Auteur : mila

  • Mila : « Un tapis de bain aussi joli qu’écolo ? J’ai ce qu’il vous faut ! »

    Dans le joli chalet que nous avons loué la semaine passée, j’ai découvert à la salle de bain un tapis aussi étonnant qu’original. Un tapis à la « green attitude » aussi joli qu’écolo.

    Il était constitué de mousse des bois : des petites mottes de mousse verte, disposées les unes à côté des autres, en petites boules. Je n’avais qu’une envie : prendre vite une douche pour poser mes pieds nus sur ce tapis qui avait l’air si doux.

    Quand on a eu tout déballé et rangé, je me suis décidée à filer sous l’eau pour tester mon tapis de douche. Que vous dire ? Quelle sensation agréable ! J’ai vraiment eu l’impression de marcher sur la mousse des sous-bois. C’était aussi confortable que moelleux.         

    Evidemment, il faut éviter de se frotter les pieds comme on le ferait sur un paillasson avec des chaussures crasseuses : des petits bouts de mousse s’en trouveraient arrachés. Il faut prendre le temps de s’essuyer, les pieds bien ancrés dans la mousse : ainsi, l’eau ruisselle jusqu’à la flore douce et l’arrose délicatement.

    L’eau est alors absorbée par les végétaux : idéal ! Cela permet aussi d’éviter d’avoir à essuyer le sol et à étendre le tapis de bain détrempé pour le faire sécher. L’humidité ainsi apportée à la mousse est le seul entretien nécessaire.    

    Clairement, le tapis de mousse mourrait si on ne l’éclaboussait pas d’eau régulièrement. Mais avec ma famille nombreuse, il a été servi. De la même manière, il ne peut être placé à proximité d’une source de chaleur importante : la mousse se dessècherait en un rien de temps. Incompatible donc avec le chauffage au sol, précisons-le.        

    Je me suis renseignée sur ce concept qui m’intriguait. J’ai ainsi appris que la surface du tapis est faite en latex recyclé et est d’origine végétale. Et que si ce socle, imputrescible, a la forme d’un grand nuage, c’est pour que les vagues qui en constituent les bords s’emboîtent éventuellement à d’autres tapis (afin de réaliser une plus grande surface).     

    La jeune designer qui a créé cela il y a une dizaine d’année a joliment nommé son projet « Larosée », ce qui est encore une autre belle idée.   

    Vous me direz : pourquoi ne pas réaliser soi-même son tapis de mousse ? J’imagine que c’est possible en effet. La couleur des mousses variants selon les arbres sous lesquels on les ramasse, ça peut offrir des possibilités sympas. A tenter !

    J’ai, quoi qu’il en soit, apprécié cette découverte ! Une manière de plus de faire rentrer la nature chez soi et de toucher la verdure du bout des orteils !      

  • Mila : « une idée en or pour habiller vos fenêtres ! »

    La randonnée, c’est notre truc à nous. Avec l’amoureux, on marche. Pendant des heures. On découvre ainsi des régions, des villages, des petits coins de paradis, aussi. Et puis, on s’extasie des maisons, des couleurs choisies, des pierres sélectionnées, des aménagements effectués…

    L’autre jour, nous étions dans la localité de Beloeil, dans la Province du Hainaut et nous avons eu un coup de cœur pour les fenêtres qui habillaient une ancienne fermette. Les fenêtres étaient enfoncées dans la façade et embellies par plusieurs choses.

    Les appuis de fenêtres en vieille pierre accueillaient des jardinières en osier, garnies de géraniums blancs et vaporeux. Des volets en bois, massifs et peints dans un gris vert tout doux, encadraient les fenêtres. Et un morceau de vieille poutre, peint de la même couleur surlignait le tout, traçant une symétrie parfaite avec les appuis de fenêtres. Rien que ça, c’était charmant !

