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  • Plantes grimpantes : lesquelles privilégier pour habiller un mur ?

    Quoi de plus beau qu’une plante grimpante qui part à l’assaut d’un mur, d’une clôture ou encore d’une pergola ? Reste à choisir la bonne variété, ce qui n’est pas chose aisée tant le choix est vaste…

    Il convient tout d’abord de distinguer les plantes à même de s’agripper par elles-mêmes et les autres. Les premières disposent de crampons (des petites racines) qui vont leur permettre de s’accrocher à la majorité des matériaux. C’est le cas de l’hortensia grimpant et du lierre, les plus connues, mais aussi du fusain rampant et de la bignone. La vigne, qui dispose pour sa part de petites ventouses, est aussi à considérer dans cette catégorie.

     

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    Il y a ensuite les plantes dites volubiles qui, elles, vont enrouler leurs tiges autour d’un câble métallique, d’un tuteur, d’un poteau ou encore d’un tronc d’arbre. Parmi celles-ci on peut citer le chèvrefeuille, la clématite, la glycine, le houblon, l’ipomée, le jasmin, l’akébia ou encore l’actinidia.

    Enfin, il y a les espèces qui enroulent leurs vrilles entre les mailles d’un treillis ou d’un grillage. La clématite fait partie de celles-ci, tout comme la passiflore, le pois de senteur et la cobée.

    Que privilégier pour habiller un mur ?

    Pour habiller une façade ou un mur latéral, faites grimper une plante parfumée comme le chèvrefeuille, la clématite armandii, le jasmin, la passiflore ou l’akébia. L’une comme l’autre sont parfaites pour camoufler un mur disgracieux mais, en la matière, le lierre demeure la star incontestée. Notez cependant que ses crampons peuvent abîmer les maçonneries les plus fragiles.

     

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    Dans nos contrées, il est fondamental de prendre en considération la résistance au gel de la plante choisie. Parmi les plus costaudes on retiendra le chèvrefeuille, la clématite, la glycine, l’hortensia grimpant, le lierre et le rosier. L’hortensia grimpant et le jasmin d’hiver se plairont sous une exposition ombragée (et donc sur un mur exposé au nord), tandis que les fleurs foisonnantes du bougainvillier, du faux jasmin, de la glycine ou de la passiflore auront besoin du soleil pour s’épanouir.

    Enfin, ne passons pas à côté des avantages procurés par les plantes grimpantes ! En effet, celles-ci vont améliorer l’isolation thermique du mur mais aussi minimiser le phénomène de résonance, pour des rues plus calmes. Les plantes grimpantes protègent également des intempéries, améliorent la qualité des eaux de ruissellement et font office de filtres qui retiennent bon nombre de particules de poussière.

  • Mila : « il n’y a personne pour arroser vos plantes pendant vos vacances ? Voici ma solution ! »

    Zut. La douce voisine qui vient habituellement arroser mes plantes en mon absence part en vacances en même temps que moi. Et je n’ai pas franchement envie de passer mes clefs à un autre voisin : je soupçonne le premier d’être le descendant de Dracula et le second d’appartenir à la mafia.  

    Charming Young Asian Woman Watering Plant In Container On Balcony Garden

    Du coup, deux choix s’offraient à moi : la bouteille d’eau enterrée ou le gel d’arrosage. J’ai opté pour le second, plus facile à disposer aussi dans les petits pots de terre.

    Le principe, vous le connaissez certainement. Le gel « hydro-rétenteur », placé sur le substrat, permet d’arroser les plantes pendant trente jours, en se transformant petit à petit en eau. Je pourrais aller en acheter en jardineries : c’est facile à trouver et très bon marché. Mais ici, on aime bien jouer les chimistes. Alors, avec les enfants, on va le fabriquer nous-mêmes. Pas même besoin d’ouvrir un grimoire de savant-fou. La recette est des plus simples :

    Dans des petits bocaux en verre de type confiture :

    • Versez trois quarts d’eau,
    • ajoutez 1 gramme d’agar-agar ou 2 feuilles de gélatine alimentaire.
    • Placez le tout au réfrigérateur pendant 4 heures, jusqu’à ce que le gel soit bien compact.

