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  • Cloison de séparation : 5 solutions élégantes !

    Comment diviser des pièces sans pour autant s’engager dans de lourdes transformations ? Pour faire facile, rapide, efficace et pas (trop) cher, vous pouvez évidemment opter pour une cloison de séparation. En la matière, sachez que les possibilités sont infinies : bois, verre ou même mobilier, tout dépend de vos goûts et de vos envies !

    Bois pour un aspect naturel

    Si vous désirez opter pour un aspect naturel, le bois est naturellement tout indiqué. Il se mariera idéalement avec un intérieur épuré ou scandinave. Pour limiter la perte en lumière naturelle, vous pouvez choisir des lattes en bois.

    Le bois est un excellent isolant acoustique et permet aux grandes pièces de sonner moins creux. Enfin, n’oubliez pas de traiter votre bois avec de la cire d’abeille pour éviter tout problème d’humidité.

    Une transparence totale

    Vous voulez créer des espaces différents sans perdre en sensation d’espace ? Dans ce cas, les parois en verre sont parfaitement indiquées. Pour un aspect plus branché, vous pouvez toujours opter pour un cadre en aluminium. Les parois vitrées s’adaptent idéalement aux maisons un peu plus petites, car elles préservent la luminosité et la sensation d’espace tout en divisant les espaces.

    Une cloison mobile

    Si vous souhaitez régulièrement réorganiser vos pièces en fonction de vos besoins, la cloison mobile est faite pour vous. Il existe même des modèles sur roulettes ! Ces cloisons mobiles sont disponibles dans un large éventail de matériaux et sont toutes indiquées pour un bureau temporaire.

    Placard mobile

    Il fallait évidemment y penser : pourquoi pas une armoire haute en guise de solution de rangement qui fait office de cloison ?

    Une cloison… verte ?

    Les cloisons vertes ont le vent en poupe depuis quelques années. Les grandes plantes peuvent jouer ce rôle, mais il est tout aussi facile de mettre une armoire ouverte et de la remplir de plantes plus petites. Si vous vivez dans un grand espace, pourquoi ne pas envisager un arbre ? En outre, les plantes peuvent aussi parfaitement être utilisées en terrasse pour créer une certaine intimité.

  • Du béton chez vous ? 5 avantages

    Souvent perçu comme froid et désagréable, le béton, avec ses formes et ses textures, peut aujourd’hui se montrer vraiment chaleureux ! En effet, le béton offre de nombreuses possibilités et avantages. On vous en cite quelques-uns !

    L’accord parfait avec votre éclairage

    Si vous attachez de l’importance à un éclairage sophistiqué, le béton est un partenaire idéal. En effet, un éclairage indirect permet de jouer avec les lignes et les formes du béton, ce qui donne une ambiance unique.

    Extrêmement résistant

    Le gros avantage du béton, c’est sa résistance aux coups, aux taches et autres désagréments. En outre, les nuances de gris rendent les accidents et autres aléas de la vie moins visibles.

    Brut !

    Le béton est un matériau très brut qui se combine parfaitement avec des matériaux plus doux comme les tapis, les rideaux ou les canapés en tissu. Mais le béton est également parfait en combinaison avec le bois.

    Excellente isolation

    Le béton est un excellent isolant acoustique et thermique. La température sera donc plus stable et votre intérieur sera moins sujet aux échos.

    Couleurs !

    Beaucoup de gens associent le béton au gris, mais sachez que d’autres couleurs sont possibles. Pour ce faire, il faut partir d’un béton blanc auquel vous ajoutez un pigment.

  • Gestion locative : quels sont les frais ?

    La mise en location d’un bien génère, bien sûr, des revenus. Mais aussi un certain nombre d’obligations et… de frais ! Comment, dès lors, optimiser la rentabilité de son investissement ?

