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  • Pouvez-vous contacter les héritiers de votre locataire pour des arriérés de loyer ?

    Un ancien locataire doit encore payer de nombreux loyers. Mais que se passe-t-il s’il décède ? Pouvez-vous approcher ses héritiers ?

    Il arrive parfois qu’un locataire sortant doive encore vous payer une grosse somme (arriérés de loyer, dommages et intérêts, indemnités de résiliation…). En cas de décès de ce locataire, vous ne pourrez bien sûr plus vous adresser à lui. Mais vers qui vous tourner ?

    Il y a des héritiers

    Si le locataire a des héritiers qui ont accepté son héritage, vous pouvez frapper à leur porte. Vous pouvez alors leur demander de vous verser les montants dus. Si les héritiers ont simplement accepté l’héritage, vous pouvez même leur demander de « payer » sur leurs propres fonds si ce qu’ils reçoivent en héritage n’est pas suffisant pour payer votre créance.

    Héritage accepté sous « bénéfice d’inventaire »

    Il se peut également que les héritiers aient accepté l’héritage « sous bénéfice d’inventaire ». Si tel est le cas, l’obligation de l’héritier ne va pas au-delà de ce qu’il retire de l’héritage. Si ce dernier n’est pas suffisant pour tout rembourser, l’héritier ne devra pas piocher sur ses fonds propres.

    Héritage refusé

    Si les héritiers refusent l’héritage (ou s’il n’y a pas d’héritiers), il s’agit d’un héritage dit non surveillé. Vous pouvez alors vous adresser au tribunal pour qu’un administrateur soit désigné à ce sujet. Vous pouvez alors faire valoir votre créance. Si la vente des biens de cet ancien locataire permet de dégager une somme suffisante, celle-ci peut être utilisée pour régler votre demande.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

     

  • Voici les alternatives aux panneaux solaires pour produire de l’énergie

    Certes, les panneaux solaires représentent l’équipement le plus courant pour produire de l’électricité à l’aide de l’énergie solaire. Mais ce n’est pas la seule solution en la matière !

    Aussi répandus et populaires soient-ils, les panneaux solaires disposent d’un rendement faible en comparaison à leur coût. À juste titre, de nombreuses personnes se mettent en quête de solutions alternatives, à la fois plus efficaces et moins onéreuses.

    Deux techniques, deux usages

    Actuellement, deux types de panneaux solaires coexistent sur le marché : les photovoltaïques et les thermiques. Les premiers permettent de produire de l’électricité tandis que les seconds utilisent l’énergie solaire pour produire de l’eau chaude, soit à vocation sanitaire, soit pour alimenter un système de chauffage. Mais dans un cas comme dans l’autre, il existe des alternatives.

    Pour produire de l’électricité

    Les éoliennes

    Celles-ci se servent de la force du vent pour mettre un générateur en mouvement et produire de l’électricité qui sera ensuite accumulée dans des batteries ou directement injectée dans le réseau local. Pour pouvoir être efficaces et rentables, elles nécessitent cependant d’être installées sur un site régulièrement soumis à l’action du vent. Une taille minimum est aussi requise, ce qui les rend quasiment inexploitables à titre privé.

    Les générateurs hydroélectriques

    Relativement récents (même si cette technique peut être qualifiée d’ancestrale), les générateurs hydroélectriques domestiques utilisent la force d’un courant d’eau pour produire de l’électricité. Un système qui a été miniaturisé et qui se révèle particulièrement efficace mais qui exige néanmoins de vivre à proximité d’un cours d’eau pour pouvoir fonctionner.

    Pour produire de l’eau chaude

    Pour se chauffer à la maison, il existe également plusieurs solutions alternatives aux panneaux solaires, à présent éprouvées et fiables :

    Les poêles hydro

    Le poêle hydro (également appelé poêle chaudière) est un véritable appareil de chauffage central. Il est raccordé à votre circuit de chauffage et intègre un échangeur de chaleur. L’eau de votre circuit de chauffage passe au cœur de ce dernier et se réchauffe avant de repartir dans votre circuit. Il permet ainsi d’alimenter des radiateurs à eau, un plancher chauffant, un mur chauffant ou encore un ballon d’eau sanitaire. Le poêle hydro peut être alimenté à l’aide de bois, de pellets ou des deux.

