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  • Sel, vinaigre et eau de Javel interdits pour désherber : pourquoi et quelles alternatives ?

    Depuis la disparition du glyphosate, de nombreux blogs vous expliquent comment désherber de manière « naturelle » avec du sel, du vinaigre, voire de l’eau de Javel. Non seulement ces méthodes sont fortement déconseillées mais en plus, vous pourriez même être en infraction !

    Le désherbage est une tâche importante dans l’entretien de votre jardin, mais n’allez pas utiliser tout et n’importe quoi ! L’utilisation de sel, de vinaigre ou d’eau de Javel est fortement déconseillée dans tout le pays et carrément interdite en Wallonie, car non enregistrés comme herbicides ! Pourquoi ? Quels sont les risques pour l’environnement et quelles alternatives écologiques peut-on utiliser ?

    Pourquoi le sel, le vinaigre et l’eau de Javel sont-ils interdits pour désherber ?

    Ces produits sont très nocifs pour l’environnement et peuvent contaminer les sols et les nappes phréatiques. En effet, le sel peut rendre le sol stérile et empêcher la croissance de futures plantes. Quant au vinaigre, il acidifie le sol et peut affecter la croissance de certaines plantes. L’eau de Javel, quant à elle, est très toxique pour les plantes et peut causer des dommages irréversibles à l’écosystème.

    Quelles alternatives écologiques pour désherber ?

    Il existe de nombreuses alternatives écologiques pour désherber votre jardin. Tout d’abord, le binage régulier est une méthode simple et efficace pour éliminer les mauvaises herbes. Il consiste à utiliser un outil (binette, sarcloir, etc.) pour arracher les plantes indésirables. Cette méthode permet également d’aérer le sol et de favoriser la croissance des plantes.

    L’eau bouillante ou un brûleur sont également des possibilités, même si leur efficacité n’est pas toujours optimale. Dans tous les cas, ces solutions sont moins nocives pour l’environnement et permettent de désherber sans causer de dommages irréversibles. Attention toutefois aux risques d’incendie si vous utilisez un chalumeau !

    Le nettoyeur à haute pression est efficace pour nettoyer votre terrasse de toutes les mauvaises herbes en les faisant « sauter » entre les joints.

    Enfin, la technique de la solarisation consiste à recouvrir le sol d’une bâche transparente pendant plusieurs semaines sur un sol humide pour tuer les plantes indésirables grâce à la chaleur. Cette méthode est efficace pour désherber les grandes surfaces, mais elle nécessite du temps et de l’énergie. Attention également à ne pas tuer des plantes bienvenues, comme des fraises des bois ou des coquelicots !

  • Focus sur les « panneaux-tuiles » : quelle est la valeur ajoutée de ce type de toiture ?

    Votre toiture doit être rénovée ? Dans ce cas, plutôt que des tuiles, pourquoi ne pas envisager les « panneaux-tuiles » ? Disponibles en différentes tailles, assurant une bonne protection contre le vent et les intempéries, ce type de toiture est également plus facile à installer… On vous dresse le portrait !

    Michael Jasmund

    Ces panneaux-tuiles peuvent être installés rapidement et offrent une solide étanchéité face à l’eau et au vent. Vous désirez aller plus loin ? Optez alors pour des panneaux isolants, qui vous permettront de baisser votre facture d’énergie. Sachez que ces panneaux ne sont certainement pas inférieurs en terme de qualité, avec une durée de vie allant jusqu’à 50 ans !

    Les différents types de tôles de toiture disponibles

    Il existe 3 types de panneaux différents :

    • Les panneaux à simple paroi qui conviennent à des espaces tels que les garages, les étables et plus encore.
    • Les panneaux isolés qui conviennent aux maisons, remises, celliers et abris de jardin.
    • Les panneaux anticondensation pour les carports.

    Sachez qu’il existe également des panneaux translucides, en polycarbonate. Ces feuilles laissent passer la lumière naturelle et peuvent être utilisées aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. De plus, ces panneaux sont résistants aux UV.

