Auteur : pbs

  • Le gaz à son niveau de prix d’il y a 10 ans ! La baisse va-t-elle se poursuivre en 2024 ?

    Grâce à un automne particulièrement doux, les prix n’ont cessé de diminuer sur le marché du gaz. Mais cette baisse va-t-elle se poursuivre cette année ?

    gaz industrial

    Tout au long du mois de décembre 2023, les prix du gaz ont affiché une tendance à la baisse et, vraisemblablement, il devrait en être de même dans les mois qui viennent. Cela est dû au fait qu’il n’y a pas eu d’événement géopolitique majeur au niveau de l’énergie ce qui a permis de stabiliser les tarifs du gaz sous les 40 €. Ces derniers jours, ceux-ci ont même continué à baisser, les ramenant à un niveau antérieur à la pandémie. Le tout devrait contribuer à juguler l’inflation sur le Vieux Continent qui est principalement tirée par le coût de l’énergie.

    Les observateurs de ce secteur font un constat encore plus étonnant : nous sommes actuellement dans la même zone de prix qu’il y a 10 ans, en tenant compte d’une inflation d’approximativement 25 % depuis 2014, une époque où les prix oscillaient entre 24 et 26 € le mégawattheure. Compte tenu de ces éléments, la trentaine d’euros qui prévaut actuellement a donc la même valeur. Et ces mêmes observateurs de conclure qu’on paye aujourd’hui un prix “juste” pour le gaz, signe que la crise énergétique serait bel et bien derrière nous.

    Quid de l’évolution du conflit en Ukraine ?

    En Europe, plusieurs facteurs devraient contribuer à ce que cette situation perdure. Premièrement, la consommation de gaz et d’électricité a drastiquement diminué. Pour ce qui est de la Belgique, selon les chiffres de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), l’année qui vient de s’achever a été marquée par un nouveau recul de la consommation (de 4 % pour l’électricité et de 5,6 % pour le gaz) alors que 2022 avait déjà été marquée par une baisse de respectivement 3,2 et 15,2 %. En fait, il faut remonter à 1999 pour retrouver des valeurs aussi basses ! Les Belges comme les Européens ont adapté leur manière de se chauffer et certains ont effectué des travaux en privilégiant des méthodes qui exigent moins d’énergie.

    Deuxièmement, la demande en énergie du secteur industriel ne remonte pas, malgré la baisse des prix de l’énergie. Cela s’explique par le fait qu’en Europe certaines entreprises ont mis la clé sous le paillasson ou ont délocalisé leur production suite à la flambée des prix.

    Enfin, depuis le début de l’automne, les températures ont été particulièrement douces tandis qu’on a bénéficié de beaucoup de vent et de pluie. L’éolien et l’hydraulique ont donc fonctionné à plein régime, ce qui a du même coup limité la demande en gaz pour produire de l’électricité. À cela s’ajoute le fait que les réserves stratégiques de gaz sont très hautes, ce qui a naturellement tendance à rassurer les marchés. Tous les signaux sont donc au vert pour les mois qui viennent, même si on n’est bien entendu jamais à l’abri d’un nouveau revirement géopolitique…

  • Copropriétés : gare à la fraude aux factures !

    Il n’y a pas que les entreprises qui se font avoir par des fraudeurs qui exigent le paiement de fausses factures. Les particuliers ainsi que les copropriétaires peuvent aussi en être les victimes !

    Les cas de copropriétaires qui reçoivent des décomptes de charges par la poste et les paient sur un compte qu’ils croient être celui de leur copropriété se multiplient. Si vous possédez un bien au sein d’un immeuble, nous ne pouvons donc que vous recommander d’être particulièrement vigilant !

