Blog

  • Robinet de salle de bain : 5 erreurs à éviter

    Si vous rénovez votre salle de bain, vous allez certainement en profiter pour remplacer vos robinets. Mais attention à bien le choisir, sous peine d’être rapidement déçu et d’avoir mal investi votre argent.

    1. Un modèle trop bon marché

    Il faudra opérer un choix entre installer un robinet simple qui n’est pas bien fini et qui risque de fuir assez vite. « Le premier conseil à donner est de choisir un modèle qui ne nécessitera pas un changement après moins de 2 ans d’utilisation. Certains modèles plus chers disposent même d’une garantie de 5 ans » explique Henri, vendeur dans un magasin de bricolage.

    2. Mélangeur : La tête à clapet ne vaut pas celle en céramique

    « Il y a tout d’abord la tête à clapet qui ferme le circuit d’eau par un joint en caoutchouc situé à l’extrémité du mécanisme. Il y a ensuite la tête céramique, plus confortable à utiliser car il n’est pas nécessaire de serrer fort pour fermer le circuit d’eau. Ce robinet est plus fiable et aura une durée de vie plus importante ».

    3. Ne pas avoir le système anti-brûlure si vous avez des enfants !

    «Certains mitigeurs sont équipés d’un système anti-brûlure avec une bague qui limite l’ouverture d’eau chaude. C’est très utile si vous avez de jeunes enfants. Sur certains modèles, un limiteur de débit est présent. Il s’agit d’un cran fixé à mi-course sur la manette du mitigeur qui réduit le débit d’eau de moitié. Il suffit de le presser pour dépasser ce minimum ou pour obtenir un débit normal ».

    4. Un mitigeur thermostatique si vous avez un chauffe-eau instantané

    En effet, ces robinets ne sont pas tous compatibles, n’étant pas tous capables d’absorber les écarts de température induits par ces chauffe-eaux.

    5. Un robinet non adapté à l’évier

    « Le robinet doit s’adapter à la forme de votre lavabo et la profondeur du bec devra être adaptée à l’évacuation de l’évier ce qui évitera des projections d’eau. » En fonction de votre évier, vous devrez donc trouver un robinet au bec plus ou moins long.

  • Fosse septique : quand devez-vous la vidanger ?

    Les propriétaires et occupants d’une habitation disposant d’une fosse septique sont, tôt ou tard, amenés à se demander quand et à quelle fréquence il est nécessaire de vidanger celle-ci. Un sujet qui est tout sauf glamour mais vis-à-vis duquel il est important d’adopter les bons réflexes !

    Emptying household septic tank

    Avant de s’y mettre, mieux vaut d’abord comprendre comment fonctionne une fosse septique. Celle-ci n’est rien d’autre qu’une grande cuve dans laquelle viennent se déverser toutes les eaux usées de la maison, qu’elles proviennent de la cuisine, de la salle de bain ou encore des toilettes.

    Une fois arrivées dans la fosse, les eaux vont ensuite lentement décanter. C’est ainsi que les graisses, plus légères, vont remonter à la surface tandis que les éléments plus lourds, comme les matières organiques et fécales, vont être entraînées vers le fond de la fosse.

    Pour éviter les vidanges à répétition, et à condition de ne pas y déverser de produits chimiques, votre fosse est à même de « s’autoentretenir » grâce, notamment, aux bactéries et enzymes qu’elle contient naturellement. Ces dernières vont aider à dissoudre tous les résidus organiques et ainsi réduire le volume de la boue contenue dans votre fosse. Les graisses seront pour leur part progressivement désagrégées.

    Des enzymes complémentaires, disponibles dans le commerce, peuvent être ponctuellement ajoutées au contenu de la fosse par l’intermédiaire de vos WC. Celles-ci ne feront qu’accélérer le processus naturel de dégradation des boues et, dans le même temps, limiteront le développement des odeurs.

    Vidange ou pas ?

    Il n’empêche, pour les fosses qui doivent faire face à de gros débits, la vidange demeure indispensable. Mais à quel moment faut-il faire appel à un professionnel pour assurer celle-ci ? Pour en avoir le cœur net, il suffit de plonger un bâton ou un manche de brosse dans la fosse et de vérifier la hauteur de la boue. Si celle-ci dépasse la moitié de la cuve, alors il est temps de la vidanger.

    La vidange d’une fosse se fait environ tous les 4 à 5 ans en fonction de son volume. À titre d’exemple, une cuve de 3.000 litres attenante à un bâtiment hébergeant 4 à 5 personnes devra être vidée environ tous les 4 ans. Mais ceci n’est purement qu’indicatif. En cas de doute, il est vivement recommandé de faire appel à une société experte en vidange.

  • Les 5 électroménagers les plus gourmands en énergie

    À l’heure où toute économie d’énergie est la bienvenue, on se demande légitimement quels sont les appareils électriques qui consomment le plus dans la maison.

    En dehors du chauffage et de la production d’eau chaude, les électroménagers comme le frigo, la machine à laver, le lave-vaisselle ou encore le séchoir ont une influence non négligeable sur nos factures d’énergie. Afin de savoir sur quels équipements de la maison il faut agir en priorité pour réduire la consommation de votre ménage, voici les 5 appareils qui sont les plus gourmands en énergie.

    Le séchoir

    Au sommet du podium, on trouve le séchoir avec une consommation annuelle moyenne de 370 kWh par foyer. Cet appareil indispensable aux familles nombreuses est néanmoins de plus en plus économique, les équipements bénéficiant d’une note A+++ étant trois à quatre fois plus économiques qu’il y a dix ans. Il est donc peut-être temps de remplacer votre machine si elle accuse le poids du temps !

    Le congélateur

    La deuxième place de ce classement est occupée par les congélateurs indépendants, ceux-là même qui sont généralement placés au garage ou à la cave pour y stocker des denrées alimentaires. L’électricité absorbée par ceux-ci est dans ce cas aussi conséquente avec une consommation moyenne de 340 kWh/an. Notez néanmoins qu’ici aussi les appareils de dernière génération se font nettement plus économiques, passant parfois sous la barre des 150 kWh annuels pour les modèles les plus performants. Gardez également à l’esprit qu’un congélateur indépendant se place dans une pièce fraîche, loin de toute source de chaleur. Il n’en sera que plus frugal !

