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  • Votre entrepreneur vous envoie une facture alors que vous l’avez payé en cash ?

    Un entrepreneur effectue une petite réparation chez et vous réglez la facture en espèces. Quelques semaines plus tard, vous recevez une facture pour les travaux. Que faire ?

    Umit Yildirim

    Prenez vos précautions !

    Si vous prétendez avoir payé votre entrepreneur, vous devez le prouver. Bien entendu, si vous avez payé en espèces, ce n’est pas toujours possible. Demandez à l’entrepreneur, lorsque vous procédez à un paiement en cash, de vous remettre un reçu signé. Si vous avez ce reçu, vous pourrez prouver le paiement.

    Vérifiez également les conditions générales et la présence (ou non) d’une clause stipulant que vous ne pouvez pas régler le montant en espèces à un membre de l’équipe, autre que le patron.

    Contacter l’entrepreneur

    Dans le cas où vous avez payé en espèce mais avez reçu une facture, contactez immédiatement l’entrepreneur par téléphone. Il y a de fortes chances qu’une erreur ait été commise.  Si tel est le cas, demandez à l’entrepreneur de confirmer par écrit et de bien stipuler dans la note que la facture est réglée. S’il ne répond pas, envoyez une lettre recommandée indiquant que vous avez payé.

    Autres moyens de preuve

    Si l’entrepreneur insiste et veut que la facture soit réglée, vous pouvez toujours essayer de trouver d’autres preuves du paiement : il peut s’agir de témoins présents lors du paiement ou la preuve d’un retrait à la banque le jour même. Notez que dans ce dernier cas, il ne s’agit pas d’une preuve suffisante.  Si vous ne pouvez fournir aucune preuve, vous risquez de devoir payer deux fois…

     

    Jan ROODHOOFT, avocat

  • Un locataire désire faire des travaux dans la maison ? Voici ce que vous devez savoir !

    Votre locataire désire faire des travaux dans le bien ? Il veut un nouveau parquet ou une nouvelle salle de bain ? Peut-il le faire et si oui, le propriétaire doit-il payer quelque chose ?

    Que dit le contrat ?

    Il est préférable d’inclure une disposition dans le contrat de location qui indique si le locataire est autorisé ou non à rénover le bien loué. Il est également possible d’inclure une interdiction totale des rénovations. De plus, le propriétaire peut même stipuler qu’il est interdit, par exemple, de peindre les murs dans certaines couleurs ou de les tapisser.

    Si le bailleur donne son accord pour certaines œuvres, il est conseillé de signaler cette autorisation sur papier. Vous pouvez le faire dans le contrat de location ou dans un addendum à celui-ci. Dans ce cas, indiquez clairement les limites de la rénovation. En tant que bailleur, par exemple, vous pouvez également demander à voir les plans et le devis d’un entrepreneur et à superviser les travaux. Un bailleur prudent indiquera aussi que le fait de donner son autorisation ne signifie pas qu’il doit payer les travaux ou qu’il doit payer une redevance pour ceux-ci à la fin du bail.

    Rien dans le contrat ?

    Si aucune disposition n’est prévue dans le contrat de location, le locataire peut effectuer des travaux dans les locaux loués pendant la durée du contrat de location, même sans l’autorisation du propriétaire. Pour être plus précis, notez qu’il peut effectuer des travaux qui lui permettent de profiter pleinement du bien qu’il a loué.

    Néanmoins, il y a des limites aux travaux qu’il peut faire (ou faire faire). Ainsi, il doit respecter la fonction du bien, il doit exécuter (ou faire exécuter) les travaux selon les règles de l’art et il ne peut pas modifier la structure du bien. Par exemple, un locataire peut effectivement installer une nouvelle salle de bain ou un nouveau revêtement de sol, mais il ne peut pas casser les murs.

    Une indemnisation à la fin du bail ?

    Vous pouvez également convenir dans le contrat de location si une compensation doit être versée à la fin du loyer par le propriétaire, pour les travaux que le locataire a effectués. En concluant ces accords, vous disposez d’une grande liberté. Toutefois, il est important que les accords soient clairs et sans ambiguïté afin d’éviter des discussions.

