Auteur : mila

  • Mila : « les vertus insoupçonnées des pommes de pin ! »

    J’ai appris l’autre jour que les pommes de pin étaient des hydromètres naturels. J’ai ri : j’ai cru qu’on se moquait de moi. J’ai la fâcheuse tendance à croire tout ce qu’on me dit, alors… Mais non, il paraît que rien n’est plus vrai ! Et que c’est fou que j’ignorais la chose. Vous le saviez, vous ?

    Robert Zunikoff

    Il se fait que, pour mûrir, les semences à l’intérieur d’une pomme de pin ont besoin de soleil et de chaleur. Dès lors, le principe est simple : en cas de sécheresse, les écailles s’ouvrent pour libérer les graines ; en cas d’humidité, les écailles se referment pour protéger les semences du froid et de l’eau. L’humidité élevée ne signifie pas à elle-seule qu’il va pleuvoir, mais c’est tout de même un bon indicateur.

    J’avais toujours trouvé les pommes de pin jolies. Les voilà intelligentes et fiables ! Il suffit de la poser à l’abri de la pluie, sur le rebord d’une fenêtre par exemple, et de l’observer. Une autre idée est de suspendre la pomme de pin à l’aide d’une ficelle…

    Evidemment, on ne peut pas passer la journée le nez sur sa pomme de pin, mais l’astuce peut s’avérer intéressante pour savoir si ça vaut la peine de sortir les outils pour travailler au jardin ou au potager. Cela permet aussi d’éviter d’arroser inutilement.

    Lors de vos balades, choisissez des cônes de pin mûrs (pas verts). Quel que soit le type de pomme de pin, ça fonctionne : ronde dodue ou longue étroite. Par contre, utilisez des pommes de pin jeunes : celles que vous avez ramassées il y a trop longtemps ne se fermeront plus totalement.

    Trois, deux, un : c’est parti ! A vos pommes de pin !   

  • Mila nous raconte les mystères derrière les étranges toits de Bourgogne…

    Mes parents reviennent de quelques jours en Bourgogne. Et jamais ils ne partent sans visiter les hauts-lieux, ce qui fait qu’ils ont toujours mille choses à raconter. Et ça tombe bien, j’ai hérité de leur curiosité : j’aime écouter ! 

    bourgogne

    Le temps de l’apéro, nous avons parlé des toits incroyables qui sont partout dans la région : là-bas, les toitures sont connues pour leurs tuiles vernissées qui dessinent de bien jolis dessins sur les bâtiments. J’ai appris un tas de trucs que j’espère ne pas oublier de sitôt : je vous dis tout.

    Ces tuiles, qui font partie de l’artisanat et de l’architecture de la Bourgogne, sont plates, polychromes et comme dit précédemment, vernissées ou émaillées.  C’est-à-dire qu’elles ont été recouvertes d’un enduit vitrifiable appelé « glaçure » : celle-ci posée à la surface de la terre cuite permet de la durcir, de l’imperméabiliser et de la décorer.

    Le sel et le plomb (ou l’étain) contenus dans la glaçure se colorent en fondant lors de la cuisson. En mélangeant diverses formules de sels minéraux, on obtient ainsi des jaunes, des rouges, des bruns, des oranges et des verts différents.

    Il paraît que les Romains utilisaient déjà la technique pour décorer leur poterie ; la glaçure pouvant être appliquée sur des briques ou des carreaux de sol également… Et c’est au 11e siècle que les Cisterciens de l’Abbaye de Cîteaux développe leur savoir-faire pour les matériaux de construction, en privilégiant la fameuse technique. Ils créent des tuileries et des briqueteries en profitant de l’argile local, du sel du Jura et du bois de la forêt de Cîteaux pour les fours de cuisson… : idéal ! 

