Lorsque vous achetez ou vendez un bien immobilier, un compromis (ou promesse d’achat) est généralement rédigé en premier lieu, suivi d’un acte notarié. Pourquoi est-il préférable de s’assurer que leur contenu ne diffère pas ?
Gabrielle Henderson
La « valeur » des documents
Contrairement à une idée reçue, un compromis n’a pas moins de valeur qu’un acte notarié. Il ne s’agit pas non plus d’un document provisoire qui sera remplacé ultérieurement par l’acte qui sera établi. Les deux documents ont la même valeur.
Des différences ? Et alors ?
Si certains détails du compromis ne sont pas repris dans l’acte notarié, vous pouvez généralement considérer qu’ils sont toujours d’application, à moins que l’autre partie ne puisse démontrer qu’ils sont actuellement caducs. Il en va de même pour les accords qui ne figurent pas dans le compromis mais dans l’acte notarié. Ceux-ci s’appliquent également.
C’est plus difficile si le compromis et l’acte notarié sont mutuellement contradictoires. Si les accords ne précisent pas lequel des deux a la priorité, cela peut entraîner des incertitudes. Il est alors nécessaire de déterminer quelles étaient les intentions des parties.
Comment éviter cela ?
Il est préférable d’éviter de telles discussions. Mieux vaut demander au même notaire de rédiger l’acte et le compromis. A tout le moins, demandez au notaire de respecter les dispositions du compromis dans son acte. Enfin, lisez attentivement le projet d’acte notarié qui vous est envoyé.
Oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a des plantes qui peuvent totalement se passer de lumière. Ce qui les rend idéales pour agrémenter vos pièces les plus sombres. Nous en avons retenu cinq.
C’est un sujet qu’on évoque régulièrement sur Immovlan.be : les plantes d’intérieur sont des accessoires qui contribuent à ajouter de la vie dans n’importe quel décor. En outre, beaucoup d’entre elles ont la capacité d’assainir l’air de nos maisons en filtrant la poussière et les autres polluants invisibles, néfastes pour notre santé. Mais que faire lorsqu’on dispose de pièces peu lumineuses, qui ne disposent pas d’un ensoleillement naturel ?
Eh bien sachez que si la majorité des plantes tropicales ont besoin d’eau et de lumière pour croître ou plus simplement pour vivre, d’autres sont à même de se passer de lumière. Pour certaines plantes vertes, les rayons du soleil peuvent même être néfastes. On ne peut donc que vous conseiller de toujours bien vous informer des besoins d’une plante auprès d’un spécialiste avant d’en faire l’acquisition.
Nous avons sélectionné pour vous 5 végétaux qui seront tout à fait à même de vivre dans des pièces privées de soleil.
Aglaonème
C’est le cas de l’Aglaonème, une espèce qui comprend pas moins de soixante variétés. Originaire des forêts de Thaïlande, de Malaisie et d’Indonésie, elle se plaît dans un environnement humide et sombre. Elle est même capable de vivre dans l’obscurité ! Par contre, elle n’aime pas trop le froid, mieux vaut donc l’installer dans une pièce tempérée mais loin d’un radiateur.
Deuxième option : le Bromelia. Elle aussi d’origine tropicale, cette plante n’exige que peu de lumière. Colorée, elle est particulièrement facile à entretenir, ne nécessitant que très peu de soin. De quoi donner du peps à un coin sombre, grâce aux jolis pétales rouges ou orangés qui la caractérisent.
Troisième possibilité : la célèbre Langue de belle-mère ou Sanseviera en latin. Ce grand classique en plantes d’intérieur est plus qu’une valeur sûre, ce n’est pas pour rien qu’on vous en parle régulièrement. En effet, si elle supporte parfaitement la lumière, elle est aussi à même de se contenter d’un milieu sombre. Et, ici aussi, il s’agit d’une plante très résistante qui ne nécessite quasiment aucun soin. Dépolluante, elle peut tout à fait être installée dans un bureau voire une chambre à coucher où elle fera merveille !
Nous avons également un petit faible pour la Tradescantia Zebrina qui se caractérise par un feuillage légèrement zébré. Peu exigeante en lumière et en entretien, elle sera heureuse au sein d’un intérieur sombre, même loin d’une fenêtre. Elle ne vous décevra pas car, une à deux fois par ans, elle vous comblera avec son feuillage rose et vert, ponctué de fleurs blanches et roses. Veillez juste à ne pas trop l’arroser afin de préserver ses racines de tout pourrissement.
