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  • Comment résilier un bail ? Notre avocat vous conseille !

    Vous souhaitez résilier un bail résidentiel, mais comment faire ? Notre avocat vous explique la marche à suivre, que vous soyez locataire ou propriétaire.

    Portrait of young frustrated woman talking to debt collector visiting her at home and demanding to pay debts

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

    Lettre recommandée ?

    Si vous souhaitez résilier un bail résidentiel, sachez que vous ne devez pas nécessairement le faire par lettre recommandée.  En principe, vous pouvez résilier le contrat par lettre ordinaire, par SMS ou même … verbalement !

    En cas de discussion, vous devrez toutefois être en mesure de prouver que vous avez notifié l’autre partie.  Si vous ne pouvez pas apporter la preuve, la notification est réputée n’avoir jamais été effectuée ! Si vous n’avez pas envoyé de lettre recommandée ou que vous n’avez pas d’accusé de réception, cela peut poser problème…  Il est donc conseillé de toujours préférer une lettre recommandée pour l’envoi du préavis !

    Le délai du préavis commence généralement à courir le premier jour du mois suivant le mois au cours duquel le préavis a été donné. Si vous envoyez une lettre recommandée, sachez qu’elle peut ne prendre effet que le troisième jour ouvrable suivant l’envoi !

    À qui l’envoyer ?

    En tant que propriétaire, vous devez envoyer une lettre recommandée distincte à chacun de vos locataires. Si la notification n’a été faite qu’à un seul des locataires, elle ne vaut que pour ce destinataire. Si vous n’avez qu’un seul locataire mais qu’ils sont mariés (ou s’ils sont cohabitants légaux), vous devez également envoyer une lettre recommandée au conjoint/partenaire. Dans le cas contraire, le conjoint ou le cohabitant légal peut légalement prétendre ne pas en avoir eu connaissance… Bien entendu il faut que vous ayez eu connaissance du mariage ou de la cohabitation légale !

    Si vous êtes locataire et que vous résiliez le bail, il suffit en principe d’envoyer une seule lettre recommandée aux propriétaires (s’ils sont plusieurs, comme un couple marié). Dans ce cas, veillez à ce que la lettre soit cosignée par tous les locataires.  Si vous êtes légalement cohabitant ou marié, il est également important que votre conjoint ou cohabitant légal cosigne la lettre de résiliation.

    Que mentionner ?

    En règle générale, la lettre ne doit pas contenir d’informations spécifiques.  Vous devez toutefois indiquer exactement quel bail vous souhaitez résilier (en mentionnant l’adresse, par exemple), quel délai de préavis vous souhaitez respecter (par exemple trois mois de loyer si vous êtes locataire), quand le préavis commence et quand il se termine.  En principe, vous ne devez pas non plus justifier la raison pour laquelle vous souhaitez mettre fin au bail existant.

    Règles particulières

    Si, en tant que propriétaire, vous souhaitez résilier le bail parce que vous (ou des membres de votre famille) souhaitez emménager dans le logement ou parce que vous désirez y effectuer des travaux de rénovation, les règles précédentes ne s’appliquent plus.  Dans ce cas, votre lettre de résiliation doit contenir un certain nombre de mentions obligatoires. Vous devez également lui fournir un certain nombre de documents, notamment concernant la durée des travaux.

    En outre, sachez que si, par exemple, vous résiliez le bail pour votre propre usage, le préavis doit le mentionner et indiquer l’identité de la personne qui occupera le logement et son lien avec le bailleur (son frère, par exemple).

    Et si vous ne respectez pas les règles

    Si vous ne respectez pas ces règles-ci, vous risquez de ne pas pouvoir prouver la résiliation du bail et donc, que ce dernier ne soit pas résilié du tout !

  • Investir dans l’immobilier : comment se dégager une généreuse plus-value ?

    Bon, allez, parlons sousous ! Vous désirez investir dans l’immobilier pour dégager une grosse marge ? Voilà qui tombe bien, c’est précisément le thème de la dernière vidéo du « rendez-vous des proprios » !