    Un stratagème bien rodé

    Pour contacter leurs futures victimes, les fraudeurs optent pour le retrait de vraies factures du circuit postal. Ensuite, soit ils modifient le numéro de compte de la facture de copropriété en scannant le document puis en le modifiant à l’aide d’un logiciel comme Photoshop, soit ils ajoutent un document à la demande de paiement, en indiquant que le compte du bénéficiaire a changé. Le copropriétaire qui n’est pas attentif paie la facture et tombe donc dans le panneau… Une somme d’argent perdue dans la nature qui devra à nouveau être déboursée lors du rappel de paiement de votre copropriété !

    Les bons réflexes à adopter

    En la matière, nous vous conseillons de suivre les conseils du SPF Économie. La première chose à faire est bien entendu de comparer le numéro de compte mentionné sur les précédentes factures transmises par votre copropriété. En cas de doute, faites-vous confirmer le changement de compte bancaire de l’ACP par votre syndic. Ce dernier n’effectue pas de telles modifications sans vous prévenir ! Aussi, de manière générale, faites preuve de la plus grande prudence lorsque des indications spécifiques signalent un changement de numéro de compte bancaire, surtout s’il n’a pas été préalablement discuté lors d’une assemblée générale. Enfin, vous pouvez aussi vérifier l’adresse e-mail de l’expéditeur lorsque la facture vous est transmise par voie électronique.

    Vous êtes victime d’une telle fraude ? Que faire ?

    Généralement, on ne se rend compte de l’escroquerie que tardivement, une fois que la copropriété envoie un premier rappel voire une mise en demeure. Lorsque c’est le cas, contactez votre banque ainsi que celle du fraudeur en expliquant la situation. L’objectif est bien entendu de tenter de récupérer votre dû. Pratiquement, c’est votre banque qui va demander le remboursement de la somme versée en contestant la transaction frauduleuse. Mais ne soyez pas trop optimiste. En effet, il est souvent trop tard pour identifier la banque bénéficiaire ou les escrocs, qui auront vidé et fermé le compte qui a été crédité. Demandez aussi au syndic de la copropriété de prendre contact avec la banque qui a reçu le paiement et de solliciter l’ouverture d’une enquête. Une démarche qui, souvent, s’avère longue et laborieuse…

    Envie d’en savoir plus sur cette thématique d’actualité ? Alors consultez cet article rédigé par notre partenaire choisirunsyndic.be.

  • Acheter sans fonds propres ? C’est (encore) possible !

    Vous disposez de peu de fonds propres, voire pas du tout, et souhaitez acquérir un bien immobilier ? Sachez qu’il existe plusieurs solutions dans ce cas précis.

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    Depuis le 1er janvier 2020, la Banque nationale de Belgique (BNB) contraint les organismes financiers à limiter leur quotité d’emprunts à 90 % (ou à 80% s’il s’agit d’un emprunt destiné à un investissement locatif). Pour rappel, la quotité est le rapport entre le montant emprunté et la valeur du bien qui, généralement, correspond au prix d’achat. Vous devez donc disposer de 10 % de ce dernier ainsi que de quoi financer les frais d’acquisition (à savoir les frais de notaire et ceux liés aux droits d’enregistrement).

    L’achat d’un logement nécessite donc désormais de bénéficier d’une certaine épargne afin de pouvoir payer, a minima, les frais annexes. Mais que faire si vous n’avez pas suffisamment de réserves financières ? Voici six solutions qui devraient vous permettre de pouvoir acheter un bien, même si vous ne disposez pas de suffisamment de fonds propres.

    1. Le prêt total : afin d’aider les primo-acquéreurs, la BNB a autorisé les banques belges à assouplir leurs critères d’approbation et à prêter davantage de fonds aux primo-acquéreurs.

    2. L’affectation hypothécaire : certains créanciers permettent aux emprunteurs d’hypothéquer un second bien immobilier en vue de garantir leur crédit. Un membre de l’entourage de l’emprunteur au premier degré doit alors proposer son logement en garantie.