    Facilité d’assemblage

    Les panneaux sont très faciles à installer et quelques unités suffisent souvent. Pour soigner l’étanchéité de votre toit, des boulons, des vis et des protections étanches sont généralement livrés avec vos panneaux. Si vous n’êtes pas très bricoleur, mieux vaut confier cette tâche à un professionnel.

  • Tous les isolants ne sont pas écologiques !

    Lorsqu’on cherche à isoler un bâtiment, on peut recourir à diverses solutions “vertes” comme le chanvre, le liège, le coton voire la laine de mouton. On peut aussi se contenter de matériaux synthétiques qui, bien souvent, bénéficient d’un piètre bilan environnemental.

    Chanvre, fibres de bois, ouate de cellulose, lin, liège, coton ou encore laine de mouton, les isolants naturels ne manquent pas et ont la cote depuis plusieurs années. Respectueux de l’environnement car issus d’un processus de conception relativement simple, ces matériaux vous permettent de réaliser de belles économies d’énergie tout en limitant votre empreinte carbone.

    A contrario, bon nombre de matériaux isolants synthétiques ont un impact environnemental non négligeable. C’est notamment le cas du polystyrène expansé, très polluant, et de la laine de roche.

    Les matériaux à éviter

    L’un des pires élèves en la matière est le polystyrène expansé. Cet isolant 100 % synthétique est à mille lieues des matériaux primaires, utilisés en tant que tels pour isoler les habitations. Sa composition implique l’utilisation de nombreux produits chimiques, tandis que sa production entraîne une forte production de gaz à effet de serre. On estime que pour produire un mètre carré de polystyrène expansé, on génère en moyenne près de 17 kg de CO2 ! Mais ce n’est pas tout. En effet, il convient aussi de prendre en compte les émanations parfois toxiques de ce genre de matériaux. C’est notamment le cas avec les vieux polystyrènes, installés il y a plusieurs décennies dans nos maisons. Enfin, la combustion du polystyrène expansé en cas d’incendie peut également faire des ravages en produisant des fumées très toxiques.

    Autre mauvais élève : la laine de roche et de verre. Aussi efficace soit-elle, celle-ci est issue d’un processus industriel lourd gourmand en énergie et qui exige le recours à des produits chimiques polluants tout en générant de fortes quantités de gaz à effet de serre. Par contre, bon à savoir : contrairement aux idées reçues, les laines de roche et de verre sont parfaitement recyclables. Il ne faut donc pas hésiter à se rendre dans un centre de recyclage ou une déchetterie pour recueillir ce type de matériaux et les réutiliser !

    Enfin, on peut également citer le polyuréthane, souvent confondu, à tort, avec le polystyrène. Si les propriétés de ces deux isolants sont différentes, ils sont tous les deux issus d’un processus de fabrication qui entraîne l’utilisation de produits chimiques. Et ici aussi, la combustion du polyuréthane peut avoir une incidence très forte sur l’environnement, avec des émanations hautement toxiques.

    Pourquoi continue-t-on à utiliser ces matériaux polluants ?

    Face au piètre bilan écologique de ces isolants industriels, beaucoup se demandent pourquoi ils sont encore en vente. L’explication est simple : chacun de ces matériaux dispose de propriétés exceptionnelles qui ne connaissent pas d’équivalents parmi leurs rivaux d’origine naturelle. C’est ainsi que, bien souvent, le polystyrène est privilégié lorsqu’on a besoin d’un isolant à la fois mince et efficace. Pour leur part, les laines minérales sont celles que l’on choisit pour isoler une zone exposée à une forte chaleur. C’est notamment le cas des conduits de cheminée.

    Enfin, sur la durée, ces matériaux décriés peuvent néanmoins vous permettre d’économiser beaucoup d’énergie. L’impact environnemental lié à leur production doit donc être nuancé au regard des économies d’énergie qu’ils permettent d’effectuer

  • Citerne à eau de pluie : nos conseils pour faire le bon choix

    Dans un pays comme la Belgique, installer une citerne d’eau de pluie est un moyen efficace de réduire le montant de votre facture d’eau grâce à la générosité de Dame Nature. Encore faut-il s’assurer que votre nouvelle citerne vous fournisse une eau de bonne qualité !

    rain barrel

    Quelle taille ?