    Les puits climatiques

    Aussi connu sous le nom de puits romain ou encore d’échangeur air-sol, le puits climatique est un système passif de géothermie. Pratiquement, il fait circuler de l’air venant de l’extérieur dans des canalisations enterrées dans le sol à une profondeur où la température ne varie pas. Cet air sera ensuite utilisé pour chauffer un logement en hiver ou le refroidir en été. À la belle saison, les canalisations vont capter les frigories contenues dans l’air tandis qu’en hiver, ce seront les calories qui sont captées. Une inertie thermique qui va permettre au puits climatique de produire de la chaleur mais aussi du froid.

    Les pompes à chaleur

    Une pompe à chaleur puise jusqu’à 80 % de son énergie dans son environnement immédiat, qu’il s’agisse de l’air, du sol ou encore de l’eau. Il s’agit donc d’une énergie renouvelable et gratuite. Idéalement, elle doit être combinée avec des appareils de chauffage à basse température, comme un chauffage par le sol. On privilégiera donc ce système dans le cas d’une nouvelle construction ou d’une rénovation globale. Il existe différents systèmes de pompes à chaleur qui ont chacun leurs propres avantages et leurs prix : les systèmes aérothermiques et les systèmes géothermiques. Cette dernière technologie est plus efficace que l’aérothermie, mais son installation nécessite plus de travaux et coûte donc plus cher. Mieux vaut consulter un professionnel avant de jeter son dévolu sur l’une ou l’autre solution.

  • A quelle hauteur doit être votre plafond ? Y a-t-il un minimum légal?

    Un plafond trop haut entraîne une perte de chaleur, alors qu’un plafond trop bas génère généralement un sentiment de claustrophobie. Mais saviez-vous qu’il existe certaines règles à ce sujet?

    Généralement, les constructions récentes présentent des plafonds situés à 2,5 mètres du sol, voire un peu plus. S’il n’existe pas de limite maximale, il y a toutefois certaines règles qui imposent une limite minimale.

    A Bruxelles, les logements sociaux doivent présenter une hauteur libre sous plafond de 2,5 mètres, tout comme les constructions récentes. Seules les pièces dans les combles peuvent profiter d’un toit plus bas, à 2,3 mètres.

    En Wallonie, les choses sont un peu plus compliquées : les maisons rénovées doivent avoir un plafond de 2,2 mètres minimum dans les espaces de vie, voire 2 mètres pour la chambre. Concernant les constructions neuves, comptez vingt centimètres de plus dans chaque cas.

    En Flandre, les logements sociaux doivent respecter des règles assez strictes : séjour et cuisine à 2,5 mètres, chambres et salles d’eau à 2,4 mètres, garages et remises à 2,2 mètres.

  • Une vente de gré à gré : de quoi s’agit-il ?

    Une vente de gré à gré : ce terme est régulièrement employé mais vous ne savez pas trop ce qu’il signifie ? On voit cela avec vous !

    vente gré à gré

    La vente de gré à gré est tout simplement le type de vente le plus courant en Belgique. Lorsqu’un acquéreur potentiel et un propriétaire se mettent d’accord sur la vente d’un bien à un prix entendu, on appelle cela une vente de gré à gré. Si chacun a marqué son accord, la vente est en principe définitive. Plus tard, ils signeront ensemble un compromis.

    Vous n’êtes pas tout à fait sûr ou vous voulez un peu plus de temps pour y réfléchir ? Vous pouvez alors demander une option. Vous obtiendrez alors la garantie – temporaire – que votre maison ne sera pas vendue à quelqu’un d’autre.

    Sans agent immobilier ni notaire ?

    Il est parfaitement possible de vendre sa maison sans agent immobilier, même si nous vous conseillons de faire appel aux services de ce dernier. En effet, un agent immobilier, de par son réseau et son expérience, accélère la vente de votre maison, vous aide à en tirer le meilleur prix et vous décharge de nombreuses formalités. Toutefois, le passage par un notaire reste obligatoire.