    Le frigo

    Sur la troisième marche de ce podium, on retrouve le réfrigérateur, électroménager qui est probablement le plus commun dans les ménages. Ici, on note une consommation annuelle moyenne de 270 kWh, voire d’un peu plus de 100 kWh pour les modèles les plus récents. Dans le cas de cet appareil, on veillera à ce que l’air puisse circuler librement à l’arrière de celui-ci. Un intervalle d’au moins 10 cm à l’arrière et au-dessus est généralement recommandé pour un fonctionnement optimal.

    Les modems et box TV

    Sous-estimés pour leur appétit, les modems et autres box TV sont pourtant aussi très gourmands en électricité, avec un appétit moyen de 220 kWh/an ! Heureusement, ici aussi, les fournisseurs de services télécom ont pris conscience de l’enjeu et proposent donc des appareils de plus en plus économiques. S’il est difficile de s’en passer au quotidien, vous pouvez néanmoins les mettre hors tension lors de vos absences prolongées, sauf si votre alarme ou un système de télésurveillance dépend d’une connexion à internet.

    Les plaques de cuisson

    Enfin, cinquième appareils faisant partie de ce classement : les plaques de cuisson. En moyenne, celles-ci totalisent quelque 210 kWh annuels, suivies de près par le lave-vaisselle. Si les plaques de cuisson sont elles aussi de plus en plus frugales, cela reste néanmoins un poste particulièrement énergivore, les meilleurs modèles exigeant toujours plus de 150 kWh annuellement.

  • Peut-on utiliser du bois de palettes dans un poêle à bois ?

    Facilement récupérables, les palettes, constituées de bois bien sec, peuvent-elles être utilisées pour alimenter un poêle ou une cheminée ? La réponse est oui, mais à certaines conditions !

    Wooden pallets

    Pour beaucoup, l’automne est la saison durant laquelle on constitue des provisions de bois de chauffage en vue de l’hiver qui approche. Mais avec le prix de la stère de bois qui connaît des sommets rarement atteints et des pénuries annoncées, on pourrait se demander si brûler du bois de palette est une solution. Celles-ci sont parfois données par les magasins de bricolage et certaines entreprises, ce qui en fait un combustible gratuit.

    Mais peut-on se servir de ces dernières pour alimenter une cheminée ou un poêle à bois ? La réponse est oui, mais…

    Il y a palettes et palettes

    Les palettes sont, pour la plupart, fabriquées en épicéa, en peuplier, en pin douglas, en pin maritime ou encore en pin sylvestre. En outre, on peut distinguer deux types de palettes : les “jetables” qui sont parfaites pour le bois de chauffage et les “ininflammables” qui sont à bannir de votre poêle, ces dernières étant traitées chimiquement et, le plus souvent, consignées.

    En toute logique, vous ne trouverez pas de palettes “ininflammables” puisque celles-ci sont en général consignées et doivent donc retourner vers leur propriétaire pour être utilisées à nouveau.

    Comment distinguer les palettes jetables des ininflammables ?

    La réponse est simple : celles qui ne peuvent être brûlées sont généralement colorées à cause des traitements chimiques subis pour qu’elles durent plus longtemps. Du fait de ce traitement, elles ne peuvent ni conservées, ni brûlées. En outre, les palettes plus anciennes peuvent comporter une mention “MB”, qui signifie qu’elles ont été traitées avec du bromure de méthyle, un produit hautement toxique aujourd’hui interdit dans l’Union européenne.

    De l’autre côté, les palettes non consignées, qui gardent l’aspect brut du bois, peuvent bel et bien être brûlées dans un poêle à bois, une cassette ou encore une cheminée. Elles doivent néanmoins respecter une série de normes. Idéalement, il faudra opter pour des palettes portant les lettres EUR ou EPAL qui permettent de garantir et de certifier la qualité du bois. Si ces palettes peuvent tout à fait servir de combustible, il faudra préalablement les débarrasser des éventuels clous et agrafes métalliques.

    Si vous vous cantonnez à utiliser des palettes non traitées chimiquement, celles-ci pourront être brûlées sans risque. En recourant à des palettes non traitées, vous éviterez aussi les risques de mauvaises odeurs et de suies abondantes dans votre conduit. Bref, si vous êtes parvenu à récupérer quelques palettes, il ne vous reste plus qu’à les démanteler, les couper à la dimension désirée et, finalement, à vous chauffer !

  • Borne de recharge : est-elle obligatoire ? Quid d’une simple prise domestique ?

    Sur le long terme, il est plus que probable que nous passerons tous à la voiture électrique. Reste que cette dernière soulève encore de nombreuses questions, notamment sur sa recharge. Est-il d’ailleurs indispensable de s’équiper d’une borne de recharge domestique pour recharger son véhicule ? Ou n’est-il pas plutôt préférable de s’en remettre au réseau public, voire à une prise domestique ?

    home charge

    On l’a vu , les embûches sont encore nombreuses avant la généralisation des véhicules électriques, notamment au niveau de la possibilité de recharge à domicile. La première chose à se demander avant de signer le bon de commande pour une voiture électrique, c’est si votre installation électrique est suffisante.

    Sachez également que le réseau de bornes publiques est souvent cher, pas toujours très intuitif et encore fort mince à l’échelle de notre pays. Certaines zones s’en sortent mieux que d’autres… Acheter une voiture électrique sans avoir de possibilité de recharge à la maison est donc une sacrée aventure !

    Trois questions à se poser avant d’acheter une voiture électrique :

    • Votre installation est-elle triphasée?
    • Quel est l’ampérage maximal donc vous disposez ? En cas de valeur trop faible, vous risquez de ne pas avoir assez de marge pour les équipements domestiques. Renforcer le compteur est possible mais très coûteux.
    • Votre installation comporte-t-elle un neutre?

    Recharger via une prise domestique, quelles conséquences ?

