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  • Combien coûte un litige contre votre entrepreneur ?

    Si vous avez un différend avec votre entrepreneur, vous pourriez envisager de laisser le tribunal décider. Quels frais devez-vous prendre en compte ? Comment éviter ces coûts ?

    Si une discussion avec votre entrepreneur aboutit à une procédure judiciaire, vous risquez d’encourir des frais considérables. Il est important d’en avoir une idée avant de décider d’aller plus loin.

    Avocat

    Si vous décidez d’engager une procédure judiciaire, vous devez généralement faire appel aux services d’un avocat, que vous devrez également rémunérer (sauf si l’assurance protection juridique intervient ou si vous avez droit à un avocat pro deo). Les frais d’avocat sont donc la première dépense que vous risquez d’engager.

    Pour éviter toute surprise ultérieure, il est préférable de convenir au préalable avec votre avocat de ce qu’il vous coûtera. De nombreux avocats travaillent à un taux horaire (par exemple, de 125 à 175 euros par heure, hors TVA). Par ailleurs, vous devez savoir que le système « no cure, no pay » n’est pas autorisé en Belgique. Outre les honoraires proprement dits, votre avocat vous facturera également des frais divers (par exemple, de correspondance, de déplacements, etc.). Il est donc important de choisir le bon avocat, ce qui ne veut pas dire le moins cher !

    Même si vous gagnez le procès, vous ne pourrez pas vous faire rembourser les honoraires de votre avocat par l’entrepreneur.  Tout au plus, vous pouvez lui demander une indemnité pour frais de justice. Il s’agit d’un montant forfaitaire pour les frais d’avocat et qui ne couvre généralement pas les frais réels.  Par ailleurs, si vous perdez le procès, vous risquez de devoir payer ces frais de justice à l’entrepreneur (s’il a également fait appel à un avocat). Ces frais dépendent du montant du litige mais peuvent facilement atteindre des milliers d’euros. Si vous attaquez en justice plusieurs entrepreneurs ou si vous souhaitez inclure votre architecte dans la procédure, vous risquez de devoir payer un montant exorbitant !

    Huissiers et experts

    Outre les frais d’avocat et les frais de procédure, pointons également les frais d’assignation et les frais de justice que la partie perdante risque de devoir payer.  Ils s’élèvent généralement à plusieurs centaines d’euros. Si le tribunal nomme un expert, ses frais doivent également être payés (par la partie perdante). Si vous demandez la nomination d’un expert, vous risquez souvent de devoir avancer ces frais. Vous pourrez ensuite tenter de les récupérer auprès de l’entrepreneur si vous gagnez le procès. Les coûts d’un expert peuvent rapidement s’accumuler : des factures de plusieurs milliers d’euros ne sont pas exceptionnelles !

    Si le tribunal nomme un expert, cela augmentera probablement aussi la facture de votre propre avocat. En effet, il ou elle sera présent(e) lors de l’évaluation.  En outre, lors d’une expertise, vous pouvez également faire défendre vos intérêts par un expert technique que vous devrez payer vous-même.

    Quelle alternative ?

    Il est donc important de se demander si avant d’aller au tribunal, l’effort en vaut la peine.  Mettez en balance les coûts de la procédure et les avantages possibles. Renseignez-vous sur vos chances de réussite !

    Par ailleurs, un différend avec votre entrepreneur ne doit pas forcément déboucher sur une procédure judiciaire. Il se peut que vous puissiez encore trouver une solution avec votre lui ! Si c’est le cas, vous pouvez conclure un accord où vous indiquez les différends que vous avez eus et les solutions élaborées ensemble. Si vous parvenez à un accord, il est préférable de le mettre par écrit.  De cette façon, il est impossible de revenir dessus par la suite.

     

     

    Jan Roodhooft, avocat

  • Vrai ou faux : 4 mythes sur la climatisation !