    La plupart des propriétaires incluent dans le contrat de location une clause selon laquelle ils ont le droit de conserver les travaux sans avoir à verser d’indemnité au locataire. Toutefois, d’autres clauses sont également possibles. Par exemple, il est parfaitement concevable qu’une compensation soit convenue.  Dans ce cas, il est conseillé de convenir de la méthode de calcul de cette compensation. Par exemple, vous pouvez convenir que le propriétaire doit rembourser la valeur ajoutée que les travaux en question ont apportée à la propriété.

    Et si aucun accord n’est conclu ?

    Si vous n’avez pas conclu d’accord dans le contrat de location concernant l’indemnité à verser par le propriétaire à la fin du bail, la solution n’est pas toujours claire. Souvent, le locataire pourra alors décider de « démolir » les travaux (s’ils peuvent être enlevés) à la fin du bail et de remettre la propriété dans son état antérieur. S’il laisse les travaux et que le propriétaire veut aussi les garder, ce dernier risque de devoir payer une indemnité égale aux coûts de l’équipement et aux coûts de la main-d’œuvre. Dans le cas de travaux irréversibles, il est parfois décidé que le bailleur doit payer une compensation pour les travaux utiles et nécessaires effectués par le locataire (non valable pour des travaux visant à apporter une touche de luxe).

    Si les travaux ont entraîné une perte de valeur du bien, le bailleur peut demander une indemnisation au locataire.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Que faire si votre cuve à mazout fuit ?

    Si vous chauffez votre maison au mazout et qu’il y a une fuite dans la cuve ou au niveau de la tuyauterie, cela peut entraîner une pollution du sol. Pas de panique ! En effet, vous pouvez vous tourner vers un fonds qui intervient financièrement !

    Une fuite au niveau de votre cuve à mazout ou des canalisations, peut parfois entraîner une pollution du sol. Résoudre ce problème peut se révéler titanesque, si l’on considère la décontamination des sols ! Le gouvernement a donc mis en place un fonds (appelé Promaz) qui peut vous aider.

    Quel type d’aide ?

    Si votre maison a une fonction résidentielle, le fonds peut effectuer la décontamination en votre nom. Ils désigneront un expert certifié en assainissement des sols ainsi qu’un entrepreneur, et ils prendront en charge tous les coûts réels, jusqu’à un maximum de 200.000 euros. Vous ne devez payer des frais de gestion et une franchise que si vous ne vous chauffez plus au mazout depuis le 08/05/2019.

    Vous pouvez également décider de prendre les travaux en main et de désigner votre propre expert en énergie, ainsi que votre propre entrepreneur. Sous certaines conditions, vous pouvez alors obtenir un remboursement allant jusqu’à 200.000 euros.

    Que faire ?

    Chaque demande peut être soumise jusqu’au 28/02/2025 inclus et doit être déclarée recevable par le fonds. Vous pouvez soumettre votre candidature en ligne via le site de Promaz ou par courrier recommandé à Promaz, Avenue Jules Bordet 166, 1140 Bruxelles.

     

    Jan Roodhooft, avocat

  • 3 conseils pour bien choisir son adoucisseur d’eau !

    Le calcaire est un fléau qui frappe les canalisations de bon nombre d’habitations. Et le phénomène ne fait que s’intensifier à cause de lessiveuses, chauffe-eau et robinetteries qui consomment moins d’eau et qui s’entartrent donc plus facilement. Du coup, l’investissement dans un adoucisseur d’eau devient une nécessité pour de nombreux ménages !

    On se rend très vite compte des multiples inconvénients qu’a l’eau dure lorsqu’on est contraint de vivre avec. Trop riche en calcium et en magnésium, l’eau va très rapidement constituer des dépôts qui, avec le temps, sont quasiment impossibles à éliminer. Mieux vaut donc prévenir que guérir !