    Les riches bâtiments de la région se parent alors petit à petit de motifs bourguignons qui varient selon la disposition des tuiles : clochers, cathédrales, châteaux, demeures seigneuriales… 

    Le souper devait être servi : mon père a cessé de parler de terre cuite émaillée et est parti chercher le vin ramené de Bourgogne pour l’occasion. Je vous laisse imaginer le sujet de discussion suivant et tout ce qu’il a eu à me raconter…  ^^

  • Mila : « un attrape-rêves qui en met plein la vue ! »

    Beaucoup de films vus dans l’enfance m’ont marquée. Parmi eux, Pollyanna. J’aimais particulièrement le moment où la petite fille s’extasiait du reflet coloré que les cristaux du lustre jetaient sur le mur. Le soleil, à travers le prisme des pierres, dessinait des arcs-en-ciel au salon. Magie des jeux de lumière.

    En ces temps gris où on rêve d’attraper et de fixer le soleil, j’ai entrepris un bricolage réconfortant. L’idée ? Accrocher des perles colorées, translucides et des breloques jolies sur un grillage, pour composer un tableau merveilleux. Un peu comme on ferait un attrape-rêves, vous voyez ? 

    Question matos…

    Pour le matériel, il nous faut : un cadre ou un cerceau de broderie (j’ai opté pour ce format), un beau morceau de grillage de poule en acier galvanisé (le mien formait un maillage hexagonal), une pince coupante et une autre à bec rond (pour le travail du fil), des aiguilles (tiges / clous) à tête plate en acier (ceux qu’on utilise pour créer des bijoux) et plein de petites perles (style Swarovsky), de formes et de couleurs variées.

    Je n’ai, en ce qui me concerne, pas eu à partir bien loin : ma fille crée des bijoux et a des boîtes pleines de perles et gemmes en tout genre.     

    Première étape : construire le support !

    Pour ce faire, il faut découper un morceau de grillage plus large que le diamètre du cerceau, ôter le cercle intérieur du cerceau de broderie, tendre le grillage par-dessus et réinsérer l’anneau désormais garni dans le grand cercle du cerceau. Il faut un peu chipoter, tirer par-ci, par-là. Quand le grillage est bien tendu, coincé entre les deux cercles, vous pouvez couper le grillage à ras du cerceau.

    L’étape deux commence : c’est le plus gai. Prenez une aiguille à tête plate et enfilez-y 2 ou 3 perles : 2 petites entourant une plus grosse, 1 longue et 1 ronde… Variez les plaisirs et faites selon votre goût. Quand c’est fait, à l’aide de votre pince coupante, coupez l’aiguille un petit centimètre au-dessus de la dernière perle. Puis, utilisez la pince à bec rond pour recourber l’acier de l’aiguille. Avant de refermer complètement l’anneau formé, accrochez-le autour d’un des fils du grillage à poule. Resserrez et admirez : votre création pendouille à l’intérieur d’une des mailles du grillage. Procédez de la sorte pour chaque maille du grillage. Et remplissez petit à petit votre cercle grillagé.

    Quand chaque interstice sera décoré de quelques pierres, vous en aurez fini ! Il n’y aura plus qu’à accrocher votre création quelque part où la lumière pourra passer à travers les couleurs pour admirer le résultat.

    Pollyanna, désormais, c’est un peu moi !      

  • Mila : « voici pourquoi ces murs sont ondulés ! »

    Une de mes amies rentre d’un voyage au Royaume-Uni : elle m’a montré les photos de son séjour et je me suis étonnée de voir sur les clichés autant de murs de briques « ondulés ». Pour être honnête, je n’avais jamais vu ça !

    crinkle crankle wall

    Elle a été ravie de pouvoir me raconter ces murs construits en ligne serpentine.

    Ces murs, qu’on appelle les « Crinkle crankle wall » (un vieux mot anglais qui signifie zigzag), sont connus pour être peu coûteux. Leur construction nécessite en effet moins de briques qu’un mur en ligne droite. Fou !

    J’ai ainsi appris que l’épaisseur d’une brique suffit pour un mur ondulé, alors qu’il en faut au moins deux pour un mur droit. Quant à sa courbe, elle confère au mur une parfaite stabilité : le vent risque moins de faire s’écrouler le mur ainsi construit. 

