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  • Mila : « faire son propre savon liquide pour les mains ? Fastoche ! »

    En rangeant les armoires, j’ai mis la main sur des tas de petits morceaux de savon que j’avais jetés à l’époque dans les tiroirs à chaussettes et culottes. J’utilisais encore beaucoup de savon solide à l’époque. Et vous savez comment ça va : il a la fâcheuse tendance à se casser en petits bouts quand il est presque terminé. Alors je les ai rassemblés : j’allais les recycler.

    Je pouvais refaire un savon solide, en râpant les restes de savon et en les malaxant avec un petit peu d’eau chaude, pour former des petits savons tout neufs. Mais j’ai préféré fabriquer du savon liquide qu’on utiliserait davantage.

    Avec une dizaine de mini bouts, on peut fabriquer plus ou moins 1 litre de savon liquide pour les mains. Sympa, hein !

    • J’ai râpé les morceaux récupérés
    • j’ai fait bouillir 1 litre d’eau dans une casserole.
    • Ensuite, j’y ai jeté les éclats de savon jusqu’à leur dissolution complète.
    • J’ai laissé refroidir la préparation
    • Enfin, je l’ai déversée dans un joli flacon

    Ma petite touche personnelle

    Comme j’en avais encore chez moi, j’ai ajouté quelques gouttes d’huile essentielle de lavande : les enfants se lavent les mains avec plus d’enthousiasme quand « ça sent trop bon ».

    Autre possibilité…

    J’aurais pu aussi fabriquer un produit nettoyant pour la salle de bain :

    • 400 ml d’eau chaude pour faire fondre les morceaux de savon.
    • 300 ml de vinaigre blanc
    • 300 ml d’eau ajoutés à la mixture.

    Et vous voilà équipés d’un spray qui éliminera la saleté et fera étinceler les surfaces sanitaires ! Mais choisir, c’est renoncer ! Et moi, je voulais des bulles joyeuses dans le pousse mousse !

  • Copropriété : combien de participants faut-il lors des assemblées générales ? Que faire si le nombre n’est pas suffisant ?

    Pour qu’une assemblée générale des copropriétaires puisse prendre des décisions, un nombre suffisant de copropriétaires doit être présent ou représenté. Combien de personnes doivent être présentes ? Que se passe-t-il s’il n’y en a pas assez ?

    Pour que l’assemblée générale soit « valable », il faut que plus de la moitié des copropriétaires soient présents ou représentés au début de la réunion. Ils doivent également posséder au moins la moitié des parts dans les parties communes. Pour que des décisions puissent être prises, les copropriétaires présents ou représentés au début de l’assemblée générale doivent représenter plus des trois quarts des parts dans les parties communes.

    Ce qui compte, c’est le nombre de personnes présentes au début de la réunion. Comprenez que si certaines personnes quittent en cours de réunion, cela importe peu…

    Que faire si le nombre de participants est insuffisant ?

    Si aucun des deux quorums n’est atteint, l’assemblée générale ne peut valablement délibérer et prendre des décisions. Dans ce cas, une deuxième assemblée générale doit être convoquée après un délai d’au moins quinze jours.

    Si, cette fois encore, il n’y a pas assez de participants à la réunion, cela n’a plus d’importance. Cette assemblée peut toujours valablement délibérer et prendre des décisions, quel que soit le nombre de membres présents ou représentés, et les parts de copropriété qu’ils détiennent.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Mila : « Il y a tout ce qu’il faut dans votre salle de bain pour que les… portes ne grincent plus ! »

    La porte de la chambre de mon fils grince. Et ça l’énerve plus que moi. Car du haut de ses 16 ans, il aime vivre tard. Trop tard. « Je suis du soir » est désormais une de ses phrases préférées. Il va souvent se coucher après nous. Et, à l’heure où tout le monde dort, cette porte grince un peu, beaucoup, trop.