Enfin, autre favorit à entrer dans ce top 5 : le Ficus pumila. Il s’agit ici d’une plante grimpante très résistante, ponctuée d’un feuillage dense et délicat qui a l’avantage de retomber avec élégance. Elle est aussi dépolluante. Par contre, elle n’aime ni le soleil direct, ni les fortes chaleurs. Elle sera donc tout à son aise dans une salle de bain ou une cuisine avec un faible ensoleillement.
Si vous achetez un appartement sur plan, l’acte d’achat peut stipuler des frais que vous pouvez réclamer si l’appartement n’est pas prêt dans les temps. Mais savez-vous que vous pouvez parfois demander un montant plus élevé que celui qui est stipulé dans le contrat ?
Loi Breyne
Si vous achetez un appartement sur plan, la loi « Breyne » est généralement d’application. Cette loi oblige le promoteur à insérer toute une série de clauses dans l’acte notarié. Le contrat doit notamment contenir une clause indiquant la date à laquelle l’appartement sera prêt et la compensation à laquelle vous avez droit s’il ne l’est pas.
Il y a un minimum !
La loi Breyne précise d’ailleurs le montant minimum de cette indemnité en cas de retard. Cette indemnité doit être au moins égale au loyer que vous paierez pour un bien similaire à celui que vous avez acheté. S’il stipule, par exemple, que vous avez droit à une indemnité de 25 euros par jour et que le loyer mensuel de l’appartement est de 1.000 euros, vous pouvez demander plus que ce qui est indiqué dans le contrat !
Si vous constatez que le promoteur ne respecte pas le délai convenu, envoyez-lui une lettre recommandée et réclamez l’indemnité de retard. Sachez simplement qu’il faut parfois déterminer s’il y a ou non un retard.
Et si la loi Breyne ne s’applique pas ?
Si la loi Breyne n’est pas d’application, le contrat ne doit pas comporter de clause obligatoire concernant la date limite à laquelle l’appartement doit être prêt. L’entrepreneur/promoteur doit, s’il n’y a pas d’autre accord, terminer l’appartement dans un délai raisonnable. Vous pouvez demander une indemnisation pour les dommages réels (que vous devrez prouver) causés par le retard.
L’hiver étant à nos portes, il est temps d’effectuer une série de tâches afin de préparer vos plantations à passer les mois les plus froids, tout en donnant un petit coup de neuf à votre balcon.
L’automne est la saison propice pour effectuer une série de tâches sur nos balcons et terrasses. C’est notamment le moment de couper les fleurs et plantes qui sont arrivées en fin de floraison et de croissance, tout en se débarrassant des mauvaises herbes qui ont poussé ci et là. Profitez-en pour retirer le vieux terreau présent dans les jardinières et les pots, ainsi que les plantes vivaces qui s’y trouvent. Nettoyez tous ces contenants à l’aide d’une brosse et d’eau chaude savonneuse, rincez puis laissez sécher. Remplacez le terreau par du neuf, disposez-y les plantes qui s’y trouvaient et mettez les plus fragiles à l’abri du froid.
Au-delà de ces tâches préparatoires, vous pouvez aussi en profiter pour créer un décor automnal sur votre balcon. En effet, certaines plantes et fleurs supportent tout à fait les conditions qui prédominent en automne. C’est le cas des pensées, des bruyères d’hiver, des choux d’ornement, des chrysanthèmes et de toute une série de graminées. Toutes ces plantes ayant tendance à pousser plus lentement, n’hésitez pas à les serrer les unes contre les autres dans vos jardinières en n’oubliant pas de bien veiller à drainer le fond à l’aide de billes d’argile ou de gravier.
Quid des arbustes ?
Pour ce qui est des plantes plus volumineuses comme les arbustes, il faut ici veiller à les tailler tout en les délestant des rameaux morts ou secs. Vu le poids de certains petits arbres, il peut être compliqué de les rempoter à l’aide de terreau neuf. Si c’est le cas, vous pouvez procéder à un surfaçage qui consiste à enlever la terre en surface sur quelques centimètres puis à la remplacer avec du nouveau terreau, plus riche en nutriments et minéraux. Ne fertilisez pas vos plantes durant l’automne et l’hiver, et réduisez les arrosages au strict minimum.
Un mini potager ?
