Auteur : mila

  • Mila : « La lithothérapie dans votre intérieur ? Suivez la guide ! »

    La rentrée scolaire a démarré sur les chapeaux de roue et on a déjà un peu la tête à l’envers. Au boulot, avec les collègues, on échangeait nos trucs et astuces pour surfer sur de bonnes énergies. C’est là que quelqu’un a parlé de lithothérapie.

    Une amie m’avait bien offert un jour un bracelet de pierres pour que je « profite de leur pouvoir énergétique », mais l’expérience s’était arrêtée là. J’avais porté le bracelet, certes, mais seulement parce qu’il était joli.

    Ma collègue nous a ainsi expliqué qu’elle gardait son intérieur sain et « positif » en disposant des pierres semi-précieuses et des cristaux dans chaque pièce. Grâce à ces « pierres de protection », elle équilibrait ainsi les énergies dans sa maison.

    Elle a précisé qu’elle avait même chez elle des objets décoratifs en pierre naturelle. Et qu’elle plaçait ceux-ci stratégiquement dans son intérieur, en fonction des propriétés de la pierre. Ainsi, elle possédait chez elle des pieds de lampe, des récipients, des poignées de meubles et des objets purement décoratifs tels que des statuettes, des serre-livres ou des vases… Tous, en pierre naturelle.  Pour chaque pièce de la maison, elle avait une proposition. J’avoue que c’était passionnant à écouter.

    A chaque pierre son endroit dans la maison !

    La tourmaline ? Dans l’entrée de la maison. Pour repousser les énergies négatives. La pierre de Jade ? Au salon. Pour favoriser la sérénité entre tous et pacifier les conflits familiaux. La sélénite ? Dans la salle de bain. Pour ses vertus purifiantes. L’œil-de-tigre ? Dans le bureau. Pour aider à la concentration. Le quartz rose ? Dans la chambre. Pour davantage de repos…

    Allier les bienfaits thérapeutiques de la lithothérapie à la décoration : pourquoi pas… Cela peut même être sacrément joli ! Les pierres n’ont pas toutes la même texture, ni la même couleur. Cela peut créer une ambiance douce. Avec du bois naturel et des plantes, cela doit même être très agréable à regarder.  

    Comme vous savez, j’ai toujours aimé ramener des cailloux et des galets de mes escapades. Je les laisse bruts, souvent. Ou je les peins, parfois. Ça dépend. Mais l’idée est un peu la même finalement : je leur confère un certain pouvoir moi aussi. Il me suffit de les toucher pour me rappeler de beaux moments.  

    Car la vérité est bien là : la lithothérapie est une pratique basée sur la croyance personnelle et les bienfaits ressentis varient donc pour chacun. Alors, on y croit ; on n’y croit pas. 

    Moi, j’ai été fort intriguée. Je pense que je vais creuser le sujet. Et me mettre en quête d’éléments décoratifs qui pourraient se glisser chez moi et, pourquoi pas, apporter un peu d’harmonie et de calme dans ma vie.

    Qui sait ? 

  • Mila : « des bougies et des fougères : une déco tendance en un clin d’œil ! »

    En vacances, je ne peux m’empêcher de ramasser des trésors comme si j’avais encore 5 ans. Coquillages, cailloux et pommes de pin se retrouvent toujours dans mes valises de retour. Pas chers, les souvenirs, me direz-vous ! Mais si précieux.

    Là, je rentre de Bretagne. Et cette fois, j’ai ramené des feuilles de fougères. En provenance directe de la forêt de Brocéliande. Nul doute qu’elles sont magiques. Pleine de la force des druides. On aime les histoires, ou pas.

    Mon idée ? Habiller des bougies à l’aide de la fougère, si jolie avec ses lignes graphiques. Une manière douce de prolonger le bonheur des vacances durant l’automne et l’hiver.

    Première étape : sécher les feuilles.

    Rien de plus simple : il suffit d’emprisonner chaque fougère entre deux feuilles de papier et de placer le tout sous une pile de bouquins. La patience est de mise : 15 jours d’attente sont conseillés pour un résultat optimal.

    Seconde étape : les bougies.

    J’avais au préalable acheté des grosses bougies blanches. Cylindriques. De hauteur différente. J’ai sélectionné les plus jolies, ôté certaines parties, raccourci quelques feuilles. J’étais prête.

    Après, ce n’est que du bonheur !

