Auteur : pbs

  • De quelle assurance habitation avez-vous besoin ?

    Que vous soyez locataire, propriétaire occupant, propriétaire bailleur ou encore sur le point d’acheter voire de faire construire une maison, votre habitation mérite d’être protégée par une assurance adéquate.

    C’est une question légitime que se posent de nombreux Belges : de quelle assurance ai-je besoin pour couvrir mon habitation ? Les cas de figure étant nombreux, voici une série d’éléments dont vous devez tenir compte lorsque vous vous mettez en quête d’une police d’assurance pour couvrir votre maison ou votre appartement. Celle-ci vous permettra de vous assurer contre de multiples dommages susceptibles de toucher votre habitation, son contenu mais également des tiers. Vous serez en effet indemnisé en cas d’incendie, de dégâts des eaux, de catastrophe naturelle, de vol ou encore de vandalisme.

    Si vous êtes locataire et que le bien occupé se situe en Flandre ou en Wallonie, vous devez souscrire une assurance couvrant l’incendie. Un acte qui n’est en revanche pas obligatoire à Bruxelles, même si la majorité des baux l’impose. On ne peut néanmoins que recommander aux Bruxellois de souscrire ce type de police, afin d’éviter toute déconvenue en cas de sinistre. Il convient aussi d’assurer votre responsabilité locative de manière plus large et pas seulement l’incendie au sens strict, qui est le minimum légal : il peut aussi être opportun d’assurer le contenu du bien que vous occupez.

    Si vous êtes propriétaire occupant et qu’un crédit hypothécaire est en cours, l’institution qui vous aura octroyé le crédit aura généralement exigé que vous disposiez d’une assurance incendie couvrant les dégâts occasionnés à l’habitation et à son contenu ainsi que votre responsabilité civile à l’égard d’autrui. Le propriétaire non occupant, lui, peut souscrire une assurance spécifique (non obligatoire en Wallonie) qui le protégera en tant que bailleur. Les dommages occasionnés à l’habitation et à son contenu appartenant au propriétaire (le cas échéant) seront alors couverts. En outre, en cas de sinistre, l’assureur du bailleur pourra se retourner contre le locataire responsable. Légalement, cette assurance est imposée pour tout immeuble situé en Flandre, mais pas en Wallonie ni à Bruxelles. Par contre, si le bailleur a un crédit hypothécaire portant sur ce bien, sa banque lui imposera généralement de disposer d’un tel contrat d’assurance.

    Lors de l’achat d’une maison ou d’un appartement, vous devrez de même protéger votre bien grâce à une assurance incendie en tant que propriétaire. L’idéal consiste à faire démarrer celle-ci à la signature de l’acte de vente, surtout si vous obtenez les droits de propriété et les clés du bien à ce moment-là. Si l’achat se fait à l’aide d’un crédit hypothécaire, vous devrez généralement y ajouter une assurance solde d’emprunt (aussi appelée solde restant dû) qui mettra vos proches à l’abri de toute répercussion financière si vous veniez à décéder.

    Enfin, il existe de nombreuses assurances complémentaires, tant pour les propriétaires que les locataires. Que vous entrepreniez des travaux de rénovation, que vous envisagiez une démolition ou la construction d’une nouvelle maison, ici aussi des polices spécifiques existent.

    De nombreuses banques et compagnies d’assurance, à l’image de CBC, vous proposent de calculer et de souscrire votre assurance incendie en ligne. En outre, chez CBC, en tant que locataire, vous bénéficiez jusqu’au 31 octobre de deux mois gratuits sur ce type d’assurance en introduisant le code RENT2024 au début de votre demande.

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  • Quelle est la durée de vie des panneaux solaires de dernière génération ?

    Que vous soyez d’ores et déjà propriétaire de panneaux photovoltaïques ou que vous envisagiez d’en acquérir, vous vous posez forcément cette question : quelle est la durée de vie de ceux-ci ?

    photovoltaic

    Pour répondre à cette question, il convient tout d’abord de distinguer les différents composants d’une installation photovoltaïque : les panneaux eux-mêmes (généralement installés sur la toiture), l’ondulateur (qui transforme le courant continu généré par les panneaux en courant alternatif) et l’éventuelle batterie qui stocke l’énergie et permet de restituer celle-ci au moment voulu.

    Une technologie n’est pas l’autre

    De manière générale, les panneaux photovoltaïques sont assortis d’une garantie allant de 10 à 25 ans. Mais dans les faits, les panneaux de dernière génération présentent une durée de vie moyenne se situant aux alentours de 30 voire 40 années, à condition que ceux-ci soient correctement et régulièrement entretenus.