    Dima Perchurin

    Je n’ai pas eu l’audace de mettre un peu d’huile sur les gonds. Pourtant, on est d’accord, c’est le plus simple pour solutionner le problème. Même si vous mettez de l’huile d’olive, ça ira. L’huile végétale ne sert pas qu’à assaisonner la salade ! Mais j’ai eu peur d’en mettre de trop et de graisser au passage la jolie peinture bleue de la porte.

    J’ai trouvé mon bonheur à la salle de bain : hop, vaseline ! J’ai piqué un pinceau tout fin dans la chambre de ma fille et j’en ai appliqué le long des charnières. Il faut bien penser à ouvrir et fermer la porte plusieurs fois pour que la vaseline pénètre bien dans les craques des charnières et des gonds. En plus de lubrifier, la vaseline protège contre la corrosion et l’oxydation. Pas mal, n’est-ce pas ?

    Figurez-vous que d’autres produits de la salle de bain auraient pu faire l’affaire ! Le talc, par exemple, est idéal pour faire taire les poignées qui grincent. Comme le pain de savon. Il faut mouiller un peu la barre de savon et en frotter les charnières. Mais ça fait des résidus qu’il faut enlever sans tâcher le bois de la porte : j’aime moins !

    Quoi qu’il en soit, l’ado pourra vivre sa vie tranquilou ! Et sa vie nocturne ne me fera plus grincer des dents d’énervement !

  • Jardin : les 4 clôtures les plus populaires !

    Votre jardin doit être délimité ? A moins que vous ne désireriez davantage d’intimité ? Voici les clôtures les plus populaires du moment !

    1.         Panneaux en bois

    L’aspect chaleureux du bois est un atout, de même que l’intimité que ces panneaux procurent. Notez que s’il existe de nombreuses possibilités en la matière, le padouk est très populaire en ce moment. Si vous aimez l’aspect du bois mais que son entretien vous dissuade, vous pouvez opter une clôture synthétique à l’aspect bois. Cette solution est toutefois légèrement plus coûteuse.

    2.         Une haie

    Les haies de hêtres sont les plus populaires, mais les ifs et les lauriers sont également souvent utilisés. Points d’attention : si les haies naturelles peuvent avoir de nombreuses vertus environnementales, sachez qu’elles mettent du temps avant d’atteindre la taille voulue et qu’elles demandent un entretien régulier.

    3.         Une clôture en fil de fer

    Voilà une solution bon marché et facile à installer ! Si cette solution vous paraît trop « transparente », sachez que vous pouvez y remédier en installant des plantes grimpantes. Bon à savoir : il existe des panneaux en fil de fer !

     

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    4.         Gabions

    Les gabions sont élégants et ne semblent jamais être démodés. Vous pouvez les remplir avec des pierres de multiples origines. Hermétiques aux regards indiscrets et s’adaptant à tous les types de jardins et de maisons, les gabions ne sont toutefois pas bon marché. En revanche, ils ne nécessitent aucun entretien et préservent votre vie privée.

     

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  • Acheter un bien immobilier avec sa société : quels avantages ?

    Est-il plus intéressant d’acheter un bien immobilier en tant qu’entrepreneur ? Ou alors, vaut-il mieux acheter à titre privé ? En tant que société, pouvez-vous investir dans une propriété privée ? Nous allons tenter de répondre à toutes ces questions…

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    Le principal avantage d’acheter en société est que vous pouvez déduire de nombreux frais. Attention, ceux-ci ne sont déductibles que si vous pouvez prouver que votre entreprise tire effectivement des revenus des locaux achetés. Si vous pouvez le prouver, les frais suivants sont déductibles :

    • Les frais d’achat.
    • La TVA sous certaines conditions.
    • Toutes sortes de frais tels que les taxes, les intérêts, les frais d’entretien, les travaux de rénovation et les assurances.