    3. Le prêt family : proposé par quelques organismes bancaires, le prêt family permet aux parents du futur propriétaire d’emprunter, sous la forme d’un prêt à tempérament, un montant compris entre 10.000 et 50.000 € afin de payer les frais de notaire. Il est possible, en fonction de la situation des parents, de mettre leur bien immobilier en hypothèque.

    4. Le groupe investisseur : cette solution fonctionne selon le même principe que le prêt family, sauf qu’au cours des cinq premières années, seuls les intérêts sont à payer. Au bout de ce laps de temps, la totalité du capital doit être remboursée, souvent à l’aide d’un nouveau crédit.

    5. Faire appel à un tiers : une autre solution consiste à faire appel à l’assistance financière d’un tiers. Deux situations sont alors possibles : soit un tiers se porte garant et est dès lors inclus dans votre prêt hypothécaire, soit un tiers vous prête une partie des fonds propres, avec un contrat liant prêteur et emprunteur.

    6. Le co-investissement en ligne : enfin, le co-investissement est une solution de crédit hypothécaire sans apport personnel proposée par des plateformes en ligne. Son fonctionnement est simple : la plateforme offre une part du montant nécessaire à l’apport personnel, devenant ainsi copropriétaire du bien en fonction de sa contribution financière. Vous avez bien entendu la possibilité de racheter ultérieurement les parts détenues par la plateforme pour devenir l’unique propriétaire du bien.

    Envie d’en savoir plus sur ces différentes solutions de financement ? Alors consultez cet article rédigé par notre partenaire pret-sans-apport.be.

  • Bornes de recharge : les copropriétés s’arrachent les cheveux

    Avec l’arrivée des voitures électriques dans nos villes, les demandes d’installation de bornes électriques dans les immeubles se multiplient. Sauf que la tâche est tout sauf simple pour les copropriétés et que les pouvoirs publics n’ont pas anticipé la chose…

    ev charging
    chuttersnap

    Lentement mais sûrement le Belge passe à la mobilité électrique. On le sait, en 2035, les voitures neuves à moteur thermique ne pourront plus être vendues en Europe, tandis que la Région bruxelloise entend interdire la circulation des véhicules roulant au diesel dès 2030 et ceux à essence 5 ans plus tard. Tout logiquement, les copropriétés s’organisent afin d’anticiper l’arrivée de ces nouveaux véhicules ou de tout simplement pouvoir les accueillir dès aujourd’hui. Et cela nécessite d’effectuer un bon nombre de démarches tout en s’accordant sur une série d’éléments.

    Quel équipement ?

    Actuellement, en matière de bornes de recharge, plusieurs options coexistent sur le marché : les bornes privatives (chaque copropriétaire place sa propre borne et la raccorde à son compteur individuel), les bornes privatives raccordées à un compteur commun ou encore les bornes communes, elles aussi raccordées au compteur de la copropriété. En la matière, histoire de préparer l’avenir dans les meilleures conditions, on recommande d’agir de concert.

    En effet, au fur et à mesure que les raccordements vont se multiplier dans les immeubles à appartements, les risques de surcharges voir de coupures vont aller croissant. Il sera alors nécessaire de renforcer la connexion électrique du bâtiment au réseau. Mieux vaut donc penser à cet aspect dès le départ et investir dans un système évolutif et fiable. À Bruxelles, la question est d’ores et déjà tranchée puisque si l’immeuble comprend plus de trois logements et trois parkings ou garages, le placement de bornes doit être envisagé de façon collective.

    Quelle puissance ?

    Ici aussi les solutions sont multiples : utiliser une prise existante et une rallonge, placer une borne alimentée en courant alternatif et, enfin, opter pour une borne rapide qui fournit alors du courant continu. Tout dépendra du nombre de points de recharge envisagé mais aussi de la qualité de l’installation électrique de l’immeuble. Ce sera au syndic, à l’association des copropriétaires ou encore au bailleur à définir les besoins avec les résidents, puis à retenir la meilleure configuration. En la matière, n’hésitez pas à solliciter l’aide de votre gestionnaire de réseau qui pourra vous apporter son expertise.