    À côté de cette durée de vie, il faut aussi prendre le rendement des panneaux en considération. Car si un panneau peut fonctionner durant une trentaine d’années, cela ne veut pas dire qu’il produira la même quantité d’électricité tout au long de sa vie. Sur ce point, différentes études montrent qu’après une vingtaine d’années d’utilisation, les panneaux produisent toujours plus de 90 % de leur rendement initial.

    Notez néanmoins que ces valeurs sont fournies à titre d’indicatif. Elles peuvent bien entendu varier selon différents paramètres, à commencer par l’utilisation qui est faite des panneaux, les conditions météorologiques auxquelles ceux-ci sont soumis, la manière dont ils sont entretenus ainsi que les matériaux qui entrent dans la conception du panneau. Sur ce dernier point, il faut savoir que deux technologies se partagent le marché du photovoltaïque : les panneaux à silicium cristallin et les panneaux à silicium amorphe. Chacune possède ses avantages et ses inconvénients, notamment en matière de durée de vie. Les premiers ont la réputation d’être les plus robustes, avec une durée de vie de 30 ans voire plus, tandis que les seconds doivent généralement être remplacés au bout de 10 ans.

    Quid de l’avenir ?

    Depuis le tournant de la décennie, de nouveaux matériaux sont mis à l’épreuve en laboratoire afin de remplacer le silicium et d’améliorer le rendement des panneaux photovoltaïques. Pour autant, il semble que ceux-ci ne vont pas permettre d’allonger la durée de vie des installations. En effet, qu’il s’agisse de panneaux en pérovskite (un minerai présent en abondance partout dans le monde et facile à extraire) ou de panneaux solaires organiques, aucune de ces technologies ne garantit une longévité supérieure ni même équivalente aux panneaux conventionnels en silicium. Raison pour laquelle ces nouveaux matériaux ne sont actuellement pas commercialisés.

  • Nos conseils pour trouver un entrepreneur compétent

    Vous envisagez de transformer, rénover voire de faire construire et vous êtes à la recherche d’un entrepreneur fiable et à même de concrétiser votre projet ? En la matière, plusieurs options s’offrent à vous.

    Home building

    Tout d’abord, des plateformes éprouvées comme TrustUp et BuildYourHome sont là pour faciliter la mise en relation entre particuliers et professionnels dans le cadre de travaux de rénovation, de transformation ou de construction. Ces portails effectuent une série de vérifications approfondies tandis que les utilisateurs sont invités à évaluer les professionnels. De quoi en principe ne retenir que les meilleurs d’entre eux.

    Comment être sûr de son entrepreneur ?

    Mais ce n’est pas tout ! En effet, il est aussi possible de vérifier par vous-même la fiabilité d’un entrepreneur, surtout si vous l’avez trouvé par l’intermédiaire d’un autre canal. Pour ce faire, assurez-vous que le professionnel convoité a bien accès à la profession en étant inscrit auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises où il doit indiquer les activités commerciales qu’il exerce. Lorsque c’est le cas, le SPF Économie vérifie dans la foulée si l’entrepreneur possède bel et bien les aptitudes professionnelles nécessaires et, dans le cas d’une profession réglementée, s’il dispose des compétences techniques exigées.

    Il est possible de consulter l’inscription d’un entrepreneur auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises via l’outil BCE Public Search ou en vous rendant directement auprès d’un guichet d’entreprises. Vous y trouverez un extrait des activités déclarées, couvrant tous les postes de construction d’une habitation (terrassement, peinture, électricité,…). Cela vous évitera de tomber sur un entrepreneur qualifié pour le gros œuvre, mais pas pour la plomberie par exemple.

    Quid des assurances ?

    Dernier point à prendre en compte : vérifier que l’entrepreneur a bien souscrit une assurance responsabilité civile décennale (et payé sa prime), obligatoire depuis le 1er janvier 2018 pour tous les professionnels de la construction travaillant sur des chantiers de construction ou de rénovation. En cas de faillite de l’entrepreneur, son assureur vous indemnisera pour les problèmes couverts par la garantie décennale durant les 10 ans suivant la réception des travaux. Attention : cette garantie s’applique uniquement une fois le travail immobilier terminé, c’est-à-dire à partir de la réception des travaux. Notez aussi qu’elle ne couvre que les vices graves reconnus, ceux-ci devant compromettre la stabilité ou la solidité du bâtiment.

