Auteur : mila

  • Mila : « Eviter les traces de doigt sur les meubles ? J’ai une technique miracle ! »

    Ma cuisine est belle, très belle. Mais elle est aussi source d’énervement. Car elle ne reste pas longtemps propre. J’ai à peine fini de tout faire briller que je redoute le retour de ma tribu : dès qu’on ouvre une porte de placard ou qu’on pose les doigts sur le plan de travail, c’est foutu.

    Découvrez la technique miracle de Mila pour éliminer les traces de doigts sur les meubles de cuisine avec un spray fait maison 🌟. Adieu les marques désagréables !

    Les traces de doigts sont partout. Elles s’impriment si fort qu’on pourrait presque mener une enquête policière pour connaître le nom du responsable. Ouvrir les portes avec un essuie, ça va un temps. Mais ce temps est révolu.

    Cela faisait des mois que je cherchais LE produit qui pourrait me sauver de cette situation. C’est chose faite. Et croyez-le ou non, c’est une mixture maison qui remporte la médaille d’or. Je vous partage l’astuce : je suis persuadée que vous en ferez bon usage et joyeux ménage.

    Préparez un flacon pulvérisateur. Et, si vous en avez un, un petit entonnoir : cela vous facilitera les choses. C’est parti, il faut mettre dans le flacon :

    • une cuillère à soupe de liquide de rinçage,
    • une cuillère à soupe de vinaigre ménager
    • une cuillère à soupe de liquide vaisselle
    • Il ne reste plus qu’à ajouter un verre d’eau chaude. C’est tout !  

    Il ne reste plus qu’à pulvérisez le produit-miracle. Et à sortir le chiffon microfibre, essentiel pour une opération réussie. Effectuez des mouvements circulaires jusqu’à ce que la surface pulvérisée soit sèche. Faites pareil avec l’entièreté du plan de travail et toutes les parties des meubles de votre cuisine. Pensez aussi à nettoyer la vitre du four, du micro-ondes et la plaque de cuisson : vous allez voir, c’est magique.

    Faites le test et posez vos doigts (que dis-je ! Vos paumes !) sur les surfaces nettoyées. Vous le constaterez par vous-même : plus de traces imprimées. Fini ! Les portes et les vitres restent nettes, propres, brillantes. Même le chat a joué le jeu : je l’ai surpris à fouiner sur le plan de travail. Pas même l’ombre d’une trace de patoune à nettoyer.

    Une cuisine, c’est tellement plus gai quand on ose y vivre vraiment !  

  • Mila : « une idée lumineuse pour votre jardin ! »

    Comme c’est grisant de voir les jours rallonger et de gagner, petit à petit, quelques minutes de clarté. Je rêve d’en profiter déjà. Mais le temps de faire le souper, d’aider aux devoirs et de vaquer aux tâches quotidiennes après le boulot, la nuit s’annonce déjà.

    Alors je me suis amusée ce weekend à ajouter de la lumière sur ma terrasse : histoire de pouvoir dès à présent profiter de la terrasse en soirée. Mon idée ? Peindre les cache-pots installés sur les dalles du jardin avec de la peinture phosphorescente. Peinture que vous trouverez dans tous les magasins de bricolage… 

    Peindre des pots en plastique demande de préparer les supports !

    Nettoyer, dégraisser (avec un chiffon imbibé d’acétone), poncer la surface (avec un papier de verre à grain fin) pour la rendre plus poreuse : c’est déjà un travail ! Il faut encore passer les sous-couches de blanc : c’est ce primaire d’accroche qui fera toute la différence. Et en mettre deux couches n’est pas inutile : le blanc aidera à donner un bon rendu lumineux.  

    J’ai choisi de la peinture en spray : c’est le plus facile à appliquer et ce qui laisse le moins de trace. Si vous ne trouvez pas la teinte qui vous plait en spray, pensez à utiliser le pistolet à peinture qui offre un rendu assez similaire.

