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  • Droit de préemption : voici les nouvelles règles !

    Les propriétaires de biens immobiliers accordent parfois des droits de préemption lors de la vente de leur bien, par exemple au locataire de leur bien. Vous obtenez alors « la préférence » pour acheter la propriété si elle devait être vendue. Toutefois, sachez qu’il y a du changement à ce sujet !

    Selon la nouvelle loi, la personne qui a accordé le droit de préemption doit informer le bénéficiaire des éléments essentiels et substantiels du contrat qu’il veut conclure avec une autre partie.  En outre, il ne peut contracter avec un tiers qu’après avoir donné au bénéficiaire du droit de préemption la possibilité d’exercer ce droit.

    Si le bénéficiaire décide de ne pas exercer son droit de préemption, le propriétaire peut passer un contrat avec quelqu’un d’autre. Toutefois, il ne peut le faire à un prix inférieur ou à des conditions plus favorables. Si le propriétaire souhaite modifier les conditions, il doit en informer à nouveau le bénéficiaire et lui permettre d’exercer son droit.

    Sanction

    Si le propriétaire viole votre droit de préemption, vous pouvez demander l’exécution forcée du contrat et/ou une indemnisation. Si l’acheteur final avait connaissance du droit de préemption, vous pouvez également vous adresser à lui. Vous pouvez également lui demander une compensation ou même exiger de pouvoir prendre sa place dans le contrat.

    Un autre type d’accord est toujours possible !

    Sachez cependant que le propriétaire et vous pouvez remplir le droit de préemption différemment dans l’accord que vous concluez entre vous.

     

    Jan Roodhooft, avocat

  • Façade : voici comment changer le look de votre maison

    La façade, c’est le visage de votre habitation ! Certains diront même que c’est le reflet de votre personnalité ! Sans aller jusque là, disons qu’afin de donner un cachet unique à votre chez-vous, il est donc primordial de bien choisir les matériaux.

    A ce sujet, les possibilités sont très nombreuses. Petit tour d’horizon.

    La brique de parement

    La forme la plus utilisée dans le revêtement de façade reste la brique de parement. Elle constitue un bon compromis car elle ne présente pas vraiment de points faibles et ne donne jamais de mauvais résultats.

    Quels avantages?

    Parmi ses avantages, citons le fait qu’elle absorbe rapidement l’eau et la rend tout aussi vite, ce qui est favorable à l’isolation, et qu’elle est indéformable.

    Les joints

    Dans le cas d’une façade maçonnée en briques, les joints jouent aussi un rôle important, vu qu’ils constituent 20 à 25% de la surface du mur.

    – Un joint gris donne ainsi un aspect plus foncé, un joint beige un éclat uniforme, tandis qu’un joint blanc fera ressortir la brique.

    – Le ton sur ton permet de créer des surfaces homogènes, mais manque peut-être un peu de relief.

    – Une nouvelle tendance dans le façonnage des briques de parement est aussi le collage, qui ne nécessite dès lors plus de jointoyer. La surface colorée est ainsi homogène et le mur plus massif.

     

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    Les alternatives à la brique…

    Le bloc de béton est une alternative crédible à la brique.

    Il est moins cher, plus stable et sa résistance aux forces de compression est plus importante.

    Par contre, le bloc de béton doit être maçonné avec précision et requiert donc le savoir-faire d’un professionnel. Ce revêtement est aussi disponible en plusieurs couleurs, ce qui permet différentes combinaisons personnalisables. La majorité des fabricants ont incorporé le quartz, qui résulte en de petits scintillements dans la pierre.

    Le bois s’utilise partout, y compris pour habiller la façade des maisons.

    Il s’agit d’une technique simple, qui donne toutefois une touche esthétique particulière. Choisissez un bois suffisamment résistant, vu qu’il sera exposé aux intempéries. Une protection complémentaire sera d’ailleurs nécessaire pour certaines sortes de bois.

    Les métaux, tels que le zinc, l’aluminium ou le cuivre connaissent aussi un petit succès.