    L’immense majorité des véhicules électriques est livrée avec un câble permettant une recharge sur une prise domestique. L’utilisation de cette dernière est toutefois à considérer comme une solution de rechange et non comme un plan A. Voici pourquoi :

    • En aucun cas n’utilisez de rallonge. Cette dernière n’est pas conçue pour l’intensité requise (10 Ampères). Vous risquez donc une surchauffe, une électrocution en cas de grosse pluie, voire un incendie.
    • Le câble fourni par le constructeur est prévu pour protéger la voiture, ainsi que la personne qui va dérouler le câble. En revanche, elle ne va pas protéger votre prise d’une hypothétique surchauffe.
    • Enfin, le courant est limité à 10 Ampères maximum, ce qui implique un temps de recharge plus long qu’avec une borne ou un boîtier mural.

    Recharger via un boîtier mural, quels avantages ?

    • Utiliser une wallbox installée par un professionnel autorise des recharges en toute sécurité. Et permet, principalement, d’éviter le risque de surchauffe réel d’une prise domestique classique.
    • Une wallbox permet des puissances de recharge plus élevées et donc diminue drastiquement le temps d’immobilisation nécessaire de son véhicule.
    • Grâce à une wallbox, la facturation devient plus facile : il est possible de séparer facilement sa consommation électrique domestique de celle utilisée pour recharger son véhicule. Et même de la communiquer automatiquement à son employeur.
    • Enfin, une borne intelligente peut moduler sa puissance en fonction du reste de la consommation électrique du ménage (si le four et la machine à laver fonctionnent en même temps par exemple) pour éviter de faire « sauter les plombs » mais également privilégier les heures creusespour un coût de recharge inférieur.
  • Absence : connaissez-vous l’astuce de la pièce de monnaie ?

    Vous vous apprêtez à prendre la route des vacances et à laisser votre domicile inoccupé durant quelques jours voire plusieurs semaines ? Alors cette astuce très pratique devrait vous intéresser !

    Aucun ménage n’est à l’abri d’une panne d’électricité ! Une situation qui peut se révéler problématique, notamment lorsque des aliments se trouvent au congélateur et que la panne s’éternise… Si c’est le cas, ceux-ci ne seront probablement plus propres à la consommation une fois que vous serez de retour !

    Beaucoup se demandent dès lors comment savoir si une panne d’électricité s’est bel et bien produite et si celle-ci a eu des conséquences sur les aliments contenus au sein de votre congélateur. C’est que consommer des denrées décongelées puis recongelées peut se révéler extrêmement dangereux car ce processus peut encourager la prolifération de salmonelles et de nombreuses bactéries.

    Quelle autonomie sans électricité ?

    En règle générale, le contenu d’un congélateur peut être conservé durant plusieurs heures sans électricité, à condition que la porte ne soit pas ouverte. Si le congélateur est plein, les aliments peuvent être conservés jusqu’à 48 heures et, dans le cas d’un congélateur peu rempli, jusqu’à 24 heures.

    Bon… ou bon pour la poubelle ?

    Une astuce très simple permet de savoir si le courant a été coupé durant votre absence et si cela a eu un impact sur les aliments contenus au sein de votre congélateur. L’astuce de la pièce de monnaie et de la tasse consiste à remplir cette dernière d’eau, puis à la placer au sein du congélateur. Une fois l’eau gelée, placez une pièce de monnaie sur la glace et replacez le tout au congélateur.

    Lorsque vous serez de retour chez vous, si la pièce est toujours au-dessus de la glace, c’est qu’aucune coupure d’électricité n’est survenue. Par contre, si la pièce est un peu plus bas dans la glace, vous avez subi une coupure d’électricité pendant un court moment. Enfin, si la pièce est au fond de la tasse, vous allez devoir jeter tous les aliments contenus au sein du congélateur, la coupure ayant manifestement duré suffisamment longtemps que pour décongeler tout le contenu de votre électroménager !

  • Eau de cuisson des œufs : ne la jetez pas dans l’évier !

    Déverser l’eau de cuisson des œufs dans l’évier de votre cuisine est une mauvaise idée. On vous explique pourquoi.

    Anton Nazaretian

    Beaucoup l’ignorent mais l’eau de cuisson des œufs cache des propriétés insoupçonnées qui gagnent à être connues, surtout si l’on a la chance de disposer d’un jardin ou d’un potager. En effet, les coquilles d’œufs sont riches en calcium et autres nutriments qui sont très appréciés par les végétaux. Il s’agit donc là d’un excellent fertilisant pour les plantes d’intérieur, celles du jardin ainsi que pour les légumes du potager.

    Pour l’utiliser, on attendra tout simplement que cette eau de cuisson refroidisse avant d’arroser les fleurs et les plantes qui ont besoin de l’être. Il va de soi que si vous utilisez l’eau de cuisson de vos œufs pour remplir votre arrosoir, il est impératif d’éviter de saler l’eau, le sel étant néfaste pour la grande majorité des végétaux.

    En gardant cette astuce à l’esprit, vous penserez à deux fois avant de jeter l’eau de cuisson des œufs dans l’évier de votre cuisine !

  • Faut-il un permis d’urbanisme pour votre abri de jardin ?

    Il faut bien l’avouer, beaucoup de personnes ne se posent pas toujours la question au moment d’installer un abri de jardin. La bonne nouvelle, c’est que dans beaucoup de cas, vous êtes effectivement dispensé de permis… Pour s’en assurer, lisez ce qui suit !

    garden shed
    le’ora Monroe

    La Belgique étant, à bien des égards, divisée en trois, sachez que la matière est régionale. Toutefois, les règles peuvent devenir plus strictes en fonction des communes. Il est donc utile de vous renseigner auprès du service urbanisme de votre commune.

    En Wallonie

    Les conditions sont assez simples. Vous n’avez effectivement pas besoin d’un permis d’urbanisme pour votre abri si :

    • Il n’y pas d’autre abri de jardin
    • Il se situe à au moins 1 mètre de vos voisins
    • Il n’est pas visible de la chaussée ou il se situe derrière votre bâtiment
    • Sa superficie maximale est inférieure ou égale à 20 m², sa hauteur ne dépasse pas 2,50 m à la gouttière et 3,50 m au faîte.