    J’ai choisi du turquoise et du vert phosphorescents, couleurs fortes en luminance et qui ne détonnaient pas avec les tons de ma terrasse aux teintes marines. J’ai superposé 3 couches de peinture : plus l’épaisseur de peinture est importante, plus l’effet est intense. Et j’ai terminé par une couche de verni (parce que c’est recommandé sur la notice, et que je suis une bricoleuse obéissante !).  

    Incolores de jour, les peintures choisies émettent désormais leur lumière et leurs couleurs dès que l’obscurité se fait. J’ai hâte que le soleil se fasse plus intense : plus il fera chaud, plus les peintures se chargeront en lumière et réagiront à la nuit tombée.

    Il faut évidemment éviter d’allumer les spots électriques pour profiter de cette douce lumière phosphorescente. Cela accentue le côté zen et relaxant de mes moments en terrasse ! J’en ai profité aussi pour peindre de gros galets ramenés de vacances et disposés sur la table.

    Des lucioles bleutées, figées au jardin, qui nous attendent chaque soir, mon plaid et moi !   

  • Mila : « Vos mugs sont cachés et cela vous attriste ? On a la solution ! »

    J’imagine que vous aussi, vous avez chez vous des dizaines de mugs et autres tasses jolies. Et que c’est la croix et la bannière pour leur trouver de la place. Alors, on les entasse, on les superpose, et on ne profite jamais de leurs couleurs. Pire, on utilise dès lors toujours les mêmes : celles qui sont à portée de main.

    L’autre jour, j’ai vu sur le net une maison dont la cuisine faisait la part belle aux tasses collectionnées : un énorme cadre avait été construit sur un pan de mur. Ce cadre de bois blanc contenait des dizaines et des dizaines d’espaces dans lesquels ranger les tasses.

    La construction formait un quadrillage : des lattes horizontales et verticales qui se croisaient pour former des carrés de taille identique. Il y avait là plus d’une centaine de petits renfoncements dont la profondeur, la hauteur et la largeur étaient idéales pour accueillir des tasses. 

    Un tableau toujours changeant de teintes, de motifs, de formes et de dessins. Au fur et à mesure des thés et cafés bus, le kaléidoscope allait changer. L’ensemble avait été peint en blanc : parfait pour mettre en avant la beauté des tasses et leurs couleurs vives.      

    Quel plaisir de pouvoir choisir chaque jour le mug qui convient à notre humeur et de voir exposées les tasses glanées ci et là dans notre vie. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour ma part, je reçois ou achète souvent des tasses : coups de cœur au détour d’un rayon de magasin, souvenirs de vacances ou de visites diverses, clins d’œil personnalisés des amis ou de la famille, cadeaux de fête des mères… et j’en passe.

    Vous me direz : il faut sacrément de la place dans sa cuisine pour pouvoir consacrer un mur entier de la pièce à des mugs. Mais, en même temps, cela permet d’en gagner pas mal dans les placards toujours trop remplis de la cuisine.

    C’est en tous cas une idée pleine de vie que je garderai en tête : j’ai déjà de dizaines de tasses ; me reste à acheter les murs du château où les exposer !     

  • Mila : « Et vous, quel sera vos tapis extérieur ? »

    Ma fille est allergique aux acariens : plus de tapis chez nous ! Moi qui aime tant ça, j’ai dû m’habituer à me passer de leur douceur sous mes orteils. Avouez : un tapis, c’est réconfortant. Ça habille une pièce et ça accentue le côté cocon d’un salon.

    Rattan furniture set on a wooden deck in the yard

    Je suis donc ravie de constater que les tapis ont désormais la cote en extérieur ! Ils complètent les looks des terrasses et apportent une jolie touche de couleur au mobilier souvent plus neutre.

    Turquoise, terracotta, vert sauge, jaune vif… : les teintes varient et s’associent à l’envi. Quant aux motifs, ils sont plus jolis les uns que les autres et donnent le ton : dessins organiques, végétaux, géométriques… Et puis, ils sont de toutes les tailles et de toutes les formes.      

