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  • Quelle tondeuse choisir pour votre jardin ?

    C’est le printemps, le soleil brille de mille feux et de ce fait, l’herbe pousse plus vite que vos cheveux. Après une longue période d’hivernage, peut-être votre tondeuse a-t-elle décidé de déclarer forfait. Ou peut-être vous êtes-vous rendu compte qu’elle n’était pas adaptée à votre jardin. Mais quelle tondeuse choisir ?

    Il existe de nombreux types de tondeuses. En fonction de votre jardin, il y a forcément une solution pour vous. Sachez enfin que la superficie de votre jardin n’est pas le seul élément à prendre en considération…

    Tondeuse manuelle – à partir de 50 € – Jardin de moins de 200 m²

    C’est le modèle d’entrée de gamme. Pour une cinquantaine d’euros, vous pouvez déjà trouver un exemplaire. Facile d’entretien, cette tondeuse est également la plus écologique de toutes puisque l’énergie, c’est… vous qui la fournissez ! Ce qui signifie que cette tondeuse est certes très silencieuse, mais elle est à déconseiller pour les jardins de plus de 150-200 m² ou au fort dénivelé, voire pour les personnes (très) peu sportives. Enfin, dernier détail qui a toute son importance : si votre gazon est trop haut, vous risquez de lancer des jurons pour tout le quartier tant la tâche semblera impossible ! Il faudra donc vous appliquer très régulièrement pour tondre votre carré de pelouse…

    Avantages : Prix, entretien, silence, aspect écologique

    Inconvénients : Exige une tonte régulière, inadaptée aux grandes surfaces ou aux terrains pentus

    Tondeuse électrique filaires – à partir de 100 € – Jardin de 200 à 600 m²

    Ici, vous nous direz que l’autonomie dépend essentiellement de votre rallonge ! Soyons également honnêtes, il y a un moment où cela devient sérieusement malcommode ! Toujours est-il que ces tondeuses sont parfaites pour les milieux urbains et les petits jardins : silencieuses et quasiment sans entretien.

    Avantages : Prix, entretien, silence, légèreté

    Inconvénients : Câble parfois gênant, modèles autotractés chers

    Tondeuse électrique sur batterie – à partir de 90 € – Jardin de 200 à 500 m²

    Globalement, les avantages et inconvénients sont les mêmes que pour les modèles électriques filaires, mais la batterie apporte des caractéristiques spécifiques : la tondeuse est un peu plus lourde, mais elle se débarrasse du câble ! En revanche, une fois que la batterie est vide, il faudra attendre un certain temps avant de pouvoir recommencer à tondre. C’est la raison pour laquelle certains propriétaires n’hésitent pas à acquérir quelques batteries… Plus l’autonomie affichée par la tondeuse est grande, plus la batterie est sophistiquée et plus le prix s’en ressent !

    Avantages : Entretien, silence

    Inconvénients : Prix des modèles haut de gamme, autonomie à surveiller

    Tondeuse thermique – à partir de 180 € – Jardin de plus de 500 m²

    C’est la tondeuse classique ! Celle qui fait du bruit et qui pollue (faiblement, on vous le concède), mais qui peut tenir une vingtaine d’années si elle est entretenue dans les règles ! Et ce sont bien là ses principaux défauts : bruyantes, ces tondeuses réclament un entretien annuel qui est pourtant, à la portée d’un amateur (huile, bougie, filtres…). Question autonomie, ces tondeuses tournent tant qu’elles ont de l’essence ! Généralement, la consommation est parfaitement ridicule, à l’inverse du bruit qu’elles émettent. Mais si vous avez un jardin de bonne taille, vous n’aurez probablement pas d’autre choix que celui-ci !