  • Comment installer une douchette dans vos WC et ainsi vous passer de papier toilette ?

    Peu y pensent mais il est possible de faire de belles économies dans vos toilettes, tout en polluant moins et en vous assurant une meilleure hygiène ! La solution : installer une douchette.

    Using of bidet shower with a white toilet. Bidet shower in male hand for using with a white toilet bowl

    On le sait, le bidet est profondément enraciné dans la culture transalpine. Introduit dans la péninsule italienne au 18e siècle, il est rapidement devenu un symbole d’hygiène personnelle. Aujourd’hui, pour les Italiens, utiliser un bidet fait partie des routines quotidiennes et est perçu comme essentiel pour maintenir une propreté intime. Et si le bidet est présent dans presque toutes les salles de bains du pays, son absence dans un logement peut être vue comme un manque de confort ou d’hygiène. D’où l’apparition des douchettes qui sont à la fois plus économiques à installer et qui nécessitent nettement moins d’espace qu’un bidet. Une tendance qui prend de l’ampleur et qui dépasse aujourd’hui les frontières de la botte.

    Matériel à prévoir

    Installer une douchette dans vos WC nécessite tout d’abord d’acquérir le matériel ad hoc, à savoir une douchette WC dotée d’un flexible, un support de fixation, un raccord en T ou en Y afin de pouvoir connecter celle-ci à l’arrivée d’eau, une clé à molette ou une pince multiprise et du ruban téflon pour assurer l’étanchéité de votre installation.

    Étapes d’installation

    1. coupez l’arrivée d’eau : avant toute chose, assurez-vous de couper l’arrivée d’eau des WC en tournant la vanne située généralement près de la chasse d’eau. Si vous ne trouvez pas cette dernière, coupez l’arrivée générale de la maison ou de l’appartement.

    2. videz le réservoir : tirez la chasse d’eau pour vider le réservoir de la toilette et éviter tout débordement lors de la manipulation des tuyaux.

    3. déconnectez l’arrivée d’eau : à l’aide d’une clé à molette ou d’une pince multiprise, dévissez le tuyau d’arrivée d’eau qui relie la vanne à la chasse d’eau.

    4. installez le raccord en T : vissez le raccord en T sur la vanne d’arrivée d’eau. Celui-ci permet de diviser l’arrivée d’eau pour alimenter à la fois la chasse d’eau et la douchette.

    5. reconnectez le tuyau d’eau des WC : vissez le tuyau d’arrivée d’eau des WC sur l’une des sorties du raccord en T.

    6. fixez le flexible de la douchette : vissez le flexible de la douchette sur l’autre sortie du raccord en T. Assurez-vous que tous les raccords sont bien serrés pour éviter les fuites. Vous pouvez utiliser du ruban téflon pour renforcer l’étanchéité des raccords si nécessaire.

    7. montez la douchette sur son support : fixez le support de la douchette au mur ou à côté de la cuvette des WC à une hauteur pratique. Utilisez des chevilles et vis adaptées s’il est nécessaire de percer dans un mur.

    8. rétablissez l’arrivée d’eau : rouvrez la vanne d’arrivée d’eau pour vérifier qu’il n’y a pas de fuites. Testez la douchette pour vous assurer qu’elle fonctionne correctement.

    9. ajustez la pression : la pression de l’eau peut être ajustée directement sur la douchette ou à l’aide de la vanne d’arrêt si la pression est trop forte.

    Conseils d’utilisation

    Une petite quantité d’eau suffit pour se nettoyer. Utilisez la douchette en maintenant une distance raisonnable pour éviter les éclaboussures. Nettoyez régulièrement la douchette et le flexible pour éviter l’accumulation de calcaire.

  • Éolienne domestique : une fausse bonne idée ?

    Vous hésitez entre une installation photovoltaïque et une petite éolienne à positionner au fond de votre jardin ou sur votre toiture ? De nombreux arguments plaident en faveur de la première. Voici pourquoi.

    Close-up of a small wind turbine on the top of a roof of a house, against a blue sky with clouds and sunbeams. Renewable energy concept.

    L’installation de petites éoliennes chez les particuliers suscite un intérêt croissant, mais les retours d’expérience demeurent en revanche globalement négatifs. Pourquoi ? Tout simplement car les lois de la physique limitent la quantité d’énergie qu’une petite éolienne domestique peut produire, surtout en raison de la faible surface balayée par les pales. Les performances d’une éolienne dépendent fortement d’un vent à la fois constant et laminaire, que l’on peut trouver à partir d’une cinquantaine de mètres en hauteur. Une altitude qui ne peut être atteinte par les installations domestiques, et en particulier par celles situées sur des toits ou près d’obstacles comme des arbres ou des bâtiments. Des conditions qui réduisent drastiquement leur rendement.