    Ils conservent leur couleur d’origine, à condition d’être enduits d’une couche de protection.

     

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    Et encore…

    D’autres revêtements issus de la construction industrielle sont aussi utilisés dans l’habillement des façades, histoire de donner un look industriel très recherché.

    Voici quelques autres matériaux utilisés : la brique de verre, qui offre un large éventail de couleurs, une bonne isolation thermique et permet à la lumière de pénétrer à l’intérieur; les carreaux en céramique, variantes modernes de la brique; le revêtement vert, une technique récente pour apporter une touche naturelle à la façade, ou encore le plastique.

    Une fois le matériaux choisi, vous pourrez, pourquoi pas, vous laissez tenter par certaines couleurs de façade !

  • Le contrat avec votre entrepreneur pourrait bientôt être modifié !

    Lorsque vous concluez un contrat avec un entrepreneur, ce contrat est dit « contraignant », comprenez qu’il ne peut être modifié par la suite. Le code civil clarifie désormais ce point et permet parfois de modifier le contrat après coup. Notre avocat vous dit tout !

    Jan Roodhooft, avocat

    Le 21 avril dernier, un nouveau code civil a été approuvé par le Parlement. Le droit des obligations précise, entre autres, ce qu’il advient d’un contrat lorsqu’il y a un changement de circonstances. Bien que la nouvelle loi ait déjà été votée, elle n’entrera pas tout de suite en vigueur. Cela ne se fera que le premier jour du sixième mois suivant sa publication au Moniteur. Au moment d’écrire ces lignes, rien n’était encore paru… L’entrée en vigueur devrait avoir lieu à la fin de cette année.

    Quelle est la situation actuelle

    À l’heure actuelle, si vous faites appel à un entrepreneur et qu’il convient d’un prix fixe avec vous, ce prix ne peut être modifié, même si les circonstances ont fortement évolué (comme, par exemple, une forte augmentation des prix en raison d’une crise…).  Comprenez que votre entrepreneur ne peut pas ajuster le prix, même si le prix des matériaux ou des salaires a fortement augmenté.

    Il en va autrement s’il existe une clause de révision des prix dans le contrat. Si cette clause a été signée et est valable, un ajustement du prix peut être discuté.

    Que dit la nouvelle loi ?

    La nouvelle loi permet parfois de remettre en question et éventuellement de modifier les conditions du contrat, même sans la présence d’une clause de révision. Si le principe de base de la loi reste que chaque partie doit remplir ses obligations même en cas d’inflation, il existe néanmoins une exception à cette règle.

    En effet, la loi stipule qu’une modification du contrat (par exemple du contrat de construction) peut être appliquée si le changement de circonstances rend l’exécution du contrat excessivement onéreuse, à tel point que son exécution ne peut plus être raisonnablement exigée.

    Quelles sont les conditions ?

    Un certain nombre de conditions doivent être remplies.  Par exemple, le changement de circonstances doit avoir été imprévisible au moment de la conclusion du contrat. En outre, le changement doit être indépendant de la volonté de l’entrepreneur.

    Notez que cette nouvelle réglementation est complémentaire et ne s’applique que si vous n’avez pas conclu d’autres accords avec le contractant.

    Et en pratique ?

    Si les conditions pour demander une modification du contrat sont réunies, votre entrepreneur pourrait vous demander de renégocier le contrat que vous avez conclu avec lui. Ce faisant, vous pourriez, par exemple, convenir d’une augmentation du prix ou de dommages-intérêts limités en cas de retard…  Au cours de ces négociations, chaque partie doit continuer à remplir ses obligations.

    Si vous ne parvenez pas à un accord dans un délai raisonnable, l’entrepreneur peut présenter l’affaire au tribunal. Si le juge modifie le contrat, il tentera de le rendre conforme à ce que les parties auraient raisonnablement convenu au moment de la conclusion du contrat si elles avaient pris en compte le changement de circonstances.

  • 3 éléments à nettoyer dans votre maison… Mais trop souvent oubliés !