    A Bruxelles

    Les règles sont ici plus strictes. En effet, pour être dispensé de permis d’urbanisme, il faut que l’abri :

    • soit construit en zone de « cours et jardins »
    • s’il ne dépasse pas 3 mètres de haut
    • qu’il ne dépasse pas 9 m² de superficie (projection du toit au sol)
    • et si sa hauteur ne dépasse pas le plan incliné à 45° par rapport à l’horizontale (plan prenant naissance au sommet des murs mitoyens ou, en absence de mur, à une hauteur d’1,50 m au droit de la limite mitoyenne).

    En Flandre

    Les règles sont ici plus souples.

    • Vous pouvez avoir d’autres abris de jardin, mais la superficie totale ne peut dépasser 40 m²
    • La hauteur sous corniche ne peut dépasser 2,5 m et la hauteur totale, 3 m
    • Si l’abri de jardin fait moins de 30 m², vous n’avez pas non plus besoin des services d’un architecte.
  • Quelle alarme choisir pour sa maison ?

    Les alarmes sont aujourd’hui devenues incontournables dans les habitations modernes. Mais comment bien choisir ? En effet, il existe une incroyable quantité de modèles sur le marché ! Voici donc un petit guide pour tout savoir à ce sujet…

    1.    Quel type d’alarme ?

    Il existe globalement trois types d’alarme :

    • Alarme anti-intrusion

    Ces alarmes détectent et signalent toute intrusion dans votre domicile.

    • Alarme anti-incendie

    Celle-ci se déclenche lorsqu’elle détecte de la fumée.

    • Alarme anti-monoxyde de carbone

    Le tueur silencieux, le CO, se forme lors d’une mauvaise combustion. Ce type d’alarme permet de mettre en évidence un chauffage déficient.

    2.    Alarme anti-intrusion : quel détecteur ?

    Ici encore, il existe trois types de détecteur. Les professionnels vous expliqueront qu’une combinaison des deux premiers (au minimum) de la liste ci-dessous, est l’idéal pour disposer d’une bonne protection. En effet, les cambrioleurs n’utilisent pas toujours un châssis ouvrant pour pénétrer dans une habitation !

    • Détecteur d’ouverture

    Placé sur une porte ou une fenêtre, le détecteur d’ouverture commande le déclenchement de l’alarme lorsque l’un de ces châssis s’ouvre.

    • Détecteur de mouvement

    Placé au sommet d’un angle entre deux murs, le détecteur de mouvement va sonner dès qu’il perçoit un… mouvement dans la pièce.

    • Détecteur de bris de vitre

    Briser une vitre : c’est sans doute la méthode classique pour pénétrer dans une habitation. Ce détecteur va relever les vibrations émises par le bris de la vitre et déclencher l’alarme.

    3.    Alarme filaire ou sans fil ?

    Ce sont ici deux méthodes qui s’affrontent et qui ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients.

    • Alarme filaire

    Installée sur le circuit électrique de la maison, cette formule présente un gros avantage : la fiabilité. Son autonomie est illimitée et si les cambrioleurs arrachent les fils, l’alarme se déclenche automatiquement. Plus onéreuse, elle doit être installée par un professionnel.

    • Alarme sans fil

    Plus simple et moins chère à installer, l’alarme sans fil fonctionne sur piles et via les ondes radio. Son autonomie et sa fiabilité sont en retrait, mais cette option permet facilement de multiples évolutions par la suite, comme l’ajout de capteurs.

    4.    Quel prix ?

    Une alarme sans fil à monter soi-même ne vous coûtera généralement que quelques centaines d’euros. Pour un modèle filaire plus élaboré, main d’œuvre agréée comprise, comptez environ 2.000 euros.

     

  • Combien coûte une rénovation ?

    L’envie vous prend de rénover votre habitation ? Vous n’êtes pas isolés : de plus en plus de Belges décident de remettre à neuf leur demeure. Or, que ce soit par volonté d’améliorer votre confort de vie, d’augmenter la valeur de votre bien ou encore réduire votre consommation d’énergie, rénover son habitation entraîne des frais importants. Dans cet article, Immovlan vous aide à y voir plus clair !

    renovation

    Pourquoi rénover ?

    Rénover peut parfois faire peur. Se lancer dans des travaux de rénovation peut vite représenter un très gros capital temps et argent. Comment expliquer dès lors que de plus en plus de personnes décident de se lancer dans l’aventure ? Tout simplement car une rénovation bien menée peut très nettement améliorer la qualité de vie.

    Décider de renouveler votre système de chauffage ou d’isolation peut, par exemple, vous permettre de mieux profiter de votre habitation tout en faisant des économies non négligeables sur votre facture et en prenant soin de l’environnement.

    Parallèlement à cela, rénover votre bien lui procure souvent une plus-value non négligeable en cas de revente ou de location. Dès lors il s’agit d’évaluer l’investissement, les pours et les contres de cette décision en parallèle avec ce que vous avez à y gagner.

    En outre lors de la prise de décision, un facteur important à prendre en compte est sans nul doute le coût de la rénovation. Il ne faut en effet pas se voiler la face : rénover coûte cher, trop cher pour certaines bourses. C’est la raison pour laquelle une grande majorité des personnes qui décident de rénover choisissent d’étaler leurs travaux sur plusieurs mois, voire années. Heureusement, il ne faut pas oublier de rajouter à cette équation l’impact des primes de rénovations et d’énergie. Ayant pour but d’encourager la remise à neuf des logements belges, celles-ci peuvent aider certains foyers à passer à l’action. Ainsi, en fonction de l’échelle de vos travaux et du respect de certaines conditions précises, les régions pourront vous octroyer certaines aides.

    Quels critères à prendre en compte pour établir un budget ?

    Établir un budget pour les rénovations est une étape essentielle pour garantir le bon déroulé de celles-ci. On fonctionne de coutume par poste de travail et on tente de calculer le prix des rénovations au mètre carré. Il est aussi conseillé de réfléchir aux différents cas de figure possible pouvant changer la donne et possiblement augmenter les frais (retard, hausse du prix des matériaux, etc.)

    La première étape consiste à se pencher sur les différents postes de travail auxquels on compte s’attaquer et évaluer leurs coûts approximatifs. Notez au passage qu’en raison de la crise sanitaire, le prix de bon nombre de matériaux a augmenté, et ce en raison des retards accumulés durant les différents confinements.