    Mais ce que je n’avais jamais vu nulle part et que je voulais vous montrer, c’était l’élément décoratif accroché à la poutre : une pièce en métal, peinte elle aussi en gris vert, et constituée d’arabesques et de motifs végétaux. Son centre descendait légèrement vers le bas et ourlait le renfoncement de la fenêtre avec finesse et élégance.

    Pour tout vous dire, c’est rare que l’amoureux et moi soyons d’accord sur quoi que ce soit. En général, nos promenades sont accompagnées de débats pour tenter de convaincre l’autre que telle maison est plus belle que telle autre. Mais ici, cet embellissement de fenêtres nous a séduits tous les deux. Assez rare que pour être dit ! 

    Je vous ai pris une photo : j’imagine que le propriétaire a l’habitude que l’on s’extasie devant sa façade.

    C’est une idée si belle que je la garde en tête pour le jour où j’aurai, moi aussi, des fenêtres à habiller !    

  • Mila : « Faire pousser de l’herbe dans son poulailler ? Suivez l’astuce ! »

    Les poules ? Je n’y connais pas grand-chose… Et contrairement à mon amie Céline, je ne les aime vraiment qu’en chocolat, emballées dans du papier aux couleurs chatoyantes.

    Céline, elle pense à ses poules jour et nuit. Toujours à l’affût de trucs et astuces pour améliorer leur bien-être. Elle a d’ailleurs déménagé en zone rurale pour pouvoir installer un poulailler dans son jardin sans ennuyer personne.

    Je l’écoutais l’autre jour me raconter les aventures de Martine, Julie, Yvonne et toutes les autres : il paraît que leur cadre de vie s’est amélioré depuis peu. Le problème, c’était que les chéries grattaient tout, sol compris. Et que le temps passant, il n’y avait plus un seul brin d’herbe à picorer.

    J’avoue avoir appris des choses. J’ignorais, par exemple, que l’herbe était si précieuse aux poules. Je pensais que hop, quelques grains de maïs, d’orge, d’avoine ou de blé suffisaient à leur bonheur. Mais c’est faux. Omnivores, elles trouvent dans l’herbe des éléments nutritifs essentiels : calcium, minéraux, oligo-éléments, vitamines… Ces apports réduisent leur fatigue et permettent une ponte de qualité : des œufs aux coquilles plus solides et à la belle couleur jaune orangé. Vous le saviez ?

    J’ai aussi appris que l’herbe permet d’avoir un enclos plus sain : exit les eaux qui stagnent, la boue, et les maladies liées à la prolifération des acariens. Et, cerise sur le gâteau, picorer l’herbe est une distraction qui évite aux cocottes de se disputer. C’est un passe-temps qui diminue les risques de prise de bec.

    A ce stade, je vous avoue que je ne pipais plus mot.   

    Bref, je voulais vous partager la trouvaille de mon amie : elle a construit un cadre en bois de belle taille, sur lequel elle a fixé du grillage à la maille très étroite (pour éviter que les pattes ne restent coincées) : l’herbe pousse à travers le grillage et les poules s’en délectent sans plus rien saccager. Le cadre est haut de plusieurs centimètres : impossible pour les poules de gratter ou piquer la terre à travers le grillage. On ne sait jamais : l’astuce vous inspirera peut-être ?

    Evidemment, le mieux est (je cite Céline !) de construire un parcours herbeux et d’effectuer une rotation du parcours. Mais réaliser un enclos mobile demande un terrain bien plus spacieux que celui dont elle dispose. On fait comme on peut.

    Vive l’herbe fraîche et les poules heureuses !

  • Mila : « Des plantes menaçantes dans le jardin ? Voici comment les adoucir ! »

    Je n’ai jamais été très fan des plantes aux longues feuilles raides en forme de lances. Leur capital sympathie reste, je trouve, un mystère. Je n’y vois que dureté et danger.