    Critères de sélection

    Reste à définir plusieurs critères amenés à guider votre choix, à l’image de la capacité de l’adoucisseur. Les appareils de capacité moyenne sont capables de traiter quotidiennement entre 200 et 2.000 l d’eau. Le déclenchement de leur cycle de régénération (aussi appelé phase de nettoyage de la résine) peut se faire soit manuellement soit à l’aide d’une horloge intégrée (c’est le cas le plus courant, que ce soit avec une horloge numérique ou analogique). La capacité en eau adoucie dépend principalement de la capacité du filtre en résine qui équipe les modèles à sel ainsi que de leur système de rinçage.

    Les adoucisseurs de grande capacité permettent quant à eux le traitement de plus grandes quantités d’eau courante avant d’avoir besoin d’effectuer le rinçage du filtre à résine qui va retenir les molécules de calcium contenues dans l’eau du robinet. Avec une capacité du filtre plus importante, l’appareil pourra traiter plus d’eau avant de devoir rincer la résine contenue par le filtre. En règle générale, cette classe d’appareils offre une capacité de traitement d’eau adoucie de l’ordre de 2.000 à 5.000 l d’eau, toujours en fonction de la dureté de l’eau courante.

    Résine ou dioxyde de carbone ?

    Une fois la capacité définie, il faut se pencher sur les différentes technologies disponibles et, du même coup, sur leurs avantages et inconvénients. L’adoucisseur à résine est l’alternative efficace et pas chère. Techniquement, au sein de ce type d’appareils, l’eau dure va parcourir la résine contenue dans le filtre, qui transforme les ions de calcium et de magnésium en ions de sodium.

    L’eau qui sort est donc une eau plus douce qui peut être utilisée pour le bain, la lessive ou la vaisselle. La résine sera automatiquement rincée par le passage d’un soluté salé à une fréquence dépendant de la quantité d’eau utilisée par le foyer et de la capacité de l’adoucisseur. Ce système requiert l’ajout fréquent de sel dans un réservoir, sans quoi l’adoucisseur est incapable de fonctionner. Il existe ici des modèles électriques comme mécaniques.

    L’adoucisseur au dioxyde de carbone utilise le CO2 pour éliminer le calcaire de l’eau de ville. Pour cela, on injecte du CO2 dans l’eau, en fonction de son débit. Le dioxyde de carbone va rencontrer le calcaire afin de le transformer en bicarbonates. Cette méthode conserve les minéraux présents dans l’eau. Il s’agit d’un système aujourd’hui éprouvé qui sollicite l’installation et le réglage d’un professionnel. Cet appareil nécessite également des bouteilles de CO2. Ils sont aussi généralement plus chers que les adoucisseurs à résine.

    Manuels ou automatiques ?

    Même s’il existe une multitude de versions d’adoucisseurs d’eau, ce sont des appareils qui se catégorisent en deux groupes principaux : les appareils manuels et les versions automatiques. Les adoucisseurs d’eau manuels sont de plus en plus délaissés à cause de leur fonctionnement complexe. En effet, ce sont des appareils qui demandent une surveillance continue des différentes étapes du traitement de l’eau. La configuration et le réglage de ce type d’équipement se font manuellement.

    Mieux vaut donc opter pour un appareil automatique. Cette dernière catégorie domine le marché vu sa praticité et son confort d’utilisation. Plus besoin de surveillance ni de contrôle ! En effet, la machine se charge seule du traitement de l’eau, vous n’avez plus qu’à profiter pleinement de l’eau adoucie qui en ressort. La seule contrainte est d’ajouter du sel quand l’appareil vous le demande et de faire effectuer un entretien, généralement une fois par an.

  • Y a-t-il un âge maximum pour contracter un emprunt ?

    Y a-t-il une limite d’âge au-delà de laquelle les banques n’accordent plus de prêt ?

    Supposons que vous ayez 60 ans et que vous vouliez acheter un appartement en bord de mer comme résidence secondaire. Ou alors, vous voilà à 58 ans en instance de divorce et vous souhaitez acheter la maison familiale. Dans ce cas, vous devrez peut-être contracter un prêt. Mais pourrez-vous l’obtenir?

    Que dit la loi ?