    Postes de travail à considérer :

    Installation électrique

    L’aspect électricité est l’un des postes les plus importants à prendre en compte lors de votre projet de rénovation. Il faut avant toute chose bien connaître l’état de votre installation. Il est d’ailleurs obligatoire de réaliser un diagnostic électrique de l’installation à la vente et à la location de toute habitation de plus de 15 ans… Un diagnostic coûte environ 100 euros.

    S’il est jugé nécessaire de refaire toute l’installation électrique du bien, il faudra dès lors compter aux alentours de 100 euro/m2, sans compter les frais spécifiques à vos travaux. Si l’ampleur de la tâche est réduite ou que vous désirez faire des économies en prenant en charge vous-même les travaux, n’hésitez pas à avoir recours à des « kits électricité » qui vous guideront dans les différentes étapes de rénovations de votre installation. Il est cependant conseillé de ne pas prendre ce poste à la légère et de ne pas hésiter à faire appel à un professionnel si le travail à faire est conséquent.

                  Prix au mètre carré (HTVA) :

    Type de travaux Prix moyen au mètre2
    Mise en sécurité électrique 70€ à 110€
    Rénovation partielle 90€ à 120€
    Réhabilitation totale du réseau électrique 130€ à 160€
    Rénovation complète sans chauffage électrique 130€ à 160€
    Rénovation complète avec chauffage électrique 160€ à 220€
    Tarif horaire d’un électricien 40€ à 50€ de l’heure
    Prix diagnostic électrique 60€ à 150€ par intervention (hors frais de déplacement)

    Installation sanitaire

    Il s’agit là d’un autre poste très important à prendre en compte lors de votre rénovation. Rappelons avant toute chose que lorsque l’on parle de sanitaires, on entend bien l’ensemble des équipements nécessaires à la propreté et l’hygiène dans votre habitation. Cela comprend donc bien évidemment les équipements de salle de bain, mais aussi par exemple, le chauffe-eau et les toilettes.

    En ce qui concerne ce poste de travail, gardez à l’esprit que peu de frais sont fixes. En fonction du nombre d’équipements, de la gamme de prix que vous allez choisir… le coût de la mise en place oscillera entre 6000€ et 10.000€.

    Vous vous en doutez, il sera donc toujours possible de réaliser des économies en choisissant des matériaux moins chers ou même en décidant de placer vos équipements vous-même (sachant que la pose revient généralement à 20% ou 30% du prix des équipements). C’est pourquoi vous ne devez pas hésiter à demander au moins 3 devis afin d’avoir une idée plus claire du coût de vos travaux.

    Un autre aspect important à prendre en compte pour estimer le coût de votre installation, est l’état de vos canalisations. Selon leur état et leur matériau, il faudra tabler sur un budget plus ou moins important. Le type de canalisation (et son prix) variera en fonction de son rôle dans votre installation. Si vous désirer vous attaquer à votre réseau d’évacuation des eaux usées par exemple, vous aurez vraisemblablement affaire à des tuyaux en PVC, moins chers, légers et faciles à manier. Là où, au contraire, les arrivées d’eau seront plus souvent assurées par des canalisations en cuivre plus chères et plus difficiles à manipuler.

    Gardez juste en tête que remplacer ou poser de nouvelles canalisations dans le cadre d’une rénovation salera généralement la note.

                  Prix au mètre carré

    Type de travaux Prix moyen au mètre2
    Installation complète de plomberie 30€ à 110€
    Raccord tout-à-l’égout 200€ à 400€
    Rénovation de plomberie 80€

    Prix de la pose (main d’œuvre)

    Type de travaux Prix de la pose
    Dépose des éléments déjà présents 60€ à 250€ la pièce
    Travaux de plomberie 40€ à 80€
    Pose d’une baignoire 400€ à 1500€
    Pose d’une cabine de douche 550€ à 2000€
    Installation d’une douche à l’italienne 1200€ à 4500€
    Pose d’une vasque ou d’un lavabo 250€ à 550€
    Pose du revêtement mural ou au sol 25€ à 170€ (suivant le type de matériaux)
    Travaux d’électricité (prises, éclairage, etc.) 40€ à 150€ (unité)

    Chauffage

    Le chauffage est également un poste important à prendre en compte lors de votre rénovation. Choisir de le rénover détient, comme vous vous en doutez, un intérêt à la fois du point de vue de votre confort de vie, mais également d’un point de vue économique. Une bonne installation de chauffage peut ainsi vous garantir de garder les pieds au chaud en hiver ainsi que de réaliser de réelles économies à la fin du mois.

    Notez que même la plus performante des chaudières aura du mal à pallier une défaillance majeure d’isolation… et au revoir les pieds au chaud en hiver !

    Dans certains cas, il est même conseillé de réaliser un audit énergétique ou un audit logement pour déterminer de manière plus précise vos défaillances et besoins énergétiques. Vous aurez ainsi toutes les clefs en main pour déterminer s’il est préférable de revoir votre isolation en plus de votre système de chauffage.

    En ce qui concerne le prix de tout cela, vous l’aurez compris, tout dépendra de l’état de votre installation actuelle : quel est l’état de votre chauffage central ? De vos radiateurs ? Qu’indiquent les diagnostics amiantes et plomb ?

    Type de travaux Prix au m2 (TTC + pose compris)
    Pose d’une chaudière au gaz à condensation 1500€ à 5500€
    Installation de chauffage au gaz complète 7500€ à 15000€
    Pose d’une chaudière à mazout 4000€ à 7500€
    Installation de chauffage au mazout complète 11000 € à 16000€
    Pose d’une pompe à chaleur 3500€ à 14500€
    Installation de chauffage électrique complète 50€ à 100€
    Pose d’une chaudière biomasse 8000€ à 25000€
    Pose d’un radiateur traditionnel 75€ à 500€
    Pose d’un radiateur à basse température 100€ à 1000€
    Pose d’un convecteur 100€ à 400€
    Pose d’un chauffage au sol 30€ à 350€

    Châssis et fenêtres

    Les châssis sont à la fois primordiaux à l’aspect esthétique de votre maison, mais aussi et surtout au niveau de son isolation acoustique et de ses performances énergétiques. Si vous décidez de changer vos châssis et fenêtres veillez donc, certes au « glow-up » que ceux-ci procureront à votre maison, mais aussi à une installation qui présente à la fois :

    • Une bonne étanchéité à l’air
    • Une bonne étanchéité à l’eau
    • Une bonne isolation acoustique
    • Une bonne isolation thermique

    En ce qui concerne l’isolation thermique, référez-vous au coefficient ug qui vous donnera une estimation de la chaleur perdue par mètre carré de matériau. Ce coefficient doit donc toujours être le plus bas possible (à titre d’exemple : 6,8 W/m²K pour un simple vitrage, 2,8 W/m²K pour un double vitrage classique).