    Notez que vous pouvez aussi utiliser l’eau de cuisson des pâtes ou du riz : riche en amidon, elle nourrira plus intensément vos plantes.

    La suite est tout aussi facile : avant de mettre vos lunettes de soleil, vos tongs et de partir pour ailleurs, vous arroserez bien généreusement vos plantes. Puis, vous placerez les bocaux à l’envers, directement sur la terre. Méthode économique jusqu’au bout : il ne faudra même pas ramener de petit cadeau de remerciement à la voisine cette année ! Quelques sous en plus pour boire un mojito on the beach !

  • 3 manières de gérer les biens immobiliers de vos parents âgés

    Vos parents sont âgés et possèdent une ou plusieurs propriétés qu’ils louent. Pouvez-vous prendre en charge la gestion de ce(s) bien(s) ? Comment faire si vos parents ne sont plus en capacité de le faire ?

    Procuration

    Vous pouvez commencer par demander à vos parents de signer les documents nécessaires à une procuration. Si vous ou vos parents souhaitent que vous vous vous occupiez de certaines tâches administratives (comme, par exemple, signer une lettre de résiliation ou un contrat de location), ils peuvent vous donner une procuration. Cette procuration doit être écrite !

    Afin d’éviter toute discussion sur la validité du bail ou sur un préavis, il est préférable de joindre une copie de la procuration. Si vous désirez vendre des biens immobiliers appartenant à vos parents, vous devez disposer d’une procuration notariée.

    Mandat de protection extrajudiciaire

    Si votre parent est en incapacité, il ne peut plus vous signer de procuration. En outre, une procuration expire au moment où votre parent devient invalide. Dans ce cas, vous pouvez opter pour un mandat de protection extrajudiciaire. Il s’agit d’un type particulier de procuration : la personne donne la procuration (au moment où elle est encore juridiquement capable) à une personne de confiance pour agir en son nom (sur des actes de gestion ou d’administration) si elle devient en incapacité.

    Administrateur

    Si votre parent est frappé d’incapacité et qu’il n’a pas établi de procuration, ni vous ni votre parent ne pouvez encore gérer les biens. Dans ce cas, vous devrez faire nommer un administrateur par le juge de paix.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Peut-on arroser ses plantes avec de l’eau adoucie ?

    Leau est indispensable pour vos plantes car, sans eau, elles ne peuvent ni se développer, ni fleurir. Mais, certaines dentre elles ne supportent pas le sodium, utilisé pour adoucir leau, tandis que dautres sont tout bonnement allergiques au calcaire.

    A priori, l’eau adoucie ne devrait pas poser de problème pour les plantes vertes. Néanmoins, pour plusieurs raisons, il est déconseillé dutiliser l’eau du robinet pour arroser les plantes si elle est adoucie par un appareil, et ce pour plusieurs raisons : l’eau adoucie est généralement nettement plus riche en sodium (principal constituant du sel utilisé pour adoucir l’eau), si les entretiens ne sont pas assez réguliers et rigoureux, les bactéries risquent de proliférer dans le filtre à résine et de contaminer l’eau et, dans le cas de canalisations anciennes, l’eau adoucie peut dissoudre le plomb et le zinc contenus dans les vieilles tuyauteries et passer dans l’eau qui sort du robinet.

    Par contre, si vos plantes tolèrent bien le sodium et si l’adoucisseur est bien réglé et correctement entretenu, l’eau adoucie ne posera aucun problème. Les autres systèmes (à CO2, magnétiques…) ne présentent pas les mêmes inconvénients. Ils n’ajoutent en effet pas de sel mais rendent le calcaire (tartre) plus facile à enlever ou le transforment.