    J’ai mis un peu de temps à choisir mon tapis outdoor. Je ne dispose hélas pas d’un espace salon avec petits fauteuils et table basse, décor idéal pour installer un tapis d’extérieur.

    J’ai une grande terrasse en (fausse) pierre bleue sur laquelle une table et des chaises attendent que vienne l’été. Il fallait donc trouver un énorme tapis à glisser par-dessous, pour créer une ambiance chaleureuse et donner l’illusion d’une extension de l’intérieur.  

    J’ai finalement trouvé ce que je cherchais : un tapis d’inspiration bord de mer. Enfilade de losanges et traditionnel duo de bleu et de blanc. Parfaitement raccord avec la couleur bleue des châssis et le bleu délavé des pierres. Impression d’être en vacances, c’est fou !

    J’espère qu’il résistera aux intempéries le temps d’une saison estivale. Vous me direz, il est conçu pour. Mais c’est, quoi qu’il en soit, une première expérience pour moi.

    La grande surprise, c’est qu’il est doux au toucher. J’avais imaginé quelque chose de froid, un tissage serré et épais. Mais pas du tout : mes petits pieds ont dû plaisir à se poser sur les fibres de mon tapis marin.

    Vite, vite, soleil. Installe-toi dans notre ciel et restes-y : ma terrasse aménagée n’attend que toi pour vivre la belle vie !  

  • Mila : « transformer vos vieilles bouteilles en amphores blanches ? Suivez le guide ! »

    J’ai profité du beau temps du weekend pour bricoler en extérieur. Rien de plus gai : une grande nappe cirée pour protéger la table et des éclats de soleil pour la faire briller. J’ai sorti tout ce dont j’allais avoir besoin : j’allais habiller des bouteilles de verre blanc et une grande dame-jeanne au verre transparent.

    bottle
    Déborah Pintos Enrique

    Bicarbonate de soude (ou levure chimique), peinture blanche à la craie, marc de café, éponge et gros pinceau, grands bols pour mélanger les mixtures. J’avais bien sûr, au préalable, nettoyé les récipients à l’eau claire et au savon.

    L’idée ? Donner au verre translucide et lisse des bouteilles le rendu d’une poterie. Ou d’un crépi. Faire disparaitre le côté léger et fragile du verre sous une couche de magma blanc. Et, pour le dire encore autrement, apporter un rend artisanal à mes contenants.

    J’y suis allée à la grosse louche : aucune idée des quantités à utiliser. J’ai opté pour la même dose de bicarbonate et de peinture et j’ai mélangé le tout. J’ai dégainé le large pinceau et j’ai entrepris de recouvrir l’imposante jarre de peinture.  Il ne faut pas que ça soit joli : c’en est d’autant plus amusant. On peut badigeonner la texture dans tous les sens. Le temps de peinturlurer les autres bouteilles, la jarre était sèche. J’ai posé la seconde couche, en sifflotant.  

    J’ai renversé le marc de café récolté ces derniers jours dans un bol. Et j’y ai ajouté deux petites cuillères à café d’eau. Juste de quoi humidifier le marc pour le rendre « collant ». Il était temps pour mon éponge toute neuve d’entrer en scène.

    J’y suis allée doucement : je n’avais aucune idée du résultat que j’allais obtenir. Au final, c’est assez logique : plus vous mettez de marc de café sur votre bout d’éponge, plus il y en a sur la surface blanche du récipient. A vous de mesurer la chose pour obtenir le rendu voulu.

    Moi, j’ai eu la main relativement légère et c’était à mon goût. Un seul passage, pour des petits points bruns en relief. Discret et doux. C’est clairement cette étape qui transforme votre pot en poterie : plus vous effectuez de passages sur le pourtour du contenant, plus le rendu sera texturé, et aura ce côté vieille pierre et crépi moucheté.

    J’ai glissé des hautes tiges végétales dans mes vases revisités. Sobre et élégant…

    A vous de jouer : la technique est inratable. De quoi transformer vos pots de compote en poterie  charmante !  