    La suite est si simple à réaliser que la joie est immédiate. Il faut prendre un briquet et doucement caresser la surface de la cire avec la flamme. Passez de haut en bas, plusieurs fois. La cire doit être légèrement molle mais pas dégoulinante, évidemment.

    Une fois la fougère posée, il ne faut plus la bouger de place. Seulement tapoter délicatement chaque feuille de la fougère pour l’enfoncer et la coller doucement sur la bougie. C’est instantané. Si néanmoins, ça n’accrochait pas facilement partout, il suffit de repasser un coup de briquet sur la cire.

    Evidemment, vous pouvez faire pareil avec des petites fleurs séchées. Pour varier les plaisirs. J’ai hâte d’allumer ma première bougie souvenir ! Nul doute que cela sentira bon les éclats de rire bretons de cet été.         

  • Mila : « vous avez un peu de temps devant vous ? Faites un meuble en scoubidou ! »

    Mon amie Coralie s’est lancée dans la confection d’objets en scoubidou. Je trouve ça amusant. Ça a un petit côté régressif que je trouve très plaisant. C’est coloré, acidulé, flashy et pleinement festif. Et quand je vois ce qu’elle parvient à créer, je suis bluffée !

     
     
     
     
     
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    Moi, les scoubidous, ça n’a jamais été trop mon truc. J’ai bien tenté quelques réalisations à 4 brins, dans les années 80, mais ce n’était jamais très réussi. Je trouvais ces fils de plastique creux trop rigides et je leur préférais le tissage de fils.  

    C’est justement cette rigidité qui plait à Coralie. La solidité du scoubidou, pour le dire autrement. Avec ces fils de plastique, elle réalise des accessoires du quotidien épatants. Des chaises, des sets de table, des petites tables, des vases

    L’autre jour, elle profitait des beaux jours pour réaliser une assise et un dossier de chaise en métal avec ses gros fils de scoubidou orange fluo et rose pétant. Une paire de ciseaux complétait le matériel requis.

    Je l’ai observée faire. Construire tranquillement ce cannage inventif en tressant les fils. Le secret de son travail réussi ? La tension exercée sur le fil. Elle doit être constante et forte !        

    Elle avait donc dénudé la chaise en métal. Il ne restait que son armature brillante. Les barres métalliques servaient de trame : elle effectuait un tissage en croix en passant les fils en diagonale. Elle tissait avec son fil rose, en faisant simplement des allers-retours avec le même fil. Elle prenait le temps de bien repousser les fils tendus les uns à côté des autres, de sorte qu’on ne voyait quasi pas d’espace entre eux.

    Quand elle a eu finit de recouvrir l’assise de rose, elle est passée au fil orange. Elle a effectué le même travail, dans l’autre sens. De sorte que le fil orange soit perpendiculaire au fil rose. Néanmoins, le travail fut plus contraignant cette fois. Car elle devait chaque fois passer l’extrémité de son fil orange entre les fils roses. Par-dessus, par-dessous. En tirant bien, et en resserrant les fils les uns contre les autres lors de chaque passage, pour parfaitement les intercaler. Un tissage en croix, en somme.

    Pour changer de fil (longueur terminée, ou changement de couleur), elle effectuait des nœuds bien serrés aux bouts de chaque brin. Rien de plus.

    Quand j’ai vu cette assise de chaise, j’étais épatée. On ne distinguait plus qu’un seul et même « tissu » bicolore. Original et joyeux : ce sont les mots qui me sont venus.

    Je l’ai laissée continuer le dossier sans moi : je déteste quand on me regarde bosser. Et puis, bonne nouvelle s’il en est, elle m’a invitée à passer chez elle créer mon set de table multicolore. De la vannerie version scoubidou. Trop excitant.

    Selon le tressage, on pourra, parait-il, réaliser des motifs simples ou complexes. Mais je me contenterai du simple. Et ce sera super déjà !

  • Mila : « le noir, c’est tendance, mais j’ai un sacré doute… »

    Cet été, j’ai posé mes valises dans plusieurs chambres d’hôtel et force a été de constater que le noir est sacrément tendance. Salles de bain et piscines se parent de noir. Et je ne parle ni du carrelage, ni des murs, ni de la décoration.