Vous avez équipé votre balcon d’un petit potager en bacs ? Quelle bonne idée ! Il convient pourtant, ici aussi, de prendre soin de tout ce petit monde en couvrant les différentes zones d’une plaque translucide, en verre ou en plexiglas. Les plantes aromatiques notamment apprécieront ! Pour les petits plants, vous pouvez simplement opter pour une cloche maraîchère en verre. La chaleur générée par le soleil et l’effet de serre contribueront à aider ces plantes à passer l’automne et l’hiver pour mieux repartir dès le printemps.
Toujours à propos du froid, et plus particulièrement des gelées, mettez les géraniums et les fuchsias à l’abri. Si vous n’avez pas d’endroit où les entreposer, alors placez-les contre un mur, à l’abri de la pluie et des courants d’air. Au plus fort de l’hiver, vous pourrez les recouvrir d’un voile d’hivernage. Faites-en de même avec les plantes grasses, les bougainvilliers ou encore les lauriers roses.
Une buanderie bien aménagée facilite la vie. Surface de pliage généreuse, rangements spacieux placés intelligemment, accessoires de séchage astucieux, voici l’a b c d’une pièce que vous allez adorer fréquenter !
Quels besoins ?
Avant toute chose, il convient de définir les besoins et habitudes du ménage. En effet, si on a tendance à plier le linge devant la télé ou à déposer des piles de vêtements propres sur la table de la cuisine, inutile de prévoir une surface de pliage dans la buanderie, vous ne l’utiliserez pas !
On définit ensuite la vocation des différents espaces de la buanderie ainsi que les éléments dont on aura besoin : électroménagers, évier, bacs de rangement pour les produits lessiviels, paniers pour le linge, espace de séchage à l’air libre, ce ne sont pas les possibilités qui manquent !
Quel emplacement ?
Pour limiter autant que possible les déplacements et l’encombrement des autres pièces de la maison, on recommande d’aménager la buanderie le plus près possible du centre de la maison. C’est là la clé d’une accessibilité optimale. En effet, plus la pièce est centrale, plus il sera facile de rassembler et d’assurer le lavage et le séchage du linge de la famille. Et si le bruit des machines venait à gêner, il suffit d’améliorer l’isolation de la pièce à l’aide de bandes isolantes ou de panneaux insonorisants.
Pensez à l’ergonomie !
Pour que la circulation soit optimale au sein de la pièce, n’oubliez pas de libérer de l’espace. Vous devez ainsi pouvoir sortir de la pièce avec un panier rempli de linge dans les bras. Le champ d’ouverture de chaque porte doit donc être laissé libre. Si vous disposez de suffisamment de place, prévoir une zone de pliage et de repassage est un must. Placez celle-ci à la bonne hauteur, de façon à pouvoir y poser les mains sans avoir à plier les bras ni à courber le dos.
Une tablette permanente, placée au-dessus des électroménagers est une solution à privilégier. Enfin, optez pour des matériaux sans relief, plus faciles à nettoyer. L’acrylique et le thermoplastique pour les meubles, du carrelage ou du vinyle pour le sol, sont clairement les alternatives les plus indiquées.
Un piédestal bien pratique
Il est possible de surélever le lave-linge et le sèche-linge à une hauteur plus ergonomique grâce à un piédestal dédié. Celui-ci peut être pourvu d’un tiroir pour ranger, par exemple, vos différents produits. Vendus séparément auprès des distributeurs d’électroménagers, ce système facilite grandement le chargement et le déchargement des vêtements, tout en offrant un espace de rangement supplémentaire.
Enfin, ne négligez pas l’éclairage de la pièce ainsi que sa ventilation, surtout si vous comptez y faire sécher du linge naturellement. Celui-ci sèchera d’autant plus vite si la pièce est convenablement aérée !
La question fait débat dans le petit monde de la décoration d’intérieur et auprès des cuisinistes. Quelles couleurs sont à éviter dans une cuisine contemporaine ? Voici quelques éléments de réponse !
Vincent Erhart
Si bon nombre de teintes font l’unanimité pour un séjour ou une chambre à coucher, cela ne veut pas dire que celles-ci conviennent pour une cuisine. Cette dernière est en effet une pièce “à part” dans la maison et bien souvent la plus fréquentée. Il est donc impératif que l’on s’y sente bien, que l’on ait envie d’y rester (ne fût-ce que pour cuisiner) et que, pourquoi pas, qu’elle contribue à ouvrir l’appétit. Autant d’exigences qui peuvent être grandement influencées par la couleur que l’on retiendra pour recouvrir ses murs.
