun un passage aisé vers son appartement individuel.

    Sécurité incendie

    La sécurité incendie au sein de l’immeuble peut également être compromise en plaçant des objets dans les parties communes.  Non seulement cela peut gêner le passage des pompiers en cas d’incendie, mais les matériaux peuvent également être inflammables et aggraver, voire provoquer, un incendie dans l’immeuble.

    Sanction

    Si vous ne respectez pas ces règles, le syndic peut demander l’enlèvement des affaires déposées dans les parties communes. Le cas échéant, une amende peut même être imposée par le syndic ! Si un incendie se déclare dans l’immeuble et que vos biens gênent les pompiers ou provoquent ou accélèrent l’incendie, vous risquez également d’être tenu pour responsable !

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Paris : la grille des loyers, trop facile à contourner ?

    La grille des loyers : une arlésienne voulue par les partis de gauche en Belgique… Mais une réalité chez nos voisins, notamment à Paris ! Toutefois, le système compte des failles exploitables.

    Paris
    Alexander Kagan

    À Paris, l’encadrement des loyers, introduit par la loi Elan en 2018, vise à protéger le pouvoir d’achat des locataires dans les zones tendues. Les propriétaires ne doivent pas dépasser un plafond fixé par mètre carré, ajusté selon divers critères comme l’année de construction ou le nombre de pièces. Techniquement parlant, on parle d’une marge de 20% maximum au-dessus d’un loyer de référence.

    Les failles du système

    Malgré de bonnes intentions, des failles subsistent. Aziliz Gautier-Guegan, experte en droit immobilier, souligne dans le Figaro que le système permet parfois d’ajouter des compléments de loyer (notamment si le bien dispose d’une caractéristique remarquable, comme une piscine, une vue extraordinaire, des finitions fabuleuses…) à justifier. « C’est la faille de cette loi« , déplore-t-elle, en mentionnant que cela permet à certains propriétaires de revenir au montant du loyer avant la réforme.

    Droits des locataires et recours légaux

    Les locataires peuvent demander le remboursement du trop-versé si le loyer dépasse le plafond légal. Cela commence par une tentative à l’amiable, suivie par une démarche auprès de la Commission de conciliation et potentiellement, un tribunal. Aziliz conseille de prendre un avocat dès le début en raison des subtilités, notamment des délais.

  • Mila : « des bougies et des fougères : une déco tendance en un clin d’œil ! »

    En vacances, je ne peux m’empêcher de ramasser des trésors comme si j’avais encore 5 ans. Coquillages, cailloux et pommes de pin se retrouvent toujours dans mes valises de retour. Pas chers, les souvenirs, me direz-vous ! Mais si précieux.

    Là, je rentre de Bretagne. Et cette fois, j’ai ramené des feuilles de fougères. En provenance directe de la forêt de Brocéliande. Nul doute qu’elles sont magiques. Pleine de la force des druides. On aime les histoires, ou pas.

    Mon idée ? Habiller des bougies à l’aide de la fougère, si jolie avec ses lignes graphiques. Une manière douce de prolonger le bonheur des vacances durant l’automne et l’hiver.

    Première étape : sécher les feuilles.

    Rien de plus simple : il suffit d’emprisonner chaque fougère entre deux feuilles de papier et de placer le tout sous une pile de bouquins. La patience est de mise : 15 jours d’attente sont conseillés pour un résultat optimal.

    Seconde étape : les bougies.

    J’avais au préalable acheté des grosses bougies blanches. Cylindriques. De hauteur différente. J’ai sélectionné les plus jolies, ôté certaines parties, raccourci quelques feuilles. J’étais prête.

    Après, ce n’est que du bonheur !

    La suite est si simple à réaliser que la joie est immédiate. Il faut prendre un briquet et doucement caresser la surface de la cire avec la flamme. Passez de haut en bas, plusieurs fois. La cire doit être légèrement molle mais pas dégoulinante, évidemment.