    Dans certains cas, il ne sera pas nécessaire de changer toutes vos fenêtres et châssis. Suivant l’état de ceux-ci, il suffira parfois de rénover leur extérieur afin de limiter les déperditions de chaleur vers l’extérieur. Pour savoir si vos vitrages doivent être remplacés ou rénovés, faites appel à un professionnel pour un diagnostic préalable de vos profilés, cela vous permettra peut-être d’éviter des dépenses superflues.

    Aussi, au moment de jeter votre dévolu sur les prochaines paires de lunettes de votre habitation, préférez les vitrages ayant un agrément technique pouvant vous assurer leur performance.

    Concernant le prix, celui-ci dépendra du matériau que vous choisirez pour vos châssis (aluminium, bois, pvc, etc.) ainsi que du type de vitrage (double vitrage ou triple à haut rendement). Notons au passage que le triple vitrage est souvent superflu pour la plupart des habitations. En effet, même s’il offre des performances énergétiques et un coefficient ug sensiblement meilleur que la plupart des doubles vitrages, il présente un grand nombre d’inconvénients notamment en termes de poids.

    Prix moyen :

    Type de travaux Prix moyen
    Réparation de l’ouvrant (partie mobile de la fenêtre) 80€ à 200€
    Remplacement du cadre de la fenêtre (dormant) 345€ à 1050€ (varie en fonction des matériaux)
    Réparation des mécanismes de la fenêtre (charnières, etc.) 30€ à 50€
    Main d’œuvre pour rénovation des mécanismes 50€ à 200€
    Remplacement vitre de fenêtre Simple vitrage : 45€ à 150€ / m2
    Double vitrage ordinaire : 80€ à 200€ / m2
    Double vitrage avec isolation acoustique forte : 150€ à 250€ / m2
    Double vitrage anti-effraction : 200€ à 280€ / m2
    Triple vitrage : àpd 190€ / m2
    Fenêtre standard à double vitrage en bois 500€ à 1350€ / m2
    Fenêtre standard à double vitrage en aluminium 150€ à 800€ / m2
    Fenêtre standard à double vitrage en PVC 300€ à 750€ / m2

    Toiture

    Les travaux de toitures sont de toute évidence de ceux qui sont les plus importants et les plus conséquents. Cet aspect de la rénovation de votre habitation est tellement important qu’il est vivement conseillé de le placer entre les mains de professionnels du secteur.

    Par ailleurs le terme « rénovation de toiture » englobe un grand nombre d’interventions différentes. La première chose à faire sera donc de déterminer vos besoins en termes de toiture.

    Pour en savoir plus sur les rénovations de toiture et l’isolation de votre maison, n’hésitez pas à consulter nos autres articles sur le sujet.

    Prix au mètre carré :

    Type de travail (toiture inclinée) Prix moyen au mètre3
    Rénovation de la construction de la toiture 1700€ /m3
    Rénovation des combles 2000€ / m3
    Rénovation des pannes 1900€ / m3
    Rénovation des chevrons 1800€/ m3
    Réparation de la couverture en ardoises naturelles 90€/ m2
    Réparation de la couverture en ardoises artificielles 50€ / m2
    Remplacer les tuiles (22 par m2) 3€/ m2
    Remplacement de la panne sablière Dès 600€/ m2
    Remplacement de la couche de base 6€/ m2
    Remplacement de la couche de verre bitumée 6€/ m2
    Remplacement de la couche imperméable 5€/ m2
    Remplacement du pare vapeur 10€ à 20€ / m2
    Remplacement de la sous-toiture 10€ à 16€/ m2
    Couverture de toiture 10€ à 100€/ m2
    Isolation de toiture 20€ à 170€ / m2
    Étanchéité de toiture 20€ à 70€/ m2
    Rénovation de Charpente 100€ à 300€/m2
    Surélévation de toiture 1300€ à 1600€ / m2
    Pose velux, fenêtre ou toit 250€ à 700€ / unité
    Gouttière 3€ à 60€ le mètre linéaire, la gouttière en elle-même va de 30€ à 50€ (sans la pose)

    Murs intérieurs

    Rénover ses murs intérieurs relève souvent d’une décision d’ordre esthétique plus que pratique. Cela permet de changer l’ambiance d’une pièce, ou bien encore son affectation. Or, ce n’est pas toujours l’intérêt esthétique qui nous pousse à nous attaquer aux piliers de notre habitation. Avec le temps, l’usure ou le manque de ventilation, il se peut que vous constatiez des déformations ou des colorations sur vos murs. C’est peut-être le signal d’une rénovation indispensable.

    Il faudra, comme pour tous les autres postes, déterminer l’état de vos murs, le niveau et la cause de leur dégradation. Sont-ils victimes de l’humidité ? Du salpêtre ? Y a-t-il des fissures ? En fonction de cela, vous pourrez envisager les bonnes actions pour retrouver un support sain.

    Un autre facteur à prendre en compte avant faire parler votre Picasso intérieur : le type de mur. S’agit-il d’un mur de brique ? De pierre ? Ou bien encore en parpaing ? La typologie de votre mur sera essentielle à déterminer pour savoir ce que vous pouvez en faire, mais aussi pour déterminer votre budget.