Les couleurs à écarter
On vient de le voir, le choix de la couleur des murs de la cuisine peut avoir un certain impact sur les occupants de la pièce. Si une nuance judicieusement choisie peut améliorer l’espace en rendant l’atmosphère plus chaleureuse et vivante, d’autres sont à même de gâcher l’humeur de tout un chacun. C’est un élément à bien garder à l’esprit lorsqu’on décide de craquer pour telle ou telle couleur et ce afin d’éviter les teintes qui vont contribuer à créer une ambiance plus froide et donc moins accueillante.
La pire teinte en la matière est…
Une des pires teintes en la matière est incontestablement le mauve. Difficile à associer à d’autres couleurs, cette couleur osée, dont la nature froide évoque l’inhospitalité, n’est pas du tout adaptée pour une cuisine, surtout si l’on souhaite que cette pièce soit conviviale. Et si vraiment vous ne jurez que par cette teinte, optez alors pour des armoires blanches ou, autre possibilité, combinez des armoires mauves avec des murs blancs. Le vert pomme suit exactement la même logique !
Autre couleur à bannir de votre nuancier : le rouge.
Certes, cette couleur est associée à l’appétit, à la force et à l’énergie. Ce n’est pas pour rien que des enseignes comme Quick, Pizza Hut ou Buffalo Grill l’ont retenue. Par contre, au contraire d’endroits que l’on fréquente ponctuellement, vous devez vous mettre en situation, penser à l’avenir et vous dire que vous devrez affronter cette couleur au quotidien. Le rouge s’avérera vite lassant voire irritant car agressif à l’œil. Bref, rien de bon pour votre bien-être mental ! Mieux vaut donc vous limiter à quelques touches de rouge ci-et-là, par exemple avec quelques accessoires de cuisine chic comme un grille-pain ou une bouilloire.
Quid du jaune, couleur phare des cuisines des années nonante ?
Associée à la lumière et à la gaieté, cette nuance vive à tendance à stimuler la créativité et pourrait donc être un choix idéal pour celles et ceux qui n’ont pas peur des challenges culinaires. Mieux vaut pourtant aussi éviter celle-ci. Pourquoi ? Car le jaune a aussi tendance à augmenter le niveau de stress. En outre, il est considéré comme une couleur fatigante. Dominant dans une pièce de vie très fréquentée, ce ton peut provoquer une sensation de lassitude voire de frustration. En outre, d’un point de vue plus esthétique, cette teinte n’a plus du tout la cote auprès des architectes d’intérieur, car associée au style provençal qui a plus que fait son temps ! Une cuisine jaune paraîtra donc fade et datée.
Et le gris, cette teinte à la mode ?
Enfin, le gris, qui lui aussi a la cote en décoration, n’est pas à recommander dans une cuisine. En effet, il est souvent considéré comme sombre et peu adapté à cette pièce de la maison. Psychologiquement, le gris (et tous les tons ardoise) n’est pas du tout recommandé car il génère une atmosphère peu accueillante voire hostile. La cuisine est un lieu où l’on se regroupe, où toute la famille et les amis peuvent cuisiner, partager des repas ensemble et, in fine, passer un bon moment. Rien de moins recommandé que de passer une soirée dans une pièce lugubre, triste et donc inhospitalière !
Il arrive parfois qu’un propriétaire désire effectuer certains travaux de réparation ou d’embellissement dans un bien qui est pourtant loué. Est-ce permis ? Quid si le locateur s’y oppose ?
Réparation urgente
Si une réparation urgente doit être effectuée dans le bien mis en location et qu’elle ne peut attendre la fin du bail, le locataire ne peut pas interdire au propriétaire d’effectuer cette réparation. Il en va autrement si le propriétaire veut effectuer des travaux de réparation ou d’embellissement qui ne sont pas urgents : le propriétaire ne peut lancer ces travaux que si le locataire est d’accord.
Causer le moins de désagréments possible
Même si le propriétaire doit effectuer des réparations urgentes, il doit les exécuter en causant le moins de désagrément possible au locataire et ce, même si cela entraîne un coût supplémentaire pour le propriétaire (par rapport à une autre méthode d’exécution plus incommode).
Compensation ?
En général, le locataire ne peut pas demander de compensation pour le désagrément subi pendant les travaux. Il en va différemment si les travaux prennent beaucoup de temps (30 ou 40 jours selon la région où se trouve le bien locatif). Si le bien devient inhabitable en raison des travaux, le locataire pourrait également réclamer la résiliation du bail.
Votre voisin place une clôture entre sa parcelle et la vôtre. Hélas, vous la trouvez immonde ! Pouvez-vous y faire quelque-chose ?
Votre voisin respectait-il la loi ?
