Auteur : pbs

  • Les pompes à chaleur, loin d’être rentables ?

    Plus chères qu’une installation de chauffage au gaz ou au mazout, les pompes à chaleur ne seraient bien souvent pas rentables estime la CREG dans une étude récente.

    heat pump

    On le sait, les pompes à chaleur sont encouragées par les autorités publiques dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. A contrario, les chaudières au mazout ont été pratiquement interdites et celles fonctionnant au gaz devront bientôt être remplacées. En effet, pour les logements neufs, le chauffage au gaz sera interdit dès l’année prochaine tandis qu’on sera contraint d’opter une pompe à chaleur lors d’une rénovation approfondie si l’on sollicite une réduction de taxe foncière.

    Or, cet encouragement qui a tout d’une obligation n’est pas sans impact sur le budget d’un chantier de construction ou de rénovation. Pour une pompe à chaleur air-eau, il faut en effet compter de 7.500 à 15.000 € alors qu’une chaudière au gaz ne coûte que 4.500 € en moyenne. S’ajoute à cela une électricité (nécessaire pour alimenter la pompe à chaleur) qui coûte plus cher que les autres sources d’énergie…

    Que dit la CREG ?

    La CREG, la Commission de régulation de l’électricité et du gaz, a dévoilé une étude qui compare le coût du chauffage avec une pompe à chaleur air-eau à celui du chauffage aux combustibles conventionnels. Ont été pris en compte, les coûts d’investissement, de maintenance, de TVA ainsi que les frais énergétiques sur une période allant de janvier 2018 à janvier 2024. La CREG s’est basée sur différents types de logements, aussi bien pour les clients réguliers que pour les clients bénéficiant du tarif social, ainsi que pour les propriétaires et les locataires, et ce tant à Bruxelles qu’en Flandre et en Wallonie. Chaque politique régionale, en termes d’incitants et de soutiens financiers, a donc également été prise en compte.

    Il ressort de cette étude compilant tous ces éléments qu’en moyenne, le rapport de prix entre l’électricité et le gaz devrait être au maximum compris entre 1,73 et 2,06 pour rendre une pompe à chaleur rentable”, c’est-à-dire moins chère en termes d’investissement et de consommation qu’une chaudière à gaz. Or, sur la période prise en compte pour réaliser ladite étude, le ratio moyen était compris entre 4,15 et 6 ! L’électricité a donc été deux à trois fois trop chère pour qu’une pompe à chaleur puisse être considérée comme rentable.

    La CREG nuance néanmoins ce constat peu encourageant en expliquant qu’une pompe à chaleur combinée à des panneaux solaires peut donner un résultat différent. Mais cela doit encore faire l’objet d’une étude complémentaire pour être vérifié. Enfin, dernier constat intéressant : l’étude s’est également penchée sur les poêles à pellets, en effectuant une série de calculs similaires. Et là aussi la CREG montre que cette source de chauffage n’est pas en mesure de rivaliser avec le chauffage aux combustibles fossiles en termes de rentabilité.

  • Investir dans un bien en France ou en Espagne : allez-vous devoir payer une taxe sur les loyers perçus ?

    Les deuxièmes résidences situées en Belgique appartenant à une personne qui réside sur le territoire de notre Royaume sont taxées. Si le bien est loué, le propriétaire ne sera pas taxé sur les loyers perçus mais bien sur le revenu cadastral indexé et majoré de 40 %.

    villa spain
    Frames for your Heart

    Mais qu’en est-il si l’on est propriétaire d’un bien en France ou en Espagne et qu’on le met en location ? En tant que propriétaire d’un bien immobilier dans l’un de ces deux pays, vous serez soumis à l’impôt sur les loyers perçus sur place. Voici une vue d’ensemble de la fiscalité applicable dans chacun de ces deux pays.