    Comment réaliser une vente de gré à gré ?

    Si vous voulez vendre votre bien dans un délai raisonnable, il est important de l’afficher à un prix raisonnable. Sur Immovlan, vous trouverez un outil d’estimation en ligne qui vous donnera une première indication. Toutefois, encore une fois, rien ne remplace l’expérience d’un agent immobilier.

    Quels sont les coûts d’une vente à l’amiable ?

    Vous devrez payer les droits d’enregistrement, les frais de notaire et autres frais divers. Vous trouverez les coûts exacts sur www.notaire.be. A cela, il faudra éventuellement rajouter les frais engendrés par un agent immobilier, même si ce dernier permet souvent de tirer un meilleur prix de votre maison, ce qui rend souvent l’opération profitable. Dans tous les cas, prévoyez tous les frais à l’avance, afin d’éviter toute surprise.

     

  • Votre locataire exige un droit de préemption ? Notre avocat vous explique la procédure.

    Si un locataire veut un droit de préemption sur le bien qu’il loue et que le propriétaire est prêt à le lui accorder, il est plus que conseillé de mettre tout ceci sur papier. Comment faire ? Notre avocat vous dit tout !

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

    Légalement, un locataire n’a pas de droit de préemption ou de droit d’emption sur la maison ou l’appartement qu’il loue. Ce genre droit n’existe pas non plus dans le cadre d’un bail commercial ou d’un bail de droit commun (par exemple, un bail de bureaux).  Ce n’est que dans le cadre du droit du bail à ferme qu’un droit de préemption légal s’applique.

    Si un locataire veut un droit de préemption, il doit en convenir explicitement avec le propriétaire. Sachez qu’en tant que propriétaire, vous n’êtes pas obligé d’accepter. En général, il est même préférable de ne pas accéder à la demande d’un locataire exigeant un droit de préemption, sauf, par exemple, dans le cas où vous souhaitez de toute façon vendre le bien à long terme et qu’un locataire potentiel intéressant se présente, avec pour condition d’obtenir un droit de préemption. En effet, en accordant un droit de préemption, vous risquez d’effrayer les autres acheteurs potentiels.

    En quoi cela consiste-t-il ?

    Lorsqu’un locataire dispose d’un droit de préemption sur un bien, cela signifie qu’il a la priorité sur les autres acheteurs potentiels pour acheter le bien en question. En d’autres termes, le locataire doit d’abord avoir la possibilité d’acheter le bien au prix du marché et selon les modalités traditionnelles. Ainsi, un droit de préemption ne signifie pas nécessairement que le locataire achètera le bien quoiqu’il arrive. Si un autre acheteur potentiel finit par offrir plus que ce que le locataire est prêt à payer, la propriété ira à l’autre candidat.

    Un droit de préemption n’est pas la même chose qu’un droit préférentiel, qui peut également être convenu entre le locataire et le propriétaire. Avec un droit de préemption, un locataire n’a que la première occasion de faire une offre ou de négocier avec un propriétaire qui a l’intention de vendre son bien. Si le locataire n’est pas intéressé par l’achat ou si quelqu’un d’autre est prêt à acheter au moins au même prix, vous pouvez parfaitement, en tant que vendeur, vendre à cet autre acheteur potentiel.

    Prenez en compte les modalités

    Si vous convenez d’un droit de préemption, il est préférable de mettre cet accord par écrit. Cela peut se faire dans le bail ou, par exemple, dans un avenant en cours de bail. Il est préférable de faire rédiger la clause par une personne ayant une expérience juridique suffisante.

    Réfléchissez bien aux conditions dont vous assortissez le droit de préemption. Vous pouvez généralement vous mettre d’accord sur ce point. Vous pouvez indiquer dans quels cas le droit de préemption s’applique (par exemple, uniquement en cas de vente réelle ou si le bien est donné) et ce qu’il advient du droit de préemption en cas de décès du propriétaire. Vous pouvez aussi, par exemple, limiter le droit de préemption dans le temps. En outre, il est conseillé de stipuler dans l’accord comment le droit de préemption doit être exercé. Ainsi, il faudra convenir comment et dans quel délai le vendeur doit informer le locataire d’un projet de vente, quel délai le locataire a ensuite pour faire valoir son droit de préemption, de quelle manière il doit notifier sa décision au vendeur, etc.