    Une fois la fougère posée, il ne faut plus la bouger de place. Seulement tapoter délicatement chaque feuille de la fougère pour l’enfoncer et la coller doucement sur la bougie. C’est instantané. Si néanmoins, ça n’accrochait pas facilement partout, il suffit de repasser un coup de briquet sur la cire.

    Evidemment, vous pouvez faire pareil avec des petites fleurs séchées. Pour varier les plaisirs. J’ai hâte d’allumer ma première bougie souvenir ! Nul doute que cela sentira bon les éclats de rire bretons de cet été.         

  • Pourquoi faire appel à un chasseur immobilier ?

    Faire appel à un agent immobilier pour vendre sa maison est tout naturel. Depuis quelques années déjà, nombreux sont ceux qui font confiance à un chasseur immobilier pour être accompagnés lors d’un achat. Voici pourquoi.

    Female Real Estate agent offers home ownership and life insuranc

    L’agent immobilier qui se charge de vendre votre bien immobilier au meilleur prix est un incontournable. Il met son expérience du marché local au service des vendeurs. Il donne une grande visibilité au bien immobilier et, grâce à sa base de données d’acquéreurs potentiels, il augmente la probabilité de vendre au meilleur prix. En plus de ses compétences de vendeur, l’agent immobilier doit également connaître la réglementation applicable et respecter des règles déontologiques, le tout sous l’œil attentif de l’IPI, l’Institut Professionnel des Agents Immobiliers (IPI).

    Lorsque l’on recherche un bien immobilier, pour soi-même ou comme investissement, on se rend vite compte à quel point cela peut être compliqué, en particulier à Bruxelles. Un métier dédié à nous aider dans ce parcours laborieux existe pourtant depuis quelques années, il s’agit du chasseur immobilier. Lui aussi est soumis au contrôle de l’IPI, ce qui garantit au client un respect de la déontologie.

    Pour mieux comprendre le rôle joué par les chasseurs immobiliers, nous avons rencontré le gérant de la société bruxelloise de recherche immobilière Huntrz.immo, David Grignon. Nous lui avons tout d’abord demandé comment il perçoit le marché bruxellois actuel : “On constate que le marché bruxellois de l’immobilier reprend progressivement. La frénésie des années pré-covid n’est pas encore de retour. Les acquéreurs prennent plus le temps parce qu’ils savent que les banques sont plus regardantes et que le prix des travaux a augmenté mais dans l’ensemble on note un retour des acquéreurs sur le marché de l’achat et la concurrence peut être rude, notamment sur certains biens et quartiers très recherchés” explique le chasseur immobilier.

    À qui s’adresse le service de chasseur immobilier ?

    Et c’est souvent ce qui ressort de l’expérience des clients du chasseur immobilier : après des efforts intensifs à scruter les sites des agences immobilières et les plateformes, même quand ils pensent avoir trouver la perle rare qui correspond à leur budget, le chemin reste semé d’embuches. Le rôle du chasseur immobilier est en effet vaste. L’entrepreneur bruxellois nous explique : « Il y a une grande variété de situations pour lesquelles le chasseur immobilier apporte des solutions. Il y a tout d’abord les gens qui manquent de temps ou de connaissance du marché, par exemple des personnes qui viennent de l’étranger mais pas uniquement. Il y a également beaucoup de personnes qui sont conscientes du fait que l’achat immobilier nécessite une expertise, il faut maitriser la réglementation, connaitre les prix du secteur, anticiper les coûts « indirects » futurs.  Et puis, il faut savoir négocier, et ça n’est pas donné à tout le monde. »