    Une citerne d’eau de pluie domestique ne doit être ni trop grande ni trop petite. Pourquoi ? Tout simplement car dans une citerne trop grande, l’eau va avoir tendance à stagner (avec un risque de développement de vase et de mauvaises odeurs) tandis que dans un réservoir trop petit, votre réserve risque d’être insuffisante, ce qui vous contraindra à vous rabattre sur l’eau de ville. Il est donc important de trouver un bon équilibre entre une citerne qui sera à sec le moins souvent possible et une autre qui atteindra son pic de remplissage de manière régulière. Pour connaître le volume idéal, il faut tenir compte de ces facteurs : le nombre de personnes qui vont l’utiliser, les applications pour lesquelles vous comptez utiliser de l’eau de pluie, la taille de votre toiture et enfin la période de l’année durant laquelle vous utiliserez le plus votre citerne.

    Ne négligez pas la filtration de l’eau

    La mise en place et le montage d’une citerne d’eau de pluie sont relativement faciles. Le plus simple est de placer celle-ci à proximité d’une descente. Nous ne pouvons que vous recommander d’utiliser un collecteur de gouttière, qui va se placer directement au sein de cette dernière. Certains sont équipés de filtre pour empêcher salissures, feuilles, brindilles ou encore insectes de tomber dans la cuve. L’eau ainsi obtenue sera propre et claire, et vous éviterez la formation de vase qui pourrait altérer la qualité de l’eau. Si le collecteur n’a pas de filtre, envisagez alors de placer des grilles sur vos gouttières qui auront le même effet. Pensez aussi à installer un trop plein qui permettra de refouler l’eau dans le réseau d’eau pluviale si la cuve venait à déborder.

    Extérieur ou intérieur ?

    Il existe des dizaines de modèles de cuve à eau de pluie avec des capacités pouvant atteindre jusqu’à 10.000 l pour les plus volumineuses. La majorité des cuves sont conçues pour être placées à l’extérieur en hors sol. Cependant, rien ne vous empêche d’installer votre citerne à l’intérieur de votre maison, au garage, dans un sous-sol ou encore à la cave. D’autres cuves, généralement plus grandes et plus volumineuses, peuvent être enterrées. Dans tous les cas, veillez à installer votre cuve sur une surface plane et stable, à l’abri de la végétation afin d’éviter d’avoir des feuilles qui tombent dans le réservoir.

    Une citerne s’entretient !

    Enfin, beaucoup l’ignorent mais une citerne à eau de pluie nécessite un minimum d’entretien. Pour augmenter sa durée de vie tout en disposant d’une eau de bonne qualité, l’idéal est de la vider en hiver afin d’éviter que l’eau ne gèle à l’intérieur, au risque de détériorer la surface du collecteur. Dans la mesure du possible, profitez-en pour démonter et nettoyer les éléments qui composent la cuve une fois par an. À peu de choses près, l’entretien se résume à cela mais il convient de le faire !

  • Voici comment calculer la puissance acceptée par une prise de courant

    Vous êtes-vous déjà demandé quelle puissance peut supporter une prise électrique ? Une question que l’on est amené à se poser lorsqu’il s’agit de brancher un appareil énergivore comme un radiateur d’appoint, une friteuse ou encore un appareil à fondue.

    Sven Brandsma

    Vous vous en doutez, une prise électrique n’est pas l’autre. Si une installation électrique aux normes est conçue pour faire fonctionner les appareils domestiques les plus courants, certaines prises de la maison sont néanmoins mieux armées que d’autres pour faire face à une demande en puissance plus importante.

    Comment calculer la puissance d’une prise électrique ?