    Que faut-il privilégier ? L’achat-vente avec remise à neuf ? La mise en location ? Faut-il investir dans des matériaux de haute qualité lors de la rénovation avec l’espoir de faire de plus belles plus-values ? Quid des découpages en lots ? C’est à toutes ces questions, et bien d’autres, qu’une jolie palette de trois experts vont répondre : votre dévoué Eric Spitzer (CEO d’Immovlan), Ken Van Oeteghem (Agent immobilier We Invest) et Atilla Tufekci (administrateur de VDB Capital Invest), qui a notamment réalisé une plus-value de 1,8 million d’euros sur une seule transaction !

  • Bornes de recharge domestiques : une durée de vie très réduite ?

    Les bornes de recharge domestiques sont pratiques, mais combien de temps peuvent-elles vraiment durer ? Voici ce qu’il faut savoir.

    ev charging point

    Une durée de vie limitée ?

    Les bornes de recharge domestique offrent la possibilité de recharger son véhicule électrique depuis chez soi. Cependant, leur durée de vie soulève des interrogations. Selon certains experts, une borne peut fonctionner entre 6 et 10 ans, voire 20 ans dans le cas de modèles d’excellente qualité et bien entretenus. Notez que les fabricants communiquent très rarement sur la durée de vie de leurs bornes !

    Des risques d’obsolescence

    Les technologies évoluent rapidement. Comme pour d’autres appareils électroniques, les bornes de recharge ne sont pas épargnées par l’obsolescence. Gocar cite ainsi Jörg Heuer, directeur général d’EcoG (une société spécialisée dans la gestion des bornes), qui indique que les bornes peuvent devenir obsolètes si elles ne sont pas compatibles avec les nouveaux véhicules électriques. Il visait plus particulièrement les bornes publiques, mais cela constitue néanmoins un vif rappel à ceux qui désirent installer une borne chez eux : sera-t-elle compatible avec les nouvelles normes ?

    Comment prolonger la durée de vie ?

    • La nettoyer régulièrement (microfibre sèche)
    • Opter pour un modèle pouvant être régulièrement mis à jour ;
    • Faire réviser la borne périodiquement, notamment aux niveaux des connexions ;
    • Choisir une borne compatible avec plusieurs standards.
  • Toilettes « vivantes » : des toilettes sèches sans (gros) entretien !

    Les toilettes à lombricompostage utilisent des vers pour composter vos déchets, une alternative écologique aux toilettes traditionnelles.

    Des toilettes sans eau et sans odeur

    Les toilettes à lombricompostage (avec vers décompacteurs), ou vermicompostage (vers décomposeurs), offrent une solution écologique et économique pour traiter les matières fécales humaines. Contrairement aux toilettes sèches classiques, ce système utilise des vers de terre pour décomposer les matières organiques. Le processus transforme les déchets en compost, réduisant ainsi les émissions de CO2 et la consommation d’eau potable. Les vers, en digérant les déchets, produisent un compost riche en nutriments, idéal pour fertiliser le sol.

    Un système simple et sans entretien complexe

    Ces toilettes fonctionnent sans eau ni produits chimiques, rendant leur utilisation particulièrement économique et écologique. Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, les odeurs peuvent être facilement maîtrisées… Si le système de ventilation est efficace, bien entendu ! Les vers se chargent de transformer les matières en compost en quelques mois, sans nécessiter d’entretien régulier complexe. Il vous faudra simplement vider le compartiment à compost une fois de temps en temps.

    Accessibles et adaptées à tous les environnements

    Faciles à installer, les toilettes à lombricompostage peuvent être utilisées dans des maisons, des jardins ou des sites isolés. Plusieurs modèles sont disponibles, du fait maison aux kits prêts à monter.

  • Construction : 2025 s’annonce difficile pour les entreprises du secteur !

    Seules 14 % des entreprises de construction prévoient une amélioration avant la fin de l’année, et 2025 s’annonce encore plus morose…

    worksite

    Selon une étude d’Embuild, la fédération de la construction, les perspectives pour les entreprises du secteur sont préoccupantes. À peine 14 % des entreprises de construction et d’installation s’attendent à une amélioration d’ici la fin de l’année 2024, et seulement 18 % voient des signes positifs pour le premier semestre 2025. Les carnets de commandes se vident, avec 53 % des entreprises constatant une baisse notable d’activité.