    Et il est vrai que scruter les annonces, joindre les agences pour décrocher un rendez-vous et enfin visiter le bien, cela prend beaucoup de temps. Entre le travail et les activités des enfants, gérer une recherche immobilière peut vite devenir un énorme calvaire. Le chasseur immobilier de son côté en a fait son métier : il y passe ses journées et il a souvent un contact direct avec les agences, ce qui facilite également la prise de rendez-vous. Grâce à son réseau, le chasseur immobilier peut également proposer des biens en avant-première, un aspect non négligeable lorsque l’on a une recherche très spécifique. Et puis on ne pense pas toujours à demander les bonnes informations pour anticiper les futurs coûts et faire une estimation correcte du prix du bien que l’on est en train de visiter. Avec son regard extérieur, le professionnel collecte toutes les informations et fournit une vue objective de la situation. Il a également la connaissance qui lui permet d’estimer correctement la valeur du bien immobilier et mettre en place une « stratégie de négociation » tout en s’assurant que l’on achète au prix juste. Car une erreur peut s’avérer couteuse sur le long terme.

    Le chasseur immobilier en pratique

    Tout comme l’agent immobilier, le chasseur immobilier se doit donc d’être un fin connaisseur de la réglementation mais aussi du marché local dans lequel il évolue. En revanche, là où l’agent immobilier reçoit des propriétaires vendeurs la mission de vendre aux meilleures conditions, le chasseur immobilier, lui, va accompagner des acquéreurs dans l’achat d’un bien immobilier. “Le point de départ de tout dossier, c’est de comprendre le projet de vie des acquéreurs afin de les accompagner dans la description du bien qu’ils recherchent en tenant compte de la réalité du marché immobilier local. Pour cela, le chasseur doit faire preuve d’écoute tout en faisant appel à sa connaissance du marché. Une fois les critères définis, le chasseur pourra ensuite contacter son réseau d’agents immobiliers, de propriétaires particuliers et de marchands de biens afin de repérer les appartements et maisons susceptibles de correspondre à la recherche de l’acquéreur” détaille le gérant de Huntrz.immo.

    La mission du chasseur immobilier ne s’arrête pas à la recherche en elle-même. On l’a vu, le chasseur immobilier s’assure ensuite que tout le processus de visite, estimation, offre et négociation du prix et des conditions d’achat tienne compte des intérêts des acquéreurs. Il analyse toutes les informations disponibles, se rend au service urbanisme de la commune, observe les problèmes potentiels lors de la visite… En fait, le chasseur immobilier conseille les acquéreurs tout au long des différentes étapes et les accompagne jusqu’à la remise des clefs.

    En résumé, le chasseur immobilier partage avec l’agent immobilier des connaissances spécifiques, comme la capacité à négocier et à estimer la valeur d’un bien. En revanche, il négocie les meilleures conditions pour les acquéreurs et s’assure que l’achat se fait en toute sécurité.

    Loin d’être un simple intermédiaire, le chasseur immobilier est avant tout le seul professionnel de l’immobilier à défendre les intérêts de l’acquéreur en lui permettant de gagner du temps et, bien souvent, de l’argent. Et David Grignon de conclure en expliquant que “faire appel à un chasseur immobilier représente certes un coût mais c’est un choix malin qui permet d’acheter en toute sérénité en évitant les erreurs qui peuvent coûter cher !”

    Vous cherchez à acquérir un bien en Région bruxelloise et souhaitez faire appel aux services d’un chasseur immobilier ?

    Je prends contact avec Huntrz.immo

  • Explosion du nombre d’araignées : « Ne les tuez pas, elles ne vous mordront pas ! »

    Comme chaque année à la fin de l’été, période de reproduction oblige, les araignées semblent se multiplier dans nos habitations, envahissant les coins et recoins de nos maisons. Sont-elles réellement dangereuses pour nous ? Faut-il s’en débarrasser à tout prix ? Ou au contraire, faut-il faire preuve d’un brin de tolérance ?

    common house spider on a smooth tile floor seen from ground level in a kitchen in a residential home

    Nous avons décidé de poser ces questions à Nicolas, un spécialiste reconnu dans le domaine, afin de démystifier ces petites créatures souvent mal comprises.