    La perspective de jouir de revenus réguliers, par l’intermédiaire de loyers, peut bien sûr se montrer très alléchante pour les (candidats) propriétaires envisageant de mettre des biens en location. Mais il ne faut pas oublier que la gestion d’un portefeuille immobilier nécessite une organisation rigoureuse. Et qu’elle engendre aussi des frais qui doivent être pris en compte dans le calcul de la rentabilité d’un investissement.

    Frais variables

    Plusieurs solutions, plus ou moins coûteuses, existent en effet pour aider les propriétaires dans leurs tâches de gestion locative. La sous-traitance totale à un gestionnaire immobilier est une bonne solution, mais est la plus couteuse. Ce dernier se charge de l’ensemble des démarches depuis la recherche d’un locataire jusqu’à l’état des lieux de sortie en passant par le suivi régulier des loyers. Mais dans ce cas, les honoraires réclamés peuvent atteindre 10 % du montant du loyer, voire plus si l’on souhaite jouir de services annexes supplémentaires.

    Logiciel de gestion

    Profiter des solutions qu’offre le numérique aujourd’hui se profile dès lors comme une alternative intéressante et moins coûteuse à la gestion locative via un agent immobilier. Opter pour un logiciel de gestion locative permet en effet d’automatiser de nombreuses tâches et de simplifier la gestion des biens loués, mais tout en imposant de s’acquitter d’un tarif bien moins coûteux.

    « Saas » ou « On premise »

    Dans cette catégorie de logiciels de gestion, on trouve également une grande diversité d’offre. Les logiciels dits « Saas » (pour « Software as a service ») sont peu contraignants (accessibles en ligne) et peu coûteux (généralement entre 1,5 et 9,5 € par bien). Ils sont, de plus, généralement très appréciés par les propriétaires car ils offrent des interfaces ludiques et intuitives. Les logiciels dits « On premise » nécessitent quant à eux l’achat d’une licence pour être utilisés en local sur un ordinateur. Leur coût est alors généralement bien plus important et leur fonctionnement également souvent plus complexe (jusqu’à nécessiter une formation pour être utilisée). Enfin, n’oublions pas la possibilité d’opter pour un logiciel de gestion gratuit. Mais ces derniers offrent généralement des fonctionnalités assez limitées. Mieux vaut donc s’orienter vers un logiciel complet proposé à un tarif abordable, comme Smovin par exemple, afin d’optimiser efficacement le rendement de son parc immobilier.

  • Chambre à coucher : le tapis est-il vraiment une bonne idée ?

    Réchauffant tant l’atmosphère que… vos pieds, le tapis s’invite à nouveau un peu partout, à commencer par la chambre à coucher. Est-ce réellement une bonne idée ?

    carpet bedroom
    Francesca Tosolini

    Le tapis a un gros avantage, à savoir son aspect insonorisant : si vous vivez en appartement, vos voisins du dessous vous diront certainement merci ! Si vous décidez de recouvrir tout le plancher d’une moquette, sachez qu’aujourd’hui, quasiment tout est possible en matière de texture, de couleur ou de motif.

    Bon à savoir

    • Si vous avez des animaux domestiques, la moquette ne sera pas votre meilleure alliée.
    • Un tapis s’use un peu plus vite qu’un sol dur. Dans une chambre à coucher où les passages sont (en principe) moins réguliers, cela ne devrait toutefois pas trop vous affecter ;
    • Les tapis sont plus sensibles aux taches ;
    • L’aspirateur devra être passé un peu plus souvent.

    Les types de moquette les plus populaires

    Les tapis sont régulièrement en polyamide, soit composés de fils solides et élastiques qui sont faciles à nettoyer. Les tapis en laine sont également courants : ce matériau naturel est plus cher, mais se veut durable et facile à nettoyer. Il existe également des moquettes en polyester et en polypropylène. Nettement moins onéreux, ces matériaux sont bien moins résistants.