    Avec les canicules que nous avons connues ces dernières années, vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir installer la clim’ à la maison. Un choix judicieux ? Oui, dans la plupart des cas, mais il y a tout de même quelques points d’attention à tenir à l’œil… Voici 4 mythes que nous décortiquons !

    air conditioner

    1.    C’est nocif pour l’environnement : Vrai mais pas autant qu’on ne le croit

    « Les fluides frigorigènes utilisés par les climatisions sont extrêmement nocifs pour l’environnement » ! Voilà ce que l’on entend régulièrement. Et c’est vrai, ces fluides sont très nocifs mais ils sont utilisés en circuit fermé. Si la climatisation est étanche, il n’y a donc pas d’émission de ce côté-là. En revanche, les climatisations consomment souvent beaucoup d’électricité. Cette dernière n’étant pas toujours propre, cela peut également avoir un effet nocif…

    2.    Il fait plus chaud à l’extérieur quand on les utilise : Vrai

    C’est évidemment nettement plus sensible dans les centres urbains. Les échangeurs air/air rejettent la chaleur intérieure. Dans les quartiers densément peuplés et fortement équipés en climatisations, il peut donc y avoir des « îlots de chaleur ».

    3.    Elles consomment un maximum d’électricité : Vrai… et faux !

    Tout dépend évidemment du modèle que vous achetez. Dans le cas des modèles fixes dotés d’une pompe à chaleur, la consommation d’électricité est nettement plus réduite. Si vous optez pour un modèle réversible, la climatisation pourrait même vous faire économiser quelques précieux euros en hiver, servant de chauffage plus économique mais pas moins efficace que la plupart des chauffages électriques du marché.

    4.    Elles sont mauvaises pour la santé : Vrai… et faux !

    Tout est évidemment une question d’utilisation. Régler la clim’ sur 18 degrés quand il y en a 30 dehors, c’est s’assurer des problèmes ! Notez également que la climatisation assèche l’air, ce qui peut provoquer des maux de gorge ou des yeux irrités. Utilisez-la avec intelligence et parcimonie et tout ira bien !

    En revanche, les filtres équipant certaines climatisations éliminent les émanations toxiques de l’air extérieur, ce qui peut notamment être profitable aux personnes allergiques ! Enfin, sachez aussi que certaines climatisations peuvent être utilisées comme des déshumidificateurs dans les maisons trop humides (principalement en hiver).

     

  • 3 choses à savoir sur la police globale de votre appartement

    Si vous êtes propriétaire d’un appartement, vous devrez probablement payer une contribution à la « police globale » de l’immeuble. De quoi s’agit-il ?

    leohoho

    En tant que propriétaire d’une maison, vous voudrez probablement l’assurer contre l’incendie et autres risques. Il en va de même pour un appartement. Toutefois, dans ce cas, vous ne devez généralement pas souscrire votre propre assurance incendie, mais une police dite « globale ».

    De quoi s’agit-il ?

    Une police globale est une assurance (incendie) souscrite pour l’ensemble d’un immeuble d’habitation. C’est généralement le syndic qui souscrit cette assurance qui couvre les parties individuelles et privées, ainsi que les parties communes de l’immeuble. Par conséquent, vous ne devez pas souscrire une assurance distincte en tant que propriétaire individuel. La prime de cette assurance « globale » est payée par les différents propriétaires de l’immeuble en fonction de leurs parts respectives.

    Qu’est-ce qui est couvert ?

    Une police globale couvre les dommages causés par un incendie, une inondation, une tempête… La responsabilité civile pour tout dommage est également couverte. En principe, les dommages causés à votre mobilier ou à celui de votre locataire en cas de sinistre ne sont pas couverts.  Il est donc important que vous ou votre locataire souscrive une assurance séparée pour le contenu.

    Un intérieur luxueux ?