    Que dit la loi ?

    Dans le cas d’une borne installée à titre individuel, la loi sur la copropriété donne le droit de poser des câbles et gaines dans les parties communes, sous certaines conditions et dans la mesure où le résident concerné paie les travaux. Un projet qui doit bien entendu être signalé au syndic ou à l’association des copropriétaires deux mois à l’avance. Une demande qui fera l’objet d’un vote en assemblée générale.

    Pour ce qui est des installations communes, le syndic doit constituer un dossier qui sera discuté en assemblée générale. Comme dans le cas d’une borne privative, un vote aux deux tiers doit intervenir. Si le projet est validé, les frais d’installation sont partagés entre chaque copropriétaire en fonction de sa quotité dans l’immeuble. Pour ce qui est des frais d’utilisation, ils sont à charge de ceux qui se branchent. En cas de désaccord, le juge de paix peut être saisi.

    Des bornes bientôt obligatoires ?

    On le sait, les autorités européennes entendent accélérer le passage à la voiture électrique. En 2018, une directive visant à imposer l’installation de bornes dans certains immeubles résidentiels et non résidentiels a été votée. Celle-ci a ensuite été traduite par les trois Régions du pays en 2020 et 2021.

    En Wallonie, les obligations ne concernent actuellement que les immeubles de logements neufs ou en phase de rénovation lourde.

    À Bruxelles, la même règle est d’application mais va être durcie le 1er janvier 2025. En effet, tant les immeubles de logement neufs, que ceux en rénovation ou encore que ceux existant devront équiper chaque place de stationnement résidentiel d’une borne de recharge si l’occupant fait savoir qu’il possède une voiture électrique.

    Enfin en Flandre, une série d’obligations concernant les infrastructures de recharge des voitures électriques dans les bâtiments et les parkings afférents sont en vigueur pour les demandes de permis d’environnement introduites depuis le 11 mars 2021. Selon qu’il s’agisse d’un nouveau bâtiment résidentiel ou non résidentiel, d’un parking ou encore d’un projet de rénovation et en fonction du nombre de places de stationnement, différentes règles doivent être respectées au niveau des bornes de recharge et des travaux préparatoires en matière de conduites et de câbles.

    Autant de paramètres à prendre en compte qui ont, sans surprise, tendance à complexifier les projets menés par la plupart des copropriétés du Royaume, et ce alors que la tendance n’a pas été anticipée par les pouvoirs publics. À titre d’exemple, les syndics attendent toujours un arrêté sur les prescriptions à respecter en matière d’incendie des voitures électriques dans les immeubles. Mais les choses devraient bouger dans les prochains mois, tant les autorités locales sont mises sous pression…

    Pour tout savoir sur les bornes de recharge au sein des copropriétés, n’hésitez pas à visiter le guide complet de notre partenaire www.choisirunsyndic.be.

  • Voici le premier bâtiment en béton à faible émission de CO2 imprimé en 3D

    Depuis quelques semaines, un bâtiment communautaire durable de 72 m2 fait le buzz dans la capitale danoise. Il s’agit en fait du premier édifice en béton à faible émission de CO2 et imprimé en 3D.

    Ce qui fait presque figure de science fiction actuellement pourrait bien devenir la norme d’ici quelques années. En partenariat avec le groupe danois 3DCP, le promoteur immobilier AKF a chargé une immense imprimante 3D d’édifier un bâtiment communautaire de 72 m2 dans la banlieue de Copenhague.

    3D house

    Un sérieux pas en avant pour la construction durable. “L’impression 3D est un processus de construction adaptatif où le matériau est ajouté seulement là où c’est nécessaire”, a expliqué le promoteur dans un communiqué. Et de préciser que “cela permet de réduire la consommation de ressources tout en apportant d’importants avantages environnementaux et économiques et en offrant une plus grande liberté architecturale”.