    En Espagne

    Si vous êtes résident belge, le taux de taxation sur le revenu des loyers perçus en Espagne est de 19 %. Jusqu’à il y a peu, vous deviez faire une déclaration des revenus fonciers à la fin de chaque trimestre et payer l’impôt trimestriellement, mais depuis le début de cette année, vous ne devez plus déclarer lesdits revenus qu’une seule fois par an. Pour 2024, les revenus devront être déclarés entre le 1er et le 20 janvier 2025. Notez qu’il est possible de déduire certaines dépenses liées à la location pour les propriétaires issus d’un pays de l’Union européenne, dont la Belgique.

    En France

    Chez nos voisins français, les revenus locatifs sont soumis à l’impôt sur le revenu. Vous devez les déclarer dans la catégorie des revenus fonciers. Trois régimes s’appliquent dans ce cas de figure :

    • le régime micro-foncier : si le montant annuel des loyers ne dépasse pas 15.000 €, vous pouvez bénéficier de ce régime simplifié qui permet un abattement forfaitaire de 30 %. Vous serez donc imposé sur les 70 % restants,
    • le régime réel : si vos revenus locatifs dépassent 15.000 € ou si vous optez pour ce régime, vous pouvez déduire les charges réelles (travaux, intérêts d’emprunt, etc.) de vos revenus fonciers. Ici, contrairement au régime du micro-foncier, le résultat de l’opération loyers moins charges peut entraîner un bénéfice (variable selon le montant des charges) ou un déficit,
    • et, enfin, la taxation au titre de meublé professionnel qui permet de bénéficier d’abattements intéressants.

    Notez aussi que depuis 2017, après plusieurs condamnations de la France par la Cour de justice de l’Union européenne, les non-résidents ne sont plus redevables des prélèvements sociaux français (CSG – Contribution Sociale Généralisée,CRDS – Contribution au Remboursement de la Dette Sociale et autres).

    Enfin, en ce qui concerne notre pays, les conventions bilatérales signées avec des États tiers ne sont plus d’une grande utilité. En effet, après trois condamnations par la même Cour de justice de l’Union européenne, la Belgique attribue depuis 2021 un revenu cadastral aux biens étrangers.

    On ne peut que vous recommander de consulter un expert-comptable ou un conseiller fiscal afin d’optimiser votre situation et vous assurer de respecter toutes les obligations déclaratives.

  • Le montant du jour : 2.750 euros

    Le montant que le Belge a consacré à ses assurances en 2023 a atteint en moyenne plus de 2.750 €, du jamais vu depuis 2012 !

    real estate

    Voilà dix ans que le budget assurances des Belges n’a pas été aussi haut. En effet, en 2023, le total des primes d’assurance d’un assuré belge s’est élevé à 2.753 € en moyenne, soit le montant le plus élevé depuis 2012. C’est ce que révèle une étude du groupe de réassurance Swiss Re qui vient d’être publiée. Pour réaliser celle-ci, c’est la somme moyenne que le Belge consacre à l’ensemble de ses assurances qui a été prise en considération, allant de l’assurance habitation (couverture incendie) à la RC automobile en passant par les placements en assurance vie.

    +5,3 % l’année dernière

    En 2023, le montant total moyen dédié aux assurances vie et non-vie a enregistré une augmentation de 5,3 % par rapport à l’année précédente. Et en la matière, ce sont les assurances non-vie qui ont le plus progressé, à l’image des contrats couvrant les habitations contre les incendies et les inondations, les polices liées aux accidents de la circulation ou encore les RC familiales. Ces primes en particuliers ont augmenté de 5,9 %, passant en moyenne de 1.240 € en 2022 à plus de 1.300 € l’année suivante. Si l’on fait abstraction de l’année 2021 qui avait été marquée par une hausse spectaculaire des primes d’assurance suite aux inondations qui avaient touché la Wallonie, il s’agit de la plus forte hausse annuelle dans ce segment depuis de nombreuses années.

  • Réforme des tarifs de l’électricité en Wallonie : à quoi faut-il s’attendre ?

    La Cwape, le régulateur wallon des marchés de l’électricité et du gaz, a adopté les lignes directrices de sa réforme.