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    Aujourd’hui, c’est la robinetterie, la vasque, l’espace douche ou baignoire qui s’habillent de noir. Même le WC ! Et la coque de la piscine, aussi. Esthétiquement parlant, j’avoue apprécier ce style. Ça apporte une touche industrielle et moderne. Elégante et classe. Associé au bois et à la pierre ancienne, c’est même carrément canon

    De plus, si l’acier inoxydable garde toutes les traces de doigts, le métal noir (le mat, particulièrement !) ne se soucie pas des taches. Et ça, c’est quand même agréable. Ne pas devoir frotter les accessoires de la salle de bain après chaque utilisation, c’est précieux. Contrairement à l’acier inoxydable chromé, le revêtement de la robinetterie noire résiste aussi mieux aux rayures. Intéressant donc…

    Ce qui me dérange néanmoins un petit peu, côté salle de bain, c’est que l’ensemble « paraît » toujours propre. Et dans les toilettes, cela me gêne tout particulièrement. Voir des saletés, ce n’est pas gai, je vous l’accorde. Mais ne pas les voir, alors qu’elles sont là, ce n’est pas super hygiénique. On a sans doute tendance à reporter le nettoyage. C’est en tous cas l’idée que je m’en fais.     

    J’ai également testé une piscine noire. La coque, noire mat, avait un rendu assez chic. La teinte noire du bassin reflétait l’environnement comme un miroir : j’ai trouvé cela très joli. Quant aux reflets sur l’eau, ils étaient plus naturels que ceux des piscines « bleues ». Et, détail assez important que pour être souligné : le noir attirant le soleil, l’eau chauffait plus vite aussi. Sympa !   

    Mais ce qui me taraude côté piscine reste identique : la piscine « semble » propre en permanence. L’eau parait cristalline, mais l’est-elle réellement ? Les algues sur les parois se voient moins ; les souillures du fond du bassin aussi. Les insectes perdus à la surface de l’eau ne se voient pas facilement non plus. Mitigée, donc.  

    Et surtout, vous allez vous moquer, mais je n’ai pas adoré me baigner dans ce bassin noir. J’aime voir ce qu’il y a sous mes pieds ; or, on ne voit pas le fond d’un tel bassin. La probabilité qu’un requin surgisse du fond de la piscine pour me croquer étant réelle, je ne suis pas fan. Peur panique. On ne se refait pas, que voulez-vous.

    Du noir, je veux. Mais juste un peu.

  • Mila : « Se débarrasser du lierre ? J’ai ma méthode ! »

    Le lierre sur les façades ? J’adore. Cela apporte du cachet. De l’élégance. Du style. A n’importe quel bâtiment. Autant vous dire que j’ai laissé le lierre de mon jardin s’épanouir à l’envi sur les murs extérieurs. J’avais dans l’idée de le couper quand il deviendrait trop envahissant. Mais mon sécateur n’est pas parvenu à dompter la bête.

    house plant
    nameless photos

    Et cet été, j’ai dû arracher plusieurs mètres carrés de lierre, pour éviter que celui-ci ne s’approche trop de la maison et qu’il n’en fissure les murs. Ça n’a pas été une sinécure : comme vous le savez, le lierre s’accroche à l’aide de petites racines d’ancrage sur le support trouvé. Et pour ôter ces radicelles, qui fixent solidement la plante au mur, c’est un travail de titan.   

    J’ai commencé par couper et arracher tout ce qui devait l’être. Douceur et rigueur. Un mille-pattes géant est ainsi apparu sur la surface du mur. J’ai dégainé le nettoyeur haute pression et me muer en Rambo ! Imbiber le mur d’eau permet de gonfler et ramollir un chouia les racines. J’ai fait sauter ce que j’ai pu comme ça.

    Je sais que mouiller les racines avec de l’acide chlorhydrique peut aider : il dissout l’enduit du mur aussi et dégage ainsi mieux les racines. Mais j’ai tenté sans. Certains préconisent aussi d’utiliser un chalumeau pour brûler les radicelles. Mais il faut être certain que la façade est solide et résiste au feu. Les couches isolantes, ou d’autres matériaux inflammables, cachés sous la peinture, peuvent par exemple enflammer le revêtement. Je ne suis pas assez téméraire (et adroite) pour recourir à cette technique.     

    Après le karcher, j’ai eu recours à la brosse métallique. Mais à la main, c’était trop fastidieux. J’ai utilisé la perceuse pour donner plus de force à la brosse métallique. Voilà un embout magique : s’il occasionne des dégâts sur le mur, il aide sacrément. En 30 minutes, j’étais venue à bout de la majorité des serpentins de radicelles.    