    3D house

    Pour réduire davantage son empreinte carbone, le bâtiment a été imprimé à l’aide de ciment à faible teneur en CO2, dont l’empreinte carbone est inférieure de 30 % à celle du ciment conventionnel.

    3D house
  • CPAS et propriété, deux mots qui ne sont pas incompatibles

    Vous rencontrez des difficultés à payer votre crédit hypothécaire ? Vous vous demandez si vous pouvez accéder à la propriété tout en émargeant au CPAS ? On fait le point !

    Chaque commune du Royaume dispose d’un CPAS, à savoir un centre public d’action sociale qui offre un large éventail de services. Ces centres ont pour rôle d’assurer la prestation d’un certain nombre de services sociaux et de veiller au bien-être de chaque citoyen. Si la majorité de la population n’aura jamais à passer les portes de l’un d’entre eux, il peut arriver qu’un “accident de la vie” bouleverse votre quotidien, au point de ne plus être à même de payer les mensualités liées à votre crédit hypothécaire.

    Contrairement aux idées reçues, en Belgique, on peut être propriétaire d’un bien immobilier et solliciter une aide sociale, ce qu’on appelle communément un RIS pour revenu d’intégration sociale. Pour pouvoir bénéficier de celui-ci, certaines conditions doivent néanmoins être remplies. En effet, avant de l’octroyer, le CPAS effectue, dans chaque cas, une enquête sur les moyens de subsistance du demandeur. Dans le cas d’un propriétaire d’un bien immobilier, selon la valeur de ce dernier, un montant peut être déduit de ce RIS.

    Quoi qu’il en soit, si vous rencontrez des difficultés à rembourser votre crédit, de manière passagère ou récurrente, il ne faut pas hésiter à prendre contact avec le CPAS de votre commune. La vente de votre bien immobilier est donc loin d’être la seule solution pour se sortir d’une difficulté financière !

    La propriété n’est pas incompatible avec de faibles revenus !

    Sur la même thématique, on peut émarger au CPAS ou disposer de revenus modestes et néanmoins accéder à la propriété. En effet, chaque région propose des prêts sociaux qui consistent en une solution de crédit dont peuvent bénéficier, sous certaines conditions, les familles aux revenus limités.

    Plusieurs formes de prêt social existent en Belgique dont le prêt hypothécaire social qui permet de financer la construction ou l’acquisition d’un logement. Ce type de prêt peut donc vous permettre d’acheter une maison même si vous dépendez de revenus accordés par un CPAS. En effet, CPAS et propriété ne sont pas deux mots incompatibles, loin de là !

    Vous souhaitez savoir comment acheter une maison ou un appartement tout en émargeant au CPAS ? Alors jetez un œil à cet article rédigé par nos collègues de cpas-info.be, et ce quelle que soit la région dans laquelle vous vivez !

  • Les prix du gaz vont-ils diminuer en 2024 ?

    Selon ICIS Consulting, un expert et observateur du marché mondial de l’énergie, les prix du gaz devraient diminuer en 2024. Voici pourquoi.

    gaz
    Myko M

    La baisse actuelle du gaz intervient, selon ICIS Consulting, dans un contexte qui demeure incertain, notamment à cause des “inquiétudes concernant l’approvisionnement en gaz naturel liquéfié via la mer Rouge”. En effet, le mouvement rebelle yéménite Houthi, soutenu par Téhéran, a mené une série d’attaques qui a poussé de nombreux bateaux à éviter cette zone du globe, dont le détroit de Bab el-Mandeb, considéré comme une zone à haut risque. Or, environ 10 % du commerce maritime mondial, 12 % du pétrole échangé par bateaux dans le monde et 8 % du gaz naturel liquéfié transitent par la mer Rouge.