    Economies et force caractérisent donc ces murs serpentins qui ne datent pas d’hier. La plupart ont été construits entre 1600 et 1800 en Angleterre, mais l’idée avait déjà été exploitée en Egypte ancienne. Me voilà donc en retard. Et pas qu’un peu.

    Ces « rubans de briques » sont aussi intéressants dans les jardins : ils permettent aisément de faire pousser des arbres fruitiers dans les alcôves, sur la partie sud et ensoleillée des murs. Les ondulations gardent à l’inverse les arbres cachés du vent. Tout bénef !

    Aujourd’hui, ces murs ne se font pour ainsi dire plus. Leur conception nécessiterait plus de compétences de la part des maçons ; elle demanderait plus de temps aussi et coûterait donc plus chère que la réalisation d’un mur droit, même à deux briques. Et comme on sait, on préfère désormais la rentabilité à tout prix. Trop dommage !  

    Je trouve, personnellement, ce type de maçonnerie hyper joli. Et quand esthétique et utilité vont de pair, il n’y a plus à tergiverser et hésiter.

    D’ailleurs, c’est décidé ! Si un jour je devais avoir un immense jardin (ou un verger qui s’étend à perte de vue, sait-on jamais !), je ferai construire des serpentines. C’est dit !    

  • Mila : « recycler une jante de vélo dans son portail ! »

    Au hasard d’une balade, je suis tombée sur un portail de maison bien sympathique. En son centre, une jante de vélo avait été placée, comme un hublot rigolo.

    bicycle
    Matheuse Farias

    En observant le travail, je me suis dit que cela ne devait pas être trop compliqué à effectuer. Le portail était constitué de 6 planches en bois verticales qui avaient été fixées les unes contre les autres à l’aide de deux planches en bois horizontales. Ces dernières avaient été disposées aux deux extrémités des planches verticales.

    Le panneau de bois ainsi formé, j’imagine que le bricoleur avait posé la jante en son centre pour en dessiner le pourtour au crayon. Il avait dû percer l’espace délimité à l’aide d’une scie sauteuse avant de le poncer légèrement et de fixer la jante dans le trou découpé.

    Les lattes de bois étaient de la même largeur que la jante : une fois installée, celle-ci ne dépassait plus de la surface du bois. Mais l’avait-on simplement « enfoncée » dans l’espace vide ou l’avait-on fixée avec des vis en plus, je ne saurais vous le dire. Le suspense reste entier.  

    Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé l’idée charmante et le résultat optimal. Une jolie manière de recycler une jante de vélo et d’ouvrir à d’autres possibles. Sur une barrière plus longue, on peut imaginer placer ainsi plusieurs jantes, à des hauteurs différentes, pour un coté décalé et aérien.  

    Les jantes de vélo, lorsqu’elles sont utilisées en décoration, sont souvent transformées en mobile : en cuisine, on pourra y accrocher des casseroles ou des poêles ; au jardin, on pourra y faire pendre des pots en verre et autres bougeoirs. Quelques crochets sur le bord de la roue ou quelques fils noués autour de la jante suffiront en effet à y pendre ce qu’on veut.

    S’il pleut toujours autant dans les mois à venir, vous saurez comment recycler votre vélo !   

  • Mila : « Les souris vous empoisonnent l’existence ? Voici mes astuces »

    Je ne descends que très rarement à la cave : il n’y a rien là en bas. A peine deux marteaux et une vieille scie à métaux. Depuis l’inondation de l’an passé, la pièce est quasi vide.

    small gray mouse crawls out of a stainless metal construction against a brick wall.

    J’y suis descendue la semaine passée pour effectuer le relevé d’eau. Et c’est là que je les ai trouvées : 5 souris mortes. Toutes belles. Pas du tout croquées par le chat (qui n’a d’ailleurs nul accès à cette pièce). Juste couchées là, au fond de la cave.

