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  • Vente d’un bien locatif : qui peut réclamer les arriérés de loyer ?

    Si vous achetez un bien immobilier dont le locataire a des arriérés de loyer, qui de vous ou le vendeur peut récupérer ces arriérés ? Notre avocat vous éclaire !

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    Au moment de la vente, les arriérés de loyer existants continuent d’appartenir au vendeur. Celui-ci, bien que n’étant plus propriétaire, peut donc récupérer ces arriérés. Le fait que le bien ait été vendu avant le paiement des arriérés n’y change rien. En revanche, ce que le vendeur ne peut pas demander, par exemple, c’est la résiliation du bail pour cause de mauvais paiement. Cette demande ne peut être introduite que par l’acheteur.

    Quant aux arriérés survenus après la vente, ils doivent évidemment être récupérés par l’acheteur.

    D’autres accords ?

    Toutefois, l’acheteur et le vendeur peuvent parfaitement convenir que les arriérés de loyer soient transférés par le vendeur à l’acheteur. Dans ce cas, l’acheteur peut procéder au recouvrement des arriérés auprès du locataire.

    L’acheteur renonce à la récupération des arriérés

    Il est déjà arrivé que l’acheteur d’un bien immobilier convienne avec un locataire que ce dernier quitte le bien immédiatement « en échange » d’une renonciation aux arriérés de loyer.  Toutefois, conclure ce genre d’accord n’est pas simple car il ne lie pas le vendeur. L’ »ancien » propriétaire, qui a toujours droit aux arriérés de loyer, n’est en effet pas compris dans cet accord.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Stéréo | Enceintes colonne ou bibliothèque : que choisir ?

    C’est le choix cornélien face auquel bon nombre de mélomanes butent : faut-il choisir une enceinte de type “bibliothèque” ou “colonne” pour profiter de sa musique préférée ? On fait le point sur ces deux types d’enceintes.

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    Scott Major

    Au contraire des enceintes bibliothèque, qui affichent généralement une taille proche de celle d’une boîte à chaussures posée verticalement, les enceintes colonne, elles, peuvent être très volumineuses. Une des premières questions à se poser avant de faire son choix et donc de savoir de quel espace vous disposez dans votre pièce d’écoute.

    Trois questions fondamentales à se poser

    La première d’entre elles est la superficie de la pièce concernée. Pour une petite pièce où une zone disposant d’un faible recul, on optera pour des enceintes bibliothèque. Celles de type colonnes seraient bridées en termes de performances ce qui ne permettrait pas d’en exploiter le plein potentiel. Si vous disposez d’une pièce de taille moyenne, vous pouvez opter pour une option ou l’autre, en fonction de vos réponses aux deux points suivants. Enfin, si vous disposez d’une pièce d’écoute de grande taille, mieux vaut opter pour des enceintes colonne, les modèles bibliothèque ne permettant pas de vous immerger convenablement dans l’environnement sonore de vos morceaux préférés.

    La seconde est de savoir quelles sont vos habitudes d’écoute. Si vous êtes du genre à apprécier les voix et les instruments, les deux types d’enceintes pourront vous convenir, particulièrement si vous aimez la musique classique ou le jazz. Par contre, si vous êtes amateur d’électro, de pop, de rock ou encore de cinéma à domicile, mieux vaut opter pour des colonnes. Celles-ci assureront en effet un rendu plus réaliste grâce à des basses plus profondes et une dynamique plus convaincante. Pour une petite pièce, on choisira des enceintes bibliothèque à même de descendre suffisamment dans les graves.

    Enfin, reste la question du budget. Ici, il est intéressant de noter qu’à prix équivalent, il est parfois plus intéressant d’opter pour des enceintes bibliothèque haut de gamme que pour des enceintes colonne d’entrée ou de milieu de gamme. Faites confiance à vos oreilles et laissez vos expériences d’écoute vous guider. Après tout, c’est à vous que le rendu sonore doit plaire, pas à celui qui vous conseille !