    Leau de pluie reste la meilleure

    Plus que l’eau adoucie ou l’eau de ville conventionnelle, cest leau de pluie qui convient le mieux pour larrosage des plantes. En effet, celle-ci contient moins de calcaire et de chlore mais davantage de minéraux et d’oligo-éléments. Les plantes acidophiles (azalée, bruyère, rhododendron, magnolia ou encore skimmia japonica) ont une nette préférence pour l’eau de pluie. Heureusement, il s’agit de plantes de jardin qui ne reçoivent souvent que l’eau… tombée du ciel.

    Tenez-en compte en cas de période de sécheresse, et arrosez-les de préférence avec l’eau de la citerne ou du puits et non à l’aide d’eau de ville. Enfin, autre avantage, et non des moindres, l’eau de pluie est toujours à la bonne température et peut aussitôt être utilisée pour l’arrosage des plantes, alors que l’eau de ville, souvent plus froide, risque de causer un choc thermique à nos amis les végétaux !

  • Planter une haie : voici les 5 variétés à privilégier

    Vous avez décidé d’opter pour une haie persistante, que cela soit pour gagner en intimité ou encore pour limiter les courants d’air autour de votre habitation ? Voici les 5 variétés à privilégier sous nos latitudes !

    Osman Rana

    Incontournables dans nos jardins, les haies ont de nombreux avantages. Elles permettent en effet de délimiter des zones bien précises mais aussi de clôturer (sans clôture), de séparer différents espaces ou encore de protéger des regards indiscrets. Malheureusement, trop souvent le choix se porte sur les mêmes espèces végétales à l’image du thuya, du cyprès de Leyland ou encore du laurier Rotundifolia. Outre une certaine monotonie, sachez que ces essences s’intègrent généralement mal au paysage et, surtout, sont peu appréciés des oiseaux.

    Voici nos recommandations afin de choisir une haie plus champêtre qui s’adaptera mieux à son environnement. Outre les aspects évoqués ci-dessus, votre haie vous gratifiera aussi de couleurs saisonnières, sera plus à même de résister aux maladies et, cerise sur le gâteau, abritera une faune variée !

    1.   Le charme commun

    S’il n’est ni persistant ni caduc, le charme possède néanmoins un feuillage marcescent. Ses feuilles mortes restent donc sur l’arbre durant l’hiver et ne tombent qu’à l’apparition des nouvelles. C’est l’arbuste idéal pour constituer à moindre coût et rapidement des haies élégantes et régulières que l’on appelle communément “charmilles”. Le charme supporte très bien la taille et, malgré une hauteur qui peut atteindre 20 m en forêt, peut tout à fait se plaire en haie avec une hauteur d’environ 2 m. Le charme est peu exigeant en matière de sol et d’exposition mais on le plantera de préférence dans une terre profonde et bien drainée.

    2.   Le houx

    Synonyme d’hiver et de fêtes de fin d’année, le houx est un arbuste à même de structurer un jardin tant en hiver qu’en été. Ses feuilles au vert sombre et ses baies écarlates sont un régal pour les yeux mais aussi pour nos amis les oiseaux qui s’en délecteront. Lorsqu’il n’est pas taillé, le houx peut former un petit arbre de 8 m de hauteur et s’étendre sur une circonférence pouvant aller jusqu’à 3 m. Le houx panaché supporte très bien la taille et, grâce à sa grande rusticité, peut résister à des températures allant jusqu’à – 20°. Enfin, il tolère la plupart des sols mais sera plus à l’aise sur un terrain acide et bien drainé.

    3.   Le troène commun

    La variété Atrovirens du troène est l’une des plus utilisées pour réaliser des haies taillées ou brise-vent. De croissance rapide, cet arbuste accepte aussi toutes les expositions, tous les sols même temporairement détrempés, les embruns, le vent fort et tolère très bien les tailles répétées. Le troène commun montre cependant une préférence pour les terres calcaires, fertiles et fraîches. Enfin, il possède également une très grande résistance à la pollution et au froid.