  • Mila : « un outil magique pour ôter le vernis de vos marches ! »

    Mon amie Sandrine est dans les travaux jusqu’au cou : elle s’est acheté un petit appartement tout mignon et elle rénove ce qu’elle peut, comme elle peut, avant de déléguer pour le gros œuvre.

     
     
     
     
     
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    L’autre jour, elle m’a appelée pour avoir un conseil. Objectif ? Enlever le verni des deux marches en bois qui mènent du salon à la salle à manger.

    Je suis descendue dans ma cave lui chercher un de mes outils préférés : un racloir qui m’a déjà sauvée de bien des situations et je me suis mise en route pour aller le lui déposer.

    Il va de soi que si elle avait eu plus que quelques marches à rafraîchir, je ne lui aurais pas proposé cette méthode (trop chronophage si on ne manie pas l’outil avec dextérité). Mais là, pour le coup, c’était idéal. Cet outil est magique : chaque passage ôte quelques centimètres du verni des marches et contre-marches. Certes, il faut y mettre un peu de force mais le résultat est impeccable.

    Je trouve cela bien plus rapide et précis que le ponçage. Bien sûr, on perd un petit peu de matière et de bois en chemin, mais rien de dramatique non plus (un dixième de mille). Et évidemment, cela ne fonctionne que sur du bois massif : les plaquages modernes n’y résisteraient pas !

    Sandrine a soupiré : elle dit toujours qu’elle n’a que du jus de carottes dans les bras. On a fait un deal : je raclais la totalité de ses deux marches ; elle allait chercher un chinois et une bouteille de rouge.

    La suite, elle la fera toute seule : elle passera un chiffon humidifié sur le bois pour le nettoyer et en ôter la poussière avant de le frotter avec une pâte abrasive pour enlever les éventuelles tâches. Il ne restera qu’à sécher le bois avec un chiffon sec cette fois, et doux, évidemment. Ses marches seront redevenues naturelles et toutes belles.

    Avoir des amies passionnées de bricolage aux poches remplies d’outils, c’est, voyez-vous, toujours un bon plan !     

  • Mila : « Vous avez une vieille échelle qui traîne ? J’ai une idée déco pour ce printemps ! »

    Lors d’une escapade, nous nous sommes abrités du froid dans une brasserie toute jolie : les plantes vertes étaient légion. Il y avait bien plus de plantes aux murs que de sièges pour s’asseoir. Les murs végétaux, cela fait un moment qu’ils habillent nos intérieurs ! Mais je suis toujours amusée de découvrir les trucs et astuces des uns et des autres pour disposer les plantes.

    Ici, le choix du support s’était porté sur de vieilles échelles en bois qui avaient été accrochées à l’horizontale. Sur tout le pourtour de la grande salle, des échelles avaient été accrochées ci et là, en quinconce. Les deux grands montants des échelles étaient devenus des étagères qui accueillaient des petits pots de fleurs. Les barreaux des échelles, désormais à la verticale, ordonnaient l’espace : à chaque plante, sa case de bois pour s’épanouir.   

    Les échelles semblaient avoir toujours vécu à l’horizontale, comme des tapis végétaux et aériens. Pour certaines d’entre elles, le bois avait été laissé tel quel : vieilli par le temps, il était désormais d’un gris charmant. Pour d’autres, il avait été peint de couleurs douces avant d’être patiné et ainsi vieilli, lui aussi. Du rose poudré, du bleu lavande, du vert d’eau apportaient de la couleur dans le vert plus franc et omniprésent des plantes.

    L’idée est à retenir, et pas qu’en intérieur. Personnellement, j’accrocherais bien une échelle au jardin sur le mur qui fait le coin de la maison. Une manière de palier aux jardinières classiques et d’habiller le mur de crépi sur toute sa longueur. Seule condition : récupérer une vieille échelle dont les montants sont plats et surtout, assez larges que pour accueillir les pots.

