Auteur : mila

  • Mila : « Ne jetez pas vos sachets de thé ! Voici 3 utilisations possibles ! »

    Ma préférence a toujours été pour le café. Mais depuis quelques temps, je me prends de passion pour les tisanes. Le côté réconfortant et relaxant de la tasse de thé fumant m’a conquise. Le soir, c’est une manière comme une autre de se poser, de se réchauffer et… de ne pas craquer sur des sucreries.

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    K8

    Mais, cela me chagrine de jeter les sachets de thé à la poubelle après un usage. Alors, j’ai cherché comment les réutiliser. Et depuis, ils vivent plusieurs vies avant de finir au bac.

    J’en conserve une partie pour en faire un désodorisant. Les feuilles de thé ont le pouvoir d’absorber les mauvaises odeurs : autant en profiter ! Il faut laisser sécher les sachets avant d’en vider le contenu dans un petit récipient. Ensuite, libre à vous de placer ce dernier au frigo, aux toilettes ou dans un placard. Moi je le range dans l’entrée, près du meuble à chaussures. Evidemment, il est nécessaire de remplacer le thé régulièrement : son efficacité est de courte durée.

    J’en utilise parfois aussi pour apporter de l’engrais à mes plantes d’intérieur. Les feuilles, une fois infusées, diffusent des minéraux et de l’azote dans la terre. Tout bénef ! Il suffit de verser le contenu des sachets autour de la plante et d’humidifier le tout : la croissance des plantes sera plus belle.

    Mais ma plus grande trouvaille est ailleurs : j’ai appris que les feuilles de thé sont pleines d’antioxydants. Même lorsqu’elles ont été infusées ! Lorsque l’eau du bain est coulée, il ne reste plus qu’à y plonger les sachets et à vous prélasser. Relaxation, parfum et peau douce au rendez-vous. Comptez quand même 6 à 10 sachets par bain.

    Et s’il vous en reste encore l’un autre sachet, vous pouvez les glisser au frigo pendant une dizaine de minutes : déposer sous les yeux, il vous feront le regard frais grâce à son action décongestionnante.

    Je vous en ressers une tasse ?   

  • Mila : « de l’eau, du citron et du bicarbonate, l’essentiel pour votre cuisine ! »

    Je rentre d’une semaine au vert avec ma sœur. On avait prévu de cuisiner à tour de rôle. Mais on s’est vite aperçues que nous n’avions pas les mêmes pratiques. J’avoue que je suis un peu « cut and go ». Au plus vite, au mieux. Elle, elle prend le temps de tout. Et, surtout, de tout nettoyer.

    kitchen vegetables
    Conscious Design

    Nettoyer les aliments frais, ça ne m’arrive pas souvent. Ils sont pourtant recouverts de produits indésirables et je le sais fort bien.

    Ma sœur n’achète que du bio et elle lave encore ceux-ci pour éliminer tout résidu indigeste. Admiration. Avec 3 ou 4 ingrédients simples, elle nettoie les légumes achetés juste avant de les consommer. Une tasse d’eau tiédie, le jus de 2 citrons, une cuillère à soupe de bicarbonate de soude. Et, si elle en a sous le coude, une petite cuillère à café de savon de Castille (savon à froid surgras à l’huile d’olive). Elle a mélangé l’eau tiédie au jus et y a ajouté le bicarbonate. Elle a vaporisé sa potion sur ses courgettes et les a frottées avant de les rincer à l’eau claire. Il parait que ce mélange se conserve plusieurs mois : cela se vide avant d’avoir besoin d’être jeté.

    Elle fait de même avec les fruits. Evidemment. Je me suis sentie plouc : je passe simplement ma pomme sous un filet d’eau pour me donner bonne conscience.

    De l’eau, du citron, du bicarbonate.

    Ce n’est pourtant pas bien compliqué. Il n’est jamais trop tard pour se dire qu’on va s’y mettre. Et les petites sœurs sont parfois bien plus sérieuses que les grandes… C’est décidé, à mon retour, je prends le temps d’offrir un bain à mes fruits et légumes. Je pense que je le ferai dès leur achat, avant de les mettre au frigo. Moins top pour conserver la fraîcheur, mais plus facile néanmoins : je ne devrai y penser qu’une fois.

    Et les petites mains qui ouvriront le frigo n’auront qu’à se servir de produits frais déjà nettoyés !     