    Avantages : robustesse, autonomie, puissance

    Inconvénients : Bruit, entretien contraignant, aspects écologiques, poids

    Tondeuse robot – à partir de 500 € – jardin jusqu’à 20 ares

    Alors celle-ci, c’est la tondeuse des fainéants ! Elle tond toute seule pour vous, tout le temps, sans réclamer votre présence. Utilisant la technique du mulshing, elle améliore l’aspect de votre gazon. Sans entretien et silencieux, le robot est évidemment onéreux. Le terrain doit d’abord être délimité de manière physique ou non, ce qui est fastidieux. Oui mais, nous direz-vous, l’opération ne doit être réalisée qu’une seule fois ? Pas forcément, car si vous modifiez votre jardin en plantant un massif ou un arbre, il faudra le signaler à la tondeuse. Certaines bandes de terrain risquent également d’être délaissées. Attention aussi au risque de vol…

    Avantages : Tondeuse autonome !, silence, écologie

    Inconvénients : Prix, risque de vol, délimitation du jardin fastidieuse, attention aux objets et branchages trainant dans le jardin !

    Tondeuse autoportée – à partir de 1.500 € – jardin de plus de 10 ares

    Ici, on est presque dans le monde des (petits) tracteurs. La tondeuse autoportée est destinée aux grands jardins, pour tondre rapidement et en tout confort. Les manœuvres peuvent être fastidieuses, mais pour tondre un grand terrain, c’est l’idéal ! Reste évidemment une foule de problèmes inhérents à la taille et à la sophistication générale, comme le stockage, l’entretien, la consommation…

    Avantages : Confort, Parfait pour les grands terrains (puissance et rapidité)

    Inconvénients : Prix, stockage, manœuvres parfois compliquées, entretien, bruit, consommation

  • Nos conseils pour un potager 100 % naturel

    Limaces et autres hôtes indésirables ont fait leur apparition dans nos potagers. Comment s’en débarrasser sans nuire à notre santé et sans affaiblir l’écosystème ? Nous vous proposons d’opter pour une solution naturelle…

    Qui n’aime pas passer du temps dans son potager, regarder les petits légumes pousser et en prendre soin ? Mais voir sa production développée avec amour, saccagée, rongée, voire mangée par quelques indésirables comme les limaces, est nettement moins sympathique…

    Du coup, vous aurez rapidement envie de vous en débarrasser. Pour ça, il est évidemment tentant d’utiliser une méthode réputée facile et rapide, à savoir l’achat d’insecticides et autres granulés qui les tueront. Mais ce n’est peut-être pas la bonne solution. Pour notre santé, d’abord. Avez-vous envie de consommer des légumes qui ont été en contact avec des produits chimiques ? D’autant qu’une utilisation de produits toxiques peut aussi mettre à mal tout l’écosystème du jardin. Du coup, mieux vaut opter pour une méthode naturelle, peut-être plus longue à mettre en place, mais qui délivrera des résultats sains.

    Petites coccinelles

    Pour attaquer les limaces, pensez aux oiseaux ! Les grives, par exemple, aiment manger à même le sol et adorent les limaces ou les escargots dont elle casse la coquille contre un objet dur (racine, mur ou pierre). Il s’agit donc de rendre votre jardin attrayant pour les attirer chez vous. Pour ce faire, tâchez de garder des petits coins verts avec des herbes folles, près du compost ou derrière l’abri de jardin. Ces espaces verts attireront notamment les coccinelles qui raffolent des pucerons. Ces coccinelles, vous pouvez les aider à se loger en laissant deux ou trois planches, les unes sur les autres, espacées de quelques centimètres. Elles apprécieront aussi un pot de fleurs suspendu à un arbre, tête en bas, rempli de paille.

    Les poules

    Si vous avez des poules à la maison, laissez-les de temps en temps picorer dans votre potager. Cela fera le bonheur de vos enfants et des volatiles qui ne manqueront pas de s’alimenter avec les limaces, des insectes ou des escargots.  La prévention est aussi une redoutable arme. Ainsi, saviez-vous que placer du basilic à proximité de plants de tomates fait reculer certains nuisibles et même certaines maladies ?

    Enfin, pourquoi ne pas bâtir un hôtel à insectes qui accueillerait des insectes bien utiles pour la pollinisation ? Il pourrait également accueillir des insectes auxiliaires, c’est-à-dire ceux qui vous aideront à vous débarrasser d’espèces dévastatrices comme les pucerons.

  • Nos 4 conseils pour bien repeindre votre salle de bain !

    Repeindre une salle de bain demande quelques précautions, humidité oblige. Quelles sont-elles ? On fait le point avec vous !

    De quoi avez-vous besoin ?