    Quoi qu’il en soit, si j’ai trouvé la décoration de la brasserie aussi douce que folle, je ne voudrais pas être la personne en charge de l’arrosage et de l’entretien des plantes : elle doit y passer la journée !

  • Mila : « N’achetez pas de bocaux vides, on a une solution récup’ ! »

    Chez nous, on adore les oignons frits. Il n’y a pas une salade ou un hamburger qui ne s’en trouve garni. Alors, voyez-vous, des récipients vides en plastique dur, j’en ai souvent dans le local à poubelles. Et ça me rend triste : ils sont de belles capacités, sont solides et pourvus d’un couvercle qui se ferme en deux tours de main.

    J’ai questionné la maisonnée pour savoir qui aurait usage de pots pour ranger des petits brols. Comme souvent, les ados avaient la flemme de bricoler avec moi mais étaient d’accord pour recevoir le produit fini.

    J’ai acheté de la peinture acrylique. Du noir pour moi. De l’orange vif pour mon fils. Du bleu roi pour ma fille. J’ai dégainé aussi le rouleau de papier adhésif qui sert à recouvrir les cahiers. Et été chercher le rouleau de bande autocollante que j’utilise pour repeindre les murs.

    J’avais devant moi une petite vingtaine de récipients lavés et séchés : y avait du taf. Première étape ? Découper des formes dans le papier adhésif. Des ovales pour moi. Des rectangles pour mon fils. Des cercles pour ma fille. Je les ai collés sur une des faces des bocaux en plastique. Toujours au même endroit. J’ai ensuite fait la même chose pour chaque pot : cacher le goulot en plastique des pots avec la bande pour protection des murs. J’étais prête pour la partie la plus amusante.

    J’ai utilisé une éponge pour peindre les pots. Cela évite les traces du pinceau et permet un rendu plus texturé. Cela m’a pris du temps : j’ai effectué plusieurs passages sur chaque pot. Il fallait attendre qu’ils sèchent.

    J’ai alors entrepris d’habiller les couvercles. L’opération la plus précise sans doute. J’avais acheté jadis des feuilles de liège (deux millimètres d’épaisseur) autocollantes. C’était l’occasion de les utiliser. Il a fallu découper des cercles de la taille du couvercle. Et des bandes de la largeur du pourtour du couvercle. Ôter le film de protection et recouvrir l’entièreté des couvercles.

    C’était fini ! J’ai délicatement enlevé les protections posées sur le goulot et sur une des faces des pots : il ne fallait pas abîmer les peintures. J’ai refermé les récipients : quelle allure !

    Chacun y a rangé des petits trucs persos. Les oignons frits ont fait place à des perles multicolores, des dosettes pour lave-vaisselle, des bonbons et des chocolats, du petit matériel de bureau…

    Recycler, c’est joli pour les yeux, aussi !

     

  • Mila : « Une étagère hors du commun pour quelques sous ? Suivez le guide ! »

    Mon vieux voisin adoré s’en va : une place s’est libérée dans le home. Au-delà de tout ce que ça implique émotionnellement, il y a les préparatifs du départ. Il m’a demandé si je voulais l’un ou l’autre meuble : tout ce qui partait lui facilitait la tâche.

    Marcel, je l’adore mais son mobilier est d’un autre temps. Et je ne voyais pas trop quoi embarquer. Finalement, j’ai décidé de lui voler les tiroirs de la petite commode du salon. J’allais leur offrir une nouvelle vie. J’avais vu passer sur les réseaux une idée sympathique : empiler les tiroirs les uns par-dessus les autres, pour constituer une étagère.

    J’en ai pris 4. J’ai retiré les poignées en laiton, poncé le bois foncé et éliminé toute trace de vernis. Puis, j’ai peint le tout. Une couleur différente pour l’intérieur des tiroirs et une autre pour l’extérieur. Du blanc et du bleu azur. Je voulais quelque chose de doux et heureux, comme mes échanges avec Marcel.