    La loi ne stipule nulle part que vous ne pouvez plus contracter de prêt à partir d’un certain âge. Cela signifie que, par exemple, si vous avez 55 ou 65 ans, vous pouvez toujours légalement contracter un emprunt.

    La banque décide

    En fin de compte, c’est la banque qui décide de vous accorder ou non un prêt. Lors de l’évaluation, la banque tiendra compte, entre autres, de vos possibilités de remboursement et il se peut que vos revenus diminuent une fois à la retraite.

    Si vous obtenez un prêt, il est également possible que la banque limite la durée du prêt parce qu’elle souhaite que le prêt soit remboursé avant un certain âge. Par exemple, la banque pourrait limiter le délai de remboursement à vos 67 ou 70 ans.

    Assurance solde restant dû

    N’oubliez pas non plus que la banque pourrait vous demander de souscrire une assurance solde restant dû. Plus vous êtes âgé, plus vous risquez de devoir cocher cette assurance.

     

    Jan Roodhooft, avocat (ww.ra-advocaten.be)

     

  • Lave-linge séchant : 5 raisons qui rebutent les Belges !

    A priori, le lave-linge séchant semble être le bon plan puisqu’il est supposé combiner tous les avantages que présentent une lessiveuse et un séchoir. Mais dans les faits, ces machines se révèlent lentes, énergivores, chères et séchant généralement mal le linge. Bref, un investissement à éviter ! On vous explique pourquoi.

    1. Lave mieux que ne sèche

    Comme une bonne majorité des machines à laver conventionnelles, les lave-linge séchants proposent une capacité de chargement oscillant entre 7 et 10 kg. Si le cycle de lavage est généralement effectué sans accroc, une fois que la machine passe en mode séchoir, cette capacité de chargement diminue quasiment de moitié, sous peine de retrouver votre linge tout humide en fin de cycle de séchage.

    Vous serez donc contraint de retirer une partie du linge après le lavage et de laisser sécher celle-ci à l’air libre. En outre, lorsque vous mélangez différents types de textiles (par exemple des jeans et des serviettes de bain), les éléments les plus épais ressortent bien souvent humides, même après plusieurs heures de séchage.

    2. Lent, très lent

    Et justement, la lenteur du processus de séchage est un des principaux défauts de ces machines tout-en-un. Certaines machines mettent ainsi jusqu’à 9 heures pour effectuer le lavage et le séchage de 5 kilos de coton ! La patience est donc de mise, autant le savoir !

    3. Gourmands en eau

    Les lave-linge séchants sont très gourmands en eau. Celle-ci est bien entendu utilisée pour laver le linge mais, paradoxalement, également pour le sécher. C’est dû au fait que ces appareils utilisent une pompe à chaleur pour l’opération de séchage, et que ladite pompe et son condenseur sont refroidi à l’aide d’air mais également d’eau, faute de suffisamment de place que pour y intégrer un refroidisseur à air suffisamment puissant. Pour laver et sécher 5 kilos de coton, certaines machines vont utiliser pas moins de 50 litres d’eau !

    4. Gourmands en électricité

    Le bilan est tout aussi mauvais en ce qui concerne la consommation électrique. Pas étonnant vu la lenteur de ces appareils, qui tournent plusieurs heures sans interruption. Les machines les plus gourmandes peuvent exiger jusqu’à 4 kWh pour 5 kilos de linge ! Une consommation nettement supérieure à celle d’un séchoir conventionnel qui utilisera quatre fois moins d’électricité !

    5. Ça froisse et ça refroisse

    Un tambour de machine à laver est plus petit que celui d’un séchoir. Cela s’explique par le fait que le linge sèche mieux lorsqu’il dispose de plus d’espace afin que l’air chaud pénètre plus facilement dans les fibres du linge. Dans un lave-linge séchant, le tambour a la taille de celui d’une machine à laver, ce qui n’est pas optimal pour le séchage et ce qui a tendance à froisser le linge, d’autant plus que les cycles sont interminables. Coton comme synthétique ressortent donc beaucoup plus froissés qu’avec un séchoir classique. Votre fer à repasser sera nettement plus sollicité, surtout pour des chemises et des pantalons !