    L’étude révèle que 34 % des entreprises anticipent une détérioration d’ici la fin de l’année, et pour 2025, 43 % des acteurs du secteur prévoient une baisse de leur activité. Le secteur devrait enregistrer une diminution globale de 0,5 % en 2025.

    Appel au soutien des pouvoirs publics

    Face à cette situation, Niko Demeester, CEO d’Embuild, appelle à une intervention des gouvernements : « Nous avons grand besoin de logements supplémentaires, de rénovations et d’infrastructures. » Il propose des mesures telles que l’optimisation de la TVA, des permis, et des primes pour relancer l’activité, tout en soulignant que cela bénéficierait aussi aux recettes publiques.

  • Le Palais du Centenaire, chef d’œuvre du plateau du Heysel

    Qu’on l’appelle Palais 5 ou Palais du Centenaire, le principal hall des expositions du Heysel présentait lors de son inauguration en 1935 la plus grande charpente en béton armé du monde et le plus grand espace couvert de Belgique !

    heysel

    Le Palais 5 ou Palais du Centenaire, situé à Laeken dans le nord de Bruxelles, est l’un des halls emblématiques du Parc des Expositions du Heysel, un vaste complexe conçu pour accueillir des expositions, salons, événements sportifs et culturels. Alors qu’il s’apprête à souffler ses 90 bougies, revenons sur l’histoire de cet édifice connu de tous les Belges.

    Origines et construction

    Le Palais 5 a été construit dans le cadre de l’Exposition universelle de 1935, un événement moins connu que celui qui a eu lieu au même endroit en 1958, et qui a été organisé pour célébrer le centenaire de l’indépendance de la Belgique. L’architecte Joseph Van Neck, à qui l’on doit également d’autres bâtiments sur le même site, a conçu le Palais 5 dans un style Art déco, très en vogue à l’époque. Ce palais, comme les autres qui composent le site, avait pour but d’accueillir des expositions et des événements de grande envergure.

    On s’en doute, le Palais 5 a de nouveau joué un rôle central lors de l’Exposition universelle de 1958, avec sa vaste superficie et son design fonctionnel, en accueillant plusieurs expositions thématiques.

    expo brussels

    Après les expositions universelles, le Palais 5 a continué à être un lieu de premier plan pour de nombreux événements. Il a accueilli des salons internationaux, des foires commerciales, des concerts, et des manifestations culturelles variées. Il fait partie des bâtiments principaux du Brussels Expo, un complexe qui comprend aujourd’hui plusieurs autres palais destinés à des événements similaires.

    Un style unique

    Le Palais 5 est reconnaissable par sa façade monumentale et ses lignes géométriques propres à l’Art déco. L’intérieur est vaste, offrant un espace modulable adapté à divers types d’événements, allant des foires commerciales aux salons en tout genre. Au fil des décennies, le Palais 5, tout comme le reste du site du Heysel, a fait l’objet de travaux pour s’adapter aux besoins modernes tout en préservant son caractère historique. Aujourd’hui, il reste un symbole important de l’architecture de l’entre-deux-guerres et un témoin de l’histoire des grandes expositions universelles qui ont eu lieu à Bruxelles.

    Malgré une certaine vétusté et un béton qui accuse le poids des années, le Palais 5 continue de jouer un rôle clé dans la vie économique et culturelle de Bruxelles, attirant des milliers de visiteurs chaque année lors d’événements variés. Un risque pour la sécurité des personnes qui le fréquentent a néanmoins récemment imposé une rénovation urgente. Celle-ci s’étalera sur plusieurs années pour un montant qui devrait avoisiner les 200 millions €.

  • Quelle est la durée de vie des panneaux solaires de dernière génération ?