    Le propriétaire doit se conformer à l’accord convenu !

    Si un droit de préemption est convenu, il est contraignant. Un propriétaire qui ne respecte pas le droit de préemption risque de devoir payer d’importants dommages et intérêts au locataire.  Dans l’accord établissant le droit de préemption, il peut être convenu des dommages et intérêts que le propriétaire doit au locataire au cas où ce dernier ne respecterait pas le droit de préemption. Il peut s’agir, par exemple, d’une somme forfaitaire ou d’un pourcentage du prix de vente.

  • Propriétaire : ne tardez pas à exiger la garantie locative !

    Si vous louez un bien situé en Flandre en tant que propriétaire, il vaut mieux ne pas attendre trop longtemps avant d’exiger la garantie locative si vous n’arrivez pas à vous entendre sur l’étendue des dommages locatifs. Vous avez du mal à suivre? Pas de panique, notre avocat vous explique tout !

    paperwork
    Dimitri Karastelev

    Dommages locatifs

    Si, à la fin de la location, le bien que vous avez loué semble avoir subi des dommages, vous pouvez demander que la garantie locative (ou une partie de celle-ci) vous revienne à vous, le propriétaire.  Si le montant n’est pas suffisant, vous pouvez même exiger que le locataire compense.

    Comment faire ?

    En tant que propriétaire, vous ne pouvez pas « réclamer » unilatéralement la garantie locative. Le locataire non plus, par ailleurs. En effet, la garantie locative ne peut être libérée que s’il existe un accord écrit sur sa répartition entre vous et le locataire.  Cet accord peut être conclu au plus tôt, au moment de la résiliation du bail. Ainsi, une clause du contrat de location stipulant quoique ce soit au sujet de la destination de tout ou partie de cette garantie locative, ne sera pas valable.

    Vous allez au tribunal ?

    Si vous et votre locataire ne parvenez pas à trouver une solution pour la garantie locative, l’un de vous devra aller au tribunal pour demander sa libération. Le décret flamand sur le logement fixe un délai précis à cet effet pour le propriétaire. En effet, la loi stipule que le droit du propriétaire à la libération de la garantie locative en sa faveur s’éteint un an après la résiliation du bail.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Chauffage : 4 stupéfiantes innovations !

    Vous envisagez de rénover une maison ou d’acquérir un nouveau bien immobilier ? Alors sachez qu’en matière de techniques de chauffage, ce ne sont pas les innovations qui manquent !

    Smart Home

    Après le chauffage au sol, les murs chauffants !

    Le mur chauffant fonctionne grâce à un réseau de tuyaux placé en son sein, relié au circuit de chauffage central qui permet de chauffer l’eau. Il peut s’agir d’une chaudière ou d’une pompe à chaleur. Il existe également un système de mur chauffant sous la forme de film chauffant infrarouge. Contrairement au premier, celui-ci fonctionne en étant relié à l’installation électrique du logement.

    Le mur chauffant va diffuser la chaleur dans la pièce en deux étapes : par convection, les tuyaux réchauffés par l’eau transmettant la chaleur aux murs, mais aussi par rayonnement, les murs transmettant la chaleur dans la pièce. Les occupants de la pièce bénéficient donc d’une chaleur douce, diffusée depuis les murs. Avec ce type de chauffage, l’air ambiant n’est pas directement chauffé. Cela présente un avantage par rapport à la convection, car le rayonnement ne soulève pas de poussière et permet donc de profiter d’un air plus sain.

    Ceci n’est pas un radiateur

    Le modèle Curve conçu par la société Foursteel fait figure d’œuvre d’art. Il est né sous le crayon du designer Patrick Pedrosa. Un objet qui évoque plus une sculpture contemporaine qu’un radiateur, grâce à sa forme peu conventionnelle. Réalisé en acier inoxydable et flanqué d’une finition polie ou brossée, sa façade peut être noire ou blanche, mais peut aussi adopter différentes teintes RAL. Il est fabriqué en plusieurs dimensions et est disponible en version électrique (de 1.500 à 1.800 W) ou à relier à un système de chauffage central.