    De manière générale, on parle de la “puissance maximale d’une prise électrique”. Dans les faits, et pour être correct, il faudrait plutôt parler de l’intensité électrique d’une prise. Celle-ci correspond à la quantité d’électricité qui traverse la prise. En Belgique, si votre installation domestique est aux normes, vous devez en principe disposer de deux types de prises : 16 ampères (16 A) et 32 ampères (32 A), protégées par des disjoncteurs appropriés.

    L’intensité d’une prise électrique est liée à la puissance qu’elle est à même de supporter. Concrètement, les prises de 16 A comme celles de 32 A sont conçues pour supporter un certain nombre de watts. Mais combien ? Pour le savoir, il suffit de multiplier l’intensité exprimée en ampères et la tension du réseau (qui en Belgique est de 230 V).

    Donc, concrètement, une prise de 16 A est à même de supporter une puissance de 3.680 W (puisque 16 A x 230 V = 3.680) et une prise de 32 A supporte une puissance de 7.360 W (32 A x 230 V = 7.360). En pratique, cela signifie que sur une prise de 16 A, vous pourrez brancher des appareils électriques dont la puissance cumulée peut atteindre 3.680 W et sur une prise de 32 A, la puissance admissible peut atteindre 7.360 W. Pour rappel, évitez autant que possible les multiprises et ne branchez jamais ces derniers en cascade !

  • Neuro-architecture : focus sur cette nouvelle tendance

    On s’est tous déjà retrouvé dans une pièce ou un logement qui nous met mal à l’aise. Plafond trop bas, couloir trop exigu, manque de lumières, nombreux sont les paramètres qui vont contribuer à ce malaise. La neuro-architecture entend y remédier.

    R Architecture

    Située à la croisée de deux disciplines bien distinctes (les neurosciences et l’architecture), la neuro-architecture s’appuie sur les connaissances croissantes du fonctionnement du cerveau et vise à expliquer nos réactions face à tout ce qui relève de l’aménagement intérieur et plus globalement de l’architecture. En effet, de nos jours, grâce à cette nouvelle discipline, on est capables de comprendre comment mais aussi pourquoi nous réagissons de telle ou telle manière face à un environnement donné.

    Plus concrètement, la neuro-architecture s’intéresse à la manière dont cet environnement modifie le cerveau et donc le comportement. Elle a pour objectif de créer des espaces qui dégagent une atmosphère agréable et positive afin de susciter un sentiment de bien-être tout en boostant la qualité de vie et, dans le cas d’un espace professionnel, d’optimiser la productivité.

    Rien ne lui échappe

    La neuro-architecture va donc œuvrer à la conception d’espaces et de bâtiments qui tiennent compte du fonctionnement du cerveau de ceux qui les occupent. Cela peut se traduire par une série de choix particulièrement large allant de l’emplacement des fenêtres, à la position des meubles en passant par les couleurs, les textures ou encore l’acoustique de la pièce.

    Plusieurs études indiquent en effet que les qualités esthétiques de l’architecture ont un impact non négligeable sur le comportement, l’humeur, le traitement cognitif ou encore la santé mentale des occupants et ce alors que la majorité des personnes adultes en Occident passe près de 90 % de leur temps dans un espace clos ! Pas étonnant dès lors à ce que de plus en plus d’architectes et de décorateurs d’intérieur s’intéressent aux applications pratiques des principes de la neuro-architecture dans les espaces qu’ils conçoivent. De quoi aussi rappeler à certains professionnels qu’ils doivent avant tout créer des lieux de vie sains et humains, dans lesquels on se sent tout simplement… bien !

  • Quel est le montant à verser chaque année au fonds de réserve ?

    L’assemblée générale des copropriétaires d’un immeuble à appartements décide souvent du montant à verser au fonds de réserve pour l’année à venir. Sur quelle base ce montant est-il décidé ?

    Obligation légale

    Depuis le 1er janvier 2019, il est obligatoire de constituer un fonds de réserve dans les immeubles d’habitation où la réception provisoire des parties communes a eu lieu au moins 5 ans auparavant. L’assemblée générale peut y déroger à la majorité des 4/5. Dans les immeubles plus récents, il n’est pas nécessaire de constituer un fonds de réserve, sauf si l’assemblée générale décide à la majorité simple d’en constituer un.

