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  • Wallonie : le point sur les droits d’enregistrement et les fameux 3 % !

    Dès le 1er janvier 2025, les droits d’enregistrement en Wallonie passeront à 3% pour l’achat d’une habitation, un vrai coup de pouce en théorie. Mais en pratique, à qui s’adresse cette réduction ? Quels sont les détails pratiques ?

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    Le 1er janvier 2025 marque un tournant fiscal en Wallonie : le taux des droits d’enregistrement pour l’achat d’une habitation propre et unique passera de 12,5% à 3%. Comprenez que cette réduction n’est donc pas valable dans le cadre d’un achat d’une résidence secondaire ou d’un bien d’investissement locatif. La bonne nouvelle ? Ce n’est pas la date de signature du compromis qui compte, mais bien celle de l’acte notarié.

    Vous profiterez du nouveau régime fiscal même si le compromis est signé avant cette date, confirme le cabinet du ministre-président Adrien Dolimont. A condition toutefois que le notaire ne soit pas trop pressé en vous faisant signer l’acte avant le 1er janvier 2025 ! Pour rappel, il faut compter environ 4 mois entre la signature du compromis et celle de l’acte d’achat.

    En contrepartie de cette baisse drastique, le nouveau gouvernement wallon met fin aux avantages fiscaux existants comme les abattements ou le chèque habitat.

  • Acheter à plusieurs : quels sont les pièges à éviter ?

    Avec des prix toujours aussi soutenus que les taux d’intérêt, il peut paraître intéressant d’acheter à plusieurs, histoire de répartir les frais. Mais quels sont les pièces à éviter ?

    Certains appellent cela le « co-achat ». Une tendance qui a son petit succès, le marché de l’immobilier et les taux d’intérêt étant ce qu’ils sont. Alléchant à première vue, mais ce type d’achat suscite de bombreuses questions : quid si l’un veut vendre et pas l’autre ? Quelles sont les précautions à prendre ? Pouvez-vous vous faire aider par des organismes ou des sociétés spécialisées ? Et enfin, les « coachs immobiliers » qui pullulent sur les réseaux sociaux, apportent-ils réellement des conseils en or ? Toutes ces questions, et bien d’autres encore, sont répondues dans la vidéo du Rendez-Vous des Proprios, ci-dessus.

  • Pourquoi le locataire peut-il parfois obtenir une indemnité de 18 mois de loyer ?

    Si un propriétaire résilie un bail, le locataire peut parfois lui réclamer une indemnité correspondant à… 18 mois de loyer ! Dans quel cas ? Notre avocat vous dit tout !

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    Résiliation pour usage personnel

    Si un propriétaire résilie le bail pour son usage personnel, il doit effectivement occuper le logement pendant au moins deux ans sans interruption (la loi ne dit pas qu’il doit y habiter). S’il ne respecte pas cette obligation, le locataire a droit à une indemnité de 18 mois de loyer ! Par ailleurs, pour avoir droit à cette indemnité, le locataire ne doit pas prouver l’existence d’un dommage…

    Et pour les travaux de rénovation ?

    Si le propriétaire donne un préavis pour des travaux de rénovation dans le bien loué, il doit commencer les travaux dans les six mois suivant l’expiration du préavis (ou, si le bail est prolongé, après la restitution du bien par le locataire). Les travaux doivent également être terminés dans les 24 mois suivant l’expiration du préavis du propriétaire (ou si le bail est prolongé, après la restitution du bien). Si le bailleur ne respecte pas ces règles, le locataire peut directement lui réclamer des dommages et intérêts d’un montant de 18 mois de loyer.

    Circonstances exceptionnelles

    Il existe toutefois une exception aux règles précédentes si le bailleur peut prouver des circonstances imprévisibles et extraordinaires indépendantes de sa volonté.  Il peut s’agir, par exemple, d’un décès ou d’une maladie grave.

  • Tour du proprio : une maison rustique perdue sur une île au Canada !

    C’est au milieu des eaux sauvages de Pointe Au Baril, au nord de Toronto au Canada, que se cache cette étonnante maison. Reposant sur Whistling Wind Island, un petit bout de terre isolé, cette demeure semble tout droit sortie d’un conte !