    « Évitez autant que possible de les tuer », commence d’emblée Nicolas, avec un ton résolument rassurant. « En effet, contrairement à ce que véhiculent certaines légendes populaires tenaces, les araignées ne mordent et n’injectent leur venin que très rarement, généralement uniquement lorsqu’elles se sentent en danger et qu’elles sont provoquées. » Pour Nicolas, ces petites habitantes à huit pattes sont loin d’être des ennemies dans nos foyers : « Elles jouent un rôle essentiel dans l’écosystème de la maison. Elles régulent naturellement la population d’indésirables et contribuent ainsi à maintenir un environnement intérieur sain. Tout ce qui est moucherons, moustiques, cloportes, punaises ou encore puces fait partie de leur menu quotidien, ce qui en fait des alliées précieuses. »

    Comment s’en débarrasser ?

    Face à leur présence, il peut être tentant de vouloir les éliminer rapidement, que ce soit avec un coup de pantoufle ou en les déplaçant à l’extérieur pour les plus respectueux ! Pourtant, même cette seconde option n’est pas la meilleure solution. « Les araignées ont très peu de chances de survivre dans un environnement extérieur, surtout si elles y sont déplacées brusquement », explique Nicolas. Il préconise plutôt de les « déménager dans une cave ou un garage », un lieu où elles peuvent continuer leur cycle de vie en toute tranquillité.

  • Beebonds : l’investissement accessible à tous offrant… jusqu’à 12 % de rendements annuels bruts

    Les 2,75 % ou 2,80 % bruts de rendements promis par les nouveaux bons d’État vous semblent peu attractifs ? La plateforme de crowdlending BeeBonds pourrait, dès lors, bien vous proposer une alternative plus alléchante ! Et ce sans imposer une grosse mise de départ. On vous explique.

    gueliz

    Tentant de surfer sur la vague des précédents Bonds émis, l’Agence Fédérale de la Dette belge a confirmé les taux pour les nouveaux Bonds d’État : 2,75% brut pour le bon à un an et 2,80% brut pour celui à dix ans. Des taux qui poussent néanmoins de nombreux investisseurs à chercher des alternatives offrant des performances supérieures. Et dans ce domaine, la plateforme de crowdlending agréée BeeBonds se montre plutôt alléchante. Cette initiative lancée par Macan.Group, promoteur immobilier belge de renom dirigé par Philippe Gillion, rencontre en tous les cas en ce moment un énorme succès ! En seulement une semaine, le projet Guéliz à Marrakech a, par exemple, attiré plus de 1,1 million d’euros d’investissements.

    12 % sur trois ans…

    Il faut dire qu’on parle ici d’un tout autre type de rendement que celui des Bons d’État. L’offre de Macan.Group sur BeeBonds propose, en effet, un rendement brut annuel attractif de 12% sur trois ans ! Le projet Guéliz qui vise à développer un vaste complexe résidentiel et commercial au cœur de Marrakech offre alors aux investisseurs une opportunité unique de participer à un projet immobilier majeur dans un marché prometteur. Philippe Gillion, Executive Chairman de Macan.Group, met en effet en avant la stabilité politique et administrative du Maroc comme terreau idéal pour les investissements. Cette opportunité d’investissement proposée par BeeBonds est d’ailleurs assortie d’une garantie. Afin de sécuriser l’investissement, les obligations émises sont en effet garanties à première demande par Macan.Group, qui détient la majorité des participations et liquidités du groupe. En outre, les dettes court terme de Macan.Group sont subordonnées au remboursement de l’emprunt obligataire.

    … dès 100 euros !

    Autre fait notable de cette offre : BeeBonds démocratise l’accès à ce type d’investissement en permettant une participation à partir de seulement 100 euros ! De quoi rendre ce projet immobilier ambitieux accessible à un large éventail d’épargnants et investisseurs. Pour les amateurs, notez qu’outre le projet Guéliz à Marrakech, deux autres projets sont encore en cours de financement sur la plateforme BeeBonds : l’un pour financer la rénovation énergétique d’un immeuble de bureaux à Anderlecht, sa mise en location et sa revente (projet RiverSide H qui propose un rendement brut de10% sur 3 ans) ; l’autre, pour l’acquisition d’un terrain à Alicante, Espagne (projet Altea Hills avec un rendement de 11% sur 2 ans).