  • Mila : « les fibres naturelles chez vous ? C’est chic et pas très cher quand on s’y prend bien ! »

    Cela fait un sacré moment que les fibres naturelles ont la cote dans nos maisons. Et que l’heure est aux arrondis tout doux et aux motifs végétaux. Les décorations aériennes en paille ou en osier fleurissent sur nos murs aussi et la bonne nouvelle, c’est qu’on peut les réaliser facilement.

    J’ai fait le tour des magasins dans lesquels on trouve de tout à petits prix. J’ai glané ci et là différents trésors : des sets de table ronds en osier plat et des petites corbeilles molles en fibres naturelles aussi (fond plat, large diamètre et bords peu hauts).

    Mais ma plus belle trouvaille fut ailleurs : des sous-plats ronds, en paille tissée ou tressée. Varier les types de paille permet d’obtenir des rendus et des teintes différentes. Paille de lin, paille de brousse, feuilles de palmier, rotin en bambou…

    La seule chose qui m’a couté un peu de sous, ce sont des feuilles plates en fibres naturelles aussi : je me suis dit que leur forme oblongue apporterait un peu de légèreté à ma réalisation et la transformerait en plante poétique.

    J’ai mis un peu de temps à disposer les objets en quinconce. Quand j’ai trouvé l’ensemble joli, et équilibré surtout, j’ai entrepris de fixer le tout. J’ai un peu dû chipoter, j’avoue. Colle, agrafes ou fil, j’ai hésité et testé plusieurs méthodes. Au final, j’ai utilisé l’une ou l’autre technique, selon l’épaisseur à assembler et le type de fibres. Il ne fallait surtout pas que les attaches se remarquent à travers les interstices.

    J’ai accroché ma composition au mur, en tête de lit. Et franchement, je suis ravie du résultat !

    Si vous tentez l’aventure, n’oubliez pas que l’originalité est de mise. Vous pouvez opter pour des objets en paille colorée aussi et, dès lors, jouer sur deux tons de fibres. Vous pouvez décider également de broder vous-même des motifs divers sur les fibres : le fil de macramé coloré et épais sera idéal…

  • Mila : « un vase ultra design pour quelques euros ? Suivez le guide ! »

    Comme vous savez, les enfants grandissent. Les miens ne font pas exception à la règle. Ma fille a descendu de sa chambre toute une boîte de matériel de bricolage. Il paraît qu’à 14 ans, on ne bricole plus. Que c’est un truc pour les enfants. Je dois être restée une grande enfant.

     
     
     
     
     
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    Parmi les trésors qu’elle m’a refourgués, il y avait plusieurs sachets de grosses perles en bois clair. On allait leur offrir une vie jolie. Une vie d’aventure : elles ne seraient pas enfilées sur un collier.

    J’ai vérifié dans le tiroir de la cuisine : il me restait plein de brochettes en bois pour barbecue. De la colle forte ? J’en avais toujours. Mon pistolet à colle, je le dégaine si souvent. La seule chose qui me manquait pour mon bricolage : deux larges cercles de bois clair, de même grand diamètre, au bord peu épais mais dont la hauteur faisait un bon centimètre. J’ai trouvé ça sans peine dans mon magasin de bricolage préféré. 

    On allait réaliser une sorte d’amphore, un grand pot, dans lequel on pourrait glisser ultérieurement un vase transparent.

    J’ai coupé la pointe des extrémités de mes brochettes, posé un cercle à plat devant moi et mis un premier point de colle sur le bord interne du cercle. J’ai glissé une première perle de bois sur la pique. J’ai ainsi fait le tour du cercle : la perle permet de voir à quelle distance coller la brochette suivante.

    Après, ma fille a raison : c’est un jeu d’enfant qui commence. Il faut enfiler les perles, les unes à la suite des autres. Il faut laisser un petit centimètre libre de perles sur le haut des piques : on met de la colle sur chaque bâtonnet et on vient les encercler du deuxième anneau.

    Le rendu est vraiment incroyable : on pourrait croire à un vase design acheté à prix d’or. J’exagère, mais à peine ! Hop, un vase cylindrique au centre des perles. Il ne reste qu’à y disposer un joli bouquet.

    Hâte que ma fille s’extasie. Mais ne rêvons pas, être blasé de tout, c’est beaucoup plus tendance à l’adolescence !     

  • Mila : « une super idée pour rendre votre porte rouleau de papier toilette plus sympa ! »

    Dans les toilettes, ce n’est pas toujours évident de trouver quelle déco adopter. Et, soyons honnêtes, ce n’est pas le lieu le plus glamour de la maison. Mais on y passe du temps, alors autant en faire un endroit agréable.  