    Tout d’abord, nous vous conseillons d’opter pour des plaques de plâtre résistantes à l’humidité. Notez que ces plaques de plâtre ne sont malgré tout pas adaptées pour être en contact permanent avec l’humidité : oubliez donc les murs de votre douche ! En revanche, vous pouvez les recouvrir d’un traitement spécifique et carreler par au-dessus.

    Quel apprêt?

    Si vous optez pour des plaques de plâtre, un primaire à base de solvant est nécessaire. Dans les autres cas, un primaire ordinaire pour murs intérieurs suffira. Appliquez l’apprêt, puis ventilez bien.

    Si vous désirez repeindre le carrelage de votre salle de bain, vous devez également utiliser un apprêt. A ce titre, sachez qu’il existe des carrelages spécifiques et lisses pour cet usage. Finissez avec une peinture spécial carrelage.

    Quelle peinture dans la salle de bain ?

    Utilisez une peinture spécialement conçue pour la salle de bains, de manière à vous assurer qu’elle soit résistante à l’eau. Les portes, plinthes, armoires, etc. peuvent être peintes avec de la peinture-émail. Pour les radiateurs, nous recommandons un apprêt antirouille.

    Oubliez la cabine de douche !

    Qu’il s’agisse d’une cabine de douche ou d’une douche à l’italienne, il est préférable de ne pas peindre l’espace douche. Les vapeurs et l’eau ont un impact négatif sur la peinture. Dans ce cas, le carrelage reste la meilleure option.

  • Garage : comment entreposer vos pneus hiver ? Voici nos conseils !

    Avec les beaux jours qui sont de retour et les températures qui grimpent, il est temps de reléguer vos pneus hiver au garage. Voici comment les entreposer dans les règles de l’art afin qu’ils conservent toutes leurs qualités.

    Lorsque vous vous rendez chez votre marchand de pneus pour changer la monte pneumatique de votre voiture, celui-ci vous propose généralement de conserver vos pneus hiver durant la belle saison. Un service qui est bien souvent facturé plusieurs dizaines d’euros. Si vous disposez de suffisamment d’espace à votre domicile, vous pouvez bien entendu en faire de même chez vous. À condition de respecter quelques règles afin que vos pneumatiques durent plus longtemps !

    Les règles d’or

    L’entreposage des pneus doit être assuré à l’intérieur, dans un endroit frais, sec et propre. On évitera tout contact avec des éléments qui pourraient les détériorer comme la graisse, l’huile et l’essence, mais aussi de les laisser à l’air libre où ils seront exposés aux rayons du soleil ainsi qu’à la pluie. En outre, en ce qui concerne les pneus hiver, à la gomme plus tendre que celle qui équipe les pneus été, on privilégiera un sous-sol ou une cave, plutôt qu’un abri de jardin qui peut être sujet à la surchauffe durant l’été.

    Dans l’idéal, il est aussi recommandé, après le démontage des pneus, de les laver avec de l’eau et du savon. Laissez-les ensuite sécher et retirer les gravillons ou tout autre élément susceptible d’être coincé dans les sculptures du caoutchouc.

    Enfin, si vos pneus hiver sont montés sur des jantes, mieux vaut conserver la pression de gonflage recommandée pour éviter tout risque de déformation. Pour les pneus “nus”, il est conseillé de les entreposer à la verticale et, idéalement, de les bouger légèrement tous les mois. Cela permettra d’éviter que la même partie du pneu reste en contact avec le sol pendant des mois. En outre, les pneus doivent rester debout, placés l’un à côté de l’autre. Ne les empilez pas et ne les accrochez surtout pas !

  • 4 erreurs à éviter lors de l’aménagement de votre jardin !

    Maintenant que le soleil brille à nouveau, nous sommes nombreux à travailler dans le jardin ! Si vous envisagez de le réaménager complètement, évitez les erreurs suivantes pour tirer le meilleur parti de votre jardin !

    Pankaj Shah

    1 l Une mauvaise base

    La base est essentielle pour un jardin en pleine santé pendant de longues années. De quelle base parlons-nous ? Veillez à avoir une quantité suffisante d’air et d’eau pour profiter d’un beau jardin vert. Faites faire une analyse du sol pour savoir exactement comment fertiliser et ce dont votre sol a besoin. Bien entendu, cela n’est nécessaire que pour les endroits où vous allez faire pousser du gazon et des plantes.