    A force d’astiquer le parquet et de prendre les poussières de vos meubles, vous êtes persuadé que votre maison est d’une propreté irréprochable. Vraiment ? Ces trois éléments-ci sont trop souvent oubliés et sont pourtant cruciaux pour l’hygiène générale.

    1. Pensez à tous les endroits où vous déposez vos doigts et vos mains

    Nous pensons bien entendu aux télécommandes, aux poignées de porte, aux interrupteurs, aux robinets… Vu que l’on y pose constamment nos mains, ces éléments sont les plus porteurs de bactéries.

    2. L’évier

    C’est sans doute là que vous trouverez le plus de bactéries ! Probablement même plus que sur la lunette de vos toilettes ! En effet, c’est dans l’évier que les assiettes sont rincées, que les casseroles sont lavées et les légumes sont nettoyés… Pensez un peu à toutes les bactéries et germes qui peuvent s’y développer !

    3. Le lave-vaisselle

    Cela peut sembler paradoxal mais en effet, un appareil destiné à laver doit lui aussi, être lavé de temps à autres ! On pense en premier lieu au lave-vaisselle où s’accumulent les restes de savon et de nourriture. Pas l’idéal pour une vaisselle de première propreté… Activez donc régulièrement le programme de lavage sur la température la plus élevée.

  • Un locataire peut-il sous-louer?

    Votre locataire ne peut pas sous-louer votre maison ou appartement à quelqu’un d’autre. S’il le fait néanmoins, vous pouvez demander au juge de paix de demander l’annulation du contrat de location.

    La sous-location consiste en la location partielle ou totale de votre maison ou appartement par votre locataire à quelqu’un d’autre.

    Votre autorisation est requise

    Dans le cadre de la loi sur la location d’habitations, votre locataire ne peut, de sa propre initiative, sous-louer à quelqu’un d’autre votre maison ou appartement à moins que vous n’ayez donné votre assentiment. Vous n’êtes pas obligé de l’indiquer explicitement dans le contrat de location.

    Si votre locataire sous-loue (une partie) de la maison à quelqu’un d’autre sans votre accord, envoyez-lui immédiatement une lettre recommandée et demandez-lui de cesser.

    Si malgré tout il continue, vous pouvez faire appel au juge de paix pour demander la résiliation du bail.

    Il y a des limites

    Même si vous donnez votre accord pour la sous-location, il y a des règles strictes que votre locataire ne doit pas transgresser. Ainsi, il peut sous-louer une partie du bien immobilier mais doit continuer à faire du reste de l’habitation sa résidence principale.

    Par ailleurs, la durée de la sous-location ne peut être supérieure à la durée restante du bail. Le locataire doit informer son sous-locataire qu’il est avant tout le locataire et quels sont ses droits.

    En tant que propriétaire, si vous mettez un terme à la location, votre locataire doit avertir son sous-locataire dans les 15 jours. Il doit l’informer que le contrat de sous-location prendra fin à la même date que celle de la location. Si le locataire rompt le bail, il doit donner un préavis de minimum trois mois (accompagné d’un avis de résiliation adressé au propriétaire) et doit verser une compensation équivalente à trois mois de loyer au sous-locataire.

     Texte : Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Louer des panneaux photovoltaïques, que faut-il savoir ?

    Les panneaux photovoltaïques restent une option intéressante et durable pour réduire vos factures d’énergie. Cependant, de nombreuses personnes sont refroidies par le coût de l’installation. La location d’une installation est-elle une bonne alternative?  

    Aux Pays-Bas, la location des panneaux photovoltaïques est devenue relativement courante mais en Belgique, beaucoup de gens préfèrent posséder l’installation qui se trouve sur leur toit. Pourquoi ? Tout d’abord, rares sont les entreprises belges qui proposent une formule de location. De plus, le coût de l’installation d’un panneau est relativement faible si on le compare à l’achat d’une maison. En outre, les taux d’intérêt pour un prêt en Belgique sont relativement bas. Juridiquement, la Belgique et les Pays-Bas ne sont pas non plus les mêmes. En Belgique, nous avons le concept de « droit d’accession« , ce qui signifie que tout ce qui est attaché à une maison appartient au propriétaire. Cela rend également la location de panneaux solaires plus difficile en Belgique.