    Inconvénients

    Veuillez noter que l’achat par l’intermédiaire d’une entreprise présente également des inconvénients :

    • La plus-value lors d’une éventuelle revente est imposée. En tant que particulier, vous êtes exempté de cette obligation si vous ne vendez pas dans les 5 ans suivant l’achat.
    • Si vous utilisez les locaux à des fins privées, il s’agit d’un avantage en nature. Vous paierez donc des impôts et des cotisations de sécurité sociale sur ce montant.
    • Il n’y a pas de protection de votre maison familiale contre les créanciers.
    • La valeur de vos actions augmentera. Cela peut rendre une vente ultérieure plus difficile, surtout si vous disposez d’un parc immobilier très disparate.
    • Vous devez payer l’impôt sur les sociétés sur les revenus locatifs réels. En tant que particulier, c’est souvent plus avantageux.

    Un choix individuel

    Que vous achetiez à titre privé ou par l’intermédiaire de votre société dépend de la situation. Parfois l’un est plus intéressant que l’autre. En tant que gestionnaire d’une entreprise, il est préférable de demander l’avis d’un comptable avant tout investissement immobilier. Tenez également compte de vos projets d’avenir à court et à long terme.

     

  • Divorce : avez-vous actualisé la valeur de votre maison ?

    En cas de divorce (ou lorsque des personnes vivant ensemble se séparent), l’un des partenaires souhaite parfois reprendre le bien. Cela se fait souvent sur la base d’une estimation. Mais que faire si cette estimation date de plusieurs années ?

    Il arrive trop souvent que deux personnes fassent évaluer peu de temps après leur séparation un bien immobilier qu’ils possèdent ensemble.  La répartition finale de la liquidation peut alors prendre beaucoup de temps, parfois des années, avant que les biens ne soient effectivement repris par l’un des partenaires.

    Quelle valeur ?

    Dans ce cas, la question se pose de savoir si l’estimation antérieure peut encore être pertinente pour estimer la valeur du bien. Si l’évaluation date de plusieurs années, elle ne correspond certainement plus à la valeur réelle.

    En principe, c’est la valeur au moment de la liquidation effective (c’est-à-dire au moment de la reprise du bien) qui compte pour déterminer ce que celui qui veut reprendre le bien, doit payer à l’autre. C’est donc la valeur actuelle qui prime et non celle d’il y a quelques années.

    Nouvelle évaluation

    Une première solution consiste à demander une nouvelle évaluation.  Par exemple, vous pouvez demander à l’expert qui a évalué le bien à l’origine de mettre son évaluation à jour.

    Indice ABEX

    Une autre solution parfois appliquée consiste à ajuster le prix de l’époque en fonction de l’évolution de l’indice ABEX. Cet indice est ajusté deux fois par an. Les chiffres de l’indice peuvent être consultés sur le site de l’ABEX.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

     

  • Chaudières : tout ce qu’il faut savoir !

    Il existe aujourd’hui un grand nombre de types de chaudières. On connait bien sûr les chaudières à mazout, les chaudières au gaz ou encore à condensation, etc. Tant de possibilités qu’il s’agit de prendre en compte au moment de choisir son moyen de chauffage. D’autant que, plus que jamais, cette question est remise au centre des débats en pleine crise énergétique.

    boiler room

    Comment choisir la chaudière pour ma maison ?

    Afin de choisir au mieux sa chaudière, vous devrez tenir compte de différents facteurs mais aussi, et surtout, de vos besoins en chauffage !

    • La taille de votre bien : et donc la surface à chauffer
    • Des besoins sanitaires de votre habitation : Voulez-vous que votre chaudière vous fournisse également votre eau chaude sanitaire ou non ? Si oui, vous devrez envisagez d’installer une chaudière mixte et non une chaudière simple.
    • De la place dont vous disposez : Suivant le modèle de chaudière que vous choisirez, vous aurez besoin de plus ou moins de place. Certains appareils peuvent se fixer au mur, d’autre doivent bénéficier de leur propre espace de stockage.

    Les types de chaudières et leurs avantages

    Chaudière au mazout, au gaz ou électrique

    Il s’agit du modèle le plus traditionnel de chaudière. Le principe est bien connu : l’eau est chauffée et circule dans tout un système de chauffage central qui va par la suite aller alimenter vos radiateurs ou encore vos planchers chauffants.