  • Votre façade a besoin d’un lifting ? 3 points d’attention !

    Votre façade a besoin d’un lifting ? Transformer votre façade en donnant un coup de peinture est rapide et facile. Toutefois, méfiez-vous d’un travail vite fait qui ne tiendrait pas sur la durée… Voici 3 points d’attention !

    Peindre des briques : les différentes techniques

    Bien entendu, vous pouvez parfaitement repeindre vous-même votre façade avec une simple peinture murale. Veillez à ce que chaque brique soit traitée avec soin ! Pour ce faire, achetez suffisamment de peinture : la brique étant poreuse, elle peut absorber une quantité surprenante de peinture !

    Une couche de peinture n’est pas suffisante ? Envisagez alors de faire blanchir votre façade à la chaux ou de la faire enduire. Pour ce genre d’opération, vous devrez probablement faire appel à un professionnel. Si vous optez pour la chaux, le professionnel appliquera un type de mortier coloré. Cela donne non seulement à votre maison un aspect rustique, mais cette couche la rend également très étanche. Si vous optez pour un enduit, la bonne nouvelle, c’est que la peinture ne pose pas de problème par la suite…

    Enduit décoratif : quelques points d’attention !

    De nombreuses maisons belges sont recouvertes d’un enduit décoratif. Ce matériau est facile à peindre et peut donc donner à votre maison un nouveau look en un rien de temps. Plus les couches sont nombreuses, plus votre façade sera protégée. Certaines peintures pour façade renforcent même son étanchéité. Pour être sûr de choisir la bonne peinture, demandez de l’aide en magasin !

    Votre choix de peinture fait la différence

    Il est important de savoir de quoi est faite votre façade : c’est ce qui va déterminer votre choix de peinture ! Une fois la base connue, vous aurez probablement le choix entre trois possibilités :

    Peinture acrylique : ce type de peinture est parfait pour tout type de mur extérieur. Elle est durable, résistante et stable au niveau des couleurs. Elle donne également à votre mur une couche protectrice contre la pluie. C’est donc un choix sûr.

    Peintures intelligentes : ce type de peinture offre des avantages supplémentaires : par exemple, elle est autonettoyante et hydrofuge, de sorte que la saleté, la poussière et les particules de suie ne peuvent y adhérer. En effet, elles sont emportées par la pluie. Ces peintures sont idéales pour préserver la propreté de votre façade pendant des années.

    La peinture à la chaux : pour un résultat optimal, il est préférable de s’adresser à un professionnel. Il existe différents types de peintures à la chaux mais dans tous les cas, vous profiterez d’une couche résistante à l’usure et autonettoyante ainsi qu’un look élégant, intemporel.

  • Investir dans de l’immobilier de rendement, oui mais où et à quel prix ?

    Avec les prix de l’énergie et des matériaux qui s’affolent, la Belgique enregistre un taux d’inflation record depuis bientôt 40 ans : 8,3 % ! Quel est l’impact de cette spirale inflationniste sur le marché de l’immobilier d’investissement ? Et quelles sont les conséquences sur les rendements des différents types d’actifs ?

    Rodschinson Investment, groupe international spécialisé dans l’immobilier corporate, nous livre son analyse du marché : « un investissement réussi passe par 3 facteurs déterminants : la localisation de l’immeuble, son âge et la solvabilité du locataire. Ces 3 facteurs impactent directement le taux de rendement d’un actif, soit le ratio entre revenu et prix d’acquisition », explique le groupe. Cependant les taux de rendement varient d’une classe d’actif à l’autre…

    L’immobilier résidentiel

    L’immobilier résidentiel présente les plus basses performances, avec une fourchette allant de 3 à 5%. Moins risqué, « il est également moins lucratif à court terme mais subit beaucoup moins la volatilité du marché », explique le groupe.

    Les affaires à saisir de Rodschinson Investment: 

    L’immobilier de bureau

    L’immobilier de bureau présente pour sa part un taux de rendement allant de 4 à 7%. Le secteur se renouvelle ces dernières années pour répondre à une demande qui évolue : c’est ainsi que l’on a vu naître des espaces de coworking.