    4.   Le cotonéaster de Franchet

    Voilà un arbuste au feuillage persistant appartenant à la famille des Rosacées. Rustique et peu exigeant, il se démarque par son feuillage buissonnant étalé bien ramifié aux rameaux arqués. Il est aussi intéressant pour son abondante floraison qui est suivie de nombreuses baies orangées, décoratives dès l’automne. Le cotonéaster poussera dans toutes les bonnes terres du jardin, idéalement pas trop sèche en été. Il est parfait en haie libre ou taillée.

    5.   L’aubépine monogyne

    Arbuste de la famille des Rosacées, l’aubépine, aussi appelée communément “épine à fleurs”, est présente depuis toujours dans nos contrées, où elle colonise les terrains en friche exposés au soleil. Elle atteint généralement 2 à 6 m de hauteur. Sa croissance lente et son port très ramifié la font souvent utiliser au jardin pour constituer de belles haies vives infranchissables, d’autant plus lorsqu’on opte pour une espèce aux longues épines !

  • Une méthode insolite, pas chère et élégante pour préserver votre maison de la chaleur !

    Ces dernières années, nous avons connu des étés caniculaires, particulièrement pénibles pour les personnes vivant dans des maisons ou des appartements mal isolés. Voici une astuce écologique qui pourrait vous faire gagner un peu en fraîcheur, tout en donnant du caractère à votre maison…

    Longtemps, les plantes grimpantes furent considérées comme une manière élégante de décorer sa maison. En Europe du centre et de l’Est, il y a une quarantaine d’années, ces plantes furent massivement utilisées pour préserver les habitations des fortes chaleurs. Aujourd’hui, elles reviennent doucement mais sûrement à la mode.

    Les avantages…

    Les plantes ont plusieurs vertus : elles participent activement à la lutte contre le réchauffement climatique, elles purifient l’air et elles jouent le rôle de régulateur d’humidité. Au Japon, pendant une certaine période, les habitants de maisons à toiture verte étaient d’ailleurs fiscalement avantagés ! De plus, elles participent dans une certaine mesure à préserver la fraicheur dans la maison. Difficile de donner un chiffre quant à leur pouvoir isolant, mais il n’est pas négligeable. Enfin, dernier avantage de taille : les plants sont peu onéreux (quelques dizaines d’euros).

    Que des avantages ?

    Non, tout n’est pas rose. En effet, en hiver, les plantes ne vous seront pas d’une grande aide, perdant leurs feuilles. C’est la raison pour laquelle nous vous conseillons de vous orienter vers du lierre, une des rares plantes à feuillage persistant et, cerise sur le gâteau, facile d’entretien. Toutefois, cette plante ne sera qu’un faible rempart contre les jours les plus froids.

  • Climatisation : quelle consommation, quel coût à l’achat et à l’utilisation ?

    Les températures s’envolant aussi vite que le prix de l’énergie, est-il encore judicieux d’acheter un climatiseur en 2022 ? Ces climatiseurs, consomment-ils réellement beaucoup ? Quel coût à l’usage et à l’achat ?

    air conditioner

    Tout d’abord, il faut se pencher sur l’isolation de votre maison. Acheter un climatiseur alors que votre maison est une passoire énergétique équivaut à jeter de l’argent par les fenêtres. En effet, la climatisation pourrait vite se révéler être un vrai gouffre énergétique. Voilà pour la base.

    Quels sont vos besoins ?