    Combinaison avec le chauffage par le sol

    Dans la plupart des cas, le tapis et le chauffage par le sol vont parfaitement de pair.

    Qu’en est-il de la maintenance ?

    C’est connu, les tapis attirent la poussière. Il est donc indispensable d’aérer quotidiennement et de passer régulièrement l’aspirateur. En cas de tache, humidifiez-la le plus rapidement possible avec de l’eau tiède et séchez-la avec un chiffon propre. Si l’eau n’est pas suffisante, essayez du vinaigre de nettoyage. Les taches les plus tenaces ne peuvent être éliminées qu’en passant votre tapis à la vapeur.

     

  • Plafond : 3 choses essentielles à savoir

    Il nous domine, est constamment au-dessus de nos têtes et pourtant, personne n’y prête vraiment attention… Pourtant, un plafond peut changer votre intérieur ! Nous y apportons ici un regard différent.

    1. Votre plafond contribue à créer l’ambiance

    Selon la hauteur à laquelle il se situe, un plafond donne à une pièce une impression d’étroitesse ou d’espace. Si vous pouvez choisir, optez pour un plafond d’au moins 260 cm de hauteur. Sachez qu’il existe également certaines hauteurs minimales que vous devez respecter.

    Si votre plafond est bas, vous pouvez améliorer la sensation d’espace, via par exemple des rideaux qui s’étendent jusqu’au sol. Dans ce cas-là, mieux vaut peindre son plafond d’une couleur claire et utiliser une lumière indirecte pour détourner l’attention du plafond.

    Différentes hauteurs de plafond

    Sachez que vous pouvez définir différents espaces en jouant uniquement avec la hauteur de votre plafond. Par exemple, vous pouvez opter pour un plafond plus bas dans le salon et plus haut dans la salle à manger.

    Finition soignée

    Si les plafonds sont généralement enduits de plâtre, il existe diverses alternatives. On peut opter pour une finition industrielle avec structure apparente, voire pour une toile tendue qui offre de nombreuses possibilités en matière de finitions.

    2. Les possibilités techniques

    Tuyaux, câbles, luminaires, ventilation, détecteurs de fumée, capteurs : votre plafond peut supporter beaucoup de choses. Mieux vaut en tenir compte lors de la conception.

    Si tout est possible dans un bâtiment neuf, dans une maison existante, les contraintes sont forcément plus strictes. Créer un faux plafond, si vous en avez l’espace, permet d’intégrer les gaines de ventilation, les haut-parleurs et les spots, voire l’isolant. Notez que cela vous fait rapidement perdre quelque 20 cm de hauteur.

    3. Davantage de lumière naturelle via votre plafond

    Vous voulez visuellement agrandir votre maison ? Laisser la lumière du jour inonder votre maison via votre plafond. Il existe plusieurs options:

    Puit de lumière

    Il existe de nombreux puits de lumière mais ces derniers sont surtout indiqués aux toitures plates.

    Conduit de lumière

    Ici, vous combinez un puit de lumière sur le toit, un tube qui conduit la lumière à l’intérieur et une dalle de plafond qui assure la distribution de la lumière à l’intérieur.

    Fenêtre de toit

    Un classique, parfaitement adapté aux toits en pente, même si les toitures plates peuvent également en profiter.

  • Vérifier les comptes du syndic : notre avocat vous dit tout !

    En tant que propriétaire d’un appartement, vous pouvez parfaitement vérifier les comptes du syndic ou consulter les documents importants de la copropriété. 

    Jan Jakub Nanista

    Droit légal

    En tant que copropriétaire individuel, vous avez le droit d’inspecter, dans certaines limites, le syndic. En effet, la loi stipule que le syndic doit permettre aux copropriétaires de prendre connaissance de tous les documents ou données non privés concernant la copropriété, selon toutes les modalités prévues par le règlement intérieur ou par l’assemblée générale.

    Comment faire ?