    C’est l’assemblée générale qui décide !

    L’assemblée générale peut décider chaque année du montant à verser au fonds de réserve. Ce montant peut ensuite varier d’année en année. Il s’agit d’un montant global auquel chaque copropriétaire devra contribuer en fonction de la part de son lot dans les parties communes de l’immeuble.

    Quel est le montant à payer ?

    Pour déterminer le montant, il est préférable de tenir compte du montant qui se trouve déjà dans le fonds de réserve et des travaux qui sont susceptibles de survenir au cours des prochaines années. La loi prévoit un minimum. Concrètement, la contribution annuelle ne peut être inférieure à 5 % du total des charges communes ordinaires de l’exercice précédent. Toutefois, l’assemblée générale des copropriétaires peut décider, à la majorité des 4/5 des voix, de déroger à ce minimum légal.

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Vous désirez investir dans l’immobilier neuf avec une « garantie locative » ? Notre avocat vous conseille !

    Les vendeurs d’un appartement neuf annoncent parfois une « garantie locative ». Sachez toutefois qu’une garantie n’est pas l’autre. À quoi devez-vous donc prêter attention avant de vous décider à passer à l’acte ?

    new apartment
    Spacejoy

    Les vendeurs de biens immobiliers tentent parfois de convaincre les acheteurs potentiels en leur proposant des loyers garantis.  À première vue, ce genre de garantie peut sembler intéressant.  En effet, vous êtes ainsi « sûr » que le bien immobilier générera des revenus. Toutefois, avant d’envisager l’achat du bien, vous devez vous demander pourquoi les loyers sont « garantis » et comment le coût de cette garantie est répercuté sur le prix du bien.

    Pas de réglementation légale spécifique

    Dans le droit belge, il n’existe d’ailleurs pas de réglementation spécifique à cet égard. L’étendue de cette garantie dépend des accords conclus avec le garant. Si vous achetez un bien immobilier avec des « loyers garantis » à l’étranger, il est important de vérifier si des règles juridiques spécifiques s’appliquent dans le pays en question.

    Une garantie ne ressemble pas à une autre. Il est important que la garantie soit couchée sur le papier.  Il est également très important de lire attentivement la garantie proposée avant de vous décider à passer à l’acte. Si la formulation n’est pas tout à fait claire, demandez à une personne ayant des connaissances juridiques suffisantes, de vous l’expliquer. Vérifiez notamment la durée exacte de la garantie, les montants garantis et les conditions d’octroi de la garantie. Par exemple, il se peut que vous n’ayez pas votre mot à dire sur le choix du locataire, que vous deviez respecter certaines conditions lors de l’aménagement du bien, etc.

    Qui donne la garantie ?

    Vérifiez également qui vous donne la garantie.  Essayez de vérifier si la société qui vous fournit la garantie est suffisamment solvable. Ceci est d’autant plus vrai si la garantie s’étend sur plusieurs années : il est dès lors crucial qu’elle soit fournie par une entreprise financièrement très solide.

    S’il s’agit d’une entreprise belge, vous pouvez consulter vous-même les bilans abrégés sur le site www.nbb.be. Vous pouvez également vous adresser à un bureau d’information commercial pour demander un rapport financier au fournisseur de la garantie. Sachez toutefois que même avec ces informations, vous resterez toujours dans l’incertitude quant à la situation financière du garant.

    Que faire en cas de vente ?

    Si vous achetez un bien immobilier avec des loyers garantis, il reste à savoir si cette garantie continuera à s’appliquer si vous vendez le bien par la suite, si vous en faites une donation ou s’il est transmis à vos héritiers après votre décès.  En principe, si le droit à la garantie subsiste dans ces cas, d’autres dispositions peuvent être prises dans les clauses contractuelles. Une fois de plus, lisez bien les conditions avant de signer quoique ce soit…

    Demander une garantie

    La garantie peut également prévoir toutes sortes de modalités concernant la manière dont vous devez la faire valoir et le délai dans lequel vous devez le faire. Par exemple, vous pouvez être tenu de demander cette garantie dans un certain délai ou d’envoyer un certain type de lettre au contenu bien défini.  Sachez que vous devrez strictement respecter ces conditions pour faire valoir la garantie.