    Avec ses bâtiments en cèdre argenté, la maison s’intègre idéalement dans ce paysage de rochers précambriens. Le cottage principal, le chalet, le sauna et l’abri à bateaux sont tous reliés par des passerelles en bois, créant un ensemble qui fait son petit possible pour s’intégrer à la beauté brute de l’île. Les toits inclinés et les formes asymétriques donnent l’impression que la maison a été façonnée par la nature elle-même, tantôt visible, tantôt cachée selon la lumière.

    Doublespace

    Un intérieur chaleureux et épuré

    À l’intérieur, le bois est roi. Des murs en planches de cèdre blanchi qui rappellent l’horizon de l’eau et du ciel, au plafond qui évoque une interprétation moderne des chalets traditionnels, tout respire la simplicité et la chaleur. Bien entendu, le must, c’est la vue au travers des grandes fenêtres à triple vitrage ! Les cheminées à bois, uniques sources de chaleur, ajoutent une touche d’authenticité et renforcent le côté rustique de la maison.

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    N’y allez pas en hiver !

    Malgré son apparence rustique, la maison est pensée pour être durable et en symbiose avec son environnement. Les grandes baies vitrées rétractables permettent notamment de contrôler la température intérieure. Les châssis profondément encastrés et les auvents sculptés dans la structure offrent quant à eux, de l’ombre en été, réduisant ainsi les besoins en énergie. Bon, bien entendu, ce cocon idyllique n’est accessible que pour quelques mois, avant que l’hiver canadien ne reprenne ses droits !

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  • Installer une caméra dans le couloir de votre immeuble : est-ce autorisé ?

    Un copropriétaire de l’immeuble dans lequel vous résidez souhaite installer une caméra de sécurité dans le hall d’entrée ou à la porte d’entrée de l’immeuble. Mais est-ce réellement possible ? Notre avocat vous dit tout !

    camera hallway

    Assemblée générale

    Il est important de noter que cette personne ne peut pas prendre seule la décision d’installer une caméra dans les parties communes de l’immeuble. La décision doit obligatoirement être prise par l’assemblée générale des copropriétaires. En effet, il s’agit d’une mesure qui concerne l’ensemble des résidents de l’immeuble, et il est donc essentiel que tous aient leur mot à dire. Il ne faut pas oublier non plus que si vous êtes favorable à cette installation, vous devez demander au syndic d’ajouter ce point à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale. Cela permet d’assurer que la question sera débattue et que chacun pourra exprimer son avis.

    Loi sur les caméras

    Même si l’assemblée générale donne son accord, il est impératif de respecter la loi et la législation relative au RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Par exemple, la caméra doit être installée de manière à filmer le moins possible la voie publique afin de respecter la vie privée des passants. De plus, un pictogramme indiquant aux visiteurs qu’ils sont filmés doit être installé de manière visible. Pour les caméras qui filment les parties communes du bâtiment, le syndic est tenu de tenir un registre des images capturées par ces caméras de surveillance, afin de garantir la transparence et le respect des droits des résidents.

    Notification à la police

    Dans le cas où une caméra est installée dans les parties communes de l’immeuble, il est obligatoire pour l’assemblée des copropriétaires d’en informer la police. Cette notification doit se faire au plus tard la veille de la mise en service de la caméra, afin de se conformer aux réglementations en vigueur et d’assurer que l’installation est bien connue des autorités compétentes.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Vous changez de luminaire dans votre jardin ou votre salle de bain ? Regardez bien l’indice « IP » !

    Vous changez de luminaire dans votre jardin ou votre salle de bain ? Ne négligez jamais l’indice IP pour éviter les mauvaises surprises !

    Pourquoi l’indice IP est-il crucial ?

    Que vous installiez une nouvelle lampe extérieure ou un joli spot dans la salle de bain, l’indice IP (Ingress Protection) est un élément essentiel à vérifier. Cet indice vous informe sur la capacité de votre luminaire à résister à l’eau et aux particules solides comme la poussière.

    Comment déchiffrer l’indice IP ?