    La spatule à bord métallique droit et pointu m’a encore aidée à gratter les petites aspérités, ci et là. J’ai badigeonné le mur avec un puissant détergeant avant de le rincer au tuyau d’arrosage : cette étape de nettoyage a fini de parfaire le travail.  

    Il me restera à réparer l’enduit du mur et à remettre un coup de peinture blanche quand tout sera bien sec et que la météo sera sympa quelques jours d’affilée.  Bref, j’ai finalement pu m’en sortir. Et je suis assez contente.

    Mais j’avoue que ma méthode n’aurait pas pu fonctionner sur une façade complète de maison. Pour une telle surface (et des murs plus « précieux » que ceux de mon jardin), il aurait fallu faire appel à une entreprise spécialisée dont la sableuse arrive à bout de tout !

  • Mila : “Des astuces naturelles pour garder les araignées à l’écart ? ”

    L’autre jour, l’homme de ma vie m’a réveillée en sursaut : « ne bouge pas, il y a une araignée énorme au-dessus de toi ». Moi, je n’ai pas bougé même un orteil. Je lui ai répondu qu’il n’avait qu’à la laisser tranquille. Ce à quoi il a répondu par deux coups de slache contre le mur. C’en était réglé de mon amie à 8 pattes.

    Eviter les araignées dans la maison
    Pixabay

    Ça m’a mise en rogne. On s’est disputés. Je ne comprends pas ces gens qui tremblent devant les araignées de maison. Et encore moins ceux qui les écrabouillent avec satisfaction et soulagement. Il ne comprend pas ces gens qui ne frissonnent pas de dégoût devant les araignées. Encore moins ceux qui les sauvent au lieu de s’en débarrasser. 

    Quand je repère une araignée avant lui, je mets en place son évasion. Verre, papier, jardin (ou garage ou cave). Mais trop souvent, j’arrive trop tard et ne trouve plus que le cadavre racrapoté de la pauvre bestiole.

    Je lui ai dit (et redit) que les araignées étaient utiles à nos maisons. Qu’elles étaient même garantes d’une maison saine. Et elles nous débarrassent des insectes (moustiques, mouches, cloportes, punaises, puces…). Mais cela n’a pas ébranlé même son cœur de pierre.

    Je lui ai donc parlé des répulsifs naturels qui éloignent gentiment les araignées : réaliser des colliers d’épluchures d’agrumes, de feuilles de tomates ou de menthe et les suspendre dans le coin des pièces ou placer des morceaux d’écorce de cèdre dans les tiroirs ou les armoires. Et déposer des marrons le long des appuis de fenêtres ou vaporiser un mélange de vinaigre blanc et d’eau tiède le long des portes et des fenêtres. Toutes ces odeurs les éloignent de nos habitations.

    Il a ri. Le fourbe.

    J’espère que la prochaine fois qu’il écrasera une araignée, elle laissera une grosse tâche dégoûtante sur ses murs. Ou mieux. J’espère qu’il avalera une de leurs congénères une prochaine nuit d’hiver.

    Moi, je suis toujours du côté de l’opprimé. Même velu. C’est dit !

  • Mila : « Trop chaud ? Ma voisine de camping a une astuce ! »

    Quelques jours dans le sud, ça fait du bien. L’assurance d’avoir du soleil, surtout. Dans notre joli camping 5 étoiles, on a eu l’impression que les cigales ne chantaient que pour nous ! Mais ce n’est pas ce dont je voulais vous parler. Non. Je voulais vous raconter ce que j’avais observé chez les voisins. Pas que j’adore zieuter par-dessus les haies fleuries et les hibiscus, hein. Mais, en camping, la promiscuité est souvent de mise. Alors…

    La dame qui logeait dans le mobil home d’à côté avait installé sur sa parcelle un matelas gonflable comme je n’en avais jamais vu. Une chaise longue, gonflable, était intégrée dans une piscine d’eau, gonflable. Elle passait son temps-là, allongée au soleil, le livre à la main et les fesses dans l’eau.

    J’avoue que ça a bien fait rire les enfants. Et qu’il a été difficile de les empêcher de glousser. Comme une petite pataugeoire personnelle pour grande personne.

    Après, il y a sûrement des avantages. Nul besoin de chercher un transat en bord de piscine. Ni de subir les éclaboussures impromptues et le brouhaha des bassins à la belle saison. Ni même de se demander à qui appartient éventuellement le pansement perdu dans la piscine.