    L’esprit libre !

    L’une des entreprises qui propose une formule de location en Belgique est le bureau d’études campinois Futech. Ils considèrent que l’absence de tracas pour le client est le plus grand avantage de la location. L’installation des panneaux solaires, ainsi que l’entretien périodique, la garantie et l’onduleur sont inclus dans leur formule. Le client n’a donc rien à d’autre à faire que de profiter des avantages.

    L’énergie produite par les panneaux est à la disposition de la famille. Vous ne payez qu’un montant mensuel fixe pour la location de l’installation et une caution, dont vous récupérez 5 % chaque année. Ce contrat est étalé sur 20 ans, après quoi l’installation devient la propriété du locataire. Grâce à l’entretien périodique qui est inclus dans le loyer, l’installation de panneaux aura une longue durée de vie et sera encore rentable après 20 ans. Le montant du loyer est discuté au début du contrat et ne peut être modifié pendant la période de location.

    Ce genre de formule soutient également l’économie circulaire. En effet, les panneaux solaires vont créer une nouvelle forme de déchets au cours de la prochaine décennie. Il est donc nécessaire de disposer de solutions efficaces pour le recyclage, de manière à favoriser la réutilisation et l’allongement de la durée de vie.

    La location de panneaux solaires : un investissement intéressant ou non ?

    Futech n’est pas la seule entreprise spécialisée dans la location de panneaux solaires. Le magasin de bricolage Brico propose également la formule Brico Solar. Mais la location de panneaux est-elle vraiment intéressante sur le plan financier ? C’est certainement une bonne option pour les personnes qui n’ont pas les fonds disponibles, mais est-ce vraiment intéressant ?

    Nous avons calculé que si vous installez 11 panneaux d’une puissance de 395 watts, vous paierez environ (sans batterie domestique) 3.800 euros, TVA comprise, en Flandre. A Bruxelles et en Wallonie, le coût de cette installation est d’environ 5.000 euros. Ces montants peuvent varier en fonction des subventions disponibles dans la région. Si vous deviez louer une installation identique, selon la formule Brico Solar, vous paieriez 65,18 euros par mois, TVA comprise. Sachant que cette installation devient la vôtre après 20 ans de location, nous pouvons en conclure qu’elle vous reviendra à 15.643,20 euros, soit une différence colossale ! De cette différence, il faut évidemment déduire les dépenses liées à l’entretien, au remplacement de l’onduleur ou aux réparations éventuelles.

    Il existe également des crédits énergétiques ou des prêts verts accordés par les banques. Il s’agit d’une formule intéressante pour répartir votre investissement sur une plus longue période. Supposons que vous installiez des panneaux pour une valeur de 5.000 euros et que vous empruntiez la totalité du montant au taux actuel de 1,30 %, sur une durée maximale de 36 mois : vous paierez 141,67 euros par mois et le total des intérêts sera de 100,24 euros. Certains fournisseurs d’énergie collaborent avec des organismes prêteurs pour proposer ce type de prêt. Certains ont même développé leur propre formule ! Vous pouvez également vous renseigner au niveau régional : en Flandre et en Wallonie, par exemple, vous pouvez contracter un prêt énergétique sans intérêt. A Bruxelles, vous pouvez contracter un prêt vert au taux allant de 0 à 2 %.