    Et bien qu’il ne me viendrait jamais à l’idée de planter des plantes piquantes dans mon jardin, il se fait que j’en ai deux sur mon lopin de terre. Deux énormes yucca gloriosa trônent parmi mes hortensias adorés. Et je n’ai encore jamais eu le cœur de les arracher.

    Leurs longues feuilles étroites et raides se terminent par une pointe dure et dangereuse. L’angoisse. Chaque année, quand les enfants des uns et des autres défilent au jardin, je crains qu’il ne se produise un accident. Je les imagine se blesser sur ces deux touffes hérissées. Je pense donc souvent à couper la pointe des feuilles : sécurité avant tout. 

    Il se fait que j’ai vu dernièrement, lors d’un petit séjour en pays catalan, un jardin enchanteur. Il était fait de diverses plantes du même style, aux extrémités pointues et acérées. Et toutes, avaient été coiffées de boules colorées.        

    Je n’ai pas pu en avoir la certitude, mais il me semble qu’il s’agissait de boules en polystyrène, peintes et parfois recouvertes de paillettes. L’ensemble était festif et joyeux. Ces plantes si austères et si peu à mon goût, s’autorisaient tout à coup de la fantaisie et de la légèreté.

    Je me suis empressée de faire de même dans mon jardin. J’ai acheté des sacs entiers de boules et me suis amusée à les peindre de différentes couleurs. Un travail fastidieux mais qui a le mérite de ne pas demander de précision. J’ai, pour ma part, laissé tomber l’idée des paillettes. Noël avant l’heure : très peu pour moi !

    D’aucuns trouveront l’idée trop peu naturelle ou écolo. Je l’admets. Mais c’est une technique qui vaut la peine d’être partagée si elle permet de ne pas arracher les dites plantes et de sécuriser la zone pour les cache-cache et autres jeux d’été !            

  • Mila : « Votre fer à repasser n’est plus de première fraicheur ? J’ai ma méthode insolite ! »

    Repasser ? Voilà une activité que je ne pratique pour ainsi dire jamais. Je fais en sorte de sécher le linge sans qu’il ne se froisse, je secoue les vêtements pour les détendre au maximum et je les lisse du plat de la main sur la table avant de les plier. La majeure partie du temps, cela suffit.

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    Mais il reste toujours quelques chemises qui ne peuvent se passer d’un bon coup de fer. Celles-là patientent dans la malle jusqu’au jour où je n’ai plus d’autre choix que de les repasser. Et il se fait qu’hier, c’était le grand jour.  

    Quand j’ai dégainé mon fer, j’ai fait la moue : la semelle était toute recouverte de calcaire et quelques tâches noircies avaient fleuri ci et là. L’eau dure et la température trop élevée du fer étaient responsables de son état. Je n’aurais jamais osé glisser cette semelle sur le linge propre et prendre ainsi le risque de tacher les vêtements.

    Evidemment, le mieux est toujours d’entretenir l’appareil et de veiller à ce qu’il reste propre. Nettoyer la semelle avec du vinaigre dilué ou de l’eau distillée après chaque usage ne serait pas vain.

    Dans mon cas, il n’était plus question d’entretenir mais de réparer. Mon allié en pareille situation ? Le dentifrice ! Une noisette suffit à redonner éclat et brillance à la semelle du fer. Il faut en disposer un peu sur un chiffon doux et frotter la semelle en faisant des mouvements circulaires. Il faut insister un peu sur les taches noires. Le passage d’un chiffon humide ôtera le surplus de dentifrice, produit miracle s’il en est ! Il ne reste plus qu’à allumer le fer sur la fonction vapeur pendant plusieurs minutes : cela finira de décoller la saleté de la semelle. Ça, c’est mon truc à moi !

    Selon vos préférences, sachez que d’autres possibilités existent : du produit nettoyant pour four peut faire l’affaire pour éliminer les taches noires. Un demi-citron frotté sur la semelle (encore tiède dans ce cas) fait des miracles aussi. Pour récupérer les orifices de la semelle, bouchés par le calcaire, j’utilise du vinaigre blanc. Je frotte les trous avec un coton-tige trempé dans le vinaigre blanc additionné de bicarbonate de soude.   