    Elles sont cependant plus polluantes que les chaudières actuelles car elles renvoient plus de particules dans l’air.

    Ces chaudières classiques existent à la fois au gaz (700€ – 3000€), au mazout (1500€- 2000€) et électrique (800€ à 5000€ suivant le type de fixation de la chaudière).

    Chaudière à condensation

    Les chaudières à condensation sont connues pour leur haut rendement car elles récupèrent la chaleur émanant de la combustion de leur matière première. En parlant de matière première, vous devrez veiller à l’évolution des prix qui peuvent fluctuer grandement, et qui plus est actuellement. Rien que pour le mazout, le prix est passé de 60 centimes/litre l’année dernière, à plus d’un euro le litre cette année.

    • Au gaz – 3000€ à 6000€

    Dans le cas de la chaudière gaz à condensation, le gaz naturel, ou butane, est brûlé et produit donc de la chaleur. Elle est reconnue pour son très bon rendement thermique ainsi que pour les économies d’énergie qu’elle permet de réaliser. D’un point de vue thermique également, elle permet de profiter d’un très bon confort. Toutefois vous devrez bien veiller à respecter les normes techniques de cette installation, et ce même si elles peuvent être plus contraignantes que pour d’autres installations.

    • Au mazout – 4000€ à 7500€

    Le principe de ce genre de chaudière est fondamentalement le même que pour la chaudière gaz à condensation à la différence près que le combustible se trouve être du fioul. Ce modèle de chaudière est également très répandu car il est compatible avec les équipements fonctionnant à l’eau chaude. Vous aurez cependant besoin de débourser une somme plus élevée lors de l’installation de votre système de chauffage car celui-ci devra être adapté au stockage particulier du mazout.

    Ce type de chaudière est particulièrement recommandé lorsque vous devez chauffer de grands espaces. Toutefois, songez au fait que vous devrez tenir compte des variations prix du mazout.

    Chaudière basse température

    Les chaudières à basse température présentent l’avantage de ne pas consommer autant que les chaudières classiques. Et pour cause, elles ne montent que jusqu’à des températures allant de 30° à 60°, soit beaucoup moins haut que leurs homologues traditionnelles. Elles sont également adaptées aux intérieurs plus réduits grâce à leur système de fixation murale mais imposent également un équipement adapté à la basse température. Elles coûtent en revanche souvent moins cher que les autres types de chaudières, comptez entre 1200 et 4000€, mais vous devrez aussi penser à ajouter le prix du ramonage, à effectuer  2 fois par an.

    Chaudière à pellets

    Comme son nom l’indique, la chaudière à pellets récupère la chaleur produite par la combustion de granulés de bois. Ce système est réputé pour être plus écologique que les chaudières traditionnelles et nécessiter une matière première plus maniable que les chaudières au bois. Toutefois cela a un prix : comptez entre 9000 et 20000 euros pour une telle chaudière. En plus de cela, vous devrez prévoir un budget pour les pellets en tant que tels. Il est d’autant plus important de prendre en compte ces matériaux à l’heure actuelle car les prix s’envolent. En un an, le prix de de la tonne de granulés a doublé et est passée de 280€ à 550€.

    Chaudière au bois

    Le chauffage au bois est la manière de se chauffer la plus économique du marché, et ce notamment en raison du prix relativement bas du bois. Cela s’explique notamment par le fait que ce genre de chaudière nécessite d’être alimenté en bois manuellement. De plus, allié à un ballon de stockage vous pourrez profiter de cette chaleur pour chauffer votre eau sanitaire. Toutefois, cette installation vous demandera un entretien régulier afin que le système fonctionne correctement. Le prix d’une chaudière à bûches varie entre 1600€ et 4100€.

    Quelle chaudière pour mon habitation ?

    Chaudière simple ou mixte ?

    Vous aurez également le choix entre une chaudière dite simple ou mixte. Une chaudière simple n’aura pour vocation que le chauffage de votre maison. À contrario, une chaudière mixte – ou encore à “double service” – aura pour vocation à chauffer votre maison, mais également votre eau sanitaire.