    L’indice IP se compose de deux chiffres. Le premier chiffre indique le niveau de protection contre la poussière (de 0 à 6) et le second, celui contre l’eau (de 0 à 9). Par exemple, pour un luminaire extérieur, optez pour un indice IP44. S’ils sont protégés par un auvent, vous pouvez vous contenter d’un IP23. En revanche, s’il est fortement exposé au vent et à la pluie, préférez un indice largement supérieur, comme l’IP65. Pour les luminaires installés dans une salle de bain, mieux vaut opter pour un indice IP67.

  • Éolienne domestique : une fausse bonne idée ?

    Vous hésitez entre une installation photovoltaïque et une petite éolienne à positionner au fond de votre jardin ou sur votre toiture ? De nombreux arguments plaident en faveur de la première. Voici pourquoi.

    Close-up of a small wind turbine on the top of a roof of a house, against a blue sky with clouds and sunbeams. Renewable energy concept.

    L’installation de petites éoliennes chez les particuliers suscite un intérêt croissant, mais les retours d’expérience demeurent en revanche globalement négatifs. Pourquoi ? Tout simplement car les lois de la physique limitent la quantité d’énergie qu’une petite éolienne domestique peut produire, surtout en raison de la faible surface balayée par les pales. Les performances d’une éolienne dépendent fortement d’un vent à la fois constant et laminaire, que l’on peut trouver à partir d’une cinquantaine de mètres en hauteur. Une altitude qui ne peut être atteinte par les installations domestiques, et en particulier par celles situées sur des toits ou près d’obstacles comme des arbres ou des bâtiments. Des conditions qui réduisent drastiquement leur rendement.

    L’installation d’une éolienne sur un toit sera donc très difficile à optimiser et souvent inefficace, car elle exige des conditions spécifiques difficiles voire impossibles à atteindre. Pour ce qui est des éoliennes installées dans un jardin, les contraintes urbanistiques et environnementales limitent là aussi leurs performances. Du coup, le rendement réel des petites éoliennes est bien souvent en deçà des promesses des fabricants, certaines machines produisant jusqu’à quatre fois moins d’énergie qu’annoncé !

    Autre écueil : un coût relativement élevé qui plombe le retour sur investissement, estimé entre 12 à 20 ans, et qui est donc trop long pour que l’investissement soit rentable pour les particuliers. Seules certaines entreprises, comme les PME ou les agriculteurs, peuvent espérer un meilleur retour grâce à des aides spécifiques.

    Au vu de ces considérations, le photovoltaïque demeure une technologie à privilégier, car plus fiable et rentable. Les panneaux solaires offrent une solution mature, avec une durée de vie allant bien au-delà de 25 ans, assortie de garanties plus solides. À l’heure actuelle, nous ne pouvons donc que vous recommander de vous tourner vers le photovoltaïque plutôt que le petit éolien !

  • Voici pourquoi la consommation d’électricité explose ces derniers temps !

    Le développement de l’IA a conduit à une telle hausse de la consommation d’énergie que les centres de données utilisent aujourd’hui plus d’énergie que 92 % des pays du monde ! Un appétit qui menace les objectifs climatiques de toute la planète.

    electricity
    Matthew Henry

    Les émissions carbone de Google ont grimpé de 48 % en 5 ans à cause de l’explosion de l’intelligence artificielle a indiqué début juillet le géant américain, soulignant par la même occasion l’un des écueils majeurs du développement fulgurant de cette technologie : sa voracité énergétique.

    La raison de cet appétit sans cesse plus grand ? Des modèles de langage sur lesquels sont basés l’IA qui exigent d’énormes capacités de calcul, avec des milliards de données à prendre en compte. De quoi exiger des serveurs à la puissance démesurée. En pratique, chaque fois qu’un utilisateur envoie une requête à ChatGPT ou l’un de ses concurrents, cela fait fonctionner des serveurs situés dans un des centres de données situés quelque part sur la planète. Des serveurs qui consomment de l’électricité, qui chauffent et qui doivent donc être refroidis avec des systèmes qui nécessitent à leur tour de grandes quantités d’énergie. À titre d’exemple, plusieurs études ont montré qu’une requête à ChatGPT nécessite en moyenne dix fois plus d’énergie qu’une simple demande sur le moteur de recherche Google.