    Ce sont les chemises qui ont été contentes : je les ai entendues ronronner de plaisir sous le fer flambant neuf !    

  • Mila : « vous en avez marre des poils d’animaux sur vos vêtements ? J’ai une super astuce ! »

    Une amie m’a ramené une petite brosse en plastique des courses : elle prétend que, jetée avec le linge dans le tambour de la machine à laver, elle récoltera les poils de mon chat. C’est que, voyez-vous, je me plains beaucoup de la chose. J’en ai ras-le-bol que mes pulls soient tous piqués de longs poils blancs et roux.

    Jusqu’ici, je dégainais généralement le rouleau aux feuilles adhésives avant et après de laver mon linge. Mais cela coûter cher, est épuisant et peu écologique. Ou alors, j’enfilais un gant en latex que j’aspergeais de laque pour cheveux et j’effectuais des mouvements rapides en frottant les habits. Ça fonctionnait très bien mais, là aussi, c’était vraiment fatigant de répéter l’opération non-stop…  

    J’ai donc accueilli l’accessoire de mon amie avec joie : pourquoi pas ? Hélas, je ne peux pas dire que le résultat ait été incroyable. Certes, j’ai bien retrouvé quelques cheveux entourés autour de la brosse. Mais, au final, très peu de poils du chat s’y retrouvaient. J’ai donc, une fois pour toutes, investigué pour trouver mieux.

    Il semblerait en effet que le plastique attire les poils, cheveux et peluches grâce à l’électricité statique. Mais nul besoin d’une brosse ou d’un accessoire particulier. Glisser un simple sac en plastique transparent dans le linge ferait l’affaire : le frottement contre les vêtements permettrait de retenir les indésirables.   

    Autre idée glanée : mettre une éponge dans le lave-linge. Elle attraperait les poils et les capturerait avec une facilité déconcertante. Les saletés, collées à l’éponge, ne seraient plus à décoller des vêtements.  

    J’ai donc testé les deux méthodes et je donne sans hésitation mon point à l’éponge bicolore : son côté vert et rêche a en effet permis d’attraper pas mal de poils ! Sympa ! Je ne dis jamais non à un gain de temps et d’énergie.

    Il suffit de rincer l’éponge, de la débarrasser des poils et cheveux et hop, elle est prête pour un nouveau tour de manège.

    La machine à laver sera contente aussi de la trouvaille : moins de crasses parties dans les filtres, moins de saletés déversées dans les évacuations, moins de tuyaux bouchés !

  • Mila : « Le macramé, comment l’intégrer de manière insolite chez vous ? »

    Vous l’aurez remarqué : le macramé s’invite désormais partout ! Il fait actuellement son grand retour en déco et apporte une touche bohème à nos intérieurs. Pour la petite histoire, sachez que cette technique de nouage ancestrale remonte tout de même au 13e siècle. C’est vous dire que ça ne date pas d’hier…

    Petite, je participais à des ateliers créatifs le samedi matin : c’est là que je me suis essayée pour la première fois au macramé. Je me souviens : j’avais réalisé un accroche-pot à floches que mes parents avaient garni d’une plante tombante et exposé dans la véranda. J’ignore ce qu’il est devenu…

    Quoi qu’il en soit, le macramé est à nouveau à la mode et c’est une bonne nouvelle car vous pouvez réaliser bien des choses grâce à cette technique ! Vous trouverez d’ailleurs du macramé écru (je préfère) ou coloré : de quoi répondre aux envies et aux goûts de chacun. Nœud plat, nœud torsadé, nœud d’alouette : à vous de trouver la technique qui vous plaît le plus. Il ne vous reste plus qu’à vous armer de patience pour réaliser des suspensions et autres décorations murales, des tapis ronds, des étagères suspendues, des cache-pots… et, et c’est de cela que je voulais vous parler, des garde-corps aussi doux que poétiques !