  • Portes blindées : avantages et inconvénients

    Les cambriolages se multiplient dans votre région et vous souhaitez installer une porte blindée ? Assurez-vous d’abord que c’est bel et bien la solution qu’il vous faut !

    armored door

    Les avantages

    Investir dans une porte blindée est, dans la majorité des cas, une très bonne idée. Lorsque les cambriolages se multiplient, c’est en effet une solution simple et efficace pour sécuriser votre logement. Plusieurs types de blindage sont proposés, allant du plus simple (porte renforcée munie d’une serrure sécurisée) au plus élaboré (portes munies d’une structure métallique comportant une serrure à trois, cinq voire sept points de verrouillage).

    Outre les aspects liés à la sécurité, un des principaux avantages est donc aussi la solidité de ces portes et donc leur longue durée de vie.

    En outre, en fonction du modèle choisi, ce type de portes peut aussi contribuer à améliorer l’esthétique de votre habitation. Les modèles les plus récents sont effet élégants et soignés, grâce à des matériaux et des accessoires à l’esthétique contemporaine. La porte blindée peut donc rehausser le look d’une façade ou d’un couloir et, à l’intérieur, s’harmoniser avec votre décoration.

    Les inconvénients

    Aussi efficaces soient-elles, les portes blindées ne seront utiles que si le reste de votre habitation est sécurisé. En effet, bloqués face à votre porte blindée flambant neuve, les cambrioleurs auront vite fait de trouver un autre accès si votre maison est équipée de vieux châssis ou d’une porte de garage d’un autre âge. Il est donc inutile d’investir dans ce type de portes si le reste de vos accès n’est pas suffisamment sécurisé !

    Autre désavantage : le coût de cet équipement. Investir dans une porte blindée nécessite en effet un certain budget. Plus chère qu’une porte conventionnelle, il est donc important de bien réfléchir à l’utilité d’une unité blindée pour votre domicile.

    De plus, de par leurs matériaux et leur blindage, ces portes sont beaucoup plus lourdes à manœuvrer et plus complexes à installer. Il est donc indispensable de faire appel à des professionnels pour en assurer l’installation. Enfin, les portes blindées sont souvent vendues en taille standard. Il est donc important de connaître la taille de votre entrée et, le cas échéant, une porte sur mesure vous coûtera nettement plus cher.

  • 4 alternatives au chauffage au gaz

    Avec l’explosion du prix du gaz, de nombreuses familles cherchent des solutions alternatives pour se chauffer. Et c’est tant mieux, car il n’y a jamais eu autant d’options !

    gaz
    Arthur Lambillotte

    En Belgique, le gaz est le mode de chauffage le plus répandu. Logique, car jusqu’à récemment, il s’agissait d’un combustible abordable et abondant. Mais avec la guerre en Ukraine, le prix du gaz atteint des sommets. Une situation qui a poussé de nombreuses familles à chercher d’autres moyens de chauffage dans le but d’économiser de l’argent.

    Quelles sont les alternatives ?

    Le gaz n’est pas le seul moyen de chauffer votre maison. De nombreux autres combustibles sont disponibles et une chaudière traditionnelle peut facilement être remplacée par d’autres équipements. Voici quatre possibilités.

    Chaudière à biomasse

    Cette chaudière fonctionne à peu près comme une chaudière au gaz, mais utilise un combustible différent, à savoir du bois ou des résidus de bois. Il existe des chaudières à bûches, à granulés, à pellets ou même à bois déchiqueté. Elles sont non seulement bon marché, mais produisent également une énergie totalement renouvelable. De plus, elles offrent un très bon rendement, ce qui en fait une bonne solution pour votre maison. Vous avez le choix entre un système décentralisé comme un poêle à pellets que vous pouvez acheter à partir de 1 000 euros ou un système que vous pouvez raccorder à votre système de chauffage central. Dans ce dernier cas, comptez un minimum de 5 000 euros pour un système très simple, jusqu’à un multiple de cette somme pour des solutions techniquement avancées.