    Avez-vous un grand volume à rafraichir ? Combien de pièces sont concernées ? Vos plafonds sont-ils hauts ? Cette formule peut vous donner une idée de la puissance nécessaire : superficie de la pièce (m²) X hauteur du plafond (m) X 50. Bien sûr, en fonction du nombre de personnes vivant sous votre toit, de l’isolation, de l’orientation de votre maison, de la nature de vos murs… le chiffre « 50 » peut être revu à la hausse ou à la baisse. Tablez en moyenne sur une puissance de 1500 à 2000 Watts pour une pièce d’environ 10 m². Ne voyez pas trop juste car votre climatisation tournerait alors à plein régime, ce qui engendrerait une grosse consommation d’électricité.

    Quel coût à l’usage ?

    Pour une climatisation de 4 kWh utilisée 50 jours sur l’année à raison de 4 heures par jour, il vous en coûtera à peu près 180 euros par an au prix actuel de l’électricité (0,23 cents par kWh). Bien entendu, ce prix peut être largement revu à la baisse si vous optez pour un modèle avec pompe à chaleur… Ou à la hausse, si vous optez pour un modèle plus puissant et/ou que les canicules se prolongent !

    Et à l’achat ?

    Tout dépend du modèle ! Cela va de quelques centaines d’euros pour un climatiseur mobile à plusieurs milliers d’euros pour un modèle mural installé par des pros et doté d’une pompe à chaleur. Si vous désirez quelques unités dans votre logement, un système avec pompe à chaleur, tablez sur un maximum de 8.000 euros, installation comprise ! Un investissement…

  • Voici comment passer votre chaudière en mode “été”

    Depuis quelques semaines, les températures ont considérablement augmenté et il n’est donc plus nécessaire de recourir au chauffage central. Il peut néanmoins arriver que la chaudière se mette en route lors d’une matinée particulièrement fraîche. Voici comment éviter que cela n’arrive.

    Avec la flambée des prix du gaz et de l’électricité, le chauffage est un poste qui pèse lourd sur le budget des ménages. Étant donné que la majorité des maisons et appartements n’a pas besoin d’être chauffée en été, faites le nécessaire pour que votre chaudière ne se mette pas en marche inutilement !

    Pour ce faire, il suffit de basculer votre chauffage central en mode “été”. De cette manière, la chaudière ne tiendra plus compte de la température de la sonde extérieure ou de votre thermostat et ne sera donc pas perturbée par une matinée plus fraîche que de coutume. Sachez qu’il n’existe pas de procédure standard pour définir ce mode estival sur votre appareil. Il est donc nécessaire que vous consultiez le mode d’emploi de votre chaudière et de votre thermostat ou, à défaut, que vous contactiez votre chauffagiste.

    Un bon réflexe

    Si cette démarche peut vous paraître anecdotique, sachez qu’il n’en est rien ! En effet, ce geste simple va vous permettre d’éviter de consommer inutilement de l’énergie et, ainsi, de diminuer votre consommation durant la belle saison.

    Notez que si votre chaudière ou votre thermostat ne dispose pas d’un mode été, vous pouvez aussi désactiver le mode “chauffage” de celle-ci afin qu’elle ne fournisse plus de l’eau chaude que sur demande.

    Solution extrême, si votre chaudière n’est connectée qu’à l’installation de chauffage central (et ne produit donc pas d’eau chaude) : il suffit de l’éteindre pour de bon voire de la débrancher en retirant la prise électrique murale !

  • Quel chauffe-eau électrique choisir ?

    Pour éviter tant des désagréments pratiques que des frais inutiles, l’idéal est de calibrer précisément son ballon d’eau chaude électrique. Mais comment ?

    Siehr

    Il n’est pas difficile d’imaginer qu’un célibataire vivant dans un petit appartement ne consomme pas autant d’eau chaude qu’une famille nombreuse habitant dans une vaste villa. Mais, concrètement, est-il vraiment nécessaire de moduler la taille de son chauffe-eau en fonction de ses besoins ?

    Pourquoi ?

    Un ballon d’eau chaude trop petit pourra causer des problèmes pratiques à l’usage comme un manque rapide d’eau chaude pour alimenter des bains ou des douches, par exemple. Mais, à l’inverse, un ballon trop grand coûtera plus cher et se montrera inutilement énergivore. Ce qui entrainera une surconsommation importante facilement évitable.