    Depuis, j’enquête. Et je piétine. C’est le mystère.

    J’ai inspecté chaque mur, chaque recoin. Pas de trou. Rien. La cave n’est pas reliée aux égouts. Rien n’a été rongé ou grignoté. Pas même une crotte trouvée. Seule explication probable : le grillage abîmé qui permet la ventilation avec l’extérieur. Mais quand même. Pourquoi 5 souris adultes seraient venues de l’extérieur mourir dans ma cave ?

    J’ai fait venir le plus fin limier de l’équipe : mon chat, expert en la matière. Il a reniflé tout partout. Il est même resté sur ses deux pattes arrière, comme un suricate. J’ai cru qu’il avait flairé une piste. Mais non. Il est reparti comme il était venu. Depuis, j’ai laissé la porte de la cave ouverte pour qu’il aille déloger les éventuelles autres souris, mais il n’y est jamais descendu.

    Alors comme on ne peut compter que sur soi-même, j’ai pris les choses en main. Comme j’ai pu. J’ai décidé d’opter pour des moyens naturels dans un premier temps : je préfèrerais ne pas tuer Gus-Gus.

    Il parait que la souris a un odorat développé. J’ai imbibé quelques cotons d’huile essentielle d’eucalyptus et les ai répartis dans les coins de la pièce. Menthe poivrée, sauge, laurier sont aussi réputés pour faire fuir la demoiselle. J’ai déposé plusieurs sachets contenant des clous de girofle. Et j’ai utilisé la litière du chat pour que la souris comprenne qu’un matou vivait ici. Pas super frais mais tant pis. J’avais ajouté du vinaigre blanc dans le gravier : j’en ai mis sur tout le pourtour de la cave.

    Si la semaine prochaine, mon inspection me prouve que des intrus vivent encore bien là, je dégainerai le bicarbonate de soude : en ingérant le produit, l’acide se mélange à leur estomac et cela les asphyxie.

    Et si la situation devient grave, je passerai aux méthodes fortes. Souricière, tapette à souris (j’ai des frissons) et blocs raticides hydrofuges posés dans des postes d’appâtage (voilà que je stresse).

    Espérons que Gus-Gus déménage. Et vite ! 

  • Mila : « mes solutions pour se débarrasser de l’électricité statique ! »

    Je commence enfin à oser troquer mes jupes d’hiver contre des robes plus légères. Mais maintenant que le soleil nous honore de sa présence (discrète), c’est ma garde-robe qui me joue des tours.

    ironing

    Quoi que je sorte de l’armoire, quoi que je mette, tout me colle au corps : mes vêtements font des étincelles et mes blouses n’ont pas le flottant habituel. L’électricité statique gâche ma joie.

    Il faut savoir que les matières synthétiques, qui ne retiennent pas l’eau, sont principalement concernées par ce phénomène. A l’inverse, les vêtements en laine et en coton sont moins sujets à ce problème car ils absorbent mieux l’humidité. L’électricité statique étant présente lorsque le linge manque d’humidité, il faut donc éviter au maximum de faire sécher les habits dans le sèche-linge. Mieux vaut les disposer sur l’étendoir.

    Pour se débarrasser du problème, vous pouvez donc humidifier les habits avant de les porter : à l’aide d’un flacon spray, vaporisez de l’eau sur l’extérieur du vêtement que vous désirez porter. Lorsqu’il sera sec, vous pourrez l’enfiler sans risque. Il paraît que la laque fait aussi des miracles : vaporisée (à bonne distance) sur le vêtement, elle fait fuir l’électricité statique. Mais, je vous l’avoue, je n’ai jamais osé tester cette méthode-là !  

    Saisir un objet en métal en lien direct avec le sol règle aussi le souci. Mais ce n’est pas forcément évident : à moins d’avoir chez soi une rambarde en fer, c’est galère. Vous pouvez toujours suspendre votre linge sur un cintre en métal : il absorbera en partie l’électricité déjà.  