    Si l’opportunité vous intéresse, rendez-vous ici pour tout savoir à propos de la plateforme BeeBonds et de ses différents projets d’investissement.

    Tout investissement comporte des risques, y compris la perte totale ou partielle du capital, et le retour sur investissement n’est pas garanti. Il est recommandé de consulter la fiche d’informations clés pour connaître les garanties et les risques à prendre en considération avant d’investir. »

  • Mila : « vous avez un peu de temps devant vous ? Faites un meuble en scoubidou ! »

    Mon amie Coralie s’est lancée dans la confection d’objets en scoubidou. Je trouve ça amusant. Ça a un petit côté régressif que je trouve très plaisant. C’est coloré, acidulé, flashy et pleinement festif. Et quand je vois ce qu’elle parvient à créer, je suis bluffée !

     
     
     
     
     
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    Moi, les scoubidous, ça n’a jamais été trop mon truc. J’ai bien tenté quelques réalisations à 4 brins, dans les années 80, mais ce n’était jamais très réussi. Je trouvais ces fils de plastique creux trop rigides et je leur préférais le tissage de fils.  

    C’est justement cette rigidité qui plait à Coralie. La solidité du scoubidou, pour le dire autrement. Avec ces fils de plastique, elle réalise des accessoires du quotidien épatants. Des chaises, des sets de table, des petites tables, des vases

    L’autre jour, elle profitait des beaux jours pour réaliser une assise et un dossier de chaise en métal avec ses gros fils de scoubidou orange fluo et rose pétant. Une paire de ciseaux complétait le matériel requis.

    Je l’ai observée faire. Construire tranquillement ce cannage inventif en tressant les fils. Le secret de son travail réussi ? La tension exercée sur le fil. Elle doit être constante et forte !        

    Elle avait donc dénudé la chaise en métal. Il ne restait que son armature brillante. Les barres métalliques servaient de trame : elle effectuait un tissage en croix en passant les fils en diagonale. Elle tissait avec son fil rose, en faisant simplement des allers-retours avec le même fil. Elle prenait le temps de bien repousser les fils tendus les uns à côté des autres, de sorte qu’on ne voyait quasi pas d’espace entre eux.

    Quand elle a eu finit de recouvrir l’assise de rose, elle est passée au fil orange. Elle a effectué le même travail, dans l’autre sens. De sorte que le fil orange soit perpendiculaire au fil rose. Néanmoins, le travail fut plus contraignant cette fois. Car elle devait chaque fois passer l’extrémité de son fil orange entre les fils roses. Par-dessus, par-dessous. En tirant bien, et en resserrant les fils les uns contre les autres lors de chaque passage, pour parfaitement les intercaler. Un tissage en croix, en somme.

    Pour changer de fil (longueur terminée, ou changement de couleur), elle effectuait des nœuds bien serrés aux bouts de chaque brin. Rien de plus.

    Quand j’ai vu cette assise de chaise, j’étais épatée. On ne distinguait plus qu’un seul et même « tissu » bicolore. Original et joyeux : ce sont les mots qui me sont venus.

    Je l’ai laissée continuer le dossier sans moi : je déteste quand on me regarde bosser. Et puis, bonne nouvelle s’il en est, elle m’a invitée à passer chez elle créer mon set de table multicolore. De la vannerie version scoubidou. Trop excitant.

    Selon le tressage, on pourra, parait-il, réaliser des motifs simples ou complexes. Mais je me contenterai du simple. Et ce sera super déjà !

  • La villa 4 façades : un fardeau pour la collectivité ? Quel sursis ?