    Que vous soyez d’ores et déjà propriétaire de panneaux photovoltaïques ou que vous envisagiez d’en acquérir, vous vous posez forcément cette question : quelle est la durée de vie de ceux-ci ?

    photovoltaic

    Pour répondre à cette question, il convient tout d’abord de distinguer les différents composants d’une installation photovoltaïque : les panneaux eux-mêmes (généralement installés sur la toiture), l’ondulateur (qui transforme le courant continu généré par les panneaux en courant alternatif) et l’éventuelle batterie qui stocke l’énergie et permet de restituer celle-ci au moment voulu.

    Une technologie n’est pas l’autre

    De manière générale, les panneaux photovoltaïques sont assortis d’une garantie allant de 10 à 25 ans. Mais dans les faits, les panneaux de dernière génération présentent une durée de vie moyenne se situant aux alentours de 30 voire 40 années, à condition que ceux-ci soient correctement et régulièrement entretenus.

    À côté de cette durée de vie, il faut aussi prendre le rendement des panneaux en considération. Car si un panneau peut fonctionner durant une trentaine d’années, cela ne veut pas dire qu’il produira la même quantité d’électricité tout au long de sa vie. Sur ce point, différentes études montrent qu’après une vingtaine d’années d’utilisation, les panneaux produisent toujours plus de 90 % de leur rendement initial.

    Notez néanmoins que ces valeurs sont fournies à titre d’indicatif. Elles peuvent bien entendu varier selon différents paramètres, à commencer par l’utilisation qui est faite des panneaux, les conditions météorologiques auxquelles ceux-ci sont soumis, la manière dont ils sont entretenus ainsi que les matériaux qui entrent dans la conception du panneau. Sur ce dernier point, il faut savoir que deux technologies se partagent le marché du photovoltaïque : les panneaux à silicium cristallin et les panneaux à silicium amorphe. Chacune possède ses avantages et ses inconvénients, notamment en matière de durée de vie. Les premiers ont la réputation d’être les plus robustes, avec une durée de vie de 30 ans voire plus, tandis que les seconds doivent généralement être remplacés au bout de 10 ans.

    Quid de l’avenir ?

    Depuis le tournant de la décennie, de nouveaux matériaux sont mis à l’épreuve en laboratoire afin de remplacer le silicium et d’améliorer le rendement des panneaux photovoltaïques. Pour autant, il semble que ceux-ci ne vont pas permettre d’allonger la durée de vie des installations. En effet, qu’il s’agisse de panneaux en pérovskite (un minerai présent en abondance partout dans le monde et facile à extraire) ou de panneaux solaires organiques, aucune de ces technologies ne garantit une longévité supérieure ni même équivalente aux panneaux conventionnels en silicium. Raison pour laquelle ces nouveaux matériaux ne sont actuellement pas commercialisés.

  • Showerloop : une douche qui… ne demande que 10 litres d’eau

    Le Showerloop promet une économie de 90 % d’eau en recyclant l’eau de votre douche en temps réel. Comment ça marche ?

    Le Showerloop, développé par Jason Selvarajan, est une douche cyclique capable de recycler l’eau en temps réel. Contrairement à une douche classique qui utilise entre 100 et 140 litres d’eau pour 10 minutes, le Showerloop n’a besoin que de 10 litres. Ce système réduit non seulement le gaspillage, mais il économise aussi jusqu’à 90 % d’eau en réutilisant l’eau immédiatement. Le processus est simple : l’eau est collectée, filtrée, et renvoyée dans la douche pendant que vous vous lavez.

    Le Showerloop est disponible en open-source, permettant à chacun de le fabriquer soi-même. Avec des compétences de bricolage et quelques outils comme une découpeuse laser ou une perceuse, il est possible d’assembler ce système en moins de 48 heures. Pour ceux qui préfèrent une solution clé en main, un kit est disponible, facilitant l’assemblage en une journée.

    Le Showerloop fonctionne grâce à une pompe électrique et des filtres à sable et à charbon actif, couplés à une lampe UV pour éliminer les bactéries. Ce système coûte environ 600 euros et peut être entretenu facilement, avec un remplacement annuel des filtres.