     

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    Pompe à chaleur

    Il est tout à fait possible de remplacer une installation traditionnelle au gaz par une pompe à chaleur. C’est l’une des options les plus écologiques actuellement disponibles sur le marché. Selon le modèle, la pompe à chaleur extrait la chaleur de l’air ambiant ou du sol (pompe à chaleur géothermique). Là encore, le rendement est excellent, mais le prix d’achat et d’installation du système est généralement plus élevé que celui d’une chaudière traditionnelle. Comptez au minimum 2.500 euros pour un système air-air de capacité limitée, à partir de 7 500 euros pour une pompe à chaleur air-eau et au minimum 10.000 euros pour un système géothermique avec réseau de captage horizontal (un réseau de captage vertical avec forage du sol coûte plus cher). Les finitions intérieures et extérieures pour intégrer le système auront également un impact important sur la facture finale.

     

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    Poêle à bois ou à pellets

    Un poêle à bois ne pourra sans doute pas fournir suffisamment de chaleur pour votre intérieur, surtout si vous vivez dans une maison. Il s’agit néanmoins d’une alternative intéressante. Le poêle fonctionne avec des bûches ou avec des pellets. Comme expliqué plus haut, il s’agit d’un combustible peu polluant et entièrement renouvelable. Il est également possible de l’équiper d’un système de récupération et de redistribution de la chaleur, ce qui permet de chauffer plusieurs pièces de la maison. Dans ce cas, les prix varient fortement en fonction de la technologie, de l’efficacité et aussi du design.

     

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    Système solaire combiné

    Cette technologie permet de produire de la chaleur en utilisant l’énergie du soleil. Des capteurs solaires chauffent l’eau qui est stockée dans un réservoir tampon. Ce système est idéal pour chauffer l’eau, mais pour chauffer une maison entière, ce dispositif se révèlera sans doute insuffisant. Il faudra sans doute passer par une pompe à chaleur. Ce genre de combinaison fait évidemment grimper la facture. De plus, ce dispositif est moins efficace en hiver, lorsque le soleil est moins présent et que l’on a justement besoin de davantage chaleur. Pour le chauffe-eau solaire seul, il faut compter au minimum 2 500 euros (avec un réservoir de 150 litres).

     

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    Vous pouvez compter sur une aide !

    Suivant les régions, les aides sont plus ou moins importantes pour vous aider dans votre transition. N’hésitez pas à contacter votre gestionnaire de réseau pour en savoir plus !

  • Mila : « Faut-il vraiment harmoniser ses luminaires ? »

    J’ai mangé l’autre soir dans un resto dont je n’avais encore jamais poussé la porte. Et si j’ai aimé ce qu’il y avait dans mon assiette, j’ai surtout adoré ce qu’il y avait au plafond. Des poutres, certes, mais aussi des plafonniers tout partout.

    Patrick Tomasso

    J’ai beau être une nana originale à bien des égards, j’avoue être assez classique bien souvent. Un plafond ? Une lumière. Et pourtant : comme c’était plaisant, ces lumières qui jaillissaient entre les poutres de bois foncé.

    J’ai dénombré douze luminaires suspendus dans la salle. Tous différents. Les matériaux, les formes, la taille, le nombre d’ampoules… Ici, une suspension de câbles noirs au bout desquels des sphères dorées se côtoient. Là, une suspension en rotin tressé qui abrite une seule et unique ampoule ronde. Ici encore, une suspension en verre cristal qui entoure la douille de l’ampoule noire. Là encore, une suspension cloche en verre transparent et métal doré…

    Toutes les deux poutres, un luminaire avait été placé sur le plafond blanc. C’était bien la seule régularité : les espaces entre les suspensions. J’imagine qu’il faut que la pièce soit grande pour que cela produise cet effet joli. Chez moi, même si les pièces sont de belles dimensions, cela ferait encaqué. Et puis, on se prendrait la tête dans les multiples suspensions : les plafonds ne sont pas assez hauts.