    Les affaires à saisir de Rodschinson Investment: 

    L’immobilier hôtelier

    Ensuite, on retrouve l’immobilier hôtelier. « On distingue ici deux moteurs de performance : la rentabilité des murs, qui avoisine les 5 à 7%, et celle de l’exploitation, qui peut se chiffrer entre 8 à 10 % selon les taux d’occupation », explique Rodschinson Investment. Le secteur, qui a retrouvé de son dynamisme en ce milieu de printemps, affiche déjà des performances prometteuses.

    Les affaires à saisir de Rodschinson Investment: 

    Le plus rentable : l’immobilier industriel et logistique !

    Enfin grand gagnant de ce classement : l’immobilier industriel et logistique. « Plus capitalistique mais aussi plus rentable, l’immobilier logistique profite de l’essor du commerce électronique et de l’omni-canalisation », détaille Rodschinson Investment. Leurs taux de rendement peuvent aller jusqu’à 8%.

    Les affaires à saisir de Rodschinson Investment: 

    JE VEUX EN SAVOIR PLUS

  • Les bonnes questions à se poser avant d’acheter un terrain

    Construire une maison est une décision importante qui se doit d’être savamment réfléchie. Voici les principales questions à vous poser pour faire votre choix.

    Au niveau du terrain

    • Y a-t-il une ou des servitude(s) liée(s) au terrain ?
    • Le terrain est-il libre du droit de superficie ?
    • Le terrain est-il en indivision ?
    • Le terrain est-il libre d’usufruit ?
    • Le terrain est-il libre de charges, dettes ou emprunts ?
    • Le terrain est-il libre de fermage?
    • Le terrain est-il libre du droit de préemption ?

    Au niveau de la situation du terrain

    • A quelle distance se situe-t-il d’une école ?
    • A quelle distance des transports en commun ?
    • Quel est le mobiscore du terrain ?
    • A quelle distance d’un super marché ?
    • A quelle distance de votre lieu de travail ?

    Au niveau des prescriptions urbanistiques

    • Le terrain est-il bien en zone constructible ?
    • Le terrain se situe-t-il en zone inondable ?
    • Des expropriations sont-elles planifiées ?
    • Y a-t-il des prescriptions ou des limitations urbanistiques particulières ?
    • A quelle distance se trouvent les limites sur lesquelles vous pouvez construire ?
    • Un permis d’urbanisme a-t-il déjà été refusé pour ce terrain ?
    • Toutes les commodités sont-elles présentes ?
    • La commune impose-t-elle les parcelles non bâties ?
    • Existe-t-il une obligation de construire dans des délais limités ?
    • Quel type de construction (4 façades, 3 façades, mitoyenne) est prescrit ?
  • Châssis : les seuils encastrés, quels avantages et inconvénients ?

    Vous n’avez jamais entendu parler des seuils plats ? Il s’agit de l’une des dernières tendances en matière de châssis, qui accentue la sensation de grandeur…

    Qu’est-ce qu’un seuil encastré ?

    Ce seuil ne crée pas de marche et s’intègre donc dans le sol. Il permet donc une transition naturelle entre l’intérieur et l’extérieur.

    Quels sont les avantages d’un seuil encastré ?

    Un seuil encastré présente un certain nombre d’avantages. Vous facilitez la transition entre votre maison et votre terrasse ou votre jardin, ce qui est non seulement plus esthétique, mais aussi plus sûr pour les enfants. La marche ne disparaît pas complètement, mais elle est bien plus petite. Le sol de votre maison se fond parfaitement dans la terrasse, ce qui peut également donner l’impression d’un espace plus grand.

    Quels inconvénients ?

    • Dans le cadre d’une rénovation, les travaux sont assez lourds. En revanche, ce type de châssis est assez courant dans les nouvelles constructions.
    • Les seuils encastrés sont également plus difficiles à nettoyer, notamment en ce qui concerne la poussière et le sable qui viennent s’y loger.
    • Quelques problèmes d’étanchéité sont également possible, notamment si votre terrasse n’est pas bien drainée.