    Type de travaux Prix au m2 (fourniture et pose comprise)
    Rénovation d’enduit 8€ à 22€ / m2
    Rénovation de mur avec réparation et préparation du mur 35€ à 40€ / m2
    Rénovation de mur en pierre 420€ à 500€ / m3
    Injection de résine dans le mur (traitement humidité) 40€ à 200€ / mètre linéaire
    Traitement de l’humidité par centrale d’assèchement 30€ à 60€ / m2

    Finitions

    Enfin les finitions ! C’est sûrement ce que vous penserez après avoir passé toutes les étapes précédentes. C’est LE moment où vous pourrez faire parler votre instinct créatif. Cependant, il ne faut pas sous-estimer cette partie de vos rénovations. Que ce soit d’un point de vue monétaire ou organisationnel, il faudra bien anticiper et planifier cette partie.

    Par travaux de finition on entend tous les éléments finaux qui devront être réalisés pour atteindre le résultat final prévu au préalable. Cela désigne donc certes des « détails » comme le nettoyage du chantier, mais c’est aussi et surtout la pose du sol, des plinthes, des peintures, etc.

    Malgré la fatigue de fin de chantier, il faudra donc ne pas négliger ce poste conséquent jouant un très grand rôle dans le confort de votre habitation.

    En ce qui concerne les coûts, ceux-ci seront souvent plus élevés que prévu. Il faudra bien entendu prendre en compte la fluctuation des prix des matériaux, mais également les inévitables retards de chantiers. Pensez donc bien à demander plusieurs devis et à prévoir une certaine marge dans votre budget, quitte à étaler les travaux sur plus de temps.

    Architecte ou pas architecte ?

    Pour des raisons économiques, il peut être tentant de ne pas faire appel à un architecte pour ses travaux de rénovation. Toutefois, s’arrêter à cette simple considération monétaire peut paradoxalement vous coûter cher par la suite.

    Le rôle d’un architecte ne se limite en effet pas simplement à dresser des plans. Il joue réellement un rôle de conseiller et de guide tout au long du chantier. Mais ce n’est pas tout :

    • Il optimise vos choix et vos espaces
    • Il prend en charge le choix des artisans
    • Il est responsable du contrôle du chantier et de sa conformité aux plans initiaux
    • Il aide à constituer un budget total et limite pour les travaux
    • Il permet de percevoir à coup sûr les aides et primes pour la construction.

    Si vous pensez tout de même ne pas faire appel à un architecte, gardez toutefois à l’esprit que pour certains types de rénovations, il est obligatoire de faire appel à eux :

    • Si votre projet nécessite un permis de construire (permis d’urbanisme) : un architecte doit absolument réaliser les plans du dossier du permis de construire.
    • Si votre bien se situe dans une zone classée ou est un bien classé: Même si la partie concernée par les rénovations ne se voient pas de l’extérieur, il faut tout de même faire appel à un architecte. De plus, pour les bâtiments classés, il ne s’agit pas de simple permis d’urbanisme, mais bien de permis unique. De plus, la demande pour ce permis unique ne devra pas être déposé au niveau communal, mais bien au régional. Cette demande devra par ailleurs être appuyée par un dossier beaucoup plus complet que pour une demande de permis d’urbanisme.
    • Dès que votre rénovation influence la stabilité et l’environnement d’un bâtiment

    Selon quels critères choisir son architecte ?

    En ce qui concerne le choix d’un architecte, il faut avant toute chose avoir une idée de ce que vous voulez. Que voulez-vous modifier dans votre habitation ? Pourquoi ? Selon quel ordre de priorité ? Dans quel ordre de prix ? En combien de temps ? Voulez-vous réaliser une partie des rénovations par vous-même ? Autant de questions à se poser avant même d’envisager consulter un architecte ou demander un devis. Plus vous serez à même de décrire ce que vous voulez, au plus le travail avec l’architecte sera efficace.

    • Proximité: veillez à choisir un architecte proche de vous et/ou de votre chantier. Il saura de cette manière se montrer plus disponible si le besoin s’en fait sentir.
    • Spécialisation et expérience: Il est essentiel que votre architecte ait un profil qui colle au vôtre, ou du moins au style de votre rénovation. N’hésitez donc pas à vous renseigner sur ses précédentes réalisations, sa formation et plus généralement son expérience.
    • Gamme de prix et style: Comparez les devis d’au moins 2 ou 3 architectes avant de faire votre choix. Voyez quelles sont les spécialités de chacun d’entre eux et leurs tarifs. Choisir un architecte est une étape importante pour n’importe quel projet de construction ou de rénovation, assurez-vous de ne rien hâter et de ne pas le choisir par dépit. Votre architecte doit pouvoir comprendre vos besoins et savoir y répondre concrètement.

    Combien coûte un architecte ?

    Allons droit au but, un architecte coûte cher. Cependant comme vous pouvez le comprendre, il ne s’agit pas là d’un luxe inutile de faire appel à eux. Leur savoir-faire et leurs conseils peuvent potentiellement vous éviter nombre de déconvenues une fois que vous serez lancés dans le chantier. Tout comme l’est le choix de certains matériaux, il s’agit là d’un investissement dans l’avenir de votre habitation.

    Alors arrachons le ruban de peintre tout de suite, les honoraires d’un architecte sont généralement calculés en fonction du prix total de vos rénovations ou de leur surface en mètre carré. Cela correspond de manière générale à 10% ou 15% du budget total de vos rénovations. C’est cher, mais il est donc souvent possible de calculer à peu de chose près ce que votre architecte vous coûtera en planifiant tout d’abord le budget par m2 de vos travaux.

    Prêt

    Vous désirez rénover votre bien mais vous ne disposez pas des fonds suffisants ou ne désirez tout simplement pas trop puiser dans vos réserves ? Dans ce cas, vous songerez peut-être à contracter un prêt. Mais quelle formule choisir ?

    Il sera dans un premier temps question de définir vos besoins et votre situation. En fonction de cela, différentes solutions se proposent à vous :

    • Le prêt hypothécaire: Si vous décidez de contracter un prêt hypothécaire, deux options s’offrent à vous. Premièrement, si vous avez déjà contracté un prêt hypothécaire par le passé et que vous en avez remboursé une partie, vous avez le choix d’emprunter à nouveau cette somme en restructurant votre prêt actuel. Cela vous exemptera par l’occasion de devoir payer des frais de dossier et autres.
      Vous avez aussi le choix de contracter un tout nouveau prêt hypothécaire. Cependant dans ce cas-ci, vous devrez à nouveau payer les frais de dossier et les coûts adjacents.