    Malgré cet écueil, les prix du gaz n’ont pas flambé en Europe. C’est qu’au final, seulement 5 % de l’approvisionnement du Vieux Continent passent par cette zone. Le Qatar est en effet le seul grand fournisseur à acheminer du GNL vers l’Europe via le détroit de Bab el-Mandeb. Le reste du GNL consommé sous nos latitudes arrive via l’océan Atlantique puisque provenant des États-Unis. Pour ICIS Consulting, le prix du gaz pourrait encore descendre en 2024, la demande restant structurellement faible en Europe. De quoi exercer une pression à la baisse sur les prix du gaz.

  • Bardage en façade : choix, entretien et tendances durables

    Le bardage pour lhabitat est en croissance constante, avec une nette préférence pour les bois peu transformés et non-traités.

    Bardage en bois pour la façade
    Boris V

    Le bois, dans toutes ses nuances, retrouve sa place de choix dans la construction, s’affirmant progressivement comme le matériau de référence. Outre sa durabilité exceptionnelle, le bois séduit par ses qualités esthétiques. Opter pour des essences naturellement résistantes garantit non seulement la pérennité de l’esthétique de votre façade mais aussi une approche respectueuse de l’environnement, sans recourir à des traitements chimiques néfastes.

    Choix des essences : quels bois privilégier ?

    Le douglas

    L’entrée de gamme d’un bardage se constitue généralement de douglas, dont la durabilité est estimée entre 50 et 100 ans ! Néanmoins, le douglas est noueux, ce qui peut être préjudiciable à sa longévité. Il est donc moins intéressant en bardage qu’en structure. En outre, d’une couleur rosée après la pose, son vieillissement est moins uniforme que les autres résineux. Enfin, il se fend facilement quand il alterne les phases de séchage et d’humidification, ce qui nuit à l’étanchéité de l’ensemble.

    Le mélèze

    Le bon compromis se trouve du côté du mélèze, dont les qualités en font un bois esthétique et à toute épreuve. Son vieillissement est uniforme et son grisement argenté dénué de tout piquage. Seul défaut : des poches de résine risquent de couler sur la façade. Pour l’éviter, un tri est nécessaire à la pose, afin d’éliminer les lames les plus proches du cœur.

    Le cèdre rouge 

    Enfin, autre essence résineuse prisée par les constructeurs : le cèdre rouge, qui apparaît comme un choix haut de gamme. Son vieillissement très uniforme, sa stabilité et l’absence de nœud garantissent une étanchéité parfaite à votre bardage. Par contre, à l’inverse du mélèze et du douglas, produits en Europe, le cèdre rouge est issu des forêts d’Amérique du Nord, en particulier de Colombie Britannique, ce qui nécessite un transport maritime pour approvisionner le marché européen. Ce bois a donc bilan carbone plus élevé.

    Entretien du bardage en bois : conseils précieux

    Quelle que soit l’essence choisie pour habiller ses murs extérieurs, inutile d’espérer une couleur stable dans le temps. Le grisement du bois, dû à l’action de moisissures, est malheureusement inévitable. Si les produits de traitement de type saturateur en phase aqueuse peuvent se révéler efficaces, à condition d’être utilisés régulièrement, leur coût important et la difficulté d’application sur des hautes façades compliquent leur usage.

    Des traitements sont aussi à proscrire, à l’image des huiles végétales, comme l’huile de lin qui, utilisée seule, a tendance à pourrir à l’extérieur. Cela résulte en l’apparition de points noirs dont le rendu est peu esthétique. Certaines préparations de peinture, en particulier les produits à base de farine, d’oxyde de fer et de pigments, peuvent être envisagées pour donner des couleurs chaudes à son bardage.

    Attention néanmoins à appliquer ces peintures sur des façades basses, afin de pouvoir redonner facilement un coup de pinceau sur le bois pour conserver l’aspect désiré.

    Bardage brûlé 

    Enfin, le bardage brûlé est également une solution pour protéger le bois de manière durable et 100 % naturelle. Cette méthode implique de brûler la surface du bois, suivie d’un brossage pour éliminer les résidus carbonisés. Cette technique crée une barrière naturelle qui le rend plus résistant aux insectes, notamment aux termites, et aux champignons responsables de la pourriture du bois. Le processus de brûlage rend le bois moins sensible aux dommages causés par l’humidité, la pluie et d’autres conditions météorologiques. Cela prolonge la durée de vie du bardage.