    L’installation d’une éolienne sur un toit sera donc très difficile à optimiser et souvent inefficace, car elle exige des conditions spécifiques difficiles voire impossibles à atteindre. Pour ce qui est des éoliennes installées dans un jardin, les contraintes urbanistiques et environnementales limitent là aussi leurs performances. Du coup, le rendement réel des petites éoliennes est bien souvent en deçà des promesses des fabricants, certaines machines produisant jusqu’à quatre fois moins d’énergie qu’annoncé !

    Autre écueil : un coût relativement élevé qui plombe le retour sur investissement, estimé entre 12 à 20 ans, et qui est donc trop long pour que l’investissement soit rentable pour les particuliers. Seules certaines entreprises, comme les PME ou les agriculteurs, peuvent espérer un meilleur retour grâce à des aides spécifiques.

    Au vu de ces considérations, le photovoltaïque demeure une technologie à privilégier, car plus fiable et rentable. Les panneaux solaires offrent une solution mature, avec une durée de vie allant bien au-delà de 25 ans, assortie de garanties plus solides. À l’heure actuelle, nous ne pouvons donc que vous recommander de vous tourner vers le photovoltaïque plutôt que le petit éolien !

  • Voici pourquoi la consommation d’électricité explose ces derniers temps !

    Le développement de l’IA a conduit à une telle hausse de la consommation d’énergie que les centres de données utilisent aujourd’hui plus d’énergie que 92 % des pays du monde ! Un appétit qui menace les objectifs climatiques de toute la planète.

    electricity
    Matthew Henry

    Les émissions carbone de Google ont grimpé de 48 % en 5 ans à cause de l’explosion de l’intelligence artificielle a indiqué début juillet le géant américain, soulignant par la même occasion l’un des écueils majeurs du développement fulgurant de cette technologie : sa voracité énergétique.

    La raison de cet appétit sans cesse plus grand ? Des modèles de langage sur lesquels sont basés l’IA qui exigent d’énormes capacités de calcul, avec des milliards de données à prendre en compte. De quoi exiger des serveurs à la puissance démesurée. En pratique, chaque fois qu’un utilisateur envoie une requête à ChatGPT ou l’un de ses concurrents, cela fait fonctionner des serveurs situés dans un des centres de données situés quelque part sur la planète. Des serveurs qui consomment de l’électricité, qui chauffent et qui doivent donc être refroidis avec des systèmes qui nécessitent à leur tour de grandes quantités d’énergie. À titre d’exemple, plusieurs études ont montré qu’une requête à ChatGPT nécessite en moyenne dix fois plus d’énergie qu’une simple demande sur le moteur de recherche Google.

    En croissance constante

    Avant l’engouement général pour l’IA, les centres de données ne représentaient environ qu’1 % de la consommation électrique mondiale, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Mais si l’on combine la montée en puissance de l’IA avec le secteur des cryptomonnaies, on atteint des sommets jamais atteints, les centres de données ayant consommé près de 460 Twh d’électricité en 2022, soit désormais 2 % de la production mondiale totale, toujours d’après l’AIE. Un chiffre qui pourrait doubler en 2026 pour atteindre 1.000 Twh, ce qui correspondrait à la consommation en électricité du Japon !

    Alors que les géants de la tech cherchent à mettre toujours plus d’intelligence artificielle dans leurs produits et services, les experts craignent une explosion généralisée de la consommation d’électricité. À l’instar de Google, Microsoft, numéro deux mondial du cloud, a vu ses émissions de CO2 bondir de 30 % en 2023 par rapport à 2020 !

  • Focus sur le palais de justice de Bruxelles, ce “mammouth” érigé au XIXe siècle

    Bâtiment emblématique du panorama bruxellois, le palais de justice de Bruxelles a une histoire riche en rebondissements.

    palais de justice brussels
    Martin Mycielski

    Au milieu du XIXe siècle, la Belgique, indépendante depuis 1830, ressent le besoin de construire un palais de justice digne du rôle incarné par sa capitale, Bruxelles. Le bâtiment précédent, utilisé pour les affaires judiciaires, était devenu trop petit et inadapté pour les besoins croissants de la principale ville du jeune royaume.