    Les temps changent pour la villa 4 façades : entre coûts exorbitants et impacts environnementaux, quel est le sursis pour ce type de maison ?

    villa
    Max Vakhtbovycn

    Pendant des décennies, la villa 4 façades a incarné le rêve belge : un jardin, une maison spacieuse sans voisins immédiats et un certain sentiment de liberté. Mais aujourd’hui, ce rêve semble s’éloigner. Autrefois prisée, cette forme d’habitat perd progressivement de son attrait. La Flandre et la Wallonie voient les nouvelles générations se détourner de ce modèle, jugé trop coûteux et peu durable. Et le couperet légal viendra de toute façon y mettre un terme…

    Le coût d’un rêve devenu impayable

    La flambée des prix de l’immobilier et de l’énergie rend la construction ou l’achat d’une villa 4 façades, inaccessible pour beaucoup. Au premier trimestre de l’année 2024, le prix médian d’achat d’une telle maison atteignait 372.000 euros ! Autant dire une somme inatteignable pour les jeunes ménages, qui se tournent désormais vers des logements plus abordables, souvent en zones urbaines ou périurbaines. , privilégiant les maisons mitoyennes ou les appartements. Un nombre croissant de promoteurs préfèrent d’ailleurs se détourner de ce modèle. D’autant qu’à l’usage, une maison 4 façades se révèle bien plus onéreuse : il n’y a pas les voisins pour vous maintenir au chaud ! Toutes les façades sont en effet exposées aux éléments naturels !

    Un modèle écologiquement insoutenable ?

    Outre son coût, la villa 4 façades est critiquée pour son impact environnemental. L’étalement urbain qu’elle génère nécessite des infrastructures coûteuses (pour amener l’électricité, l’eau et évacuer cette dernière, notamment) et engendre des problèmes de mobilité (construction de routes, problématique des transports en commun souvent désertés) De plus, ce type de logement consomme davantage de ressources, tant en termes de foncier que d’énergie. Plus d’espace bâti, c’est moins d’espace agricole ainsi qu’un risque accru d’inondations.

    Quel avenir pour ce modèle?

    Face à ces défis, les gouvernements régionaux de Flandre et de Wallonie ont pris des mesures pour freiner l’artificialisation des sols. D’ici 2040 en Flandre et 2050 en Wallonie, il ne sera plus possible de construire sur des terrains vierges. Cela laisse évidemment encore un peu de marge, la villa 4 façades ne va donc pas disparaître subitement de tous les catalogues des constructeurs. En effet, ce type de maison reste toujours fort recherché, mais les contraintes légales et techniques risquent fort de réserver ce type de constructeur à une clientèle plutôt aisée.

  • Bons d’Etat : des taux ridicules qui rendent l’immobilier toujours plus intéressant !

    Vous vous souvenez de l’incroyable succès du bon d’Etat de 2023 ? Il y a fort à parier que celui de la rentrée 2024 ne rencontre pas un succès massif… D’abord parce que le taux est risible et ensuite, parce qu’il existe des alternatives nettement plus fructueuses !

    Tierra Mallorca

    A la manière d’un vendeur ambulant vantant les mérites de son poisson frais mais qui n’a plus vu la mer depuis belle lurette, l’Agence de la Dette a annoncé une nouvelle émission de bons d’Etat, avec un taux brut à la clé de 2,75% pour un an. Allez, dans un geste d’une formidable générosité, ils ont poussé le taux à 2,8% pour 10 ans. Formidable. Cela nous fait un misérable 1,925% net pour une année et à peine 1,96% net pour 10 ans. On ne va pas dire qu’il vaut mieux tout laisser dans le cochon rose ou sous le matelas, mais il existe d’autres alternatives !

    Et les comptes d’épargne ?

    A côté de ça, même les banques avec leurs classiques taux d’épargne (qui, aujourd’hui, frôlent, voire dépassent les 3% en comptant le taux de base et le taux de fidélité) font figure d’alchimistes qui transforment le plomb en or ! Bref, à moins d’avoir la conscience de Caius Maecenas, pourquoi s’embêter ?