    Si les finitions de votre appartement sont plutôt luxueuses, il peut être judicieux de souscrire une assurance supplémentaire en plus de la police globale. En effet, celle-ci suppose une finition standard pour votre appartement. Afin d’éviter des discussions ultérieures en cas de sinistre, il est souvent préférable de souscrire une assurance complémentaire auprès de la compagnie qui a également émis la police globale.

     

    Jan Roodhooft, avocat

  • Offre d’achat pour un prêt immobilier : comment la rédiger et à quoi faire attention ?

    Vous êtes déjà tombé sur le logement de vos rêves et vous souhaitez savoir comment rédiger l’offre d’achat ? Bien que ce document ne soit pas obligatoire, si vous décidez d’en produire un, il va falloir le faire correctement et adopter certaines bonnes pratiques : une offre claire, précise et limitée dans le temps.

    Offre d’achat : un engagement pour l’acheteur ?

    L’offre d’achat est un acte par lequel un acheteur montre sa volonté d’acquérir un bien à un prix donné. Il peut comporter le prix du bien tel que proposé par le vendeur ou être inférieur. L’acheteur s’engage ainsi auprès du vendeur. Si celui-ci accepte la proposition qui lui est faite, la vente sera conclue selon les mêmes termes indiqués.

    Important : à défaut d’offre d’achat, vous pouvez faire votre proposition oralement au vendeur et établir le compromis de vente directement. Mais rien n’engage celui-ci à vous vendre la maison ou le terrain en question tant que le compromis de vente n’est pas signé. L’offre d’achat vous offre une plus grande protection si elle est acceptée.

    Quels éléments doivent être contenus dans une offre d’achat ?

    Il n’existe pas de modèle type d’offre d’achat mais pour qu’elle soit valable, elle doit comporter un certain nombre d’éléments : l’identité complète de l’acheteur, son adresse, le prix proposé.

    L’acheteur peut également y inclure des conditions suspensives (obtention d’un prêt par exemple) et réserves si nécessaires. Cela permet à l’acheteur d’annuler l’offre d’achat après signature du vendeur. C’est aussi le cas de l’expiration de la durée de validité (au-delà de cette durée, vous n’êtes plus obligé d’acquérir le bien). Vous pouvez la fixer librement mais il est conseillé de mettre une durée courte (entre 24h et 48h).

    Pour finir, il devra signer l’offre d’achat et indiquer la date d’édition.

    Pour avoir plus d’informations sur l’offre d’achat, vous pouvez consulter cet article : Comment rédiger une offre d’achat en Belgique ?

    Pour être sûr de bien la rédiger, vous pouvez vous faire aider d’un notaire. Il pourra éventuellement vous édifier face à un vice caché ou autre problème pouvant vous porter préjudice.

    Que faire après la rédaction de l’offre d’achat ?

    Une fois l’offre d’achat éditée, elle peut être transmise au vendeur en main propre, par mail ou par courrier. Dans tous les cas, il vous faudra une preuve de réception de la part du vendeur. S’il en accepte les termes, vous pouvez poursuivre les démarches d’achat.

    Le vendeur peut également faire une contre-proposition ou refuser tout bonnement la proposition. Dans le premier cas, vous avez le choix entre faire une autre offre d’achat avec le prix proposé ou abandonner l’achat. En cas de refus du vendeur par contre, il suffira d’attendre l’écoulement du délai de validité.

    L’offre d’achat constitue un engagement pour l’acheteur à partir du moment où le vendeur l’accepte. Il faut donc vous assurer d’indiquer tous les termes selon lesquels vous voulez conclure le contrat. Si vous n’êtes pas sûr de vouloir vous engager, passez directement au compromis de vente mais n’oubliez pas que le vendeur pourra changer d’avis à tout moment.

    Ceci vous intéresse aussi:

    1. Déductions fiscales sur un prêt hypothécaire
    2. Déductions fiscales sur les travaux
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    4. Crédit immobilier en Belgique : quels sont les meilleurs taux du moment ?
    5. Taux fixe, taux variable, quelle option choisir pour obtenir votre prêt immobilier au meilleur taux ?
  • Comment bénéficier d’une déduction fiscale sur les travaux ?