    Cette installation présente de nombreux avantages, en particulier son rendement élevé. En termes de confort thermique également, la chaudière simple présente l’intérêt de s’adapter plus facilement à la température extérieure grâce notamment à l’usage de sonde thermique et à l’utilisation d’un thermostat. Toutefois, comme vous pouvez vous en douter, le prix d’une chaudière mixte est plus élevé que celui d’une chaudière simple.

    Quel est le meilleur choix d’un point de vue écologique ?

    D’un point de vue écologique, différents choix s’offrent donc à vous. Notamment la pompe à chaleur et la chaudière à pellets qui représentent des options soucieuses de l’environnement. Ces deux options vous permettront de réduire d’une part votre impact environnemental ainsi que votre facture énergétique. Toutefois, comme expliqué plus haut et comme vous pouvez vous l’imaginez, le prix de départ de ces systèmes auront besoin d’être amortis sur plusieurs années.

  • Est-il possible de mettre une option sur un bien à louer ?

    Si vous pensez avoir trouvé la maison ou l’appartement à louer de vos rêves, pouvez-vous y mettre une option, le temps d’en discuter avec votre partenaire ?

    young renting house

    En effet, mieux vaut réfléchir à deux fois avant de signer un bail. Peut-être en effet, est-il préférable d’en discuter avec votre partenaire ou avec vos proches… Sur cet intervalle, un autre locataire potentiel pourrait signer le bail et donc vous devancer ! Pour éviter cela, vous pouvez demander au propriétaire de mettre une option sur le bien.

    Une option est légalement autorisée

    Si vous avez une option sur un bien, vous obtenez le droit de louer le bien pendant la période pour laquelle l’option vous est accordée, aux conditions proposées par le propriétaire.  En bénéficiant d’une option, vous, en tant que locataire, ne vous engagez à rien. Si vous décidez finalement de ne pas louer le bien, vous êtes parfaitement libre de le faire ! L’option, c’est l’engagement du propriétaire à ne pas louer le bien à quelqu’un d’autre pendant la période de validité de cette option.

    La loi n’interdit pas au propriétaire de vous donner la possibilité de louer le bien.  Sachez toutefois que vous ne pouvez pas obliger le propriétaire à accepter. La loi ne limite pas non plus la durée pour laquelle vous pouvez bénéficier d’une option (que ce soit 24 heures, une semaine ou même plus). Ceci est valable dans les trois régions (Flandre, Bruxelles et Wallonie).

    Le propriétaire ne tient pas compte de l’option

    Si un propriétaire vous donne une option et loue la propriété à quelqu’un d’autre pendant la période d’option, le propriétaire est en faute. Vous pouvez alors lui demander une indemnisation ou l’exécution forcée du bail.

    Le nouveau droit des obligations qui entrera en vigueur au début de l’année prochaine vous permettra parfois aussi de demander l’exécution forcée du bail, notamment si le nouveau locataire était au courant de cette option.

    Accords sur papier

    Si vous voulez faire valoir l’option ou demander une indemnisation, vous devez être en mesure de prouver son existence. En pratique, cela sera particulièrement difficile si le propriétaire n’a rien mis sur papier et ne vous a donné l’option que verbalement.

    Par conséquent, demandez au propriétaire de confirmer son engagement envers vous par écrit. Ce faisant, demandez qu’il soit clairement indiqué de quel bien il s’agit, pour quelle durée le bail doit être conclu et à quel prix.  Demandez au propriétaire d’indiquer également la durée de l’option.  L’option peut également indiquer comment vous devez lui faire savoir votre accord pour la location. Sachez que peu de propriétaires seront disposés à accepter ceci et que vous devrez probablement vous contenter de « leur parole ».

    Compensation ?