    J’avais déjà vu des garde-corps verticaux en filet, mais en macramé, jamais. L’autre jour, surfant sur la toile, j’ai eu l’occasion d’en admirer un ! Suspendue le long de la descente d’escaliers, la réalisation en macramé apportait quelque chose d’aérien.

    Le tissage avait été réalisé à partir de deux tringles en métal : la première accrochée au plafond à l’horizontale ; la seconde fixée entre la dernière marche et le plafond à la verticale. Les nœuds, qui descendaient à partir des épissures (boucles qui permettent l’attache), formaient un dessin élégant. Chaque extrémité du cordage avait ensuite été fixée sur les marches, ce qui tendait le rideau de macramé. Le rendu était sobre et travaillé à la fois.

    Evidemment, je vous l’accorde, ce type de réalisation relève davantage de l’ornement que de la sécurité : si l’usage du filet (maillé étroitement et robuste) constitue une vraie rambarde anti-chute, celui du macramé (maillé largement et fragile) n’offre aucune sûreté. La charge de rupture n’est pas la même et il faut y penser !

    Il n’empêche que c’est une jolie manière d’habiller la cage d’escalier, dans un style épuré et naturel qui laisse passer la lumière. Moi, ce travail en macramé m’a ébahie et donné envie de m’y remettre !              

  • Mila : « un ice-pack fait maison ? Rien de plus simple ! »

    L’autre jour, je me suis violemment heurté le pied sur le coin du lit. Vous m’avez sans doute entendue hurler jusque chez vous. Je ne sais pas comment j’ai fait mon compte mais en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, j’avais le coup de pied bleu.

    J’ai voulu aller chercher un ice-pack au congélateur mais, comme toujours quand on a un besoin urgent, je n’en ai trouvé aucun. J’en avais deux. Envolés. L’enquête pour trouver l’auteur du vol est d’ailleurs toujours en cours. Quoi qu’il en soit, mon pied gonflait à vue d’œil. Alors, à moins de mettre le paquet d’épinards congelés sur mon peton, je devais trouver une solution.

    Figurez-vous que réaliser un ice-pack maison est simple comme tout. Je vous partage l’astuce.

    Le plus rapide est d’utiliser une éponge, de la passer sous l’eau et de l’essorer jusqu’à ce qu’elle ne goutte plus. Il suffit alors de la placer au congélateur : en peu de temps, elle sera complètement gelée. Dans mon cas, cette option n’était pas la meilleure : je voulais littéralement emballer le dessus de mon peton meurtri.

    J’ai donc pris un sac de congélation pour aliments, avec une fermeture à glissière, et j’y ai déversé du savon vaisselle. En moins de deux heures, j’avais ce que je cherchais : un gel pack encore un peu mou, mais bien froid, avec lequel j’ai pu recouvrir mon coup de pied.

    Si vous êtes à court de savon de vaisselle (le sort s’acharne ! c’est toujours comme ça !), vous pouvez mélanger 2 cuillères à soupe de sel de cuisine et deux verres d’eau : ça fera l’affaire.

    Evidemment, je ne vous souhaite pas d’en avoir besoin pour la même raison que moi ! Mais vous me remercierez quand vous improviserez un pique-nique au cœur de l’été : grâce à moi, vos sandwiches resteront frais jusqu’à la dégustation. Picco Bello !    

  • Mila : « des tuiles étudiées pour les oiseaux ! »

    J’ai découvert l’autre jour qu’il existait des « tuiles nids d’oiseaux » : sur la surface plane des tuiles, un nichoir en terre cuite a été ajouté pour inviter les petits oiseaux à venir nicher.

    Aux premiers abords, l’idée semble charmante : je m’imagine, le matin, telle Blanche-Neige, ouvrir les fenêtres de ma chambre pour voir virevolter les mésanges, les rouges-gorges et autres oiseaux jolis. Mais à bien y réfléchir, vivre dans ma chaumière fantastique risque vite de devenir infernal.