    Combien de personnes ?

    Pour estimer les besoins en eau chaude d’un foyer, il faut connaitre le nombre de personnes qui le compose. Généralement, on estime qu’une personne consomme environ 50 litres d’eau chaude à 60°C par jour. Une famille avec deux adultes consomme donc en moyenne 100l d’eau chaude contre 200l pour une famille de deux adultes et de deux enfants.

    Quel usage ?

    Bien sûr, cette moyenne varie en fonction des usages de chaque famille. Si l’on prend plus souvent des bains que des douches courtes, la consommation sera bien sûr plus élevée que la moyenne. Mais aussi si l’on fait la vaisselle à la main plutôt qu’avec un lave-vaisselle (ce dernier ne consomme pas d’eau chaude mais chauffe lui-même l’eau qu’il utilise). Il est donc important d’ajuster son ballon d’eau chaude en fonction de ses critères d’utilisation. Pour une famille de trois personnes privilégiant les douches et l’usage du lave-vaisselle, un ballon de 150l sera suffisant. Mais il vaudra mieux s’orienter vers un ballon de 200l pour le même foyer multipliant les bains.

    V40

    Notez que, généralement, un chauffe-eau est réglé sur 60-65°C. Cette température permet d’éviter les risques de légionellose tout en limitant l’entartrage de l’appareil. Mais pour un bain ou une douche, cette température est bien sûr trop élevée ! On y mélange de l’eau froide pour redescendre autour des 40° C. N’oubliez donc pas qu’avec un ballon de 150l à 60°C, vous disposez en pratique d’un volume d’eau chaude « utilisable » plus important. On parle de « réserve d’eau chaude » ou de « V40 » pour déterminer le volume d’eau à 40° C qu’un chauffe-eau peut produire. Un ballon de 150l à 60°C permet, par exemple, d’offrir un V40 de 270l.

    Voir aussi :

    Chauffe-eau solaire, comment ça fonctionne?

  • Mila : « une solution élégante pour ne pas mourir de chaud la nuit… »

    Mon amoureux meurt quand il vient chez moi. Il ne supporte pas de dormir au grenier : il dit qu’il étouffe. Que c’est un sauna, là-haut et qu’il ne comprend pas comment je réussis à dormir paisiblement. L’habitude, sans doute. Suis une fille des tropiques, que voulez-vous !

    Sidekix Media

    Quoi qu’il en soit, j’ai décidé de lui faire une surprise. A lui, les nuits fraîches et reposantes. A moi, les matins sans rouspétances ! J’ai donc été chercher un ventilateur de plafond. Sa double fonction permet d’éclairer la pièce et de la rafraîchir en même temps. Magique !

    Tout est personnalisable !

    A l’aide de la télécommande, il pourra tout régler comme il veut. Plus ou moins de luminosité, plus ou moins d’air ventilé. Même le design est sympa ! Vous pouvez en trouver en inox, en bois, unis ou pas… Certes, c’est un petit budget quand même, mais je pense que ça vaut le coup.

    Et pourquoi pas un petit ventilateur tout simple ?

    Vous me direz : pourquoi n’avoir pas simplement acheté un ventilateur de chevet, à poser où on bon nous semble ? Pour la simple et bonne raison que c’est encombrant, que ça prend de la place dans ma chambre qui n’est pas immense. Et qu’on risque à chaque instant de trébucher dessus. Ici, plus de tracas. Tout est prêt à l’emploi ! Et la fraîcheur tombera du ciel, directement sur l’ours en surchauffe.

    Après, j’avoue que c’est un peu un cadeau empoisonné car c’est à l’amoureux que reviendra la joie immense de l’installer. Mais on n’a rien sans rien, n’est-ce pas ?! Il devra transpirer un peu avant de profiter !