    Pour la salle de bain : le miroir chauffant

    Vous voulez réchauffer votre salle de bain de manière subtile et stylée ? Alors le miroir chauffant est fait pour vous. En effet, la combinaison du chauffage et d’un miroir est très pratique et permet un sacré gain d’espace. Concrètement, cet accessoire consiste en un petit panneau infrarouge en forme d’un miroir. Il fonctionne à l’aide d’ondes longues, ce qui veut dire que la chaleur ne réchauffe pas l’air, mais immédiatement les murs, le plafond et tous les objets contenus dans la pièce. Une manière de chauffer qui crée un sentiment de chaleur agréable et intense, que l’on peut comparer avec les rayons du soleil. Dans la salle de bain, votre miroir ne sera donc plus recouvert de condensation, la chaleur l’éliminant directement. Cet accessoire se règle généralement de deux manières : soit il est connecté à un interrupteur, soit à un thermostat. La deuxième option sera la plus économe.

    “Ne pas s’asseoir sur le radiateur”

    Vous avez cet avertissement en horreur ? Ça tombe bien puisque le fabricant de radiateurs danois Hudevad vient de lancer un modèle qui consiste en un banc chauffant. Baptisé Concilio, celui-ci allie les fonctions de radiateur et d’assise, convenant particulièrement bien à un hall d’entrée ou à un bureau. Le modèle est conçu pour être relié à système de chauffage central conventionnel et doit donc être alimenté en eau chaude. Ce banc chauffant est proposé en hêtre massif lamellé laqué, doublé d’un corps en métal gris. D’autres options sont possibles sur demande.

  • WC Broyeur : Quels avantages et quels inconvénients ?

    Installer une seconde toilette ne se fait pas à l’improviste. C’est une opération qui peut vite se révéler cauchemardesque, notamment au niveau de l’évacuation… Il existe toutefois une solution assez méconnue : le WC broyeur ! Quels sont ses avantages et ses inconvénients ?

    wc

    L’évacuation des eaux d’une toilette requiert une canalisation spécifique, au diamètre de minimum 100 mm, soit trois fois plus qu’une canalisation classique. Cela peut vite devenir problématique si vous désirez installer une seconde toilette, mais que l’évacuation déjà existante n’est pas aussi grosse ! Pas de panique, le WC broyeur peut se contenter de canalisations au diamètre compris entre 30 et 40 mm. Reste que la chose n’est pas sans défaut…

    Avantages

    Le gros avantage du WC broyeur, c’est évidemment sa facilité d’installation, vu qu’une canalisation standard pour l’évacuation est suffisante. De plus, selon le type de WC que vous choisissez, il pourra être capable d’expulser les eaux usagées, même si la pente est faible. Une évacuation vers le haut est également possible, à la condition de ne pas dépasser 3 à 5 mètres, ce qui est déjà confortable.

    Inconvénient

    Le broyeur a évidemment besoin d’électricité pour fonctionner, ce qui implique la présence d’une prise de courant à proximité de la toilette. Son fonctionnement est également sonore et pourra vite vous dissuader de l’installer à côté d’une chambre ! Sachez d’ailleurs à ce sujet que de nombreux immeubles interdisent l’installation d’un tel type de WC, en raison des nuisances sonores. Il est toutefois possible d’atténuer le bruit au maximum : certains modèles sont plus silencieux que d’autres et si vous optez pour un modèle suspendu, il possible d’enfuir le broyeur derrière une cloison fortement isolée. Autres inconvénients : l’interdiction absolue de jeter quoique ce soit d’autre que du papier hygiénique, et un coût d’achat supérieur à celui d’une cuvette classique.

  • Mila : « Un potager pour la belle saison ? Préparez-le maintenant ! »

    J’ai décidé de consacrer 3 m2 du fond du jardin à un potager. Ça fait des années que je rêve de m’y mettre mais que je renonce avant même d’avoir essayé. Trop peur d’échouer. Cette fois, j’ose. L’espace réservé au potager est petit : ça devrait me faciliter les choses.