C’est déjà la première question que vous devez vous poser. Il se peut que votre voisin ait eu besoin d’un permis pour ériger la clôture. S’il n’en a pas, vous ne devez pas accepter cet état des choses ! En outre, il peut arriver, par exemple, que votre voisin place une haie composée de plantes sans respecter la distance légale.
Pas d’infraction légale ?
S’il s’avère que votre voisin a agi correctement et n’a violé aucune règle juridique de base, il devient plus difficile de s’opposer à la clôture. Pour pouvoir faire quoique ce soit, vous devez prouver que la clôture cause des troubles de voisinage excessifs, même si votre voisin n’a pas commis d’acte répréhensible en soi. Gardez à l’esprit que votre opinion subjective sur la clôture (à savoir que vous la trouvez laide) ne joue aucun rôle dans l’évaluation de l’existence ou non d’une nuisance excessive pour le voisinage. Au contraire, vous devrez être en mesure de prouver que la clôture cause une nuisance effective, par exemple visuellement ou parce qu’elle bloque la lumière.
Comment procéder ?
Tout d’abord, contactez votre voisin et essayez de trouver une solution. Si cela échoue, vous pouvez entamer une procédure de conciliation auprès du juge de paix. Si vous pouvez prouver une faute ou une nuisance excessive pour le voisinage, vous pouvez demander que la clôture soit démolie ou démontée. Vous pouvez également demander des dommages et intérêts.
Le locataire doit-il être tenu informé des assemblées générales des copropriétaires qui se tiennent dans l’immeuble ? A-t-il le droit d’être présent à ces réunions ?
Que dit la loi ?
La loi stipule que le syndic doit notifier la date des réunions à toute personne qui occupe l’immeuble en vertu d’un droit personnel ou patrimonial (par exemple un locataire) et ce, même si cette personne n’a pas de droit de vote à l’assemblée générale. Cela doit leur permettre de formuler par écrit des questions ou des observations concernant les parties communes. Ces observations seront alors communiquées lors de la réunion. L’avis sera affiché dans un endroit visible des parties communes du bâtiment.
Présence ?
En tant que locataire, vous n’avez pas le droit d’être présent à l’assemblée générale. Vous ne pouvez pas non plus y voter. La situation est légèrement différente si un copropriétaire de l’immeuble vous demande de le représenter, via une procuration.
Vous n’êtes pas d’accord avec une décision ?
Si, en tant que locataire, vous n’êtes pas d’accord avec une décision prise lors de l’assemblée générale, vous pouvez vous adresser au tribunal. Vous pouvez en effet demander l’annulation ou la modification de toute disposition du règlement intérieur ou de toute décision irrégulière, frauduleuse ou illégale de l’assemblée générale si elle vous cause un préjudice personnel. Vous devez néanmoins introduire votre plainte dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision et au plus tard dans les quatre mois suivant l’assemblée générale.
Les prix de l’énergie restent élevés et vous n’avez pas envie de refroidir votre maison ? Devez-vous fermez vos grilles d’aération, vos évents, voire éteindre votre système de ventilation ?
Ne fermez pas vos grilles de ventilation
Bien que vous puissiez être tenté de fermer vos grilles de ventilation, sachez que c’est une mauvaise idée. Même si elles apportent de l’air frais, elles sont essentielles. En effet, les fermer rendra votre maison plus humide, ce qui vous poussera à relever le thermostat de votre chauffage. Vous risquez donc de provoquer l’effet inverse !
N’éteignez pas votre système
Si vous avez un système de ventilation mécanique, ne l’éteignez pas, même s’il n’y a personne à la maison. Les sources de pollution subsisteront toujours. Les particules de poussière et les microbes circulent toujours dans l’air intérieur, tandis que les matériaux peuvent également dégager des substances nocives. En effet, une bonne ventilation est nécessaire pour faire sortir ces intrus indésirables. De plus, lorsque vous arrêtez votre système de ventilation, vous laissez libre cours aux bactéries et aux champignons. Cela peut également causer des problèmesd’humidité et de santé.
Une ventilation continue est nécessaire
Hiver comme été, une ventilation permanente est nécessaire. Sachez que l’air intérieur est en fait plus pollué que l’air extérieur. Le simple fait de rend l’air fortement pollué. Plus votre isolation est bonne, moins la qualité de l’air est bonne. Souvent, dans une maison bien isolée, il faut environ 10 heures pour renouveler l’air. Une raison de plus pour ventiler en permanence et maintenir la qualité de l’air dans la maison.