  • Mila : « cultivez chez vous ces plantes anti-stress ! »

    Le stress de la rentrée grappille tous les jours un peu plus de terrain déjà. Alors on cherche à se faire du bien. A se détendre comme on peut. Et la nature est toujours une jolie façon de s’apaiser un peu.

    valeriane
    Jillian Amatt – Artistic Voyages

    Se faire du bien avec les plantes « bien-être », c’est que m’a proposé une copine. Elle m’a raconté qu’elle cultivait des plantes aux vertus relaxantes, histoire de pouvoir les récolter fraîches et de profiter au mieux de leurs bienfaits. Une vraie sorcière, comme on les aime !

    Valériane, verveine et millepertuis ont été les premières plantes dont elle m’a parlé. Avec ces plantes-là, il parait que la sérénité revient après les journées mouvementées.

    La valériane, elle en sèche les racines à l’air tiède (sur des grilles) avant d’en faire des infusions. Ses racines sont, parait-il, réputées pour aider à trouver le sommeil. La verveine, elle en coupe les inflorescences et les fait sécher. En infusion, elles sont réputées pour leur action sédative. Idéal pour se relaxer ! Quant au millepertuis, elle en conserve les fleurs afin d’en colorer le beurre : des tartines gourmandes qui aident à retrouver le calme, si ce n’est pas étonnant !   

    Et puis, il y a les plantes anti-stress aromatiques, à manipuler avec précaution. Il ne faut, en effet, pas en abuser à cause de leurs huiles essentielles. Mélisse, menthe géante, origan, lavande sont les noms que j’ai retenus avant que mon cerveau ne capitule. 

    Je pense que mon amie a compris que, certes, je m’intéressais à la chose, mais que je risquais seulement de faire une soupe de toutes ces informations et de ses plantes.

    Alors, quand, quelques jours plus tard, elle a sonné chez moi avec un bouquet à la main, j’ai souri : ça, ça me parlait ! Des plantes « bien-être » décoratives, c’était l’idéal. Echinacées mauves, au cœur orange, pour stimuler les défenses de mon petit organisme fatigué et feuilles-citrons, pour parfumer et égayer mon esprit trop surchargé déjà. Un bouquet d’énergie, à déposer sur ma table de salon !

    Elle m’avait aussi apporté un « pot-pourri maison », de citronnelle de Madagascar. Elle avait débité les feuilles en tronçons avant de les laisser sécher, et répandre leur parfum citronné et boisé.   

    La vérité, c’est que je n’aurai jamais ce talent-là. Les plantes, j’essaye seulement de les garder en vie, si vous voyez ce que je veux dire. Mais, si le cœur vous en dit, lancez-vous dans l’aventure : même pas besoin de jardin pour profiter des plantes anti-stress !

    Et ce dont on est certain, c’est que s’occuper des plantes, en prendre soin, et même en concocter des potions, est déjà en soi une activité qui relaxe…

  • Les héritiers peuvent-ils enchérir lors de la vente publique d’un bien familial?

    Lorsqu’un héritage n’est pas partagé (ou que des ex n’arrivent pas à se mettre), il arrive qu’une vente publique soit organisée. En tant qu’héritier (ou ex), avez-vous le droit d’enchérir lors de cette vente ?

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    Lors d’une liquidation-partage de biens immobiliers, il arrive qu’une vente publique soit organisée, notamment dans le cas où les copropriétaires ne parviennent pas à se mettre d’accord sur une autre solution.

    Quid de l’héritier, peut-il enchérir ?

    Toute personne peut enchérir lors d’une telle vente publique, y compris un héritier ou un(e) ex !  Cela vous permet également d’acheter vous-même le bien si vous estimez que le prix est favorable et de le laisser partir si le prix proposé lors de la vente publique est supérieur à ce que vous êtes prêt à payer. Comme vous « partagez » le prix plus élevé dans ce dernier cas, vous êtes en fait gagnant dans les deux cas !

    Payer en totalité

    Si vous vous portez acquéreur, vous devez savoir que vous risquez (s’il n’y a pas d’autre accord avec les autres héritiers ou avec votre ex-partenaire) de devoir payer l’intégralité du prix d’achat et des frais si vous êtes le plus offrant et que le bien vous est adjugé lors de la vente.  Vous ne récupérerez le montant correspondant à votre part qu’à l’issue du partage de la liquidation.

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)