    La rénovation immobilière peut représenter un budget particulièrement important. La mise en place d’un avantage fiscal est une solution pour effectuer ses travaux tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt. Mais quelles sont les déductions fiscales possibles et à quelles conditions y prétendre ?

    Quels sont les types de déductions fiscales possibles pour vos travaux ?

    Les déductions fiscales sont au nombre de trois :

    • Les déductions déductibles : elles sont retenues des revenus imposables ;
    • Une diminution d’impôt : selon les dépenses effectuées, vous pouvez bénéficier de réduction de vos impôts à partir d’un montant sans jamais pouvoir dépasser le seuil 0 € ; Il s’agit du seul type de déductions fiscales possibles en matière de travaux en Belgique.
    • Les crédits d’impôt : contrairement aux diminutions d’impôt, avec les crédits d’impôt, il est possible de descendre en dessous de 0 et de recevoir le montant sous forme de crédit d’impôt.

    Quel est le montant des déductions fiscales pour travaux ?

    Selon votre région, le montant des déductions fiscales pour vos travaux ne sera pas le même et les conditions pour en bénéficier vont varier :

    • En Wallonie : la réduction d’impôt peut aller jusqu’à 1 520 € avec une majoration de 125 € par enfant. Mais, cet avantage fiscal ne sera utilisé que pour l’achat d’un bien.
    • En Flandre : la déduction fiscale peut aller jusqu’à 944 € mais ne va concerner que les prêts souscrits à partir de 2016.
    • À Bruxelles : le montant de la réduction d’impôt varie entre 350 € et 3 350 € et s’applique aux prêts souscrits avant 2017.

    Notez qu’il est aussi possible de profiter d’une réduction de TVA de 21 % à 6 % si le logement est âgé de plus de 10 ans et qu’il constitue votre résidence principale.

    Pour en savoir plus, consultez cet article complet sur les déductions fiscales pour un prêt hypothécaire.

    Quid des déductions fiscales pour les travaux de toiture ?

    En Belgique, la seule région qui propose actuellement des déductions fiscales sur des travaux de toiture est la Wallonie. Lorsque vous effectuez des travaux d’isolation sur l’année, 30 % du budget investi sera déductible de vos impôts. Mais des plafonds sont prévus.

    Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article complet: Toutes les déductions fiscales sur vos travaux en Belgique.

    Quand bénéficier des déductions fiscales pour travaux ?

    Si vous avez un logement basse énergie ou une habitation passive, vous pouvez être éligible à cet avantage fiscal à hauteur de 470 € voire 1 880 € chaque an sur une période de 10 ans pour un logement certifié avant 2012. C’est également le cas des prêts verts contractés avant cette année : la réduction d’impôt s’élèvera à 30 % des intérêts déjà payés.

    Important : avant 2015, il était possible de prétendre aux déductions fiscales pour des travaux de sécurisation contre l’incendie et le vol mais ce n’est désormais plus possible.

    Les déductions fiscales pour travaux permettent de procéder à la rénovation d’un logement tout en faisant baisser les coûts par le montant de ses impôts. Certaines conditions sont requises et peuvent varier d’une région à une autre. De plus, tous les types de travaux ne sont pas pris en compte (par exemple : travaux d’isolation de toit uniquement considérés en Wallonie).

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    1. Déductions fiscales sur un prêt hypothécaire
    2. Comment faire une offre d’achat ? 
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  • Mila : « Une solution insolite et… super bon marché pour faire de l’ombre sur votre terrasse ! »

    Ces derniers jours, on a eu chaud, très chaud. Et comme tout le monde, j’ai eu envie de profiter du soleil sans me liquéfier pour autant. Ma terrasse est sympa mais rien ne permet de s’y abriter. L’arbre que j’aimais tant et qui ombrageait l’espace n’est plus. Alors, j’ai fait le tour des possibles.