    Pour savoir comment consulter ces documents, il faut regarder ce qui figure dans le règlement intérieur ou ce qui a été décidé par l’assemblée générale des copropriétaires. Par exemple, le règlement peut exiger un rendez-vous préalable avec le syndic. Il peut aussi préciser des heures spécifiques où les copies peuvent être obtenues moyennant une redevance.  Il peut aussi arriver, par exemple, que le syndic mette ces documents sur son site web.

    Vous voyez des erreurs ?

    Si vous trouvez que le syndic ne fait pas ou n’a pas fait son travail correctement, il convient d’en parler à l’assemblée générale des copropriétaires.  L’assemblée peut également décider de tenir le syndic pour responsable et de nommer un nouveau syndic.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Spots d’éclairages : où les placer ? Combien vous en faut-il ?

    L’éclairage est un élément crucial dans une maison. Il apporte en effet non seulement du confort, mais également une certaine ambiance. Pour ne pas faire d’erreurs, de nombreux décorateurs vous conseilleront, à raison, d’intégrer des spots dans le plafond. Mais combien en faut-il, où les placer et quels sont les modèles qu’il faut choisir ?

    Steven Ungermann

    Les spots constituent une excellente base pour votre éclairage. Ils attirent peu l’attention mais fournissent suffisamment de lumière pour éclairer toute la pièce quand vous le souhaitez. Il est préférable d’opter pour des spots équipés d’un potentiomètre, afin de pouvoir doser l’intensité de la lumière. Souvent, un seul bouton suffit pour commander les spots, mais vous pouvez aussi opter pour des circuits séparés. Choisissez également des spots que vous pouvez pivoter ou incliner, afin d’éclairer exactement ce que vous désirez. Cela vous permettra en outre de mettre en évidence certaines zones spécifiques.

    Qu’est-ce qu’un bon éclairage ?

    Il y a même une recommandation de l’Union européenne à ce sujet. Ils recommandent 300 à 500 lux (puissance lumineuse par m2) pour les zones intérieures. Comprenez qu’il faut en moyenne un projecteur pour 3 m2. Réfléchissez à l’avance au positionnement, aux points de connexion et à l’endroit où placer les interrupteurs. Établissez donc un plan d’éclairage avant de placer vos meubles ! Vos spots doivent correspondre à l’endroit où vous allez placer vos meubles ou à vos tableaux… Une fois que vous avez prévu les projecteurs dans votre plan d’éclairage, vous pouvez facilement déterminer l’emplacement des autres éclairages (d’ambiance).

    Une solution pour chaque style de vie

    Avec les spots encastrés, vous optez pour un éclairage de base plutôt discret, ce qui est parfait pour un style intérieur épuré. Vous pouvez également opter pour des spots montés sur des luminaires. Un choix qui s’adapte mieux à certains styles.

    Aujourd’hui, presque tous les spots sont équipés d’un éclairage LED, plus économique et plus durable. En outre, ce type d’éclairage offre de nombreuses possibilités en termes de gradation et même de réglage des couleurs.

    Au moment de choisir vos spots, faites également attention à la température de la lumière. Le Kelvin détermine la chaleur de la lumière et donc, l’ambiance… Plus la valeur K est faible, plus la couleur est chaude.

     

  • Faire construire : ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans l’aventure

    Les motivations incitant à la construction peuvent être nombreuses : envie de partir d’une page blanche, de profiter d’une maison sur-mesure, de jouir d’une isolation au meilleur niveau… Que faut-il savoir avant de se lancer dans cette grande aventure ? Quelles sont les contraintes ? Quel budget faut-il envisager ? Nous avons enquêté…

    home construction

    Élaborer un plan d’action

    Vous avez décidé de construire ! Super ! Mais par quoi commencer ? Un chantier pareil peut parfois sembler insurmontable. La première étape est tout d’abord de définir le budget que vous destinez à la construction de votre bien. Pensez également à prévoir une marge de manœuvre suffisante, car peu de projets arrivent à termes sans avoir dépassé (lisez « explosé ») le budget initial prévu. Sachez qu’actuellement le prix moyen pour la construction d’une maison est de 1000 à 1800€/m2, un budget variant selon les matériaux, l’emplacement, le mode de construction, les finitions intérieures, la taille de la maison, le type de maison et bien sûr, l’architecte. Autant de paramètres que vous devrez passer en revue avant de commencer le projet.