    2 l Ne pas réfléchir au chemin que vous comptez paver

    Le pavage coûte de l’argent, alors réfléchissez bien à l’endroit où vous désirez le faire ! Investissez dans une sous-couche de qualité, sinon vous risquez d’avoir des problèmes par la suite. Si vous avez le moindre doute, consultez un professionnel reconnu pour des fondations suffisamment solides. Vérifiez au préalable ce qu’il adviendra des déblais, car cela peut entraîner des coûts supplémentaires considérables.

    3 l Pas d’architecte paysagiste

    Un bon architecte paysagiste réfléchit avec vous. L’aménagement d’un jardin ne doit pas nécessairement coûter une fortune. Vous n’avez pas besoin d’engager un paysagiste pour faire tout le travail, mais une bonne base est essentielle !

    4 l Les mauvaises plantes

    Si vous voulez profiter de votre jardin tout au long de l’année, les plantes doivent être échelonnées dans leur calendrier de floraison. Veillez donc à bien vous informer sur les périodes de floraison de vos plantes. Si vous optez pour des arbres, n’oubliez pas qu’un jour, ils seront grands… Et leurs racines aussi !

    Si vous investissez dans votre jardin, il est judicieux de prendre le temps de connaître le sujet. Il s’agit d’un investissement substantiel qui durera des années et qui en vaut vraiment la peine. Un bon architecte de jardin ou un jardinier peut vous conseiller et vous aider.

     

  • Mila : « Une astuce folle pour récupérer le fond brûlé des casseroles ! »

    Je n’ai jamais aimé cuisiner. Sans doute parce que je n’ai jamais été douée. Ceci explique souvent cela ! Mais je m’applique malgré tout.

    L’autre soir, j’avais prévu des haricots-princesses. Equeuter les légumes. Oter les fils immangeables. Ce n’est pas le légume le plus rapide à préparer. Hop : quelques oignons, un cube de bouillon, un peu de beurre, du sel, du poivre. Et de l’eau, mais pas trop. J’ai posé le couvercle sur la casserole : j’étais satisfaite, j’avais encore le temps de vaquer à autre chose.

    Casserole et princesses cramées

    Quand j’ai entendu le détecteur de fumée sonner dans la cuisine, je me suis rappelé mes haricots. Et les ai retrouvés dans un sale état : ils n’avaient plus grand-chose à voir avec des princesses. Et en ce qui concerne ma casserole, c’est simple : elle était noire. Cramée de chez cramée. Le fond était complètement brûlé. Même pas la peine d’envisager de la passer au lave-vaisselle comme ça.

    J’y ai versé de l’eau très chaude avec l’intention d’y ajouter une belle dose de savon de vaisselle. Mais en plus d’être mauvaise cuisinière, je ne suis pas toujours super organisée et le flacon, qui trônait encore sur l’évier, était désespérément vide.

    Une pastille de lave-vaisselle !

    Ne me demandez pas trop pourquoi, mais j’ai glissé dans l’eau fumante une pastille de lave-vaisselle. Plus un réflexe qu’un geste réfléchi. Et il faut croire que, des fois, ne pas trop réfléchir, ça me va bien ! Le lendemain, prête à récurer, j’ai vidé l’eau de la casserole dans l’évier. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que je n’allais pas même devoir grattouiller le fond avec une éponge rugueuse ! Quasi tout était parti. Dissout. Disparu !

    Alors, oui, je vous partage le truc ! Et ne me remerciez pas : c’est cadeau ! Bye-bye les récipients encrassés. Désormais, ce n’est même plus la peine de traîner ses vieilles casseroles derrière soi ! Une pastille, et le tour est joué !

  • Séparation : que faut-il savoir si l’un de vous décide de rester dans la maison ?

    Vous et votre conjoint connaissez des problèmes conjugaux. Votre partenaire vous quitte, mais vous restez dans la maison familiale. Sachez que dans ce cas, vous risquez de devoir faire face à certains coûts ! Notre avocat vous dit tout !