    Bien sûr, je pouvais aller acheter un grand parasol. Mais je n’avais pas fort envie que son pied prenne de la place sur la terrasse. Evidemment, je pouvais faire installer un auvent rétractable ou un store banne. Mais je n’ai pas tant de sous à dépenser. Aussi, je pouvais faire installer une pergola en fer forgé ou en bois. Des années que j’y pense et que j’imagine les fleurs dégringoler le long des structures. Mais le temps que la végétation pousse, j’allais cramer sur place.

    J’ai pensé privilégier le voile d’ombrage : un peu bohème, bon marché, pas trop compliqué à poser et, chose non négligeable en Belgique, disponible en version imperméable. Mais, après en avoir discuté avec mon amoureux, on a opté pour une toile militaire.

    Une toile militaire, vraiment ?

    Je vous l’accorde, il y a sans doute plus sexy et plus élégant, mais la toile militaire offre un ombrage délicat et bien ventilé. Oui ! Contrairement à ce qu’on pourrait croire, elle protège bien des rayons du soleil. Et, autres avantages indéniables : on ne peut pas faire moins cher (comptez 10 euros le mètre) et c’est facile à accrocher. Nous l’avons fixée entre le mur de la terrasse et les poteaux du jardin. Sa légèreté me permettra aussi de la retirer aisément quand la pluie arrive.

    Mon ket voulait que je la prenne en version militaire : un filet de camouflage comme dans ses jeux vidéo. Mais je l’ai prise en blanc. Rambo en maillot sur ma terrasse ? Non merci !

  • Quelle pergola choisir ? Avantages et inconvénients des divers matériaux

    Soyons honnêtes : nous aimons tous profiter des belles journées ensoleillées, mais trop de soleil, c’est trop ! Une bonne solution pour vous mettre à l’abri des rayons trop agressifs, c’est la pergola ! Reste à bien choisir son modèle…

    Il existe principalement quatre types de pergola : en bois, en alu, en PVC et en fer forgé. Chacune de ces pergolas a ses avantages et ses inconvénients, que nous parcourons ici avec vous.

    Pergola en fer forgé

    C’est un modèle qui respire la tradition et l’authenticité ! Le fer forgé, surtout lorsqu’il est façonné par un artisan de derrière les fagots, peut donner un vrai cachet à votre terrasse ! Certes, l’allure pourra sembler un peu trop rustique, voire sévère pour certains, mais comme on dit souvent, les goûts et les couleurs…

    Avantages : le principal avantage d’une telle pergola, c’est évidemment sa robustesse ! Encore faut-il qu’elle ait été bien soignée et entretenue. Pointons aussi son esthétique qui pourra ravir les amateurs de personnalisation : un artisan forgeron sera à même de vous façonner la pergola de vos fantasmes !

    Inconvénients : Ce n’est certes pas la moins chère des pergolas, surtout si vous en faites faire une sur-mesure ! Bien entendu, il existe des modèles en kit, mais ceux-ci perdent en charme ce qu’ils vous font économiser à l’achat. L’autre point faible, c’est évidemment l’entretien ! L’acier, ça rouille et ça demande donc un entretien complexe pour résister aux affres du climat : polissage, peinture, graissage et j’en passe…

    Pergola en PVC

    C’est assurément le modèle le meilleur marché et pourtant, qui pense à un modèle en PVC ? Petit retour sur les avantages et les inconvénients du modèle…

    Avantages : Prix d’achat, évidemment, de même que la simplicité d’entretien : du savon et de l’eau suffisent !

    Inconvénients : Ce ne sont certes pas les plus beaux modèles et il y en aura quelques-uns parmi vous pour fustiger l’aspect « cheap » de la chose… Pointons également une endurance moyenne et une absence de possibilités de personnalisation : vous pouvez choisir le modèle, la couleur, mais ne pouvez en aucun cas peindre dessus !