    Le site retenu pour ériger le nouveau palais se trouve sur la colline de Galgenberg (colline de la potence), un lieu historiquement associé à la justice puisqu’il servait autrefois pour les exécutions publiques. En 1860, un concours d’architecture est lancé pour concevoir le bâtiment. Ce concours ne donne néanmoins pas de résultats satisfaisants. Le projet est alors finalement confié à Joseph Poelaert, qui jouissait d’une excellente réputation à l’époque. Le célèbre architecte bruxellois imagine un bâtiment titanesque de style éclectique, mêlant les influences classiques, baroques et néo-renaissance. De quoi symboliser et matérialiser la puissance et la grandeur de la justice belge.

    Les travaux de construction débutent en 1866. Ceux-ci vont s’étendre sur près de 20 ans et mobiliser des milliers d’ouvriers. Le bâtiment est achevé en 1883, quatre ans après la mort de Poelaert, qui ne verra jamais son œuvre monumentale terminée.

    palais de justice brussels

    Un géant de pierre

    L’axe longitudinal et l’axe transversal du bâtiment mesurent respectivement 160 et 150 m. La superficie totale nette atteint environ 81.000 m2 (environ 110.000 m2 bruts) avec les huit cours intérieures. Avec une telle surface, le palais de justice de Bruxelles était à l’époque de son inauguration l’un des plus grands bâtiments du monde. Pour l’anecdote, le palais de justice bruxellois a fait l’objet d’une copie plus modeste à Lima, la capitale du Pérou.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1944, le palais subit des dommages importants lorsque les troupes allemandes en retraite incendient sa coupole. Le bâtiment est restauré dans les années qui suivent, mais la coupole est légèrement rehaussée lors de la reconstruction, pour une silhouette plus harmonieuse et mieux proportionnée.

    Au fil des décennies qui suivent, le palais de justice souffre de divers problèmes structurels en raison de son âge et de son immense taille. Des travaux de rénovation sont régulièrement nécessaires, tandis qu’au tournant du millénaire, des discussions ont lieu concernant le réaménagement des lieux, notamment en raison de la difficulté à utiliser un bâtiment aussi vaste et complexe pour les besoins judiciaires modernes.

    Classé “monument protégé” depuis le 3 mai 2001, il est décidé en octobre 2023 de lancer un vaste chantier de restauration du palais, et ce après 40 ans d’immobilisme ! Le célèbre échafaudage qui tapisse l’édifice sera progressivement retiré une fois les façades réparées et nettoyées. Un projet tout aussi titanesque que le palais, qui va s’étaler au moins jusqu’en 2030.

    palais de justice brussels
    Johan Bakker
  • La prise de terre est-elle obligatoire ?

    En raison de son rôle protecteur et sécurisant au sein de toute installation électrique, la prise de terre a été rendue obligatoire. Voici comment elle fonctionne et en quoi elle consiste.

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    Rendue obligatoire en Belgique en 1981 par le RGIE (le Règlement général des Installations électriques), la prise de terre permet de protéger les personnes contre les chocs électriques en évacuant vers la terre les courants de fuite qui pourraient se produire en cas de défaut d’isolement d’un appareil. Sans prise de terre, si une personne touche un accessoire défectueux fonctionnant à l’électricité, le courant fuyant pourrait passer à travers son corps et provoquer une électrisation potentiellement mortelle.

    Ce type d’incident peut se produire à l’occasion d’une surtension, causée par des phénomènes comme la foudre ou des perturbations sur le réseau électrique. La prise de terre permet alors de dissiper ces surtensions, protégeant ainsi les appareils électriques connectés au réseau. Le même écueil peut également survenir lors d’un court-circuit ou d’un défaut d’isolement. La prise de terre permet alors de diriger le courant vers le sol, réduisant ainsi les risques de dégâts matériels sur les équipements et le câblage.

    En cas d’incident, les disjoncteurs différentiels fonctionnent de concert avec la prise de terre. Ceux-ci coupent le courant en cas de détection d’une différence entre le courant entrant et le courant sortant. En cas de fuite de courant vers la terre, ces dispositifs détectent la différence de courant et coupent l’alimentation, évitant ainsi tout accident.

    La prise de terre est donc essentielle aussi bien pour la sécurité des personnes, que pour la protection des équipements électriques, le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité et la conformité aux normes de sécurité électrique. Ne pas en disposer ou ne pas veiller à son raccordement effectif à la terre expose à de sérieux risques, tant humains que matériels !