    Young woman is standing with notebook and writing down the electric meter reading

    À partir du 1er janvier 2026, les Wallons auront le choix entre trois types de tarifs pour leur consommation d’électricité. Outre les tarifs standards mono-horaire et bihoraire existants, il faudra aussi composer avec un tarif incitatif dont le prix variera au cours de la journée en fonction de 5 tranches horaires distinctes. C’est ce qui ressort des lignes directrices présentées par la Cwape pour les années 2026-2029. “L’objectif est que le plus grand nombre possible d’utilisateurs déplacent leurs consommations aux moments les plus opportuns, c’est-à-dire lorsque l’électricité est abondante dans les réseaux”, a expliqué le régulateur wallon des marchés de l’électricité et du gaz.

    Concrètement ?

    Le tarif le plus avantageux sera disponible durant deux plages horaires qualifiées de “vertes” : de 1 à 7h et de 11 à 17h. Un tarif intermédiaire, “orange” sera également proposé, de 7 à 11h et de 22 à 1h. Enfin, le tarif “rouge” concernera les heures les plus chargées du réseau, à savoir de 17 à 22h. La Cwape explique que cette nouvelle tarification ne pénalisera pas forcément les Wallons qui ont pour habitude de consommer de l’électricité durant les heures “rouges”. En effet, l’étude qui a permis de définir les contours de ce nouveau plan de tarification a pris en compte la consommation d’électricité qui ne peut être postposée, comme celle inhérente à la préparation du repas du soir par exemple.

    Du changement pour le bi-horaire !

    Enfin, le tarif bihoraire va connaître un bouleversement majeur puisque plus aucune distinction ne sera faite entre les jours de semaine et du week-end, et puisque la plage horaire d’heures creuses qui couvrait tout le week-end va disparaître. En revanche, ces mêmes heures creuses seront plus nombreuses, avec l’apparition des “heures solaires”.

  • Sèche-linge : les 5 erreurs à éviter !

    Le sèche-linge est l’un des appareils électro-ménagers les plus gourmands en électricité. Il convient donc de l’utiliser intelligemment ! On vous donne nos astuces !

    Drying machine with a full filter of lint, hair, dust, wool after the drying cycle of towels, bed linen. White drying machine. A man takes out a dirty radiator dryer.

    Tout d’abord, et cela tombe sans doute sous le sens, mais s’il fait beau et sec, préférez étendre le linge sur un séchoir, que cela soit au jardin, sur un balcon ou encore dans une pièce bien aérée. Par temps froid et humide en revanche, le sèche-linge se révèle souvent indispensable, en particulier pour les familles nombreuses. Voici 5 erreurs à éviter !

    Un filtre toujours propre

    Le filtre du séchoir : voilà un élément que l’on oublie souvent ! Encombré de peluches, celui-ci entrave alors la bonne marche de l’appareil et allonge le temps de séchage du linge. Pour les séchoirs à condensation, il faut également vider le réservoir d’eau après chaque utilisation. Un filtre propre garantit une meilleure efficacité et une consommation réduite d’électricité !

    Une pièce bien aérée

    Non, un sèche-linge électrique ne peut pas être installé n’importe où ! Les pièces chaudes, humides et dépourvues d’une évacuation vers l’extérieur sont à proscrire. En effet, l’air qui est aspiré par l’appareil doit être le plus sec possible, sous peine de ralentir le processus de séchage. En outre, l’air est bien souvent aspiré par l’avant de la machine. Il convient donc de bien dégager l’espace qui lui fait face pour assurer une circulation d’air optimale et éviter la surchauffe de l’appareil.

    Respectez les doses d’adoucissant

    Si l’excès d’adoucissant peut nuire au bon fonctionnement et à l’efficacité générale de votre lessiveuse, il en va de même pour le sèche-linge. Des résidus de produit peuvent en effet venir se coller sur les parois du sèche-linge. En contact avec la vapeur d’eau, ces dépôts peuvent se muer en moisissures et provoquer des odeurs.