    Une autre possibilité est de repasser le vêtement à basse température pour effectuer un transfert d’électricité vers la prise. Ou, solution facile s’il en est, vous pouvez recourir à l’utilisation de feuilles antistatiques : les électrons présents dans le vêtement seront attirés par la feuille.

    Pensez aussi à la prévention : remplacer l’adoucissant par du vinaigre blanc est une bonne chose. On l’ignore souvent, mais c’est un assouplissant naturel idéal. Et il prévient l’apparition d’électricité statique sur le linge. Idem pour le bicarbonate de soude : saupoudrez-en votre linge dans le tambour de la machine : il aidera à diminuer la formation d’électricité sur les vêtements.

    Et si, après tout ça, le vêtement colle toujours au corps, c’est que c’est pour une autre raison…

  • Mila : « mes astuces pour ressusciter une éponge toute crasseuse ! »

    Il y a une chose que je déteste : saisir l’éponge de la cuisine et me rendre compte qu’elle sent mauvais. Rien de plus répugnant que de laver l’évier, rincer la vaisselle ou frotter le plan de travail avec une éponge qui étale la crasse et pue la vieille chaussette. Heureusement, c’est assez facile de rattraper le coup et de laver cette précieuse alliée du quotidien.

    sponge
    Pille R Priske

    Si vous possédez un micro-ondes, l’affaire est réglée : après l’avoir au préalable savonnée et rincée, plongez-la dans un bol d’eau froide. Placez ce dernier au four à micro-ondes et enclenchez la puissance maximale pendant 2 minutes. Votre éponge sera désinfectée de toutes ses impuretés.

    Le lave-vaisselle peut solutionner le problème aussi : hop, un plongeon dans le bac des couverts et le tour est joué. Un simple cycle à chaud suffira : votre éponge sera toute belle après ce tour en machine !

    Toujours idéal aussi : le jus de citron. En plus de nettoyer l’éponge, il la dégraissera comme il faut. Au moment de faire votre jus du matin, gardez un verre de citron pressé et versez-le dans une casserole d’eau bouillante : laissez votre éponge reposer quelques heures tranquillou dans ce bain vitaminé. Elle sera parfaitement propre et sentira délicieusement bon.

    Un autre truc que j’utilise (quand j’y pense et que je ne fais pas les choses en courant !), c’est de déposer quelques gouttes de savon vaisselle sur l’éponge rincée : cela la laisse parfumée et cela lutte un peu déjà contre la prolifération des bactéries.

    Après, il existe d’autres trucs et astuces pour nettoyer une éponge mais je les trouve trop compliqués : commencer à sortir le gros sel, le vinaigre blanc, les huiles essentielles, le borax, le savon noir, l’eau de javel ou encore le bicarbonate de soude, c’est fastidieux pour une simple éponge qu’on aurait vite fait de jeter pour en dégainer une autre.

    Micro-ondes, lave-vaisselle, citron et savon de vaisselle sont les méthodes qui demandent le moins de chipotage et qui sont les moins chronophages.

    Bye-bye, l’éponge crasseuse !        

  • Mila : « le savon d’Alep : un nettoyant miraculeux ? J’ai testé pour vous ! »

    Je me suis acheté un savon d’Alep. Cet ancêtre du savon de Marseille, composé d’huile de baies de laurier et d’huile d’olive, est à la fois hydratant et désinfectant. Oui, je vous dis la vérité : ces derniers temps, je bourgeonne comme une ado. Mais ce savon a d’autres propriétés…

    alep soap

    Chaque matin est l’occasion de découvrir un nouveau bouton. Et de soupirer de désespoir. Je ne peux même pas accuser le soleil : je ne l’ai pas encore vu ce printemps. On m’a vendu ce savon en me garantissant qu’il allait débarrasser mon visage de ses impuretés et lisser mon grain de peau. Et comme je fais partie de ces gens qui croient aux miracles. J’ai acheté. Et j’attends.