    Et la brique ?

    En matière de rendement sûr et solide pour vos économies, la brique reste incontournable : un rendement locatif classique tourne aujourd’hui entre 3 et 5 %, auquel il faut rajouter la plus-value du bien au fil des années, ce qui fait un total compris entre 6 et 10 %, voire plus. Alors, certes, il y a les contraintes de la location et des éventuelles remises à niveau, mais cela reste, et de très loin, l’investissement solide le plus rentable !

    Alors ?

    Si la dernière mouture des bons d’État ressemble davantage à un test de fidélité patriotique qu’une réelle opportunité financière, la sagesse populaire et l’analyse économique suggèrent, encore et toujours, de vous retourner vers l’immobilier. Une vieille recette, certes, mais c’est dans les vieilles marmites que l’on fait les meilleures soupes !

  • Rénovation des escaliers : que faut-il savoir ? Quel budget prévoir ?

    L’escalier, c’est souvent la colonne vertébrale d’une maison. Autant dire que l’on peut comprendre si vous vous sentez agacé par son aspect vieillot ! Mais est-ce possible de le remettre à jour en peu de temps et avec un budget réduit ?

    Stairs
    Clay Banks

    Oui ! Donner un gros coup de frais à son escalier à moindre coût, c’est possible ! Une rénovation d’un escalier est souvent réalisable en une seule journée, avec un budget généralement raisonnable. Nous vous en disons plus !

    Rénover votre escalier, une question esthétique, mais aussi sécuritaire !

    Dans la majorité des cas, c’est l’esthétique qui motive une rénovation d’escalier. Cependant, pour un escalier ancien, des raisons de sécurité peuvent également justifier une intervention.

    • Modernisation rapide et économique : Pour un investissement limité en temps et en argent, vous pouvez donner un coup de neuf à votre maison.
    • Coût réduit par rapport à un escalier neuf : Rénover un escalier existant coûte souvent bien moins cher que de le remplacer par un modèle entièrement neuf.
    • Sécurité renforcée : Une rénovation peut améliorer la stabilité de votre escalier ou permettre l’ajout d’équipements comme une rampe ou un éclairage intégré.
    • Valorisation de votre bien immobilier : Un escalier usé peut sérieusement compromettre une vente immobilière. Investir dans une rénovation avant de mettre votre maison sur le marché peut être un choix judicieux.

    Quelles sont les options ?

    Lors de la rénovation de votre escalier, de nombreuses options s’offrent à vous, selon vos besoins et votre budget.

    • Revêtement : vous pouvez parfaitement vous limiter à poser un tapis. Evidemment, dans le cas d’un escalier aéré, c’est plus compliqué…
    • Coffrage : le coffrage est une autre solution, particulièrement adaptée si votre escalier est en béton ou carrelé. Vous pouvez le réaliser vous-même en utilisant des lattes de bois ou du parquet, mais cela nécessite des compétences en bricolage et du matériel spécifique. Faire appel à un professionnel est une alternative, bien que plus coûteuse.
    • Peinture et finition : Pour un escalier en bois, une nouvelle couche de peinture ou de vernis peut suffire à transformer l’apparence. Vous pouvez aussi opter pour une couleur contrastée sur les contremarches. Attention cependant à bien poncer avant d’appliquer la peinture, et à peindre une marche sur deux pour permettre le séchage sans bloquer la circulation. Optez pour des peintures résistantes et évitez les teintes trop vives qui s’usent et se démodent plus rapidement.

    Quel budget prévoir ?

    Le budget pour la rénovation d’un escalier peut varier considérablement. Il peut commencer à partir d’une centaine d’euros pour un simple ponçage et vernissage fait maison, et monter à plusieurs milliers d’euros pour un travail sur-mesure réalisé par un professionnel. Plus l’escalier est complexe ou long, plus le coût sera élevé. Les escaliers fermés ou avec un tournant nécessitent généralement un investissement plus important.