    Ensuite, et on ne le répètera jamais assez, renseignez-vous ! D’année en année, les normes et les réglementations changent. Qui plus est, ce qui est vrai dans une région, ne l’est pas forcément dans l’autre !

    Pour finir, prenez contact avec plusieurs professionnels du secteur (architectes, entrepreneurs, ingénieurs en stabilité, pour ne citer qu’eux.) et n’hésitez pas à demander plusieurs avis : vous éviterez les déconvenues et parfois certains frais supplémentaires.

    Quelles sont les normes à respecter – différences entre régions

    Wallonie 

    Depuis 2021, tous les nouveaux bâtiments doivent répondre à la norme QZEN (Quasi Zero Energie) ou NZEB ( Nearly Zero Energy). En clair, l’isolation du bâtiment doit répondre à des règles très strictes.

    Ensuite, la Wallonie a également rehaussé ses exigences pour tout ce qui concerne les systèmes de chauffage et d’eau chaude sanitaire, les systèmes de ventilation et de climatisation. Bien que ces nouvelles exigences s’appliquent davantage aux anciens bâtiments, il n’en demeure pas moins que vous devrez en tenir compte au moment de construire votre habitation. De nouvelles exigences verront également le jour, notamment en ce qui concerne la production d’électricité.

    Depuis 2021 également, la région Wallonne a instauré de nouvelles exigences en termes d’électromobilité. Entendez par là que, dans certains cas, une nouvelle habitation devra prévoir des infrastructures de raccordement pour la recharge des voitures électriques.

    Dernier point, mais pas des moindre, pour chaque bâtiment neuf ou assimilé, vous devrez effectuer une procédure PEB avec un responsable.

    Flandre

    Si vous comptez construire une habitation en Flandre sachez que vous devrez tout d’abord obtenir le certificat EPB (« Energie prestatie en binnenklimaat »). Cette nouvelle réglementation édicte les exigences générales de performance énergétique ainsi que celles du climat intérieur.

    Ensuite, tout comme dans le reste de la Belgique, il vous sera imposé de construire selon le standard BEN (équivalent de QZEN en Wallonie). Cela voudra donc dire que votre maison devra être très peu gourmande en énergie et/ou être alimentée par des source d’énergies renouvelables.

    Sachez également qu’à partir de 2023, un système de chauffage hybride sera obligatoire dans toutes les constructions neuves. Cela signifie que vous devrez miser sur la combinaison d’une chaudière gaz à condensation et d’une pompe à chaleur électrique. Il s’agit là d’un investissement important, mais qui sera sans nul doute vite amorti à la vitesse à laquelle le prix de l’énergie flambe. En outre, cette combinaison sera rendue obligatoire dans toutes les habitations flamande dès 2023.

    Bruxelles

    Comme vous l’aurez compris, à Bruxelles comme ailleurs, le respect des normes PEB est d’application. Ainsi dès la conception de votre projet, l’isolation sera au cœur des débats. Bon à savoir que la ville a pour objectif que l’ensemble de son parc immobilier affiche un indice PEB C d’ici 2050.

    Pour en savoir plus sur ces normes, la région capitale a établi divers services d’aides et de conseils pour les aider dans leurs projets de rénovation ou de construction.

  • Résiliation de bail : voici comment partir plus tôt !