    Bref, une idée des plus douces et des plus charmantes pour rêver dans les lieux de fête et de magie ! Une idée brillante, ni plus, ni moins !

  • 5 gestes faciles pour améliorer l’isolation de votre logement

    La majorité des Belges n’a malheureusement pas la chance de vivre dans une maison convenablement isolée voire passive. Cela n’empêche pas de procéder à quelques aménagements faciles qui vont vous permettre d’améliorer quelque peu l’isolation de votre logement.

    Eduard

    Mettez vos conduites d’eau… au chaud !

    Pour les préserver du gel mais aussi, plus simplement, pour éviter les déperditions de chaleur, il est conseillé d’isoler les conduites d’eau apparentes. Comment ? Tout simplement en recourant à des coquilles et des manchons conçus spécialement pour cet usage. Écartez l’ouverture de ces derniers et glissez-les directement autour des tuyaux. Vous le verrez, ces manchons en mousse souple conviennent tant aux tuyaux coudés qu’à ceux qui sont rectilignes.

    Isolez votre ballon d’eau chaude

    Dans le même ordre d’idées, on ne peut que vous recommander d’isoler convenablement votre ballon d’eau chaude, surtout s’il est installé dans un sous-sol, un garage ou une cave. Si des kits d’isolation existent pour les modèles les plus récents, on peut aussi le faire pour les plus anciens à l’aide de laine de roche que l’on viendra placer autour de la cuve afin de limiter les déperditions thermiques.

    Boostez le rendement de vos radiateurs

    Pour améliorer le rendement de vos radiateurs une solution simple existe : placer des panneaux réflecteurs derrière ceux-ci. La chaleur va ainsi être réfléchie en direction de la pièce de vie plutôt qu’être absorbée par le mur. Vous éviterez ainsi de chauffer inutilement les murs de votre maison. Comment procéder ? Tout simplement en prévoyant un panneau réflecteur de la taille du radiateur et un ruban adhésif double face. Placez ensuite le panneau à l’arrière du radiateur, côté mur. Esthétiquement invisible, cette astuce va vous permettre de faire quelques belles économies de chauffage, ceux-ci étant désormais plus perfomants !

    Faites de vos rideaux des alliés

    Aussi futile que cela puisse paraître, sachez que vos rideaux peuvent eux aussi participer à l’isolation de votre logement. En hiver, il faut les fermer dès que la nuit tombe pour garder la chaleur, mais dès que le soleil brille, il faut par contre les ouvrir pour que celle-ci entre dans la maison. Vous pouvez aussi investir dans des rideaux plus épais qui isoleront davantage vos fenêtres sans pour autant devoir remplacer vos châssis. Enfin, vous pouvez aussi recouvrir vos fenêtres les moins utilisées (dans la cave ou la garage notamment) d’une plaque de frigolite.

    La peinture isolante, vous connaissez ?

    Pourquoi ne pas profiter d’une envie de changement de couleur pour remplacer la peinture de vos murs par de la peinture isolante ? Conçue pour un effet réfléchissant, sa composition lui permet d’agir sur la conductivité thermique des matériaux. Elle améliore ainsi l’isolation thermique de vos murs.

  • Mila : « Les pare-poussières pour escaliers, connaissez-vous cette petite tuerie ? »

    J’ai passé le weekend ailleurs : une parenthèse dans une ancienne maison de caractère. Chaque objet semblait être placé là où il fallait. Une décoration chargée, mais cohérente. Poutres au plafond, murs de briques blanchi, fauteuils crapauds, petites lampes de différents styles, sculptures diverses et variées, vieux parquets, plantes vertes…  Un salon de curiosité au style quelque peu british.    