    Le calme et la sérénité, le rafraîchissement et l’eau propre, juste pour soi.

    Son lit-piscine demandait par ailleurs peu d’espace : elle aurait même pu l’utiliser sur une terrasse ou un grand balcon (ce que j’aurais mieux compris !). Une pompe pour gonfler le matelas, un robinet d’eau pas trop loin et hop, on se met au frais chez soi. Mais choisir cette option alors qu’on part dans un lieu de vacances avec plusieurs plages et bassins d’eau, j’ai trouvé ça étrange.

    Autant j’aime gagner du temps dans la vie et faire d’une pierre deux coups, autant je ne valide pas le concept de la piscine de bronzage. Moi, j’aime me baigner, puis sécher au soleil. La piscine. Puis la chaise-longue. Mais pas les deux en même temps…  L’idée de laisser mon doux fessier et mes petons immergés toute une après-midi pour bouquiner, ça ne me plaît pas tant.

    Pour nous, cela restera le camping dans lequel « la dame d’à côté était tout le temps dans sa pataugeoire ».

    Ceci dit, si le cœur vous en dit, vous trouverez facilement de telles piscines avec matelas ou coussin intégrés sur le net. J’ai fait une petite recherche : notre voisine de camping était peut-être simplement plus hype que nous !      

  • Mila : “Une nouvelle idée DIY pour votre déco : personnalisez votre bois avec un pyrograveur !”

    La pyrogravure, vous connaissez ? Pour moi, le mot évoque un jeu que j’avais reçu enfant. A Saint-Nicolas. Je m’en souviens comme si c’était hier. Quelques planches à pain, deux ronds de serviette, une latte et un coquetier en bois blond, rangés dans une grande boîte rouge et bleue. Et le pyrograveur, bien sûr. Sorte de grand stylo noir qui allait enjoliver les objets de dessins incroyables.

    Enfin, ça, c’était la théorie. Parce qu’en pratique, je ne suis parvenue à rien. Parfois, je restais trop longtemps sur place, brûlant littéralement le bois tendre. Parfois, je dérapais, sans possibilité aucune de revenir en arrière.

    J’en garde un souvenir peu heureux : moi qui aime obtenir « un vrai résultat », cela m’avait plus énervée qu’autre chose. Mes tentatives de pyrogravure se sont arrêtées là. Et, jusqu’à la semaine passée, je ne pensais plus jamais être intéressée par la chose. Mais il ne faut jamais dire jamais…

    Je suis tombée en pamoison (oui ! vraiment !) devant le travail d’une inconnue. Son idée ? Réaliser une palissade avec quelques vieilles palettes sur lesquelles elle a gravé des motifs végétaux au pyrograveur. Et il semble qu’elle ait procédé plus intelligemment que moi à l’époque.

    Ainsi, les dessins ont d’abord été réalisés au crayon ordinaire. Certaines parties au pochoir ; d’autres à main levée. Cela permet en effet déjà d’avoir une idée d’ensemble et de pouvoir rectifier les ratés.

    Ensuite, le choix des motifs de fleurs me semble intelligent pour démarrer la technique : si le pyrograveur dérape, on peut toujours improviser une feuille, un pétale ou une tige de plus.  Cela laisse un champ de possibles rassurant.

    Enfin, elle dit avoir travaillé à la verticale, càd en utilisant la palette comme un chevalet. Je pense que cela permet plus de légèreté dans l’utilisation du stylet. Lorsque l’on est sur un support plane, on a tendance à laisser le pyrograveur s’enfoncer plus fort dans le bois. A appuyer un peu plus, sûrement.

    Tenir le pyrograveur comme un pinceau permet au contraire de créer des nuances « de brûlé » plus ou moins foncées, de tracer des traits plus légers par endroits et plus épais à d’autres. Certains espaces peuvent même être « coloriés » (comprenez « remplis »), comme l’intérieur d’une branche ou le ventre d’un oiseau.

    Finesse, raffinement, élégance et poésie sont alors au rendez-vous ! 

    Pour que le travail reste joli dans le temps, et que les palettes résistent aux intempéries, il faut évidemment traiter le bois avec une huile de protection.

    Moi, je pense réitérer l’expérience. Mon idée ? Oser peut-être graver une tête de lit. Ou une porte de la maison. Ou l’un ou l’autre tiroir d’une commode. Si j’ai toujours 10 ans dans le cœur, j’en ai désormais un peu plus dans la tête : cette fois, du pyrograveur et moi, ce sera moi le boss !            