    Dans ce cas, votre ex peut d’abord vous demander une allocation, généralement dès le début de la procédure de divorce. Concrètement, vous devrez probablement verser à votre ex une indemnité correspondant à la moitié de la valeur locative du bien (si vous en possédez chacun la moitié). Cette indemnité ne sera toutefois pas demandée sur une base mensuelle : elle vous sera facturée dans son intégralité au moment de la répartition finale. Plus la procédure prend du temps, plus l’allocation peut être importante…

    Charges

    Pendant la période où vous vivez seul dans le bien, vous devrez en principe supporter seul(e), les charges. Nous pensons bien évidemment à l’eau, au gaz et à l’électricité. Durant cette période, vous ne pourrez pas demander à votre ex de contribuer à ces coûts !

    Autres frais

    Vous devrez payer la moitié des frais de l’assurance incendie de la maison, du prêt et de la taxe foncière (si vous êtes tous deux propriétaires à parts égales). Il en va de même pour toutes les réparations éventuelles. Notez que dans ce dernier cas, assurez-vous que votre ex-conjoint soit d’accord et qu’il marque son accord par écrit. Dans le cas contraire, vous risquez de vous retrouver seul(e) devant la facture…

     

    Jan Roodhooft, avocat

  • 4 conseils pour limiter les risques d’incendie !

    La grande majorité des incendies domestiques peut être évitée. Nous vous livrons ci-dessous une série de conseils qui vous permettront de prévenir tout départ de feu au sein de votre foyer.

    Toute flamme est potentiellement dangereuse !

    Tout d’abord, il convient de faire preuve de bon sens en toute circonstance. On ne peut que vous recommander de faire preuve de la plus grande prudence avec toutes les flammes, qu’il s’agisse d’une bougie, d’une cigarette, d’une allumette ou encore d’un briquet. Ne laissez jamais tout ce petit monde à la portée des enfants.

    Dans la cuisine, manipulez l’huile et la graisse à frire avec précaution et ne les laissez jamais surchauffer.

    Pour ce qui est de la buanderie, il est déconseillé de quitter la maison lorsqu’un sèche-linge est occupé à fonctionner. En outre, nettoyez régulièrement son filtre.

    Enfin, évitez de charger votre smartphone durant la nuit et déposez celui-ci à un endroit sûr durant sa recharge et donc pas dans le lit ni à proximité d’un objet facilement inflammable.

    Une cheminée, ça s’entretient !

    Les feux de cheminée sont encore trop souvent une cause importante d’incendie. Faire ramoner celle-ci chaque année et veiller à un bon entretien permet de limiter les risques.

    Un doute ? Consultez un expert !

    Votre installation électrique n’est plus toute jeune ? Vous soupçonnez votre système de chauffage central de ne plus fonctionner convenablement ? Faites appel à un professionnel dès que vous avez le moindre doute, et ce sans attendre ! Celui-ci s’assurera que ni l’une ni l’autre ne présente un risque d’incendie.

    Équipez-vous !

    Il est primordial d’investir dans des détecteurs de fumée. En effet, ceux-ci permettent de doubler les chances de survie en cas de départ de feu ! Ce n’est pas pour rien que ceux-ci sont obligatoires en Flandre et en Wallonie (à Bruxelles ils ne le sont que dans les logements locatifs). Pour une prévention optimale, fixez un détecteur de fumée dans chaque pièce sur votre chemin d’évacuation.

    Investissez aussi dans un bon extincteur, arborant le label BENOR. Plus celui-ci est volumineux et lourd, mieux il vous permettra de venir à bout de l’incendie. Il faut néanmoins veiller à ce qu’il puisse être facilement manœuvré. On évitera donc les modèles trop lourds. Dans le même registre, ayez toujours une couverture anti-feu sous la main dans la cuisine. Vous pourrez ainsi facilement la sortir et la déployer sur une casserole ou une friteuse qui brûle.

    Au sein du foyer familial, prévoyez un plan d’évacuation et abordez régulièrement le sujet avec votre famille, en ce compris les enfants. En leur montrant le chemin le plus rapide vers l’extérieur, sous la forme d’un exercice annuel, vous éviterez qu’ils paniquent en cas d’incendie. Profitez-en pour leur apprendre, dès leur plus jeune âge, le numéro d’appel d’urgence 112 et quand/comment l’utiliser.