    Il se fait que j’ai vu passer sur les réseaux une idée déco pleine de charme. Et facile à réaliser, ce qui ne gâche jamais rien. Un porte papier toilette aux allures de tableau.

    Première étape : dénicher le cadre en bois idéal.

    Deux choses s’imposent. Il faut que les bords du cadre soient relativement larges pour accueillir les crochets métalliques qui retiendront le rouleau de PQ. Et il faut que le cadre ne soit pas trop large : il sera évidemment impossible de fixer ces mêmes crochets sur la partie en verre. L’écart entre les deux bords verticaux du cadre ne devra pas être trop large : ils devront correspondre à la longueur du cylindre en bois qui retiendra le rouleau de papier.

    J’ai dégoté un petit cadre carré en bois brut dans un magasin de seconde main. J’aime me balader dans ce genre d’endroits : on trouve toujours des pièces uniques d’un autre temps.

    J’ai nettoyé le bois, mais pas trop. Léger ponçage pour le rendre propre. C’est tout. Je voulais garder le côté brut du vieux bois. J’avais conservé le vieux porte rouleau de mes toilettes : il était là quand j’ai emménagé. J’ai démonté le tout et récupéré les deux crochets métalliques de l’ancien support. Je les ai fixés sur le cadre, à l’aide de petites vis de la même couleur. En veillant à les accrocher le plus bas possible sur les bords verticaux. De cette façon, lorsqu’on mettra un rouleau, il ne cachera pas l’intérieur du cadre.

    Il me restait à le décorer !

    J’ai opté pour une chute de tapisserie en léger relief : des tons doux, des motifs végétaux. J’ai collé mon papier peint sur la plaque arrière et j’ai remis le cadre de bois par-dessus. Je n’ai pas remis la plaque de verre : c’était plus doux, plus authentique sans le côté froid et lisse du verre. J’ai remplacé le cylindre métallique d’origine par un autre en bois, pour un rendu plus tendre. C’était fini.

    Je pense que dans les jours prochains, je réaliserai d’autres petits cadres avec le même papier peint pour décorer l’ensemble des toilettes. C’est ce qui est merveilleux avec le bricolage : chaque création en appelle une autre et donne d’autres envies !              

  • Mila : « un matelas DIY fait avec de vieux coussins et une vieille housse ! »

    Je suis toute fière de moi : j’ai réalisé de grands matelas d’appoint pour la salle de jeux de mes nièces. L’idée est venue un peu par hasard, en faisant du tri.

    Mes enfants devenus grands, ils n’aiment plus trop utiliser certaines parures de lit : ceci explique cela. Pauvres Bisounours, Mickey’s et autres Petits Poneys qui se morfondaient dans l’armoire…

    J’ai donc décidé de faire de la place dans les placards. Mais je n’avais pas pour autant envie de me défaire définitivement de ces tissus qui ont accompagné l’enfance de mes désormais ados. Alors, j’ai sorti ma boîte à couture. Ça m’amuse toujours beaucoup quand je dis cela, car j’ai en tout et pour tout 8 bobines de fil et 5 aiguilles. Mais peu importe : j’ai sorti mon matos avec l’envie de réaliser quelque chose de sympa !

    Je voulais coudre les taies d’oreillers les unes aux autres et y glisser ensuite des coussins : chapelet d’oreillers doux sur lequel se lover… Mais j’ai eu peur que les petites furies auxquelles les matelas étaient destinés ne déchirent les coutures en se jetant dessus.

    J’ai donc opté pour une autre méthode. J’ai pris une des housses de couette et je l’ai pliée en deux. J’ai cousu les bords de la largeur entre eux. Cela m’a pris plus de deux heures et j’ai failli y perdre deux doigts.

    La suite ? Je l’ai réalisée avec ma voisine… Et sa machine à coudre ! Elle a cousu 4 bandes, parallèles les unes aux autres et à égale distance les unes des autres. Seule la longueur de la couette repliée était encore ouverte : 4 ouvertures, par lesquelles glisser les coussins.

    Elle a proposé d’y ajouter 4 fermetures éclair mais j’ai décliné : les oreillers étaient suffisamment serrés dans la couette refermée. Ils ne pouvaient s’en échapper !

    Ma voisine m’a informée qu’il existait de la colle à tissu, et même des velcros autocollants qui pourraient m’aider dans ce genre de tâches, si je devais réitérer l’expérience.