    En réalité, et c’est bien connu, les oiseaux peuvent causer de nombreux dégâts à la toiture. Ce n’est pas pour rien que les idées pour les en éloigner font légion. Parmi les techniques utilisées, les très célèbres pics et araignées en métal qui fleurissent sur les toits et rendent impossible l’atterrissage des indésirables.    

    Il faut dire… Les fientes salissent tout, attaquent l’asphalte du toit, et stimulent la prolifération de mousses qui peuvent finir par empêcher la circulation de l’air entre les tuiles. Les brindilles et herbes, ramenées au nid par les oiseaux, peuvent s’accumuler dans la gouttière et causer des infiltrations dans la maison… Et puis, des oiseaux sur le toit, ça fait un boucan dingue. Il n’est pas rare que je me réveille aux aurores en les entendant simplement marcher sur la toiture. 

    L’idée me semble donc saugrenue : au mieux, on dira qu’elle permet aux oiseaux de venir nicher sur la toiture et pas en dessous, ce qui permet déjà d’éviter quelques ennuis. Mais d’après moi, les avantages s’arrêtent là.

    Les tuiles nids d’oiseaux sont fabriquées par une entreprise turque (Hitit Terra) et ce n’est pas vain de le souligner, car l’art ottoman a toujours intégré les nichoirs en béton sur les murs des bâtiments des villes. Mosquées, écoles, bâtiments importants se parent de nichoirs en béton minutieusement décoré. En soi, c’est une jolie idée : le développement humain se soucie si peu souvent du bien-être animal. Mais…

    Vous vous ferez bien votre propre avis ; moi, je préfère installer des nichoirs au jardin !

    Et si vraiment, je devais opter pour ces fameuses tuiles nids d’oiseaux, je ne les poserais que sur un abri de jardin ou un garage éloigné de mon habitation. C’est dit !     

  • Mila : « une clôture invisible pour votre jardin ? »

    En surfant sur le net, j’ai découvert un type de clôture qui m’a laissée dubitative : cette clôture de jardin était réfléchissante. Faite de miroirs, elle reflétait le paysage alentour, produisant un intéressant jeu de superposition.

    Dans un premier temps, j’ai trouvé le résultat surprenant. L’art et la nature ainsi associés dans un trompe-l’œil avait quelque chose de féérique. Une partie du paysage semblait être floutée et changeante, selon notre position. C’est presque une porte vers un monde fantastique. Cela permet de jouer avec l’idée même des limites. Et de la perception des choses qui nous entourent.

    C’est l’artiste américaine Alyson Shotz qui a pensé à ainsi délimiter l’espace d’un parc à Long Island. Une palissade faite de perles de verre et de fils d’acier, qui reflète l’environnement, reproduit les saisons et offre des effets visuels variés. C’est joli, original et discret.

    Mais c’est peut-être là que le bât blesse : cette barrière presque invisible est aussi synonyme de danger. Les oiseaux et autres animaux ne verront pas la palissade. Les enfants (et les adultes distraits, dont je suis !) non plus. On imagine facilement les dégâts !  

    Je ne suis ni designer, ni artiste. Mais je me dis qu’il doit y avoir moyen de combiner le côté surréaliste et sécurisant. On pourrait décider de poser seulement quelques lattes réfléchissantes parmi d’autres. Ou de faire seulement un tronçon de clôture réfléchissante. Une manière de jouer avec les reflets en limitant la casse. Et d’apporter quand même de la légèreté et de la magie aux palissades.   

    J’ai, quoi qu’il en soit, toujours eu un faible pour les miroirs au jardin. J’en ai d’ailleurs plusieurs chez moi, cachés dans la végétation.

    On dira que tout est dans la mesure : un peu, mais pas trop. Comme pour tout !