    Mais, ce qui m’a vraiment intriguée se trouvait sur l’escalier. De petits objets triangulaires avaient été cloués dans chaque coin des marches. Deux triangles argentés, de plus ou moins 3 cm de côté, ornaient chaque marche. Une paire par étape. Les pièces, argentées et gravées de dessins, étaient de vrais bijoux. Un ornement délicat et raffiné.

    J’en ai parlé à la propriétaire : je n’avais jamais vu ça et je voulais savoir de quoi il s’agissait. C’est ainsi que j’ai découvert les coins pare-poussières pour escalier. Ces petits objets métalliques empêchaient la poussière de s’accumuler dans les coins des marches et facilitaient ainsi le nettoyage.

    Elle m’a raconté que ces « Sanitary Corner Dust Shields », introduits à la fin du 19e, étaient très fréquemment utilisés dans les escaliers des maisons victoriennes. Mais les pièces pouvaient être utilisées partout où il y a un coin difficile à nettoyer : grands tiroirs, fonds de malle, intérieur des placards… Ils facilitaient l’entretien.

    Pour tous les goûts !

    Ces coins victoriens, antiques et en laiton, étaient si beaux, que j’aurais trouvé dommage de les cacher dans une armoire. Depuis, j’en ai repéré en bronze, en laiton, en métal. Ciselés, gravés, lisses, ils peuvent aussi être dorés, argentés, patinés… On peut même les peindre à la bombe, leur donner un aspect terni ou mettre leurs jolis motifs en relief.

    Les coins pare-poussière pour armoires domestiques sont beaucoup moins travaillés. En pvc ou en plastique, ils sont aussi plus petits et pourvus d’un collant double face qui leur permet d’épouser facilement les coins des meubles. Efficaces, mais beaucoup moins glamour.

    Quoi qu’il en soit, j’ai eu un vrai coup de cœur pour ces ornements. Quel cachet !  Le jour où j’aurai chez moi un ancien escalier, je le couvrirai de ces petits bijoux !

  • Focus sur le statut de syndic bénévole

    Bon nombre de petites copropriétés, dans le but de contourner les syndics professionnels et ainsi faire des économies, confient cette mission à l’un des copropriétaires qui l’assume bien souvent bénévolement. Une mission qui nécessite néanmoins un minimum de compétences. Faisons le point !

    Syndic bénévole : qui peut prétendre à ce rôle ?

    Dans la pratique, toute personne physique ou morale qui fait partie de la copropriété peut devenir le syndic bénévole. Plus précisément, lorsqu’il s’agit d’une personne physique : tout copropriétaire d’un lot au sein de la copropriété peut accéder à cette fonction de plein droit, même s’il ne possède qu’une cave ou qu’un parking dans l’immeuble. Lorsqu’il s’agit d’une personne morale : c’est alors le représentant légal qui doit assurer les fonctions de syndic bénévole. Celui-ci sera alors désigné au nom de la société et non en son nom propre.

    Les fonctions du syndic bénévole

    Il s’agit essentiellement des missions effectuées par tout syndic, qu’il soit professionnel ou non, à savoir assurer la bonne gestion de l’immeuble et veiller à sa santé financière. Comme les fonctions d’un syndic sont nombreuses et variées, mieux vaut faire en sorte que la personne désignée soit en mesure de prendre en charge une série de responsabilités telles que s’assurer du bon respect du règlement de copropriété et de la bonne exécution des décisions votées au cours des assemblées générales, effectuer une série d’obligations administratives, souscrire aux divers contrats de la copropriété, tenir sa comptabilité et, enfin, faire le nécessaire pour veiller au bon entretien de l’immeuble et gérer de potentiels sinistres. Et ce n’est là qu’un échantillon des missions du syndic bénévole !