    Le prêt hypothécaire vous conviendra si vous désirez emprunter de grosses sommes et avoir le choix d’étaler votre remboursement sur un plus long terme. Sachez aussi que vous serez dans ce cas défiscalisé (selon certaines conditions et jusqu’à un certain montant).

    • Prêt rénovation : la seconde option qui se présente à vous, est celle du prêt rénovation. Comme son nom l’indique, ce prêt destiné aux travaux de rénovation et peut être souscrit sur simple présentation de justificatifs de démarches (devis, factures, etc.). Cette option de financement est plus facile à souscrire et moins chère à contracter. En effet, il n’y a pas de frais de dossier ou de frais d’acte pour saler la facture. De même, si vous rénover vert ou que vous investissez dans les énergies vertes, sachez que vous pourrez réclamer des primes et des taux préférentiels sur votre crédit. Attention cependant, gardez à l’esprit que vous ne pourrez emprunter qu’une certaine somme, moins élevée que celle que vous auriez pu demander avec un prêt hypothécaire.
    • Prêt personnel : Si vous n’êtes pas en mesure de présenter les justificatifs de vos travaux, vous devrez sûrement recourir au prêt personnel. Celui-ci sera donc moins spécifique à l’immobilier et répondra à des conditions différentes.

    Quelle TVA appliquer à ma rénovation ?

    Lorsque vous établissez votre budget de rénovation, n’oubliez pas de prendre en compte la TVA sur ces travaux. Cependant, bonne nouvelle, si vous répondez à certaines conditions, vous pourrez prétendre à une baisse de la TVA de 21% à 6%.

    • Si votre logement à au moins 10 ans
    • Si votre habitation est destinée à être un logement privé
    • Si les travaux vous sont directement facturés

    Attention également à respecter le cadre de rénovation comme compris par le législateur. N’est pas perçu comme rénovation, tout travaux de :

    • Les travaux de démolition qui ne précèdent pas des travaux de rénovation.
    • Rénovations qui ne portent pas à l’habitation proprement dite (jardin, sauna, piscine, etc.)
    • Rénovation de chaudières collectives dans des logements privé à appartements de plus de 10 ans, mais moins de 15 ans d’ancienneté.
    • Rénovation de systèmes d’ascenseur dans quel que soit le type d’habitation pour tout bâtiment de plus de 10 ans mais moins de 15 ans.

    Par ailleurs, si cette réduction de TVA pourrait donner l’envie de faire passer votre construction pour une rénovation, cela s’avère être une fausse bonne idée. Si jamais l’administration fiscale le découvre, vous devrez non-seulement payer les 15% de différence, mais aussi une amende.

    Une extension d’une maison peut se construire à 6 % de TVA. Une condition cependant : que la surface de l’ancienne partie de la maison, après la rénovation, soit supérieure à la moitié de la surface totale du bâtiment après l’exécution des travaux. Si le bâtiment a une superficie de 200 m² et que vous ajoutez 150 m², cette condition est remplie. En effet, 200 m², c’est plus que la moitié de 350 m². De plus, la nouvelle partie doit former un tout avec l’ancien bâtiment.

    Et au cas où vous doutiez encore de l’utilité d’un architecte pour votre projet, sachez qu’il peut vous aider à construire un dossier en cas de discussion vis-à-vis de la TVA. Pour vous assurer que le taux de TVA de 6% s’applique aux travaux que vous souhaitez réaliser, vous pouvez également contacter l’urbanisme de la commune.

    Il existe cependant des exceptions dans certaines villes où vous pouvez toujours bénéficier d’un taux de TVA à 6%, même si vous démolissez complètement votre maison et la reconstruisez par la suite. La seule condition étant que la démolition et la reconstruction soient effectuées en une seule fois et que le bâtiment soit toujours utilisé comme logement privé.

    Comment négocier le prix d’une maison à rénover

    Il y a beaucoup de maisons à rénover sur le marché, mais comment distinguer la bonne affaire de la ruine (dans tous les sens du terme) ?

    1. Analyser le prix de manière approfondie

    Comparer le prix de la maison à rénover avec celui des autres de la région, la moins-value de la demeure est-elle cohérente avec son prix et son état ?

    1. Estimez les coûts de la rénovation

    Tentez d’évaluer l’ampleur des travaux à réaliser et estimez (à la hausse) le prix de revient de ces rénovations. Mais outre le budget, estimez le temps que vous voulez dédier à ces rénovations, en comptant que vous choisirez peut-être de les étaler en raison de leur prix. Allez même jusqu’à faire des devis. Tout cela vous évitera sûrement des déconvenues et des frustrations une fois la maison acquise.

    1. Tenez-vous en à votre budget 

    Même si certaines demeures peuvent présenter de formidables potentiels, elles peuvent s’avérer être de véritables plaies financièrement parlant. Même si une maison a un prix d’achat bon marché, rien ne garantit qu’elle ne vous revienne pas plus chère par la suite.

    1. Tenir compte de ce que vous rechercher

    Choisir de rénover une maison est une décision qui doit être mûrement réfléchie, surtout si vous partiez avec l’idée d’acheter une maison pour l’occuper directement. Demandez-vous bien si vous avez la patience, la persévérance et les nerfs d’entreprendre une rénovation en profondeur.

    Faites appel aux primes !

    En Belgique, il existe un grand nombre de primes pour la rénovation, la construction et même l’achat d’une habitation. Cependant, en fonction de la région, de la province et la commune où vous habitez vous ne pourrez pas prétendre aux mêmes primes et aides.

    Avant de commencer un projet, il vaut donc toujours mieux vous renseigner en ligne sur quelles sont les primes dont vous pouvez bénéficier.

    Pour la Flandre :

    Pour la Wallonie :

    Pour la région Bruxelles-Capitale :

    Pour déterminer le montant des primes auquel vous avez droit, vous devrez dans la majorité des cas d’abord connaître le montant de vos revenus imposables. En effet, en fonction de votre salaire, la prime sera plus ou moins élevée. Ainsi plus votre salaire est limité, plus le montant de la prime sera élevé.

    Si vous désirez toujours d’autres informations, n’hésitez pas à consulter nos autres articles sur le sujet !