    Videz immédiatement votre sèche-linge

    À l’image du lave-vaisselle qu’il faut vider dès qu’il a terminé, afin d’éviter que la condensation ne s’accumule dans l’appareil, le linge doit rester le moins longtemps possible dans le sèche-linge. En effet, en fin de cycle, l’humidité résiduelle pénètre rapidement dans les fibres du linge à cause de l’air chaud, ce qui peut provoquer une odeur très désagréable. Avant de lancer votre cycle de séchage, assurez-vous donc d’être présent une fois celui-ci terminé !

    Tout ne va pas au séchoir !

    De façon générale, ne mettez que le linge le plus résistant au séchoir, à l’image des essuies (serviettes de bain) et des draps de lit. En effet, le séchoir a tendance à accélérer l’usure des vêtements, et particulièrement des tissus les plus fragiles. Évitez de sécher vos plus beaux t-shirts au séchoir, tout comme vos jeans, qui sècheront parfaitement sur un cintre, mais aussi les vêtements en laine, en acrylique ou encore en soie. Enfin, évitez à tout prix de mettre de la mousse dans un sèche-linge, dont celle qui constitue les coussinets des soutien-gorges. En effet, l’air chaud et sec du séchoir peut enflammer la mousse synthétique et provoquer un incendie !

  • Droits d’enregistrement : le point sur les taux dans les 3 régions du pays

    La promesse de la nouvelle majorité MR-Les Engagés en Wallonie est de vouloir faciliter l’accès à la propriété en abaissant les droits d’enregistrement à 3 %. L’occasion de faire le point sur la situation actuelle dans les trois régions du pays.

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    On le sait, les droits d’enregistrement constituent une part très importante du budget alloué à un achat immobilier. Des taxes qui dépendent de la région où se situe le bien. Ces dernières années, les taux ont évolué et certains mécanismes ont été instaurés dans chaque Région. Dernière annonce en date : la nouvelle majorité wallonne entend faciliter l’accès à la propriété en réduisant les droits d’enregistrement à 3 % dès le 1er janvier 2025.

    Actuellement, en Wallonie, ces derniers s’élèvent à 12,5 % du prix d’achat du bien. Sous certaines conditions, les acheteurs peuvent néanmoins bénéficier d’un taux réduit de 6 % sur la première tranche de leur achat en cas d’achat d’une habitation modeste, et même de 5 % si l’achat est financé à l’aide d’un crédit hypothécaire social. Enfin, les acheteurs d’un bien en Wallonie bénéficient aussi, sous certaines conditions, d’un abattement de 20.000 €, ce qui représente une économie d’impôt de 2.500 €.

    À Bruxelles, les acquéreurs paient des droits d’enregistrement qui s’élèvent également à 12,5 % du prix du bien. Mais il est possible, sous certaines conditions, de profiter d’un abattement qui permet de déduire un montant de 200.000 € du prix d’achat. Il ne faut donc pas payer de droits d’enregistrement pour les premiers 200.000 € du bien. Attention, pour bénéficier de cet abattement, il faut être un primo-acquéreur et le prix d’achat du bien ne doit pas dépasser les 600.000 €.

    Enfin, en Flandre, les règles relatives aux droits d’enregistrement ont changé depuis le 1er janvier 2022. Les acquéreurs désireux d’occuper leur bien (et ne possédant pas d’autre bien) profitent de droits d’enregistrement rabaissées de 6 % à 3 %, un taux qui a inspiré les négociations wallonnes. En cas de rénovation énergétique complète, vous ne paierez même que 1 % de droits d’enregistrement. De plus, il existe un abattement sur la première tranche de 93.333 € pour les habitations modestes (prix d’achat de maximum 220.000 € ou 240.000 € dans les centres-villes). En revanche, il n’y a plus de portabilité des droits d’enregistrement, ce qui permettait de déduire des droits d’enregistrement. En outre, les droits d’enregistrement pour ceux qui achètent une deuxième propriété (que ce soit un logement ou un terrain à bâtir) sont passés de 10 % à 12 %.

  • Rénovation : 6 points à ne pas oublier

    Vous venez tout juste d’acheter une nouvelle maison et celle-ci a besoin de quelques travaux de rénovation ? Ou alors êtes-vous propriétaire d’une maison depuis un moment et vous souhaitez agrandir les espaces ?