    En croissance constante

    Avant l’engouement général pour l’IA, les centres de données ne représentaient environ qu’1 % de la consommation électrique mondiale, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Mais si l’on combine la montée en puissance de l’IA avec le secteur des cryptomonnaies, on atteint des sommets jamais atteints, les centres de données ayant consommé près de 460 Twh d’électricité en 2022, soit désormais 2 % de la production mondiale totale, toujours d’après l’AIE. Un chiffre qui pourrait doubler en 2026 pour atteindre 1.000 Twh, ce qui correspondrait à la consommation en électricité du Japon !

    Alors que les géants de la tech cherchent à mettre toujours plus d’intelligence artificielle dans leurs produits et services, les experts craignent une explosion généralisée de la consommation d’électricité. À l’instar de Google, Microsoft, numéro deux mondial du cloud, a vu ses émissions de CO2 bondir de 30 % en 2023 par rapport à 2020 !

  • Une start-up entend révolutionner les systèmes de climatisation en utilisant… l’espace !

    Avec une planète qui se réchauffe toujours plus, les besoins énergétiques en climatisation, explosent ! D’ici 2050, la consommation électrique liée aux climatiseurs pourraient alors être plus que doublée ! Comment freiner cette explosion ? Une start-up californienne a une idée…

    La start-up californienne SkyCool Systems entend révolutionner le monde de la climatisation. Leur technologie novatrice utilise le principe du refroidissement radiatif pour offrir une solution écologique et économique face à la hausse des températures. En clair, des panneaux installés sur le toit intègrent un fluide (composé principalement d’eau et de glycol) qui est refroidi pendant la nuit.

    Comment ?

    Le refroidissement radiatif est un phénomène naturel où un objet, en émettant de la chaleur sous forme de rayonnement infrarouge, se refroidit en libérant cette chaleur dans l’espace. Ce processus se produit surtout la nuit, lorsque le ciel est clair, permettant à l’objet de se débarrasser de sa chaleur sans être réchauffé par le soleil. Dans le cas de la technologie de SkyCool Systems, ce principe est utilisé de manière innovante pour refroidir les bâtiments en renvoyant la chaleur dans l’atmosphère (via un film spécial qui reflète 97% de la chaleur), ce qui réduit la nécessité d’utiliser des systèmes de climatisation traditionnels. Selon SkyCool Systems, cette innovation pourrait « réduire la consommation d’énergie liée à la climatisation de 10 à 20 %« .

    La start-up a déjà commencé à tester ses panneaux sur des toits de supermarchés en Californie et les résultats sont prometteurs. Elle précise en outre que par rapport à des panneaux photovoltaïques, leurs panneaux présentent un rendement de 2 à 3 fois supérieur !

  • Plantes carnivores : l’arme secrète pour se débarrasser des moustiques !

    Les plantes carnivores font peut-être peur, mais elles sont surtout et avant tout, extrêmement efficaces pour se débarrasser des moustiques, mouches et autres moucherons !

    sarracénie
    Rapha Wilde

    Avec des noms évocateurs comme la dionée attrape-mouche ou la népenthès, ces plantes intrigantes capturent et digèrent les insectes grâce à des mécanismes naturels pour le moins impressionnants ! Elles sont idéales pour un jardin ou une terrasse où les nuisibles ont l’habitude de s’inviter.

    Choisir la bonne plante carnivore

    Chaque plante carnivore a ses spécialités. Par exemple, la sarracénie attire les moustiques grâce à son nectar avant de les piéger dans ses feuilles en forme de tube. De son côté, la dionée se referme rapidement sur les insectes imprudents, tandis que les népenthès les attirent avec des urnes remplies de liquide digestif. En plus de leur efficacité redoutable, ces plantes ajoutent une touche exotique à n’importe quel espace vert.

    sarracénie
    Job Vermeulen

    Un entretien facile pour un effet maximum

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les plantes carnivores sont relativement faciles à entretenir. Elles nécessitent simplement une exposition lumineuse adaptée et une eau non calcaire pour rester en bonne santé. En échange, elles veilleront à réduire la population d’insectes dans votre maison ou votre jardin. N’allez toutefois pas laisser vos enfants les tripoter dans tous les sens…