    Pergola en bois

    Le bois, c’est le matériau noble par excellence. C’est d’ailleurs ce matériau que l’on imagine d’abord pour une pergola traditionnelle ! Si chaleureux soit-il, ce matériau ne va pas sans quelques inconvénients…

    Avantages : Très élégant, le bois est aussi bon marché… Ou du moins, tant que vous n’optez pas pour un modèle en bois exotique ! Le bois a également l’avantage d’être un matériau durable s’il est entretenu ou… s’il est exotique !

    Inconvénients : Un bois bas de gamme ne sera pas cher à l’achat, mais demandera un entretien très régulier et dépérira assez rapidement. Pointons également un changement de teinte avec le temps, qui peut en décevoir certains.

    Pergola en aluminium

    Très élégantes et modernes les pergolas en aluminium ont le vent en poupe ! Matériau léger et résistant, l’aluminium a cependant quelques défauts…

    Avantages : Contrairement à l’acier, l’aluminium ne rouille pas : votre pergola traversera donc magnifiquement les années ! Et puis, il y a bien évidemment l’aspect esthétique : l’aluminium, contrairement à l’acier, a un aspect moins massif… L’entretien est également assez simple.

    Inconvénients : le premier problème de ce type de pergola, c’est le prix ! En effet, ce sont les plus chères de toutes les pergolas ! En outre, notez que le montage devra quasi obligatoirement se faire par un professionnel.

  • Vous comptez acheter un parasol ? 5 points d’attention !

    Avec les étés de plus en plus chauds que nous connaissons, le parasol devient un objet indispensable dans le jardin. Si vous décidez d’en acheter un, nous vous conseillons de lire ce qui suit !

    1. Quel type de parasol ? 

    Vous préférez un pied droit ou décentré ? Le parasol avec pied central est le plus populaire, en raison de sa stabilité. Avec un pied déporté, en revanche, vous aurez un maximum d’ombre et pourrez glisser des meubles dessous. Dans ce dernier cas, nous vous conseillons d’opter pour une base aussi lourde que possible, histoire d’assurer sa stabilité en cas de coup de vent. N’hésitez pas à aller plus loin que ce que propose le fabriquant !

    2. La forme ? 

    Rond ou carré ? Un modèle carré fournit un peu plus d’ombre. L’inconvénient est que ses baleines sont plus longues, ce qui peut compliquer la fermeture. 

    3. Quelle toile ? 

    Il en existe plusieurs types. Vous pouvez également choisir entre le bois, l’acier ou l’aluminium pour le pied. Le bois apporte un certain charme, mais c’est celui qui demande le plus d’entretien et il peut se décolorer. L’aluminium est le matériau le plus couramment choisi, même s’il est un peu plus cher que l’acier. Il est aussi plus léger et plus durable… Si vous optez pour un grand modèle, il est préférable de choisir une base en béton ou en granit. 

    4. La base du parasol ? 

    Plusieurs options : une base fixe, montée sur roulettes ou encore à enterrer…

    5. Tendances ? 

    Les parasols utilisant des matériaux durables ainsi que les ronds sont les plus populaires en ce moment. Aujourd’hui, un parasol peut également incorporer l’éclairage et le chauffage, ce qui permet une utilisation plus large, y compris le soir.

  • Quel est le meilleur moment pour arroser son jardin ?

    Les vagues de chaleur sont appelées à se multiplier au cours des prochaines années. Nos plantes sont plus que jamais menacées et exigent donc un arrosage régulier. Mais quand exactement faut-il les arroser en cas de canicule ?

    Avec les canicules qui se multiplient, les amoureux de jardinage sont, à juste titre, inquiets pour leurs plantes. Voici comment et surtout quand arroser vos végétaux afin qu’ils ne périssent pas sous l’effet d’une chaleur trop intense.