    Ce qu'il ne faut pas oublier lors d'une rénovation.
    Skitterphoto

    Une rénovation n’est jamais simple et il vaut mieux ne rien négliger. Avec ces 6 conseils, nous vous aidons à réfléchir à un certain nombre de choses essentielles auxquelles on ne pense pas toujours.

    1. La cuisine : avez-vous pensé à tout ?

    Dans la plupart des rénovations, le réaménagement de la cuisine, des appareils et du matériel est souvent au centre du débat, mais il est souvent beaucoup moins question de l’éclairage, de la ventilation et de la hauteur du plan de travail. Ces petits détails améliorent la fonctionnalité de votre espace et rendent la vie nettement plus agréable au quotidien ! Un professionnel vous aidera à y penser, mais si vous faites tout vous-même, vous vous en passerez certainement. N’oubliez pas non plus un emplacement pour la poubelle, ce ne serait pas la première fois!

    2. Donnez du temps à vos murs

    Si vous avez des murs tout frais, vous devez respecter un temps de séchage. Attendez suffisamment longtemps pour tapisser ou peindre si vous voulez un résultat durable. Le temps d’attente dépend du matériau et de l’épaisseur du stuc, de l’humidité et de la ventilation. Vous pouvez tenter d’accélérer le processus à l’aide, par exemple, d’un ventilateur. Cependant, gardez à l’esprit que peindre sur une surface mouillée peut emprisonner l’humidité, créant un environnement propice à la croissance de moisissures. De plus d’un point de vue esthétique, cela peut causer des taches ou des décolorations sur la peinture, notamment des auréoles ou des stries sombres …

    3. Assurez-vous d’avoir un plancher solide

    Quel que soit le revêtement de sol que vous choisissez, assurez-vous que le plancher soit exempt de vibrations. Si vous avez un plancher en bois, optez pour des étagères amovibles si vous voulez poser un autre plancher. La solidité du plancher et de la structure du sol est particulièrement importante si vous voulez changer l’affectation d’une pièce du tout au tout. Par exemple transformer un grenier en salle de bain !

    4. Un plan d’éclairage n’est pas un luxe

    En pensant à l’avance où vous voulez installer vos prises et où l’éclairage est nécessaire, vous n’aurez pas de surprise. De plus, vous pourrez configurer interrupteurs et lumières de façon ergonomique : des interrupteurs faciles d’accès et des luminaires au dessus du nouvel ilot central seront les bienvenus. Gardez également l’éclairage d’ambiance à l’esprit. Sachez aussi qu’il existe de nombreuses options innovantes d’éclairage. Certains peuvent être équipés de détecteurs de mouvement, être controlés à l’aide d’une application ou même de commandes vocales… Quelque chose à garder en mémoire ?

    5. Groupez vos efforts

    S’il est nécessaire d’ouvrir un mur pour l’électricité, pensez à en profiter pour vérifier l’isolation, et ainsi de suite. Cela implique d’avoir le matériel et le budget nécessaire pour faire des changements complets, mais il serait dommage de devoir refaire des travaux peu de temps après une grosse rénovation !

    6. Vérifiez votre assurance

    Les rénovations majeures sont derrière vous? Dans ce cas, vérifiez votre assurance pour voir si vous n’êtes pas sous-assuré. En effet, la valeur de votre maison peut considérablement augmenter après une rénovation. Rappelons qu’être sous-assuré peut exposer à des pertes financières importantes et à des difficultés pour restaurer votre maison en cas de sinistre. Il est donc important de vérifier votre police d’assurance et de l’ajuster en fonction des améliorations et de l’évolution de la valeur de votre propriété. Au niveau de l’administratif, il sera également toujours utile de s’y prendre à l’avance en ce qui concerne les permis et les primes.

  • Déco : Amenez les années 60 dans votre maison !