  • Quel routeur pour une connexion fibre ?

    Avec la fibre qui, progressivement, vient remplacer les connexions cuivre (ADSL et VDSL), nombreux sont les Belges qui se demandent s’il vont devoir remplacer leur routeur.

    Compare Fibre

    Lors du passage d’une connexion ADSL ou VDSL à une connexion via la fibre optique, il est bien souvent nécessaire de remplacer son routeur, et ce pour plusieurs raisons. La première tient à la compatibilité de votre matériel. En effet, les routeurs conçus pour les connexions cuivre ne sont généralement pas compatibles avec les connexions via la fibre optique. La fibre utilise des technologies différentes qui nécessitent un équipement spécifique à même de convertir le signal optique en signal électronique utilisable par vos appareils.

    Vient ensuite la question de la performance d’un matériel plus ancien, fut-il compatible : les connexions via la fibre offrent des vitesses beaucoup plus élevées que leurs homologues ADSL et VDSL. Pour tirer pleinement parti de ces vitesses, un routeur capable de gérer des débits aussi élevés est essentiel. Sur la même thématique, les routeurs modernes conçus pour fonctionner avec la fibre optique intègrent des technologies avancées telles que le Wi-Fi 6 (802.11ax), qui offre des performances sans fil améliorées, une meilleure gestion des appareils connectés et une couverture accrue.

    Enfin, et c’est un point à vérifier avec votre fournisseur, certains providers exigent l’utilisation de leur propre routeur pour des raisons de compatibilité, de gestion de la qualité de service ou de services spécifiques, comme la téléphonie IP.

    On ne peut donc que vous recommander de vérifier auprès de votre fournisseur de services internet les spécifications et les exigences relatives au routeur lors de la mise en place d’une nouvelle connexion fibre. Dans bon nombre de cas, le provider fournit un routeur adapté lors de l’installation de la fibre à votre domicile.

  • Faut-il opter pour une assurance spécifique pour couvrir vos œuvres d’art ?

    Bon nombre de collectionneurs pensent que leur collection est couverte par leur assurance habitation classique, aussi appelée “assurance incendie”. Pourtant, c’est rarement le cas ou alors celle-ci n’offre qu’une couverture partielle.

    painting
    Mitchell Hollander

    Opter pour une assurance spécifique pour couvrir ses œuvres d’art et objets de collection est fortement recommandé, et ce pour diverses raisons, à commencer par la valeur et la rareté de ces objets. On le sait, les œuvres d’art ont généralement une valeur élevée car elles sont bien souvent rares voire uniques. Une assurance spécifique garantit une évaluation précise et adaptée de chacune d’entre elles. Leur valeur peut également fluctuer au fil du temps. Une assurance spécialisée permet de réévaluer régulièrement la valeur assurée.

    Pour ce qui est des risques, les œuvres d’art sont sensibles aux dommages causés par des facteurs comme l’humidité, la lumière, le feu ou encore les accidents. Elles sont aussi des cibles attrayantes pour les voleurs en raison de leur valeur élevée. Or, le plus souvent, les polices d’assurance standards ne couvrent pas les œuvres d’art de manière adéquate. A contrario, une assurance dédiée propose des conditions adaptées aux besoins spécifiques des collectionneurs et des œuvres, en ce compris leur transport si vous êtes amené à déplacer celles-ci.

    Enfin, souscrire pour ce type d’assurance vous permet de bénéficier des conseils d’experts. Des assureurs spécialisés en art, qui possèdent une connaissance approfondie du marché. Ceux-ci seront donc à même de vous fournir des conseils sur les meilleures pratiques pour protéger vos œuvres et optimiser leur valeur.

    Enfin, certaines compagnies d’assurance spécialisées vous proposent des services additionnels compris dans les polices qu’elles proposent, comme la restauration. En cas de dommage, ces assurances spécifiques peuvent en effet couvrir les coûts de restauration par des professionnels qualifiés. Et ce n’est pas tout puisqu’en cas de vol, ces assurances dédiées incluent bien souvent des services pour la recherche et la récupération des œuvres dérobées.

    En bref, souscrire à une assurance spécifique pour vos œuvres d’art et objets précieux est un bon réflexe pour protéger votre investissement, garantir une couverture adéquate et bénéficier de services spécialisés lorsque cela s’impose. On ne peut donc que vous recommander de consulter un courtier en assurance ou un spécialiste en art pour obtenir une police d’assurance et des conseils qui répondent parfaitement à vos besoins.