  • 10 questions à poser au vendeur lors de l’achat d’une maison

    Vous pensez avoir trouvé la maison de vos rêves. A premier abord, elle répond à vos exigences et vous êtes sur le point de signer. Prenez encore le temps de poser 10 questions essentielles au vendeur et/ou à ses voisins …

    1. Pourquoi les propriétaires vendent-ils ?
    2. Combien de temps les propriétaires actuels ont-ils vécus dans l’habitation et quels travaux ont-ils réalisés ?
    3. Les aménagements post construction ont-ils été réalisés par un professionnel ou par un amateur du bricolage (le propriétaire, un ami, un voisin, …)
    4. Depuis combien de temps cette maison est-elle à vendre ?
    5. Quels sont les coûts mensuels de la maison ?
    6. Quels sont les vices de la maison ?
    7. Quel est le prix des biens comparables dans le voisinage ?
    8. Combien y a-t-il de maisons à vendre dans le voisinage ?
    9. Quels sont les « vices cachés » du voisinage ?
    10. Quelles sont les liaisons avec les transports en communs ?

    1. Pourquoi les propriétaires vendent-ils ?

    Le vendeur aura probablement une raison toute prête à vous donner et vous ne serez peut-être jamais en mesure de connaître les raisons réelles. Toutefois, en posant la question, vous pourrez au moins obtenir quelques indications et sentir si il a besoin de vendre rapidement ou non. Ces indices pourront être très utiles dans la négociation du prix.

    2. Combien de temps les propriétaires actuels ont-ils vécus dans l’habitation et quels travaux ont-ils réalisés ?

    Les réponses à cette question pourront vous mettre la puce à l’oreille de problèmes de vices cachés de l’immeuble ou de nuisances dans le quartier. Il ne s’agit pas de chercher la petite bête dans ce que vous diront les propriétaires, mais bien d’avoir une meilleure idée de la situation du bien.

    3. Les aménagements post construction ont-ils été réalisés par un professionnel ou par un amateur du bricolage (le propriétaire, un ami, un voisin, …)

    Tous les amateurs de bricolage ne maîtrisent pas forcément toutes les subtilités d’une installation électrique ou de l’importance d’un mur porteur. Si vous avez quelques doutes sur la manière dont les aménagements ont été réalisés, n’hésitez pas à vous faire accompagner d’un expert lors d’une visite du bien. De même, connaître le nom des entreprises ayant aménagé l’habitation pourra également vous être utile si vous vous décidez à acheter la maison.

    4. Depuis combien de temps cette maison est-elle à vendre ?

    Si cela fait plus d’un an que le bâtiment est en vente et que son prix ne cesse de diminuer, soit vous arrivez au bon moment, celui où le prix du bien est en enfin en adéquation avec le prix du marché, soit les autres visiteurs n’ont pas vu le potentiel du bâtiment qui vous saute aux yeux, soit les autres visiteurs ont été freiné par la connaissance d’un vice ou d’une nuisance dont vous devez vous aussi prendre connaissance.

    5. Quels sont les coûts mensuels de la maison ?

    Une installation défaillante du côté des sanitaires, une plomberie vieillissante ou une mauvaise isolation thermique peuvent fortement influencer vos factures mensuelles. Informez-vous sur les montants de mazout, électricité ou gaz payés par l’ancien habitant des lieux. Pourquoi ne pas demander de pouvoir jeter un coup d’œil aux dernières factures ? Si le vendeur refuse, vous pourrez toujours vous référer au certificat PEB de l’habitation.

    6. Quels sont les vices de la maison ?

    Une réponse honnête ou non de la part du vendeur vous permettra de connaître ses intentions. S’il vous donne quelques vices de la maison, vous pouvez vous sentir plus rassuré de son honnêteté et cela vous permettra également de négocier le prix plus tard.

    7. Quel est le prix des biens comparables dans le voisinage ?

    Cette information vous donnera une meilleure vue de la valeur du bien pour lequel vous avez un coup de cœur qui vous empêche momentanément de réfléchir de manière pragmatique. Cette analyse du marché pourra vous aider lors de la négociation du prix du bien.