    En conclusion, le choix du bardage en bois va au-delà de l’esthétique, intégrant des considérations de durabilité et d’entretien. Opter pour des essences adaptées à votre climat local et adopter les bonnes pratiques d’entretien vous assurera une façade élégante et résistante au fil des ans.

  • 7 Européens sur 10 sont propriétaires de leur logement ! Et en Belgique ?

    Près de sept personnes sur dix (précisément 69 %) sont propriétaires de leur habitation au sein de l’Union européenne. C’est ce qu’il ressort des chiffres publiés par Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne.

    vente gré à gré

    Portant sur l’année 2022, ils révèlent que la proportion de Belges propriétaires dépasse cette moyenne pour atteindre 72,5 % (contre 71,3 % en 2021). Du point de vue de la qualité de l’habitat, les chiffres d’Eurostat pointent qu’environ 17 % de la population de l’Union européenne vit dans une habitation que l’on peut qualifier de “surpeuplée”, contre seulement 6,2 % dans notre pays. Enfin, en 2022, 9,3 % de la population de l’Union n’avait pas les moyens de maintenir une chaleur adéquate dans son logement, contre seulement 5,1 % de Belges.

    L’Allemagne en queue de peloton

    La Roumanie est le pays qui compte le plus de propriétaires avec un taux de 95 % de la population. Elle est suivie par d’autres pays de l’Est tels que la Slovaquie (93 %), la Croatie (91 %) et la Hongrie (90 %).

    Les pays présentant le taux de propriétaires le plus faible sont :

    – la Suède (64,2 %)

    – la France (63,2 %)

    – le Danemark (59,6 %)

    – l’Autriche (51,4 %)

    – l’Allemagne (46,7 %)

    Ces cinq pays accusent une diminution de ce taux par rapport à 2021. L’Allemagne est le seul pays européen à présenter plus de locataires que de propriétaires.

  • Alarmes factices : le bon plan pour éloigner les cambrioleurs ?

    Une alarme dissuasive est-elle suffisante pour se prémunir de tout cambriolage ou faut-il plutôt opter pour un dispositif effectif ?

    alarm house

    Qu’on les appelle alarmes factices, dissuasives ou encore simulées, ces dispositifs conçus pour donner l’apparence d’un système de sécurité réel sans réellement avoir de fonctionnalités de surveillance ou de détection sont sujets à débat. D’une part, on trouve les adeptes qui estiment que les alarmes factices peuvent avoir un effet dissuasif, car elles donnent l’impression que la propriété est protégée, ce qui pourrait décourager les cambrioleurs potentiels. Ces dispositifs visent en effet à exploiter la psychologie des malfaiteurs en créant une illusion de sécurité.

    D’autre part, les détracteurs, qui vous diront qu’il est important de noter que les professionnels du cambriolage sont bien souvent à même de reconnaître une alarme factice, surtout si elle n’est pas bien conçue ou si elle manque d’une série de détails bien spécifiques. De plus, s’ils sont suffisamment déterminés, certains cambrioleurs n’hésiteront pas à prendre le risque de tester ladite alarme factice afin de voir si elle est réelle et si elle fonctionne.

    De manière générale, bien que les alarmes factices soient à même d’assurer un certain degré de dissuasion, elles ne doivent pas pour autant être considérées comme une solution de sécurité complète et fiable. Mieux vaut donc combiner une alarme factice avec d’autres mesures de sécurité effectives, telles que des systèmes de surveillance vidéo, des serrures de haute qualité ou encore un système d’éclairage extérieur, et ce afin de contribuer à renforcer la sécurité globale de votre propriété. Voire, pourquoi pas, un module factice extérieur, mais une alarme bien réelle à l’intérieur !