  • Mila : « Ne jetez pas votre vieille commode ! Voici mes idées d’up-cycling. »

    En général, on va à la déchetterie pour jeter des choses. Moi, à tous les coups, j’en ramène ! Je ne peux pas m’empêcher de repérer l’un ou l’autre truc. 

    C’est que, voyez-vous, je trouve que les gens jettent tout bien trop vite. Ils oublient trop souvent que « rien ne se perd ; tout se transforme » : seule vérité scientifique qui a su faire vibrer mon cœur de bricoleuse rêveuse !

    Cette fois, j’ai repéré une petite commode aux tiroirs intacts. J’ai demandé à l’employé du jour de bien vouloir m’aider à retirer les faces avant des tiroirs. Je n’allais emporter que cela. Mon sourire, le soleil, et le peu d’affluence du jour ont sûrement joué en ma faveur : il a accepté de me prêter main forte. 

    C’est donc avec mes trois faces avant de tiroirs que je suis rentrée chez moi. J’ai entrepris d’enlever une des deux petites poignées de chaque tiroir, puis j’ai lavé le tout. J’ai évidemment rebouché les trous laissés par la poignée enlevée et j’ai légèrement poncé le bois blanc. Je l’ai laissé tel quel : ça apportait un côté vieilli et rustique aux planches. 

    J’allais utiliser celles-ci à la verticale : comme des petits porte-manteaux. J’ai fixé un crochet à l’arrière de chaque planche, sur la partie centrale supérieure. Le tour était joué. On pouvait désormais pendre ce qu’on voulait à l’unique bouton de tiroir qui restait. Echarpe, gilet, laisse du chien… 

    Moi, pour l’instant, j’avais prévu d’en faire davantage un objet de déco : j’y ai donc suspendu des petits pots en verre (yogourts, compotes…) à l’aide d’une simple cordelette nouée bien serrée autour du goulot. Et j’ai agrémenté les bocaux de quelques branches de fleurs.

    Du tout délicat, tout charmant. Du tout simple plein d’effet !    

  • Mila : « Des fleurs pour … repousser les parasites du potager ! »



    Au bout de ma rue se trouve le potager de Marcello. Dans le
    quartier, tout le monde sait qui est le petit monsieur moustachu qui passe sa
    vie à travailler son lopin de terre. On le salue de la main en passant, même si
    on ne le connaît pas réellement. Il fait partie du décor, pour ainsi dire…



    L’autre jour, j’ai pris le temps de le féliciter pour son
    joli potager dans lequel les rangées de fleurs succèdent aux rangées de
    légumes. Un régal pour les yeux. Je peux désormais vous le dire : Marcello est
    bavard. Et très heureux de partager sa passion.

    Il m’a ainsi raconté que les fleurs de son jardin n’étaient pas là pour faire joli. Les pompons jaunes et oranges, appelés oeillets d’Inde, avaient pour mission d’aider à l’entretien de ses cultures.

    J’ai ainsi appris que l’œillet d’Inde est la plante la plus réputée pour repousser les parasites du potager. La jolie dame, par sa forte odeur, éloigne les pucerons, les fourmis, les chenilles ou encore les petits vers qui dévorent les plantes et légumes. Une tueuse, en somme ! 

    J’avoue, et je l’ai dit à Marcello, je ne parviens jamais à grand-chose dans mes rêves de potager. Mes tentatives sont chaque fois avortées : les insectes ravageurs ont toujours raison de mes légumes. 

    Il m’a expliqué que si l’œillet d’Inde permettait de prévenir les ennuis, il pouvait aussi sauver un potager déjà infesté : il fallait pulvériser une décoction de ses feuilles sur le potager pour assainir ce dernier. Un pouvoir insecticide impressionnant donc. 

    L’avantage de l’œillet d’Inde ? C’est une plante qui pousse dans un sol ordinaire et requiert peu d’entretien. Elle fleurit tout le printemps et tout l’été et elle demande très peu d’arrosage. Et puis, elle attire aussi les insectes pollinisateurs : une manière encore de produire mieux et plus.  

    Marcello a souri. C’était fini, il avait tout dit. Il a coupé une fleur et me l’a tendue simplement. J’espère qu’il ne me signifiait pas par là que j’étais un parasite indésirable. Il s’en est retourné à son potager. Moi à ma journée. Mais je n’oublierai pas. Mon prochain essai « légumes au jardin » sera fleuri !