    Si votre propriétaire met fin au bail du bien dans lequel vous avez votre résidence principale, vous ne devez pas nécessairement rester jusqu’à la fin du préavis donné par le propriétaire. En effet, vous pouvez donner un « contre-préavis ». Notre avocat vous explique tout !

    Si votre propriétaire met fin à votre contrat de location, vous devrez probablement chercher un autre bien à louer (ou à vendre). Il se peut que vous puissiez emménager immédiatement dans ce nouveau logement et que vous ne souhaitiez donc pas « prester » tout le préavis que le propriétaire vous a donné. Mais saviez-vous que dans ce genre de cas, la loi vous permet de partir plus tôt ?

    Contre-préavis

    La loi vous permet désormais de donner un « contre-préavis » dans ce genre de cas.  Concrètement, vous pouvez alors résilier le loyer à votre tour (après le préavis donné par votre propriétaire) avec un délai de préavis très court. Cette règle s’applique dans les trois régions.

    Terme

    Si vous voulez donner un contre préavis, vous devez respecter un délai d’un mois. Dans ce cas, vous ne devrez aucune indemnité au propriétaire en tant que locataire parce que vous avez donné votre préavis pendant la première, la deuxième ou la troisième année du bail. En outre, le propriétaire reste tenu de continuer à respecter le motif de sa résiliation (comme une rénovation, par exemple), faute de quoi il vous devra une indemnité.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Passage à l’heure d’hiver : fait-on vraiment des économies d’énergie ?

    Dans la nuit du 29 au 30 octobre, nous sommes passés à l’heure d’hiver. Si, initialement, le principe du changement d’heure avait été initié pour réaliser des économies d’énergie, certains affirment aujourd’hui que reculer sa montre d’une heure ne change plus rien à notre consommation d’électricité. Mais qu’en est-il au juste ?

    Steve Johnson

    Le passage à l’heure d’hiver signifie qu’à 3h du matin, les aiguilles reculent d’une heure pour marquer alors 2h. Avec ces 60 minutes supplémentaires, la nuit se voit prolongée. A contrario, elle se voit écourtée d’une heure lors du retour à l’heure d’été, qui se fait au mois de mars. Un phénomène qui nous paraît aujourd’hui habituel alors que dans les faits il n’existe que depuis une quarantaine d’années en Europe. C’est en 1973, à l’occasion du choc pétrolier, que l’heure d’été a été instaurée (l’heure d’hiver étant considérée comme l’heure standard). Elle devait permettre à la population de faire des économies d’énergie en limitant l’utilisation de l’éclairage artificiel.

    À l’époque, on se dit qu’en décalant ainsi la journée, on profitera au maximum de la luminosité naturelle. En effet, en avançant les horloges d’une heure en été, le soleil se couche du coup une heure plus tard, ce qui limite l’utilisation de la lumière artificielle. La logique est la même pour le retour à l’heure d’hiver. En reculant d’une heure, le soleil se lève alors plus tôt, ce qui cette fois limite l’utilisation de l’électricité en matinée.

    Cette habitude a-t-elle encore du sens ?

    Durant plusieurs décennies, le changement d’heure a permis de faire des économies d’énergie très appréciables. Il faut dire que jusqu’il y a peu, l’éclairage public comme privé se composait essentiellement de lampes à incandescence, très gourmandes en énergie. Mais depuis quelques années la donne a changé, avec l’arrivée des ampoules LED. Leur faible consommation ne permet plus d’épargner une grosse différence de consommation entre les heures d’hiver et d’été. S’ajoutent à celà des électroménagers eux aussi de plus en plus économiques.

    Autant de paramètres qui impliquent que les avantages d’un passage à l’heure d’été ou d’hiver ne sont plus pertinents. C’est d’ailleurs l’observation faite par l’exécutif européen : dans un rapport publié en 2017, la Commission déclarait que le gain d’énergie dû au changement d’heure ne représentait plus que 0,5 % à 2,5 % de la consommation totale, ce qui est assez marginal.