    N’oubliez pas non plus que si le garant ne paie pas spontanément par la suite, vous devrez saisir un tribunal.  Si le bien se trouve à l’étranger, il faudra donc se tourner vers un tribunal local.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Salle de bain : 4 conseils pour bien choisir les meubles !

    Le mobilier de la salle de bain va non seulement déterminer le style de la pièce, mais il doit également être pratique. Voici quelques conseils pour choisir au mieux vos meubles de salle de bain…

    bathroom
    Steven Ungermann

    1.    Assurez-vous que les meubles conviennent à votre maison

    Ce conseil peut paraître évident, mais chaque salle de bain étant différente, il est important de ne pas se laisser tromper par une présentation avenante dans un magasin. Prenez donc soigneusement vos mesures et gardez à l’esprit le style général de la maison et de la pièce, pour ne pas trop vous en écarter.

    2.    Pensez fonctionnel

    Plus votre salle de bain est petite, plus vous devez penser pratique. Si votre salle de bain est vraiment étroite, travaillez de préférence avec de grands miroirs, des parois en verre et des espaces de rangement pratiques. Sachez que vous pouvez agrandir visuellement l’espace avec un carrelage de grandes dimensions. Les meubles de salle de bain suspendus feront en outre le même effet.

    3.    Choisissez la bonne hauteur

    Il existe une large gamme de dimensions « standard » pour les meubles de salle de bain. De plus, les différents éléments sont souvent modulaires. Si vous optez pour un seul lavabo et que vous avez de l’espace, optez pour un modèle d’au moins 80 cm. Pour un double, nous recommandons un minimum de 130 cm. La hauteur du lavabo se situe généralement à environ 80 à 90 cm du sol.

    4.    Sélectionnez le bon matériau

    Les meubles de salle de bain sont disponibles dans différents matériaux. Du MDF au plastique, en passant par l’acier, le choix est large, même s’il faut parfois bien chercher si vous avez une idée précise en tête ! Optez pour un meuble de qualité pour des raisons de durabilité. Un mobilier qualitatif tiendra mieux sur la durée, ce qui vous permettra de mieux amortir votre investissement.

  • Location : la superficie indiquée dans l’annonce n’est pas correcte ? Que risque le propriétaire ?

    Un propriétaire indique une surface exagérée dans l’annonce de location d’un bien.  Le locataire peut-il s’en plaindre et prétendre, par exemple, que le bail n’est plus valable ?

    broken contract

    Dans les petites annonces immobilières, que ce soit pour la vente ou la location, la superficie habitable est généralement indiquée, éventuellement sous forme de répartition entre les différentes pièces.  Un locataire qui souhaite partir pourrait-il utiliser une erreur dans la superficie indiquée pour prétendre que le bail n’est pas valable ?

    Nul et non avenu ?

    Si un bailleur indique une surface exagérée dans une annonce, le locataire pourrait prétendre qu’il a été induit en erreur lors de la conclusion du bail et que celui-ci est donc nul.  En pratique, toutefois, ce genre d’argument ne tient généralement pas si le locataire a visité le logement avant de signer le bail (ce qui est souvent le cas). En effet, on pourrait alors dire qu’il aurait pu constater que le bien était plus petit qu’annoncé.

    Le locataire résilie le bail

    Si le locataire résilie le bail pour cette raison (et qu’elle est injustifiée), cela peut lui coûter cher. En effet, le propriétaire pourrait alors prétendre que le locataire a résilié le bail de manière injustifiée, auquel cas le locataire pourrait devoir au propriétaire une indemnité correspondant au délai de préavis normal et/ou à l’indemnité légale de résiliation au cours des premières années du bail.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)