    8. Combien y a-t-il de maisons à vendre dans le voisinage ?

    Un voisinage dans lequel il y a beaucoup de biens en vente pourra vous permettre facilement de situer le prix de l’immeuble par rapport à ses voisins mais soulève également la question du pourquoi? Renseignez vous sur les prochains aménagements ou implantations de la zone ? L’arrivée prochaine d’un zoning industriel ? D’un centre commercial ? D’un haut building ? D’une décharge ? D’un axe routier important ? D’une zone inondable ? Ou simplement le vieillissement naturel d’une population arrivée sur les lieux plus ou moins en même temps. Les raisons peuvent être multiples, n’hésitez pas à poser des questions au vendeur mais également à l’administration communale.

    9. Quels sont les « vices cachés » du voisinage ?

    Essayez de discuter avec quelques voisins. Vous pourrez ainsi récolter quelques informations au sujet du vendeur, de l’organisation de la vie du quartier et de son histoire : inondations et autres catastrophes naturelles, nuisances sonores, qualité du sol, qualité des transports en communs, du ramassage des déchets, …

    10. Quelles sont les liaisons avec les transports en communs ?

    En fonction de votre mode de vie et celui de vos enfants ou futurs enfants, la question peut être opportune. Dans certains villages  ou quartiers plus reculés la mobilité peut vite devenir un véritable défi à vivre au quotidien.

  • 7 points d’attention pour les locataires

    La location est une solution plébiscitée par beaucoup de Belges. Toutefois, avant de se lancer dans cette aventure, il est bon de se poser certaines questions. 

    moving day
    Erda Estremera

    1. Veiller à ce que le loyer demandé ne soit pas excessif

    Avant de définitivement emballer vos caisses, vérifier tout de même que le loyer demandé n’est pas excessif. Pour effectuer ces comparaisons, n’hésitez pas à consulter un des comparateurs de loyers disponibles en ligne. Vous pourrez voir les différentes grilles des loyers en fonction des régions.

    2. Vérifier la durée du contrat pour laquelle vous signer

    Étape encore préalable à l’emballage de vos caisses, veillez à bien lire le contrat de location que vous vous apprêtez à signer. Premier point d’attention : la durée du contrat. La majorité des contrats de bail sont signés pour une période de 3 ans. Attention, si aucune durée n’est mentionnée, c’est que la durée automatique sera de 9 ans. Autant être prévenu !

    Veillez aussi à bien relever la date à laquelle le loyer est censé être payé ! Cela serait bête de commencer une location du mauvais pied pour si peu.

    Montrez-vous également attentif à ce qu’aucune clause n’aille à l’encontre de la loi. Par exemple en ce qui concerne le montant du loyer, sachez que le propriétaire n’est pas autorisé à changer le prix à sa guise. Il ne pourra l’indexer qu’une fois par an et en suivant l’inflation.

    Notez aussi que le contrat de location doit mentionner les modalités de l’entretien des communs. Il est possible que vous deviez participer à certaines tâches relevant de la vie collective de l’habitation (si vous habitez en appartement). Vous serez peut-être ainsi amené à entretenir l’ascenseur, les halls d’entrée ou les cages d’escalier.

    Enfin, qu’en est-il des charges supplémentaires comme le gaz, l’eau ou l’électricité ? Sont-elles dues au propriétaire ?

    3. Veiller à ce que le propriétaire enregistre bien le contrat

    L’enregistrement du contrat de location est un devoir qui incombe au propriétaire dans les deux mois suivant la signature dudit contrat. Dans certains cas, il pourra possiblement vous demander de le faire pour lui. Dans ce cas sachez que vous pouvez le faire aisément en ligne en quelques clics.

    4. Garantie locative

    Avant d’emménager dans votre nouvel appartement, vous devrez très certainement signer une garantie locative. A la fin du bail, le propriétaire vous reversa le montant de cette garantie si vous avez laissé le logement en bon état. Bien que légalement non obligatoire elle pourra vous être demandée de deux manières :

    • Un virement du montant total sur un compte bloqué à votre nom (dans ce cas la garantie ne peut être supérieure à deux mois de loyer et l’argent ne sera libéré qu’après signature par le propriétaire.)
    • La technique de la garantie bancaire : la banque avance la totalité de la garantie et vous la remboursez en plusieurs fois, sur une période de maximum 3 ans. Ici le montant ne peut dépasser 3 mois de loyer.