    Le propriétaire est peut-être disposé à vous donner une option, mais il pourrait vous demander une somme à titre de compensation.  Ce montant sera ensuite déduit du premier loyer lorsque le bail sera signé.  Si vous décidez de ne pas louer, l’acompte ne vous sera pas reversé. Ce genre d’accord pourrait être légalement valable, raison pour laquelle nous vous conseillons de ne pas accepter de verser un acompte.

    Et une promesse de location ?

    A proprement parler, il est également concevable que vous, en tant que candidat locataire, fassiez une promesse de location. Ce faisant, vous vous engagez à signer un contrat de location si le propriétaire souhaite vous louer un logement.  Dans ce cas, le propriétaire est libre de décider de vous louer ou non.  Vous êtes le seul à être engagé. En clair, c’est à éviter !

  • Store enrouleur : nos astuces pour bien les nettoyer !

    Vos stores sont placés depuis quelques mois et commencent à s’encrasser ? La poussière a en effet une fâcheuse tendance à s’y concentrer, tout comme les insectes qui sont piégés dans l’enrouleur lorsqu’on referme le store…

     

    Le meilleur moyen d’éviter que vos stores s’encrassent est de les nettoyer régulièrement. A condition d’adopter la bonne technique et d’opérer dans le bon ordre.

    Dépoussiérer

    Pour retirer la poussière du textile qui compose votre store, utilisez un chiffon ou une microfibre propre et légèrement humide. Afin de traiter toute la longueur du store, déroulez-le jusqu’en bas et passez le chiffon sur l’ensemble de la toile en effectuant des mouvements circulaires. Si vous dépoussiérez vos stores régulièrement, vous pourrez vous contenter de passer un plumeau. Régularité rime donc ici avec facilité !

    Se débarrasser des vilaines taches

    Dans une cuisine ou une salle de bain, les stores peuvent plus facilement accumuler les taches en tout genre, comme des projections de savon ou d’huile de cuisson. Sans oublier les insectes qui viennent se coincer dans l’enrouleur… Dans ce cas aussi on aura recours à un chiffon que l’on aura humidifié à l’aide cette fois d’eau tiède dans laquelle on aura dilué quelques gouttes d’un détergent doux. Une fois le chiffon imbibé du mélange, frottez délicatement les taches.

    Tout doux !

    Nous ne pouvons que vous recommander d’éviter de frotter trop longtemps et trop énergiquement afin de ne pas détériorer le textile du store. Une fois la tache effacée, prenez le temps de bien essuyer la toile à l’aide d’une serviette propre et sèche, ou en tamponnant avec un essuie-tout.

    En machine ?

    Notez aussi que certains modèles disposent d’un tissu amovible qui peut être lavé en machine ou à la main. Pour le savoir, référez-vous aux recommandations du fabricant. S’ils ne sont pas lavables, les tissus amovibles peuvent néanmoins être étendus sur une surface plane, ce qui facilitera leur nettoyage.

    Attention au séchage !

    Dans tous les cas, en fin de processus, laissez la toile complètement descendue afin qu’elle puisse sécher complètement. Si vous remontez le store avant qu’il ne soit sec, des traces d’humidité ou des moisissures pourraient apparaître sur la toile !

  • Pompe à chaleur : ce qu’il faut savoir avant de craquer

    La pompe à chaleur est une alternative aux chaudières plus classiques qui a la cote actuellement ! À juste titre, d’ailleurs, tant ce système de chauffage présente de nombreuses qualités écologiques et économiques !

    Comment fonctionne une pompe à chaleur ?

    Une pompe à chaleur est souvent qualifiée de peu gourmande en énergie, mais pourquoi ? Tout simplement car la pompe à chaleur va puiser l’énergie dans le milieu ambiant – dans l’eau, le sol ou l’air suivant le modèle – et transformer cette énergie en chaleur dans le système de chauffage qu’elle alimente. Cette installation peut donc à elle seule produire jusqu’à 75% de la chaleur de l’habitation.

    Quels sont les avantages de la pompe à la chaleur ?