    Markus Spiske

    En février, au jardin, on prépare le terrain pour les semis à venir. Alors, après avoir délimité le petit lopin de terre et retourné la terre, j’ai entrepris de préparer un paillage super naturel. A l’automne, j’avais reçu des sacs et des sacs de noix de la voisine. J’en avais gardé les coquilles.

    On a passé tout une soirée à casser les noix encore entières avec les enfants. Les coquilles dans un seau ; les fruits dans un autre. On ne sentait plus nos mains mais on a bien rigolé : une soirée originale et sympa.

    J’ai broyé les coques davantage. J’ai fait comme j’ai pu. Je ne suis pas bien outillée mais je suis lourde : ça aide ! J’ai étalé une couche d’éclats de coquilles sur la terre lourde et j’ai retourné le tout. Cela permet de créer un terreau plus aéré. J’ai posé une seconde couche sur l’ensemble des 3m2 : une bonne chose avant la plantation à venir des végétaux. Cela régule l’humidité du sol et puis, cela empêche les mauvaises herbes de pousser. Pas peu fière, je vous le dis !

    Il n’y a plus qu’à commander les graines qui me tentent (surtout celles des plantes réputées pour pousser facilement !) et l’aventure « potager » sera officiellement commencée ! J’ai encore déversé ce qui restait de coquilles dans mon petit bac à compost : cela l’enrichit et facilite la décomposition. Rien ne se perd, tout se transforme. Ce n’est pas moi qui l’ai dit !

    Le seul souci ? Il me faut trouver de toute urgence des recettes qui utilisent des noix. Car on risque d’en manger jusqu’à la Saint Gliglin !

  • Quel est le moment idéal pour changer son contrat d’énergie ?

    On le sait, de plus en plus de Belges qui détenaient un contrat d’énergie fixe se retrouvent désormais avec un contrat variable. C’est bien simple, actuellement, 50 % de la population dépend d’un contrat variable en matière d’énergie.

    thinking
    Jonas Leupe

    Certes, la situation actuelle est meilleure qu’à l’automne dernier. Mais une chose est sure, cette embellie provisoire risque de ne pas durer. D’autant que nous avons connu des températures très froides qui pourraient faire repartir les prix à la hausse.

    En effet, désormais, les contrats variables prennent comme référence soit le mois, soit le trimestre précédent. En toute logique, si la tendance actuelle se confirme, il faut par conséquent s’attendre à une nouvelle augmentation de prix dans les prochaines semaines. Dès lors, quelle attitude faut-il adopter en ce qui concerne vos contrats de gaz et d’électricité ? Est-ce le moment d’opter pour un contrat variable mensuel ou trimestriel ?

    Les bons réflexes

    Il convient tout d’abord de bien comprendre la différence entre un contrat variable mensuel et un trimestriel. La Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (la CREG) explique qu’un tarif variable mensuel est indexé chaque mois. Il est donc recalculé en fonction de l’évolution du marché, ce qui veut dire que douze fois par an en début de mois vous êtes soumis à une nouvelle tarification.

    Quid d’un tarif variable trimestriel ? Celui-ci fonctionne de façon similaire à la différence que ce n’est pas douze fois par an, mais quatre fois que vous êtes soumis à une nouvelle tarification, soit tous les trimestres. Du coup, à chaque nouvelle indexation, le contrat variable trimestriel, au contraire du mensuel, “bloque” les tarifs pendant les trois mois à venir.

    Au-delà de cet élément qui peut s’avérer déterminant, sachez que c’est le bon moment de comparer les prix et, le cas échéant, d’opter pour un nouveau fournisseur, d’autant plus si vous êtes récemment passé d’un contrat fixe à un variable. Pour ce faire, rendez vous sur le site de la CREG, et plus particulièrement sur son portail qui permet de comparer les prix de l’énergie. De quoi analyser les offres en toute connaissance de cause sachant que vu que les prix devraient repartir à la hausse, il peut être intéressant d’opter pour un contrat se basant sur un calcul trimestriel plutôt que mensuel.