    Voyez avec le propriétaire ce qui vous convient le mieux et indiquez-le dans le contrat de bail. Dans tous les cas, ne payez jamais la garantie locative en liquide ou par virement sur le compte du propriétaire.

    5. Réaliser un état des lieux en bonne et due forme

    Passage obligé de toute location, l’état des lieux doit être réalisé avant la fin du premier mois de location ET en présence des deux parties. Vous avez la possibilité de le faire sans aide extérieure, ou bien faire appel à un expert (architecte ou agent immobilier). Dans ce cas, tous les frais liés à cet état des lieux sont répartis entre vous et le propriétaire. Si aucun état des lieux n’est fait, tous les nouveaux dommages sont considérés ne pas être causés par vous et vous ne les payez pas.

    6. Quid de la résiliation du bail ?

    Vous avez trouvé l’appartement de vos rêves ? Vous retrouverez la durée du préavis dans le contrat de location. Si vous êtes engagé dans un contrat de 3 ans ou moins, alors vous ne pourrez pas, sauf indication contraire sur le contrat, résilier avant le terme. Si au contraire vous êtes engagé dans un contrat de 9 ans, dès lors vous pourrez alors résilier votre contrat moyennant un préavis de 3 mois.

    Le contrat 3-6-9 c’est quoi ?

    Un contrat de location de plus de 3 ans est considéré comme un contrat de longue durée, ce qui lui confère automatiquement les mêmes conditions qu’un contrat de 9 ans. C’est ce qu’on appelle le contrat 3-6-9. Si vous quittez le bien au cours de la première année de location, vous devez payer une indemnité de préavis qui équivaut à 3 mois de loyer. Si vous le quittez au cours de la seconde année, vous devez alors vous acquitter de 2 mois de loyer. Et si vous le quittez au cours de la troisième année de location, vous devrez alors payer 1 mois de loyer pour indemnité.

    Après la troisième année, vous ne serez plus redevable d’aucune indemnité de préavis mais vous devrez encore respecter le délai de préavis de 3 mois. Petit conseil en passant : résiliez toujours votre contrat de location par recommandé. Le préavis débute à partir du premier jour du mois suivant.

    Si c’est votre propriétaire qui met un terme avant la fin officielle, il doit vous verser une compensation qui s’élève à 9 mois de loyer (après 3 ans) ou à 6 mois de loyers (après 6 ans)… Sauf s’il décide d’habiter lui-même son bien ou s’il souhaite entamer des travaux de rénovation.

    7. Pourquoi avoir une assurance habitation ?

    En tant que locataire, vous avez le devoir de restituer le bien que vous occupez dans l’état où vous l’avez trouvé. Cela se nomme la responsabilité locative. Autrement dit, vous (ou votre assurance) serez tenu de payer les dommages au bien loué après un incendie ou une fuite d’eau, par exemple. Sur le marché vous trouverez des assurances couvrant plus ou moins des dégâts pouvant survenir durant une location. Prenez le temps de bien vous renseigner. En règle générale, sachez tout de même que l’assurance habitation couvre en général vos meubles ou vos affaires personnelles.

    Votre assurance familiale couvre quant à elle, les dégâts matériels et physiques éventuels dont vous et/ou un membre de votre famille seriez l’auteur accidentel.

    Sachez toutefois qu’en tant que locataires, vous n’êtes pas tenu de souscrire à une assurance habitation. Néanmoins, en général les propriétaires le demandent et le stipulent dans les contrats de location.

  • Audit énergétique : tout ce que vous devez savoir !

    Avec la flambée des prix de l’énergie, nous sommes toujours plus nombreux à reconsidérer l’isolation de nos logements. Mais avant de se lancer dans de grands travaux à l’aveugle, il est préférable d’avoir un plan d’attaque clair et précis. Ce plan d’attaque, c’est l’audit énergétique. Vous saurez ainsi exactement où vous en êtes !