  • Construction étanche à l’air : de quoi s’agit-il ?

    Une construction « étanche à l’air ». Ce terme revient de plus en plus souvent, mais que signifie-t-il réellement ? On vous en dit plus !

    L’étanchéité à l’air est la capacité d’un bâtiment à contenir les flux d’air de l’extérieur vers l’intérieur et vice versa. Il s’agit de l’air froid qui entre et de l’air chaud qui sort du bâtiment. En rendant votre maison étanche, vous empêchez la chaleur de s’échapper et évitez les problèmes de condensation causés par les ponts thermiques. Une maison étanche à l’air est également efficacement ventilée, ce qui signifie que vous consommez également moins d’énergie.

    Comment l’étanchéité à l’air est-elle déterminée ?

    Pour ce faire, on fait un test d’infiltrométrie. Au cours de ce test, on mesure la quantité d’air qui s’échappe et celle qui entre. Plus le résultat de la valeur V50 est faible, plus l’étanchéité à l’air est bonne.

    A quoi faut-il faire attention ?

    Chatières, boîtes aux lettres, interstices autour des fenêtres, cheminées, etc. Nombreuses sont les possibilités pour l’air de s’échapper. De nombreux éléments peuvent être à l’origine de fuites d’air, donc en cas de doute, orientez-vous vers un professionnel !

    Important pour votre PEB

    Sachez que l’étanchéité à l’air de votre maison est prise en compte dans le calcul de votre niveau E. Plus votre niveau E est bas, plus votre maison est économe en énergie. Si votre logement est effectivement étanche à l’air, vous obtiendrez de meilleurs résultats. Il est également conseillé de faire réaliser le test d’infiltrométrie, car il apparaîtra également dans votre document. En l’absence de test, une valeur par défaut est attribuée. Et entre nous, sachez que cette valeur par défaut est bien souvent supérieure à la réalité !

    Le diable est dans les détails

    Les facteurs les plus importants pour l’étanchéité à l’air sont les raccords et les détails de construction. Les joints entre les murs et les fenêtres ou les murs et le toit, les passages de tuyaux à travers les murs extérieurs… sont autant de points d’importance. Une étanchéité parfaite empêche les fuites d’air. Une étanchéité à l’air optimale vous permettra d’économiser beaucoup d’énergie !

  • Vous décidez de réaliser vous-même une partie des travaux initialement prévus pour l’entrepreneur ? Voici comment faire !

    Vous engagez un entrepreneur pour effectuer des travaux de construction ou de rénovation. Après avoir signé le contrat ou le devis, vous décidez de reporter une partie des travaux ou de les réaliser vous-même. Comment faire ?

    Si le contrat est signé, vous êtes engagé. Si vous engagez un entrepreneur pour effectuer certains travaux dans votre maison, vous ne pouvez pas changer d’avis et lui dire que finalement, vous allez vous en charger. En effet, vous devez respecter le contrat conclu avec votre entrepreneur.

    Il peut y avoir une exception à cette règle si vous convenez avec votre entrepreneur que vous avez le droit de ne pas lui confier certains travaux prévus dans le contrat. Cependant, la probabilité que le contractant soit prêt à signer ce genre clause est limitée.

    Accord mutuel

    Si vous ne voulez plus que l’entrepreneur effectue certains travaux, il est préférable d’essayer de trouver un accord avec lui. Vous pouvez éventuellement proposer de verser une indemnité (de préférence la plus limitée possible).  Si votre entrepreneur est d’accord, tant mieux ! Veillez à ce que cet accord soit mis sur papier pour éviter toute discussion ultérieure.

    Verser des indemnités

    Si vous ne parvenez pas à un accord et que vous limitez tout de même le travail de votre entrepreneur, ce dernier peut vous réclamer une indemnisation. Le montant de cette dernière peut être précisé dans l’accord que vous avez conclu avec lui. Si le contrat n’en fait pas mention, l’entrepreneur peut vous réclamer une indemnisation à hauteur des dépenses déjà engagées et du bénéfice qu’il aurait pu tirer des travaux.

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.ra-advocaten.be)