    Un bon syndic bénévole est…

    Outre les compétences nécessaires à assurer les missions reprises ci-dessus, un bon syndic doit aussi avoir d’excellentes  aptitudes relationnelles et être à même de jouer au médiateur. Le principal étant de parvenir à instaurer, à tout moment, une communication transparente et efficace avec les autres copropriétaires et d’être à même de trouver des solutions adaptées au bon fonctionnement de la copropriété.

    Peut-on passer d’un syndic professionnel à un syndic bénévole ou l’inverse ?

    Oui, c’est possible, à condition de faire valider cette décision lors d’une assemblée générale. Il convient dans ce cas de demander au syndic en activité de mettre ce sujet à l’ordre du jour. Ce dernier devra alors être transmis par convocation au minimum 21 jours avant l’AG.

    Envie d’en apprendre plus à propos du statut de syndic bénévole ? N’hésitez pas à consulter le site de notre partenaire choisirunsyndic.be

  • Louer un bien immobilier : tout ce qu’il faut savoir !

    Si les Belges ont une brique dans le ventre, ce n’est pas sans raison : l’immobilier est un excellent investissement. Posséder son propre bien, c’est bien, mais avoir dans son portefeuille un bien à mettre en location, c’est vraiment intéressant ! Mais à quoi faut-il faire attention lorsque l’on fait ses premiers pas sur le marché de la location ?

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    Plus de la moitié des Belges adultes sont propriétaires de leur logement, mais il est encore plus frappant de constater que 850.000 Belges possèdent un second bien. Le potentiel locatif est donc important en Belgique. Mais pour le faire en toute légalité, votre logement doit répondre à un certain nombre d’exigences et vous devez connaître les règles du jeu.

    Tout d’abord, vous devez vérifier si le bien que vous souhaitez louer répond à toutes les normes légales en matière de sécurité, de salubrité et d’habitat. Les règles varient en fonction de la région où se trouve le bien, mais elles comprennent au moins une installation électrique, une installation de chauffage conforme aux normes et un détecteur de fumée. Vérifiez les règles locales pour connaître toutes les exigences auxquelles vous devez vous conformer. En Flandre, par exemple, il existe également des normes minimales d’isolation.

    Recherche d’un locataire

    Vous pouvez vous-même mettre votre bien en location et régler toutes les questions nécessaires avec le locataire, faire appel à une agence immobilière ou passer par une agence sociale. Dans les deux derniers cas, vous serez déchargé de nombreuses tâches : certaines agences proposent d’ailleurs diverses formules, allant jusqu’à une prise en charge complète ! Evidemment, tout ceci a un coût. A vous de voir quelle est la solution la plus sage.

    Si vous cherchez vous-même un locataire, vous pouvez parfaitement passer par Immovlan. Prenez des photos claires et agréables, décrivez clairement le bien et assurez-vous d’avoir les certificats nécessaires, tels que le certificat de performance énergétique légalement requis. Sachez que depuis la crise de l’énergie, un bon PEB est un atout majeur pour les locataires potentiels. Vous êtes bien entendu libre de fixer le montant du loyer, mais il est préférable de tenir compte des prix pratiqués dans la région pour des biens similaires. Sachez qu’une fois le contrat signé, vous ne pouvez pas réviser le loyer pendant toute la durée du contrat, sauf par le biais d’une indexation. Cette dernière doit alors être incluse dans le contrat.

    Lorsque vous pensez avoir trouvé un locataire convenable, demandez des références à d’éventuels anciens propriétaires et vérifiez si le locataire potentiel a la capacité financière de payer le loyer mensuel. Pour ce faire, vous pouvez demander des preuves de revenus. Il peut s’agir d’une fiche de paie ou de relevés de compte, par exemple, mais gardez à l’esprit que vous devez respecter la vie privée du locataire et ne pas lui demander l’origine de ses revenus.