    Je sens que les Bisounours, Mickey’s et autres Petits Poneys en encore de beaux jours devant eux ! 

  • Mila : « refaire son escalier, vous êtes plutôt pour la méthode expresse ou la romantique ? »

    Il y a quelques temps, je me suis mise au vert le temps d’un weekend chez une amie, dans les Ardennes belges. Et j’y suis retournée la semaine passée. J’ai été saisie de constater que les travaux entamés dans la cage d’escalier n’étaient plus qu’un lointain souvenir : tout était fini et nickel.

    stairs restoration

    Retaper un escalier, ce n’est pas une mince affaire. J’en sais quelque chose : on n’en finit jamais de poncer. Un travail de titan. Autour de moi, nombreux sont ceux qui ont laissé tomber en chemin. J’en connais même qui ont remis du tapis par-dessus les marches imparfaites.

    Tout ça pour dire que j’ai été sacrément surprise par la rapidité de rénovation de leurs escaliers.

    Mon amie a craché le morceau assez vite : ils ont fait appel à une société qui habille les vieux escaliers en bois et les escaliers en béton usé. L’idée ? Installer de nouvelles marches (et contremarches) sur les marches (et contremarches) existantes.

    Les mesures sont prises au millimètre et sont envoyées à l’atelier pour fabriquer les découpes. Je vous passe les détails mais la suite est rapide : les professionnels viennent coller et fixer chaque marche et chaque contremarche (avec une colle à effet insonorisant). Mon amie a choisi du chêne contrecollé : du joli bois clair. Et des contremarches blanches.

    J’étais aussi émerveillée que perplexe. Certes, le rendu était époustouflant mais, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir un peu le cœur chagrin. C’est triste de recouvrir et cacher de jolies choses pour aller plus vite en besogne. C’est dommage de poser du tout neuf là où l’ancien peut être rafraichi.

    A vrai dire, je pense que je préfère un vieil escalier retapé et embelli à un escalier tout flambant neuf. Le charme des choses qui ont vieilli et racontent une histoire, c’est inégalable, n’est-ce pas ?  

  • Mila : « un aquarium pour vos… fleurs, ça vous dit ?»

    J’adore aller chez le fleuriste. D’ailleurs, je pense que j’aurais adoré être fleuriste. Mais ce n’est pas de cela que je voulais vous parler.

    L’autre jour, je me suis retrouvée par hasard dans une autre boutique de fleurs que celle où j’ai mes habitudes. Les murs, restés blancs, étaient décorés très joliment : originalité et subtilité mélangées. De grands cadres avaient été accrochés au mur mais ils n’encadraient aucune toile, aucun tableau, aucune image. Les vitres avaient été supprimées aussi. Et à l’intérieur de l’espace laissé vide, un aquarium suspendu avait été fixé. Vous savez, ces réservoirs dont le côté plat est à accrocher au mur et dont le côté bombé sert de bocal aux poissons.

    Les cadres avaient été peints de jolies couleurs chaudes : du fuchsia, du corail, du jaune…  Certains étaient des plus simples : faits de bords droits et lisses. D’autres étaient plus travaillés : faits d’arabesques, de moulures et de lignes courbes.

    Au fond des aquariums transparents, des gravillons décoratifs avaient été déposés. De couleurs chaudes eux aussi, mais jamais de la même couleur que le cadre autour. Et dans chaque bulle d’eau suspendue, quelques fleurs disposées.

    Parfois seulement de la gypsophile vaporeuse. Parfois seulement de l’eucalyptus élégant. Et puis parfois aussi, quelques fiers gerberas, quelques tendres roses ou quelques délicats lisianthus. Une jolie manière de mettre les fleurs à l’honneur dans un endroit qui leur est dédié.

    J’ai réalisé l’identique chez moi, dans l’entrée : cadre de bois blanc sur mur gris perle. Dans l’aquarium transparent, quelques cailloux doux. Et un fin bouquet de fougères, qui s’épanouit en tous sens.

    Du relief et de la verdure, comme une bulle de joie !     

  • Mila : « un banc coloré pour égayer la chambre de vos enfants ? Rien de plus simple ! »

    Mon amie Sandrine est institutrice maternelle. Elle n’a jamais fini de repenser la décoration de sa classe. Et là, son dernier projet consistait à réaliser des banquettes pour meubler le coin lecture.

    Elle a fini par récolter ce qu’elle cherchait pour réaliser ces petits bancs : des tables de chevet, solides, avec tiroirs. Elle a récupéré trois duos de caissons que je l’ai aidée à bichonner.