    Les années ’60 ont changé le monde. Cette décennie a influencé bien plus que son époque. Et elle continue de bouleverser notre intérieur…

    Amenez les années 60 dans votre maison.
    Idressart

    Les « golden sixties », dix années qui ont changé le monde. C’est incroyable le nombre d’événements majeurs qui ont eu lieu dans les années ’60. C’est l’époque des Beatles, du succès de Brigitte Bardot, du mur de Berlin, de Mai ’68 mais aussi du premier pas sur la lune, de l’assassinat de Kennedy et de Martin Luther King, sans oublier la crise de Cuba et la révolution sexuelle et artistique.

    Amenez les années 60 dans votre maison.
    Studio Komplex

    Encore aujourd’hui, les sixties n’ont de cesse de nous épater. Cette décennie a non seulement marqué l’histoire, mais elle continue également d’influencer notre décoration intérieure. On craque pour les formes simples, fluides, gaies et colorées qui caractérisent cette époque et sont synonyme de liberté et de joie de vivre. La culture pop est de sortie tout comme les couleurs lumineuses.

    Les matières phares

    C’est l’expansion de la matière plastique qui brille. On le retrouve dans les meubles, les objets décoratifs et même les luminaires. C’est aussi la grande époque du siège rembourré et du style graphique. Les textiles jouent aussi un rôle crucial dans la décoration des années 60. Optez pour des rideaux, des coussins et des tapis aux motifs géométriques et aux couleurs vives. Le vinyle est également une matière à privilégier pour un look authentique.

    Les couleurs emblématiques

    Les années 60 sont marquées par une explosion de couleurs. Le jaune, l’orange, le rouge font la fête dans notre salon ! Papier peint, table, lampes et cadres font, eux aussi, un fameux bond en arrière.

    Les motifs privilégiés 

    Grosses fleurs et motifs graphiques nous en font voir de toutes les couleurs en ajoutant une touche ludique.

    Colour Check: Fysiskt Prov (Nils Pedersen)

    Et chez vous ?

    Pour insuffler un esprit « années 60 » dans votre habitation, inutile d’en faire des tonnes ! Les accessoires sont déjà largement suffisants pour recréer l’ambiance des sixties. De plus, il vous laissent libre parmi un large choix et sont disponibles à des prix abordables. Même les petits objets décoratifs peuvent faire toute la différence. Cherchez des vases en plastique coloré, des horloges murales au design graphique et des miroirs avec des cadres en résine. Ces petits détails contribuent à créer une ambiance sixties sans nécessiter de gros investissements. Pensez aussi aux coussins colorés, aux tapis à motifs géométriques et aux lampes en plastique. Un tabouret Tam-tam, quelques touches de turquoise et d’orange et bien entendu suffiront amplement. Un poster noir et blanc d’époque ou les reproductions de publicités vintage ajoutent une touche authentique. Les luminaires des années 60 sont souvent en plastique et arborent des formes audacieuses. Les suspensions en globe, les lampes à pied colorées et les appliques murales graphiques sont parfaites pour apporter une ambiance rétro à votre intérieur.

    Pour les plus motivés, sachez qu’il existe quantité d’entreprises spécialisées dans la recréation de meubles ou de fauteuils d’époque. Si vous avez l’âme créative, il existe de nombreux DIY inspirés de cette époque sur Pinterest qui seront du plus bel effet. De la simple customisation de miroir à la transformation de meubles, il y a forcément un tutoriel à la portée de vos compétences en bricolage ! Il est aussi possible de retrouver du papier peint inspiré des motifs de l’époque, pas forcément pour tapisser tout votre salon, mais à appliquer à petites doses. Evitez de trop en faire, sachant que toute transformation trop radicale pourrait vite vous lasser. En plus de cela, garder un équilibre entre modernité et rétro est essentiel pour éviter un effet  » kitsch »,.