    La bonne nouvelle ? Mon cube de savon d’Alep va aussi mettre de l’ordre dans ma maison ! Il parait qu’il peut déjaunir un matelas, faire briller la salle de bain, détacher les vêtements salis, dégraisser les surfaces et même, repousser les mites des armoires. Quand je vous parlais de miracle… ! Parce que je suis curieuse, j’ai voulu tester.

    J’ai d’abord ôté la housse de mon matelas : à moi, les traces de transpiration et autres auréoles. J’ai frotté un chiffon (très) humide sur le savon et j’ai frictionné les souillures vigoureusement, jusqu’à ce qu’elles s’estompent. Je dois avouer que c’est beaucoup plus propre. Pas complètement parfait, mais beaucoup moins visible !

    J’ai ensuite frotté le pain à une éponge humide : j’ai entrepris de nettoyer la baignoire et le lavabo. Là, pour le coup, c’était nickel : les résidus et traces de calcaire ont disparu. J’ai rincé et séché au chiffon. Résultat impeccable. Quant au carrelage des murs, je l’ai lavé avec de l’eau tiède dans laquelle j’avais fait fondre des copeaux d’Alep. Rien à dire. Propre et net.  

    J’ai encore testé le savon sur un vêtement taché : la fraise allait-elle disparaître ? La technique était la même : j’ai frotté le chiffon humide sur le savon avant d’en faire autant sur le tissu. J’ai attendu une demi-heure, que le savon d’Alep agisse. J’ai rincé le linge à l’eau claire : j’ai dû plisser les yeux pour encore distinguer la tache ! Après un tour en machine, c’était quasi invisible. 

    Sincèrement, j’ai été impressionnée. Si on ne peut pas parler de miracle, il faut reconnaître que ce produit naturel donne de très beaux résultats.

    L’espoir me gagne : d’ici peu, c’est certain, j’aurai récupéré ma peau de bébé !

  • Mila : « vos serviettes sont trop rêches ? J’ai une astuce »

    Quand je vais dormir chez mon amoureux, je redoute toujours le moment où je devrai me choisir une serviette : elles sont toutes rêches et rugueuses. S’essuyer revient à se frotter avec du papier de verre. Vous imaginez bien que ma peau douce et délicate n’apprécie guère ce gommage trop abrasif…

    towels
    Denny Muller

    Ici, point de sèche-linge : on dit donc adieu aux serviettes qui valsent dans le tambour avec des balles de tennis. Quant à l’adoucissant, l’homme en utilise : son linge sent bon, mais n’en redevient pas moelleux pour autant.

    J’ai profité d’être seule chez lui un jour de beau temps pour agir. S’il avait été là, il ne m’aurait pas laissé faire : il aime se gratter la peau du dos sur ses essuies râpeux. 

    J’ai sorti le tuyau d’arrosage et l’ai branché sur la sortie d’eau chaude : j’ai rempli les bassines à disposition d’eau (chaude mais pas bouillante) et j’y ai ajouté de l’aloe vera. Si cette plante a le pouvoir d’hydrater notre épiderme, elle a aussi celui d’adoucir le linge.            

    L’idée ? Ajouter une cuillère à soupe par litre d’eau : j’y suis allée un peu à la louche. Et j’ai plongé le plus possible d’essuies dans ce bain de jouvence. J’ai tourné et brassé les serviettes à la main avant de les laisser s’imprégner plusieurs heures d’aloe vera. Je les ai ensuite essorées et mises à la machine pour les rincer.

    Quand l’amoureux est rentré du boulot, tout était posé sur l’étendoir. Je ne lui ai même pas dit ce que j’avais fait : j’attends qu’il remarque que sa vie (et ses serviettes) sont plus douces tout à coup.

    Sachez que le jus de citron fraîchement pressé peut remplacer l’aloe vera. Etonnant, car plus acide. Mais pourtant véridique. Avec, en prime, le côté désinfectant.

    Qui a hâte de prendre une douche et de s’enrouler dans une serviette moelleuse ? C’est moi !