    On entend souvent dire que les panneaux photovoltaïques ou les pompes à chaleur sont de bons investissements, mais est-ce vraiment le cas pour votre maison ? En effectuant un audit énergétique, vous aurez une idée claire des meilleurs investissements à réaliser dans votre maison.

    Comment se déroule un audit énergétique ?

    L’auditeur énergétique prendra différentes mesures pour examiner votre maison. Cela lui permettra de repérer toutes les zones « problématiques ». Il vous donnera ensuite des conseils pointus sur les ajustements les plus intéressants pour votre maison.

    1. Fournir les bons documents

    Des plans aux spécifications, en passant par les factures d’énergie, l’expert collecte un maximum d’informations pour avoir une vue claire de votre maison.

    1. La visite du site

    Les documents ne disent pas tout, c’est pourquoi une visite sur place aura également lieu. De la cave au grenier, l’auditeur examinera de près votre maison.

    1. Rédaction d’un rapport

    Après sa visite, il rédigera un rapport. Tous les résultats sont saisis dans un logiciel qui produira un rapport en deux parties. D’une part, il y a une description de l’état actuel de votre maison et ensuite un plan d’action avec les améliorations les plus rentables.

    Et après la réception du rapport ?

    Une fois le rapport en main, vous aurez une vue sur les évolutions indispensables et celles qui seront le plus rentable. Les conseils de l’expert donnent un plan d’action clair pour rendre votre maison aussi efficace que possible sur le plan énergétique.

    Combien coûte un audit ?

    En moyenne, un audit coûte entre 500 et 1000 euros, selon la maison. Sachez que quelle que soit votre région, vous aurez droit à une prime pour cet audit !

    • Le gouvernement flamand rembourse 10 % de votre facture, avec un maximum de 100 euros. A cette prime s’ajoutent des subventions et des aides à la rénovation pour rendre votre logement plus efficace sur le plan énergétique.
    • La Région de Bruxelles-Capitale octroie une prime de 400 euros par logement avec un maximum de 50% de la facture générale.
    • En Wallonie, la prime de base est de 110 euros et elle peut être multipliée par un facteur allant de 2 à 6 suivant les revenus du demandeur, avec un maximum de 70% de la facture.
  • 7 conseils pour bien choisir le sol de votre salle de bains !

    Vous désirez changer le revêtement du sol de votre salle de bains ? Voici 7 conseils pour que tout se passe au mieux !

    Résistant à l’eau

    Il va sans dire qu’un sol de salle de bains doit pouvoir tolérer un peu d’eau… Les sols non poreux sont donc à privilégier. Le carrelage est un choix évident, mais d’autres matériaux imperméables peuvent également être envisagés.

    Résistant à l’usure

    Le sol d’une salle de bains doit pouvoir tenir plusieurs années. Si vous optez pour du carrelage, n’économisez pas sur la qualité. Choisissez un modèle ayant une norme PEI élevée.

    Confortable

    Assurez-vous que votre sol soit confortable pieds nus, ce qui pourrait exclure certains revêtements, comme des pierres par exemple…

    Antidérapant

    Surtout avec de jeunes enfants, un sol antidérapant semble inévitable. La norme DIN 51097 indique la résistance au glissement de votre sol. Le score va de A à C, C représentant un sol très peu dérapant.

    La taille des carrelages

    De petits carrelages signifient davantage de joints et un entretien plus complexe. Les grands carreaux réduisent visuellement, la taille de votre salle de bains. Soyez bien informé et choisissez un bon équilibre, surtout si vous avez une petite salle de bains.

    Un intérieur homogène

    Le sol de votre salle de bains doit être assorti au reste de votre intérieur. Veillez également à l’homogénéité avec le reste de votre maison.

    Quel prix ?

    Faites également attention au prix lorsque vous choisissez le sol de votre salle de bains. Le prix peut rapidement s’envoler, surtout en cette période de folle inflation ! Lors du choix, ne perdez pas non plus de vue les coûts d’installation, à moins que vous ne soyez bricoleur !