  • Un permis d’urbanisme bientôt obligatoire pour les colivings à Bruxelles

    Dans la capitale, un permis d’urbanisme doublé d’un agrément seront bientôt obligatoires pour tout nouveau coliving.

    life in a communal kitchen in a youth coliving house

    Le gouvernement de Rudi Vervoort, dans un arrêté du 15 mai dernier et publié au Moniteur belge ce 21 juin, soumet désormais le coliving à un permis d’urbanisme. Un permis sera donc désormais nécessaire dès qu’un propriétaire aménagera un coliving dans un ou plusieurs logements. Il pourra s’agir d’un immeuble de rapport, mais aussi d’une maison, d’un duplex ou encore d’un appartement.

    Pour rappel, le coliving concerne les logements destinés à l’habitation de plusieurs personnes qui y disposent d’un ou de plusieurs espaces privatifs et d’espaces communs collectifs. Le tout est loué par un bailleur non-occupant pour une durée de minimum 3 mois, assorti d’un bail individuel pour chaque locataire, et pouvant s’accompagner de prestations de services au profit des occupants. Du coup, les colocations, les habitats solidaires (au sens du Code bruxellois du logement), les logements étudiants collectifs ainsi que les maisons de repos ne sont pas visés par cette mesure.

    Quid de l’agrément ?

    Outre le permis d’urbanisme, l’exécutif bruxellois désormais en affaires courantes a également mis en place un système d’agrément, dont les conditions et les modalités sont encore à définir. Le bailleur d’un coliving devra donc obtenir une double autorisation pour mettre son bien en location.

    Les chiffres les plus récents, datant de juin 2021, montrent qu’on ne compte pas moins de 164 colivings dans la capitale, soit 1.510 chambres concentrées principalement à Ixelles, Bruxelles-Villes et Saint-Gilles. Il y a fort à parier que ce nombre est aujourd’hui bien plus élevé. De quoi pousser certaines communes à légiférer pour tenter de juguler un phénomène qui peut avoir des effets pervers, dont la spéculation immobilière et la densification du bâti existant.

  • Ce printemps pourri va-t-il coûter cher aux propriétaires de panneaux solaires ?

    On s’en est tous rendu compte : ce printemps est l’un des plus pourris que l’on ait connu depuis une bonne dizaine d’années. Avec quelles conséquences pour celles et ceux qui possèdent des panneaux photovoltaïques ?

    Solar panel with rain drops on it. Solar panel in rain.

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes : jusqu’à plus de 50 % de pluie et moins de 30 % de soleil depuis le début de l’année ! Avec la conjugaison d’un sérieux déficit en lumière, d’une abondance de pluie et d’une douceur anormale, le printemps qui s’achève est l’un des pires depuis le début du 21e siècle ! Des conditions anormales qui ont notamment entraîné des inondations et des coulées de boue, qui ont elles-mêmes provoqué de sérieux dégâts, notamment à l’est du pays mais aussi chez nos voisins français en Lorraine, en Alsace, en Bourgogne ou encore dans le Centre-Ouest.

    Quel déficit ?

    Avec un déficit d’ensoleillement qui frôle les 30 % dans certaines régions du pays, les panneaux photovoltaïques ont forcément moins produit au cours des derniers mois. Une situation qui rappelle l’été pourri qui a caractérisé l’année 2021 où le mois de juillet avait été particulièrement sombre et où la production en électricité grâce à l’énergie solaire avait drastiquement diminué. Si l’on ne dispose pas encore de chiffres pour ce printemps 2024, le mois de juillet 2021 avait vu les moyennes de production d’électricité diminuer de 10 à 20 % par rapport à un mois de juillet “normal”. Le même phénomène devrait être observé lors des recensements de production de ce printemps 2024.

    Est-ce toujours rentable ?

    Pour autant, gardez à l’esprit que le photovoltaïque demeure un investissement toujours rentable, les dernières générations de panneaux photovoltaïques produisant de l’énergie dès qu’il y a de la lumière et pas nécessairement du soleil. Ceux-ci fonctionnent donc aussi par temps relativement couvert. De manière générale, les experts s’accordent pour dire que l’investissement dans le photovoltaïque résidentiel reste intéressant puisque celui-ci est amorti au bout de six ou sept ans tandis que la durée de vie de l’installation est actuellement de 20 à 25 ans.