    L’instant T

    Lors des pics de chaleur, il est vivement conseillé d’arroser vos plantes à des horaires précis. Les moments les plus frais de l’été sont le matin et le soir après 22 heures. Par contre, c’est entre 11 et 17 heures que le soleil est le plus fort. Il ne faut donc pas apporter de l’eau à vos plantes à ce moment-là.

    Pour l’arrosage matinal, gardez à l’esprit que l’eau va s’évaporer très vite, c’est pourquoi il est conseillé de le faire le plus tôt possible dans la journée, idéalement à l’aube. En effet, en cas de températures élevées, les matinées sont déjà très chaudes et l’eau n’aura donc pas le temps de bien s’infiltrer jusqu’aux racines afin d’hydrater la plante de façon optimale.

    Il est recommandé d’humidifier le substrat au petit matin, pour que vos plantes absorbent l’eau à leur rythme. Pour garder le sol humide, vous pouvez arroser après avoir paillé la zone concernée ou simplement placé un voile d’ombrage.

    Visez juste !

    Pour arroser convenablement vos plantes durant la canicule, il est nécessaire de cibler les racines. En effet, les professionnels recommandent de mouiller le sol là où se trouvent les racines. Pensez à bien viser le système racinaire de vos arbustes et de vos plantes.

    Enfin, remarque importante : veillez à ne pas éclabousser les feuilles ! L’eau et le soleil risquent en effet de brûler la plante, par effet d’optique. Aussi, ne surdosez pas l’arrosage ! Ajoutez de l’eau seulement si le substrat est sec.

  • Hotte sur plan de travail : avantages et inconvénients

    Télescopiques ou directement intégrées à la taque de cuisson, les hottes sur plan de travail sont les nouvelles coqueluches de nos cuisines. Voici leurs avantages mais aussi leurs inconvénients.

    miele

    Directement intégrées au plan de travail voire à la taque de cuisson, ces hottes de nouvelle génération ne sont visibles et audibles que lorsqu’on cuisine. Il suffit de presser un bouton pour que la hotte téléscopique se hisse en dehors du plan de travail et s’élève à une hauteur que vous aurez préalablement définie. Quand on a terminé de cuisiner, celle-ci disparaît automatiquement dans le plan de travail.

    La seconde option est un système aspirant directement intégré à la taque de cuisson qui démarre et s’éteint en fonction de l’usage que l’on fait de la taque. Dans un cas comme dans l’autre, ces modèles se distinguent par leur faible encombrement, ce qui permet d’aménager la cuisine avec originalité et discrétion.

    Pas pour toutes les cuisines

    Gros désavantage de ce type de hottes : elles ne peuvent pas être installées partout et, surtout, au sein d’une cuisine déjà existante. En effet, l’encastrement nécessite de placer le bloc moteur sous le plan de travail, une opération qui exige de la place et qui doit être réalisée au millimètre près !

    Pour les hottes directement intégrées à la taque de cuisson, cela rend l’ensemble onéreux et, ici aussi, plus encombrant qu’une surface de cuisson conventionnelle. Et forcément, le moteur placé sous le plan de travail réduit l’espace de rangement disponible. Enfin, une hotte aspirante intégrée au plan de travail absorbe moins efficacement les odeurs de cuisson.

    Et les avantages ?

    Au rayon des points positifs, on relèvera bien entendu le design épuré qui est rendu possible par ces nouveaux appareils. Ils permettent aussi de profiter pleinement de l’espace situé au-dessus de la zone de cuisson tandis qu’on ne voit la hotte que le temps de cuisiner.

    Enfin, ces nouvelles hottes ont été pensées intelligemment et sont généralement très faciles à nettoyer. On apprécie aussi le côté automatique du système qui, bien souvent, s’allume automatiquement ou sur simple pression d’un interrupteur.