    Quand les tiroirs ont été peints, j’ai remis les poignées en laiton : je ne voulais pas tout changer. J’ai alors entrepris de fixer 4 pieds (achetés blancs eux aussi) sur une longueur d’un premier tiroir. Un tiroir comme une boîte désormais renversée, à l’horizontale. Une grosse vis par pied a suffi.

    Je me suis assurée de la solidité de mon travail : je ne suis pas toujours douée pour les précisions. J’ai alors disposé les trois autres tiroirs par-dessus, en quinconce. Une poignée sur la droite, une poignée sur la gauche. Et ainsi de suite. J’ai utilisé de la colle sur la longueur des tiroirs et fixé des plaques d’assemblage perforées en acier à l’arrière du meuble. 

    On est d’accord : nul besoin de ses poignées pour composer l’étagère. Mais elle me ferait penser à mon vieil ami. A toutes les fois où je l’avais vu les saisir pour ouvrir la commode et me montrer des photos ou des documents.

    Je trouve le résultat adorable. Une étagère qui zigzague légèrement. Qui semble onduler un peu. Mais qui tient droit malgré tout. Je vais imprimer une photo de Marcel et moi : elle y figurera en bonne place, entre les petites plantes retombantes et les objets de déco. 

    Des fois, les meubles racontent une jolie histoire !

     

  • Mila : « des serviettes collées sur la cire, le détail ultime pour vos fêtes d’anniversaire ! »

    J’ai organisé l’anniversaire de mon amoureux. Et pour cette soirée en petit comité, j’ai mis en place une décoration toute douce et élégante. Je voulais autant de bougies dans la pièce que sur son gâteau. C’est dire…

    Pour l’occasion, j’ai testé une technique souvent observée et jamais tentée encore : celle des serviettes collées sur la cire.

    La première étape a consisté à acheter les 40 bougies. Je les ai choisies blanches, de deux hauteurs différentes (15 cm pour les unes et 6 pour les autres) et d’un bon diamètre (+/- 6 cm) : il fallait qu’on les remarque ! La seconde étape s’est avérée un peu plus compliquée : je voulais trouver des serviettes en papier aux motifs végétaux, aux couleurs lumineuses, sur fond blanc.

    Le reste du matériel nécessaire, je l’avais déjà chez moi : j’allais dégainer le fer à repasser et le rouleau de papier sulfurisé (ou de cuisson).

    J’ai sorti la première serviette aux grandes feuilles bleues et vertes et j’ai séparé les couches fragiles du papier pour en détacher seulement la première, celle aux motifs. Je l’ai positionnée sur la table et j’ai couché la bougie par-dessus. J’ai juste eu à découper le bout de serviette qui dépassait de la hauteur de la bougie et celui qui dépassait lorsqu’on l’enroulait autour de la bougie : il fallait qu’il en fasse le tour une fois.

    J’ai découpé autant de papier que j’avais de bougies : fini, les découpages. Il restait l’étape cruciale du collage.

    Après, il faut un peu de dextérité. Car il ne faut pas se brûler avec le fer à repasser. Vous prenez votre bougie et vous posez le papier serviette par-dessus, en respectant pile-poil la hauteur. Vous veillez bien à mettre le côté du papier serviette avec les motifs vers l’extérieur. Puis, vous en entourez la bougie. Vous prenez un papier cuisson et vous l’enroulez lui aussi par-dessus la bougie et la serviette.

    Il ne vous reste plus qu’à passer votre fer sur le papier sulfurisé. Tout est dans le mouvement : il ne faut oublier aucun endroit et il faut rester suffisamment longtemps sur le papier cuisson pour que la serviette colle à la cire chauffée.

    Plusieurs passages du fer se sont avérés nécessaires pour que le papier serviette adhère à la cire blanche. Mais quel joli résultat, lorsque vous le retirez ! Les feuilles étaient comme imprimées sur la bougie : parfait !

    Une technique qui permet de varier les thèmes de la déco et de personnaliser vos bougies à l’envi !