    La pompe à chaleur est donc un système économique puisqu’il n’y a pas d’apport en matière première.  Ou presque : il faudra tout de même compter sur une petite dépense énergétique pour tirer profit de cet environnement… Le rendement n’en est pas moins favorable : par exemple, le COP (coefficient de performance) d’une pompe à chaleur air/air (un modèle très courant), tourne souvent aux alentours de 4. Comprenez que pour un kW d’électricité consommé, elle va en redonner 4 !

    Autre point fort de ce système, vous pourrez aussi bien bénéficier de ces avantages en hiver, qu’en été. En effet, les pompes à chaleur ont l’avantage d’aussi bien réchauffer que rafraîchir l’air. Un investissement pouvant donc se rentabiliser en toute saison.

    Quels sont les inconvénients de la pompe à chaleur ?

    Il existe toutefois quelques inconvénients à prendre en compte avant de décider ou non d’installer une pompe à chaleur.

    • Un niveau sonore pouvant parfois déranger : suivant le modèle de pompe à chaleur que vous déciderez d’installer, il faudra tenir compte des nuisances qui y seront liées. Puisqu’une telle installation s’accompagne souvent d’un module placé à l’extérieur de la maison, il faudra veiller à ne pas dépasser un certain seuil de décibels pour ne pas importuner vos voisins.
    • Performances variables : le rapport entre la température extérieure et intérieure doit rester faible pour limiter la consommation électrique de l’appareil. En effet, comme bien souvent, l’installation d’une pompe à chaleur ne présentera un avantage économique que si elle est alliée à une utilisation mesurée. En clair, une excellente isolation reste la base !
    • Besoin d’un emplacement extérieur : Il faudra aménager un espace pour installer la pompe à chaleur à l’extérieur et ce en toute circonstance météorologiques.
    • Prix plus élevé : les prix pour installer une pompe à chaleur sont aussi souvent plus élevés que pour une chaudière traditionnelle, et si mal utilisé, ce système pourrait ne pas avoir le rendement espéré.

    Les différents types de pompe à chaleur

    • Aérothermie (air/air) : la pompe à chaleur va puiser son énergie dans l’air ambiant. Les modèles air/eau sont reliés à votre circuit d’eau et permettent la production d’eau chaude.
    • Géothermie  (sol/sol) : la pompe à chaleur va collection l’énergie dans les sols, au niveau souterrain. Existe en modèle sol/sol ou sol/eau, si vous la reliez à votre installation d’eau chaude.
    • Hydrothermie (eau/eau) : vous l’aurez compris, ici, la pompe à chaleur va puiser les calories des cours d’eau ou de la nappe phréatique.

    De quoi dois-je tenir compte avant d’installer ma pompe à chaleur ?

    • Vous aurez besoin d’un espace où installer votre pompe à chaleur
    • Vous devez disposer d’un circuit de chauffage central si vous comptez chauffer l’entièreté de l’habitation
    • Prenez également en compte la surface totale que vous aurez à chauffer pour le calcul de la puissance de votre pompe à chaleur
    • Dans le cas d’un appartement, il faudra en faire part à l’assemblée générale des propriétaires si le modèle extérieur est installé sur la façade.

    Quels prix pour une pompe à chaleur ?

    Le prix d’une pompe à chaleur variera en fonction de la surface à chauffer, mais également du type de machine que vous déciderez d’installer ainsi que de la surface et des performances énergétiques du bâtiment. Comptez cependant un budget minimum de 5000 euros pour une installation complète dans une petite habitation isolée.

    Et les primes dans tout ça ?

    L’installation d’une pompe à chaleur présente un coût certain. Il est donc intéressant d’apprendre que les régions accordent des primes énergétiques pour qui voudra passer à ce mode de chauffage plus écologique.

    Voici un aperçu des primes possibles :

    • Bruxelles : 4250€ à 4275€
    • Wallonie : 1000€ à 6000€
    • Flandre : 300€ à 4800€

    Ajoutez également à ces montants la possibilité de recevoir des primes communales pour l’installation d’un tel système. Un petit coup de pouce à prendre en compte lors de vos calculs !