    La paperasserie et le suivi

    Si tout est en ordre, il est temps de rédiger les documents nécessaires : le bail et l’état des lieux. Sachez que les dispositions légales d’un bail sont assez strictes, y compris en termes d’échéances et de délais de préavis, et que vous ne devez donc pas rédiger un bail comme bon vous semble. En cas de doute, demandez conseil à un spécialiste. Le bail doit également être enregistré pour être valable.

    Outre le contrat, la description du logement est également une obligation légale. En effet, le locataire est censé laisser votre bien dans son état initial et la description des lieux doit éviter toute discussion. Vérifiez également auprès de votre assureur que vous êtes correctement assuré et demandez au locataire de faire de même.

    Le suivi

    Une fois la location entamée, vous devez encore assurer un suivi adéquat pendant la durée du bail. Pensez par exemple au paiement correct et ponctuel du loyer par votre locataire (et à ce que vous pouvez faire si ce n’est pas le cas), au suivi de l’entretien obligatoire des installations, aux réparations et – sujet important ces derniers temps – au moment et à la manière dont vous pouvez indexer le loyer.

    Vous pouvez bien sûr faire tout cela vous-même. Sachez qu’il existe à ce titre quelques applications fort pratique pour vous soulager, plus ou moins pratiques selon qu’elles soient payantes ou non. Vous pouvez aussi opter pour une tranquillité d’esprit totale et confier la gestion à une agence immobilière ou de gestion locative. Cette tranquillité d’esprit a bien évidemment un coût, mais elle mérite d’être vraiment considérée.

  • Voici comment bien choisir votre réfrigérateur !

    Pour conserver vos petits plats dans les meilleures conditions, mieux vaut faire le bon choix !

    Si a priori tous les réfrigérateurs se ressemblent, dans les faits, ils existent une multitude de modèles, eux-mêmes riches de nombreuses caractéristiques et technologies en tout genre. Appareils à une ou deux portes, avec ou sans congélateur intégré, vintage ou américain, il y en a pour tous les goûts !

    Économe tu seras

    Priorité absolue : éviter tout gaspillage en énergie. C’est que pour rappel, nos amis les frigos peuvent peser jusqu’à un tiers de la facture d’électricité du ménage ! Avant de craquer pour l’un ou l’autre colosse, pensez à bien vérifier l’étiquette énergie de lappareil qui précise ses performances énergétiques sur une échelle de A à G.

    Autre point important : pour éviter que votre réfrigérateur soit trop peu ou trop rempli, n’ayez pas les yeux plus grands que le ventre et pensez à opter pour un volume qui correspond à la taille du ménage. Un célibataire n’a en effet pas besoin d’un frigo américain tandis qu’un ménage comptant plusieurs enfants ne s’en sortira pas avec un frigo de table ! De manière générale, un volume inférieur à 250 l est suffisant pour une personne seule. Pour un ménage comptant deux ou trois personnes, on optera pour un volume de 250 à 350 l. Enfin, pour quatre personnes et plus, on prendra un frigo comptant au minium 350 l.

    Quel « froid » choisir ?

    Pour générer du froid, différentes technologies cohabitent. Le froid statique fut la norme pendant des décennies. Dans ces appareils, la température la moins élevée se situera juste au-dessus du bac à légumes (la chaleur ayant tendance à monter). Cela impose du coup que l’on range ses courses par type d’aliments. Les laitages, viandes et poissons en haut, les aliments cuits au milieu et les fruits et légumes en bas.

    Le froid brassé pour sa part permet de répartir l’air froid dans tous les compartiments du frigo. Le froid ventilé enfin assure lui aussi une répartition homogène de la température, tout en empêchant la formation de condensation et donc de givre.

    Pour ce qui est du congélateur, une personne seule peut opter pour un appareil muni d’un petit freezer intégré. Les versions combinées (avec le congélateur placé en haut ou en bas de l’appareil), offrent généralement un plus grand volume, surtout lorsque le compartiment congélation est placé au bas de l’appareil. Parfait pour les ménages abonnés aux produits et plats surgelés !