    On les a nettoyés, poncés et repeints dans des couleurs claires et joyeuses. On a ensuite acheté 3 planches épaisses (un bon deux centimètres d’épaisseur) : il fallait qu’elles aient la même profondeur que les tables de nuit et qu’elles fassent 3 fois leur longueur. On acheté le même nombre de jolis matelas de mousse et de la colle pour tapisserie. Pas même eu besoin d’acheter du tissu : il y avait tout ce qu’il fallait dans son cagibi. 

    On a disposé les meubles par paire et on les écartés l’un de l’autre. Au centre, il y avait désormais un espace équivalent à la largeur d’une troisième table de chevet. On a posé une de nos planches en bois par-dessus et on l’a recouverte de colle pour tapisserie. Il a alors suffi de poser le tapis de mousse sur la planche. On s’est mis d’accord sur les rouleaux de tissu à utiliser et on en a découpé un énorme morceau, plus large que les planches. 

    Il faut bien disposer le coton, puis retourner la planche : le bord du tissu peut alors être proprement rabattu sur le dessous de la planche. Il faut veiller à effectuer des plis les plus plats possibles, pour que l’assise soit équilibrée. C’est le moment de dégainer l’énorme agrafeuse pour bois et de poser des agrafes sur tout le pourtour du tissu replié. Il ne reste plus qu’à retourner la planche et à fixer celle-ci sur les tables de chevet, pour éviter qu’elle ne bouge.

    Une pièce de fixation en métal fera l’affaire : nous en avons posé 4 par banc. Deux à l’arrière et deux sur les côtés. Les petites têtes blondes sont remuantes : il faut que ça tienne. Libre à vous de laisser les tiroirs des tables de chevets (ce que nous avons fait) ou de les enlever pour disposer d’un espace creux dans lequel ranger des chaussures, des sacs ou des livres… Selon l’usage du meuble. 

    Vive les secondes vies!        

  • Mila : « votre parquet est marqué ? Sortez votre fer à repasser ! »

    Comme vous savez, j’aime changer les meubles de place : cela met de la fantaisie dans la vie. Etre chez soi, autrement. Envisager les possibles. Oser autre chose. Déménager en restant dans ses murs.

    L’autre jour, alors que j’avais (une fois encore) repensé l’espace, je me suis aperçue d’une trace dans le parquet : deux ronds, quasi l’un sur l’autre, incrustés dans le bois tendre. Désolation : je prends toujours mes précautions quand je bouge des choses lourdes. Il fallait tenter de récupérer cet enfoncement dans le parquet.

    J’ai sorti mon fer à repasser et saisi le rouleau de papier essuie-tout. J’en ai arraché deux feuilles et les ai mises l’une sur l’autre. Puis je les ai mouillées sous le robinet : un jet minuscule pour ne pas les déchirer. J’ai déposé les Sopalin humides sur les traces du parquet et j’ai poussé la chaleur du fer à son maximum : tout était prêt.

    Il faut apposer le fer sur l’essuie-tout mouillé et effectuer de petits mouvements circulaires : plus il y a de vapeur, mieux c’est. C’est cette vapeur qui va regonfler les fibres du bois et les inviter à reprendre leur forme initiale. L’effet conjugué de la chaleur et de l’humidité fait gonfler le bois : cela peut créer des soucis, mais dans ce  cas-ci, ça les résout !  

    Allez-y doucement : il ne faut pas non plus agresser le bois. Quand le Sopalin redevient sec, n’hésitez pas à le mouiller à nouveau : l’opération doit bien durer 5 minutes pour qu’il y ait un vrai résultat. Si vous êtes à court de Sopalin, sachez que le papier sulfurisé ou un chiffon peu épais font parfaitement l’affaire aussi.

    Technique imparable : on n’y voyait presque plus rien. Sauvée ! Bye-bye rayures, éclats, traces de frottement, petits coups…

    Vous pouvez bien entendu aussi réparer vos meubles en bois avec la même astuce. Cela fonctionnera à merveille sur le bois massif ou ancien : leurs fibres, naturelles, se relèveront comme par magie. (Et cela sera sans doute moins prometteur sur les parquets stratifiés, vitrifiés, flottants ou sur le bois mélaminé, mais tentez toujours le coup…) 

    Et si l’impact est trop profond, il vous restera la possibilité de poser un pot de fleurs par-dessus les dégâts : l’humour et l’élégance aussi, ça répare beaucoup de choses dans la vie !